HLC - Répétition 14 08/04/2025
Charles Trénet
L’âme des Poètes
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de l'eau
Au printemps sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm E7 A
Leurs chansons courent encore dans les rues
A
La foule les chante, un peu distraite
C#m D Bm
En ignorant le nom d'l'auteur
E7 Bm E7 Bm E7 A
Sans savoir pour qui battait leur coeur
A7
Parfois on change un mot, une phrase
D
Et quand on est à court d'idées
D#7 E7
On fait la-la-la-la-la-la
Bm E7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm E7 A
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
A
Un jour, peut-être, bien après moi
E7
Un jour on chantera
Bm E7
Cet air pour bercer un chagrin
Bm E7 E7(#5) A
Ou quelqu'heureux destin
A
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
A7 D F#7
Ou dormir un enfant ?
Bm E7 Fdim7 F#m
Tournera-t-il au bord de l'eau
B7 E7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm A
Leurs chansons courent encore dans les rues
E7 Bm E7 Bm
Leur âme légère et leurs chansons
E7 Bm E7 Bm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
E7 A
Filles et garçons
D Bm
Bourgeois, artistes
E7 A
Ou vagabonds...
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues
F
La foule les chante, un peu distraite
Am A# Gm
En ignorant le nom d'l'auteur
C7 Gm C7 Gm C7 F
Sans savoir pour qui battait leur coeur
F7
Parfois on change un mot, une phrase
A#
Et quand on est à court d'idées
G7 C7
On fait la-la-la-la-la-la
Gm C7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
F
Un jour, peut-être, bien après moi
C7
Un jour on chantera
Gm C7
Cet air pour bercer un chagrin
Gm C7 C7(#5) F
Ou quelqu'heureux destin
F
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
F7 A# D7
Ou dormir un enfant ?
Gm C7 C#dim7 Dm
Tournera-t-il au bord de l'eau
G7 C7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm F
Leurs chansons courent encore dans les rues
C7 Gm C7 Gm
Leur âme légère et leurs chansons
C7 Gm C7 Gm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
C7 F
Filles et garçons
A# Gm
Bourgeois, artistes
C7 F
Ou vagabonds...
Pierre Perret
Donnez-nous des jardins
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
C’est pas qu’on s’embête
En bas des H.L.M.
Mais les galipett'
Sur le ciment c’est pas d'la crème
Et pour trouver d' l’herbe
Accrochez-vous bien
Comm' disait un lézard vert
Qui était pas daltonien
Si on cass' les vitres
Quand on joue au football
Qu’on vous cass' les pieds
Aussitôt - qu’on revient de l’école
C’est qu’on manqu' d’espace
De piafs et de feuilles
Y a plus qu’à la caiss' d’épargne
Qu’on trouv' des écureuils
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins aux odeurs sauvageonnes
Ça vaut cell' des oxyd' de carbone
Bien souvent je rêve
De bêtes et de prairies
Recherchant un' trêv'
A cet univers un peu gris
Je joue aux abeilles
Le vol du bourdon
Si la reine s’émerveill'
Mon goûter sera bon
Les mulots gambillent
Le hibou vend des poux
Une jolie chenill'
Est v'nue tremper une soupe aux choux
Et un pauv' mille-pattes
Se voit déjà ruiné
Par cinq cent pair' de savates
Qui ont besoin de ressem'ler
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
Dir' au hérisson
Qu’il peut aller s' raser
Au vieux saul' pleureur
De pas trop s' démoraliser
Et à la mant' religieuse
De pas bouffer son mec
Que mêm' ces dam' du M.L.F.
Trouv'raient pas ça correct
Quell' vie merveilleuse
Loin des marteaux-piqueurs
Des marchands d' béton
Qui f'raient bien mieux d' vendr' des choux-fleurs
Laisser pousser l’herbe
Les arbr' et les fleurs
Mêm' les ânes en ont besoin
Autant qu' les promoteurs
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins / pleins d’animaux marrants
Ça nous chang' rait un peu d' nos parents
Renaud
Germaine
Elle habitait Germaine
Une chambre de bonne
Quelque part dans l'cinquième
À coté d'la Sorbonne
Les WC sur l'palier
Une fenêtre sur la cour
En haut d'un escalier
Qu'avait jamais vu l'jour
Et sur les murs sans joie
De ce pauvre boui-boui
Y'avait Che Guevara
Les Pink Floyd et Johnny
Sur l'vieil électrophone
Trop souvent détraqué
Elle écoutait les Stones
Et Maxime Le Forestier
Germaine Germaine
Une java ou un tango
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Qu'importe le tempo
Germaine Germaine
Un rock'n'roll ou un slow
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et que j't'ai dans la peau
Ça sentait bon chez elle
L'herbe et le patchouli
Le parfum des poubelles
Au petit matin gris
On buvait de la bière
Et du thé au jasmin
Assis en rond parterre
Sur un tapis indien
Les voisins du dessous
Étaient bien sympatiques
Quand on f'sait trop les fous
Ils se plaignaient qu'aux flics
Enfin bref chez Germaine
C'était vraiment Byzance
Tous les jours de la s'maine
On était en vacances
Mais quand elle est partite
Un jour pour Katmandou
Moi j'vous jure les amis
Ça m'a fichu un coup
Sur la place Saint-Michel
Où elle traînait parfois
On parle encore d'elle
Des sanglots dans la voix
Moi j'ai repris sa piaule
Mais c'est plus comme avant
C'est même plus vraiment drôle
Elle me manque souvent
Mais son électrophone
Elle me l'a laissé
Comme ses disques des Stones
Et d'Maxime Le Forestier
Germaine Germaine
Une java ou un tango
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et qu'j'aime la Kanterbraü oho
Germaine Germaine
Un rock'n'roll ou un slow
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et que j't'ai dans la peau