Canta-fogaça 2025 21/01/2025
Alain Souchon
Foule sentimentale
Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d’emballage
Des gens lavés, hors d’usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né
Pour des cons alors qu’on est
Des
Foules sentimentales
Avec soif d’idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu’on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
André Pierre
J'ai connu ce monsieur dans les années quatre vingt, un vrai troubadour très sympathique dont la chanson "Le petit train de Palavas" est un vrai chef d'œuvre empreint de nostalgie.
Le petit train de Palavas
la la la la la la la la
Il avait triste mine,
le mécanicien
En voyant sa machine
rouiller dans son coin
Avec son regard tendre
et ses grand yeux mouillés
On pouvait comprendre qu’il revoyait…
Le petit train de Palavas
Aller de la mer au Clapas
Qui partait dans le clair matin
En suivant son petit chemin
C’était le p’tit train des copains
Il s’en allait sous le ciel bleu
En emportant ces gens heureux
Qui allaient passer la journée
Sur les plages ensoleillée
De notre Méditerranée
De gare en gare, cahin-caha
Son tintamarre, c’était la joie
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Et quand on l’entendait siffler
Tout le monde le saluait
C’était le train de l’amitié
C’était un beau voyage
qu’on faisait tous les jours
Voyageurs sans bagages
plein de joie et d’amour
C’était la chansonnette
des petits wagons verts
Qui passaient en goguette
en dansant vers la mer
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Avec des gens qui s’entassaient
Sur les plate-formes les march’pieds
C’était le train de la gaité
Le train ralentit et s'essoufle
Quand arrivait une montée
Il commençait à s’essouffler
Ça repart...
Mais les rires des voyageurs
Lui remettaient du baume au cœur
Et il repartait à toute vapeur
Que de fleurettes s’y sont contées
Que d’amourettes s’y sont passées
Le petit train de Palavas
Qui maintenant dort au Clapas
Si on ne le voit plus passer
On a toujours une pensée
Pour ce petit train du temps passé
La la la la…
Le petit train de Palavas
Le petit train de Palavas
Le petit train du temps passé
Avant-propos
Edito
Voici le répertoire pour cette année 2025 que je nous souhaite chantante, et santante ! (En bonne santé)
Nous ne chanterons peut-être pas toutes les chansons qui sont sur le carnet, (104 dont une trentaine de nouvelles) et nous tâcherons de ne pas oublier toutes celles que nous avons déjà chantées et qui ne sont pas sur ce carnet.
J'ai souhaité vous écouter dans la réalisation de ce carnet et répondre à vos demandes, mais je voudrais vous préciser les éléments que je prends en compte quand je choisis les chansons :
JE.
Moi. Il faut en priorité que je sois capable d'apprendre la chanson, de la chanter moi-même, et aussi de l'accompagner ; c'est le minimum pour pouvoir vous la faire chanter. (je précise que ce n'est pas encore le cas pour toutes les chansons nouvelles, j'ai du boulot.)
NOUS.
Notre chœur : il faut que la chanson puisse être chantée en groupe, tant sur le plan du rythme, de la mélodie, que du sens et du message qu'elle porte.
EUX.
Le public pour lequel nous chantons.
La chanson et le message transmis doivent être adaptés à ceux qui nous écoutent lors des manifestations que nous sommes appelés à animer... La mer, le vin, nos anciens, les enfants...
LUI.
C'est le cœur, l'attachement qu'on a une chanson, l'émotion ressentie, le souvenir évoqué, le plaisir à la chanter...
Et chacun a son cœur : il y aurait autant de carnets que de cantaïres.
Barbara
Une voix, une ligne, une silhouette fugitive, une tendresse qui sait mordre. La grande dame de la chanson française s'appelle Barbara.
Göttingen
Bien sûr, ce n’est pas la Seine,
Ce n’est pas le bois de Vincennes,
Mais c’est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l’amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L’histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s’offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l’âme grise de Verlaine,
Eux c’est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s’étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j’aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l’alarme,
S’il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Dm Gm
Bien sûr ce n'est pas la Seine
C7 F
Ce n'est pas le Bois de Vincennes
Dm Gm
Mais c'est bien joli tout de même
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Pas de quais et pas de rengaines
C7 F
Qui se lamentent et qui se traînent
Dm Gm
Mais l'amour y fleurit quand même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Ils savent mieux que nous je pense
C7 F
L'histoire de nos rois de France
D7 Gm
Herman, Peter, Elga et Hans,
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Et que personne ne s'offense
C7 F
Mais les contes de notre enfance
D7 Gm
"It était une fois" commencent
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Bien sûr nous nous avons la Seine
C7 F
Et puis notre bois de Vincennes
Dm Gm
Mais Dieu que les roses sont belles
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Nous nous avons nos matins blêmes
C7 F
Et l'âme grise de Verlaine
Dm Gm
Eux c'est la mélancolie même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Quand ils ne savent rien nous dire
C7 F
Ils restent là à nous sourire
D7 Gm
Mais nous les comprenons quand même
E7 A7
Les enfants blonds de Gottingen
Dm Gm
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
C7 F
Et que les autres me pardonnent
D7 Gm
Mais les enfants ce sont les mêmes
E7 A7
À Paris ou à Gottingen
Dm Gm
Faites que jamais ne revienne
C7 F
Le temps du sang et de la haine
Dm Gm
Car il y a des gens que j'aime
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Et lorsque sonnerait l'alarme
C7 F
S'il fallait reprendre les armes
Dm Gm
Mon coeur verserait une larme
A7 Dm
Pour Gottingen, pour Gottingen.
Boby Lapointe
Aragon et Castille
Au pays daga d’Aragon
Il y avait ugud une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille
Au pays degue de Castille
Il y avait tegued un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat
Poils au bras
Mais chez mon pâtissier il n’y en a plus
C’est vendu
C’est pourquoi je n’en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert
Le camembert c’est bon quand c’est bien fait
Vive l’amour
À ce propos, revenons à nos moutons
Vendre des glaces c’est un très beau métier
Poils aux pieds
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchand d’mouron c’est pas marrant
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient l’crottin
De mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux
Très lentement, puis en accélérant
Mais la Castille ça n’est pas l’Aragon
Ah, mais non
Et l’Aragon ce n’est pas la Castille
Et la fille
S’est passée de glace au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu
Tout a fondu
Dans un commerce c’est moche quand le fond fond
Poils aux pieds
À propos d’pieds, chantons jusqu’à demain
Au pays daga d’Aragon...
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Moi j'aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras.
G7 Gdim G7 C6 C
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus,
C'est vendu.
C Ebdim G7
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
G7 Ebdim C6
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
C6 Em Dm G7
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Vive l'amour.
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos moutons.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Vendre des glaces c'est un très beau métier,
Poil aux pieds.
G7 Gdim G7 C6 C
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon.
C Ebdim G7
Marchand d' mouron c'est pas marrant
J'ai un parent
G7 Ebdim C6
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
C6 Em Dm G7
N'en achetaient pas, ils préféraient l' crottin
De mouton
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos agneaux.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon
Ah! mais non
G7 Gdim G7 C6 C
Et l'Aragon ce n'est pas la Castille
Et la fille
C Ebdim G7
S'est passé de glace au citron
Avec vanille
G7 Ebdim C6
Et le garçon n'a rien vendu,
Tout a fondu.
C6 Em Dm G7
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond,
Poil aux pieds.
Dm G7
À propos d' pieds, chantons jusqu'à demain.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
La maman des poissons
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons elle est bien gentille
Ell’ ne leur fait jamais la vie
Ne leur fait jamais de tartine
Ils mangent quand ils ont envie
Et quand ça a dîné ça r’dîne
La maman des poissons
elle a l’œil tout rond
On ne la voit jamais
froncer les sourcils
Ses petits l’aiment bien
elle est bien gentille
et moi je l’aime bien…
avec du citron
La maman des poissons ...
elle est bien gentille !
S’ils veulent prendre un petit ver
Elle les approuve des deux ouïes
Leur montrant comment sans ennuis
On les décroche de leur patère
S’ils veulent être maquereaux
C’est pas elle qui les empêche
De s’faire des raies bleues sur le dos
Dans un banc à peinture fraîche
J’en connais un qui s’est marié
À une grande raie publique
Il dit quand elle lui fait la nique
« Ah, qu’est-ce qui tu me fais, ma raie ! »
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons.....
elle est bien gentille
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
[Verse 1]
NC G
Ell' ne leur fait jamais la vie
G D
Ne leur fait jamais de tartine
D
Ils mangent quand ils ont envie
D G
Et quand ça a dîné ça r'dîne
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse 2]
NC G
S'ils veulent prendre un petit vers
G D
Elle les approuve des deux ouïes
D
Leur montrant comment sans ennuis
D G
On les décroche de leur patère
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
S'ils veulent être maquereaux
G D
C'est pas elle qui les empêche
D
De s'faire des raies bleues sur le dos
D G
Dans un banc à peinture fraîche
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
J'en connais un qui s'est marié
G D
A une grande raie publique
D
Il dit quand elle lui fait la nique
D G
"Ah! qu'est-ce qui tu me fais, ma raie!"
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Outro]
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
Bourvil
Le gentil Bourvil avait un vrai talent de chanteur ajouté à son talent de comédien. La tendresse bien sûr, la drôlerie, la vie.
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire
Hé bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui, mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Am F
On peut vivre sans richesse,
G C
Presque sans le sou
F Dm
Des seigneurs et des princesses
E7 Am
Y'en n'a plus beaucoup
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
On ne le pourrait pas
F C
Non non non non
E7 Am
On ne le pourrait pas
[Verse 2]
Am F
On peut vivre sans la gloire
G C
Qui ne prouve rien
F Dm
Etre inconnu dans l'histoire
E7 Am
Et s'en trouver bien
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
il n'en est pas question
F C
Non non non non
E7 Am
il n'en est pas question
[Interlude]
C G
Quelle douce faiblesse
C G
Quel joli sentiment
Am E
Ce besoin de tendresse
Am E
Qui nous vient en naissant
E7 Am E7
Vraiment vraiment vraiment
[Verse 3]
Am F
Le travail est nécessaire
G C
Mais s'il faut rester
F Dm
Des semaines sans rien faire
E7 Am
Eh bien on s'y fait
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
le temps vous paraît long
F C
Long long long long
E7 Am
le temps vous parait long
[Instrumental]
F7
[Verse 4]
Bbm Gb
Dans le feu de la jeunesse
Ab Db
Naissent les plaisirs
Gb Ebm
Et l'amour fait des prouesses
F7 Bbm
Pour nous éblouir
F7 Bbm
Oui mais sans la tendresse
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
[Verse 5]
Bbm Gb
Quand la vie impitoyable
Ab Db
Vous tombe dessus
Gb Ebm
On est plus qu'un pauvre diable
F Bbm
Broyé et déçu
F7 Bbm
Alors sans la tendresse
F7 Bbm
d'un coeur qui nous soutient
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
on n'irait pas plus loin
[Interlude]
Db Ab
Un enfant vous embrasse
Db Ab
Parce qu'on le rend heureux
Bbm F
Tous nos chagrins s'effacent
Bbm F
On a les larmes aux yeux
F7 Bbm F7
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
[Verse 7]
Bbm Gb
Dans votre immense sagesse
Ab Db
Immense ferveur
Gb Ebm
Faites donc pleuvoir sans cesse
F Bbm
Au fond de nos cœurs
F7 Bbm
Des torrents de tendresse
F7 Bbm
pour que règne l'amour
Ebm Db
Règne l'amour
F7 Bbm
jusqu'à la fin des jours.
Brassens
Georges Brassens. Celui que tout le monde aurait aimé avoir pour copain, d'abord, et pour ami ensuite. Il est encore présent tous les jours dans nos pensées et ses chansons nous accompagnent tous les jours dans toutes les situations que nous rencontrons. Un grand et généreux poète !
Auprés de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
J'ai plaqué mon chêne
comme un saligaud
Mon copain le chêne
mon alter ego
On était du même bois
un peu rustique, un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
sauf naturellement les flûtes
J'ai maintenant des frênes,
des arbres de Judée
Tous de bonne graine
de haute futaie
Mais toi, tu manques à l'appel
ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
mon mât de cocagne
Je suis un pauvre type
j'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe
ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher
sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée
dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume
ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume
en levant le front
Mais j'retrouverai plus ma foi
dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois
sacré nom d'une pipe
Le surnom d'infâme
me va comme un gant
D'avec que ma femme
j'ai foutu le camp
Parce que depuis tant d'années
c'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
au milieu de la figure
Je bats la campagne pour dénicher la
Nouvelle compagne, valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
quand j'perdais mes billes
J'avais une mansarde
pour tout logement
Avec des lézardes
sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habite plus d'mansarde
il peut désormais
Tomber des hallebardes
je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux
Que j'ai pas vu la lune
Bécassine
Un champ de blé prenait racine
Sous la coiffe de Bécassine
Ceux qui cherchaient la toison d'or
Ailleurs avaient bigrement tort
Tous les seigneurs du voisinage
Les gros bonnets, grands personnages
Rêvaient de joindre à leur blason
Une boucle de sa toison
Un champ de blé prenait racine
Sous la coiffe de Bécassine
C'est une espèce de robin
N'ayant pas l'ombre d'un lopin
Qu'elle laissa pendre, vainqueur
Au bout de ses accroche-cœurs
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Des blés d'or en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
Au fond des yeux de Bécassine
Deux pervenches prenaient racine
Si belles que Sémiramis
Ne s'en est jamais bien remise
Et les grands noms à majuscules
Les Cupidons à particules
Auraient cédé tous leurs acquêts
En échange de ce bouquet
Au fond des yeux de Bécassine
Deux pervenches prenaient racine
C'est une espèce de gredin
N'ayant pas l'ombre d'un jardin
Un soupirant de rien du tout
Qui lui fit faire les yeux doux
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Des fleurs bleues en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
À sa bouche, deux belles guignes
Deux cerises tout à fait dignes
Tout à fait dignes du panier
De madame de Sévigné
Les hobereaux, les gentillâtres
Tombés tous fous d'elle, idolâtres
Auraient bien mis leur bourse à plat
Pour s'offrir ces deux guignes-là
Tout à fait dignes du panier
De madame de Sévigné
C'est une espèce d'étranger
N'ayant pas l'ombre d'un verger
Qui fit s'ouvrir, qui étrenna
Ses joli's lèvres incarnat
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Du temps des cerises en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
C'est une sorte de manant
Un amoureux du tout-venant
Qui pourra chanter la chanson
Du temps des cerises en toute saison
Et jusqu'à l'heure du trépas
Si le diable s'en mêle pas
La marine
On les r’trouve en raccourci
Dans nos p’tits amours d’un jour
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours
C’est là l’sort de la marine
Et de toutes nos p’tites chéries
On accoste. Vite ! un bec
Pour nos baisers, l’corps avec
Et les joies et les bouderies
Les fâcheries, les bons retours
Il y a tout, en raccourci
Des grandes amours dans nos p’tits
On a ri, on s’est baisés
Sur les neunœils, les nénés
Dans les ch’veux à plein bécots
Pondus comme des œufs tout chauds
Tout c’qu’on fait dans un seul jour!
Et comme on allonge le temps!
Plus d’trois fois, dans un seul jour
Content, pas content, content
Y a dans la chambre une odeur
D’amour tendre et de goudron
Ça vous met la joie au cœur
La peine aussi, et c’est bon
On n’est pas là pour causer
Mais on pense, même dans l’amour
On pense que d’main il fera jour
Et qu’c’est une calamité
C’est là l’sort de la marine
Et de toutes nos p’tites chéries
On s’accoste. Mais on devine
Qu’ça n’sera pas le paradis
On aura beau s’dépêcher
Faire, bon Dieu ! la pige au temps
Et l’bourrer de tous nos péchés
Ça n’sera pas ça ; et pourtant
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours !
On les r’trouve en raccourci
Dans nos p’tits amours d’un jour…
Les amoureux
des bancs publics
Les gens qui voient de travers
pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents
ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
car à la vérité,
ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps
les amours débutants
Les amoureux qui s'bécotent
sur les bancs publics
bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
sur les bancs publics
bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueules bien sympathiques
Ils se tiennent par la main,
parlent du lendemain,
du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs
de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
elle cousant, lui fumant
dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms
de leur premier bébé
Quand la sainte famille machin
croise sur son chemin
deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment
des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille,
le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps
pouvoir s'conduire comme eux
Quand les mois auront passé
quand seront apaisés
leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira
de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
qu'c'est au hasard des rues
sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur
morceau de leur amour
Marinette
Quand j'ai couru chanter
ma petite chanson pour Marinette
La belle, la traîtresse
était allée à l'opéra
Avec ma petite chanson,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec ma petite chanson,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru porter
mon pot de moutarde à Marinette
La belle, la traîtresse
avait déjà fini d'dîner
Avec mon petit pot,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon petit pot,
j'avais l'air d'un con
Quand j'offris pour étrenne
une bicyclette à Marinette
La belle, la traîtresse
avait acheté une auto
Avec mon petit vélo,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon petit vélo,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru tout chose
au rendez-vous de Marinette
La belle disait "je t'adore"
à un sale type qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon bouquet d'fleurs,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru brûler
la petite cervelle à Marinette
La belle était déjà
morte d'un rhume mal placé
Avec mon revolver,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon revolver,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru lugubre
à l'enterrement de Marinette
La belle, la traîtresse
était déjà ressuscitée
Avec ma petite couronne,
J'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec ma petite couronne
j'avais l'air d'un con
E
Quand j'ai couru chanter ma petite chanson pour Marinette
E7
La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
A B7 E C#7
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con.
[Verse 2]
E
Quand j'ai couru porter mon pot de moutarde à Marinette
E7
La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner
A B7 E C#7
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con.
[Verse 3]
E
Quand j'offris pour étrennes un' bicyclette à Marinette
E7
La belle, la traîtresse avait acheté une auto,
A B7 E C#7
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con.
[Verse 4]
E
Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette
E7
La bell' disait : " J' t'adore " à un sal' typ' qui l'embrassait
A B7 E C#7
Avec mon bouquet d' fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon bouquet d' fleurs, j'avais l'air d'un con.
[Verse 5]
E
Quand j'ai couru brûler la p'tit' cervelle à Marinette
E7
La belle était déjà morte d'un rhume mal placé,
A B7 E C#7
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con.
[Verse 6]
E
Quand j'ai couru lugubre à l'enterr'ment de Marinette
E7
La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée
A B7 E C#7
Avec ma p'tit couronn', j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec ma p'tit couronn', j'avais l'air d'un con.
Tout est bon chez elle
Sans ses cheveux qui volent
J'aurais, dorénavant
Des difficultés folles
À voir d'où vient le vent
Tout est bon chez elle, y a rien à jeter
Sur l'île déserte il faut tout emporter
Je me demande comme
Subsister sans ses joues
M'offrant de belles pommes
Nouvelles chaque jour
Sans sa gorge, ma tête
Dépourvue de coussin
Reposerais par terre
Et rien n'est plus malsain
Sans ses hanches solides
Comment faire, demain
Si je perds l'équilibre
Pour accrocher mes mains
Elle a mille autres choses
Précieuses encore
Mais, en spectacle, j'ose
Pas donner tout son corps
Des charmes de ma mie
J'en passe et des meilleurs
Vos cours d'anatomie
Allez les prendre ailleurs
D'ailleurs, c'est sa faiblesse
Elle tient ses os
Et jamais ne se laisse-
Rait couper en morceaux
Elle est quelque peu fière
Et chatouilleuse assez
Et l'on doit tout entière
La prendre ou la laisser
Chants de Marins
Ah que nos pères
Et ils buvaient à pleins tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
Ah que nos pères étaient heureux
Ah que nos pères étaient heureux
Quand ils étaient à table
Le vin coulait à côté d’eux
Le vin coulait à côté d’eux
Ça leur était fort agréable
Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.
Celui qui planta le provin (bis)
Au beau pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.
Amis buvons à pleins tonneaux...
La chaloupe à l’eau
Palam palam palam
Palam palam palam palam palam
Pam palam pampa la lam
Mettez la chaloupe à l’eau
Mettez la chaloupe à l’eau
Matelot tomba dans l’eau
M’entendy-vous ?
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Matelot cassa sa bras
Matelot cassa sa bras
Chirurgien qui était là
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Li vouli qu’on li coupa
Li vouli qu’on li coupa
Matelot li vouli pas
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
À la foire il s’en alla
À la foire il s’en alla
Et c’est là qu’il y ach’ta
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Une pipe et du tabac
Une pipe et du tabac
Et mon histoir’ finit là
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Chants de Veillées
Le Roi Arthur
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter
Solo Le Roi Arthur avait trois fils
Tous Quel supplice
Solo Mais c’était un excellent roi
Tous Oui ma foi
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter.
Solo Le premier fils se fit meunier
Tous C’est bien vrai
Solo Le second se fit tisserand
Tous Oui vraiment
Le troisième se fit commis
D’un tailleur de son pays
Un rouleau de drap sous son bras
Solo Le premier fils volait du blé
Tous C’est bien laid
Solo Le second fils volait du fil,
Tous C’est bien vil
Et le commis du tailleur
Volait du drap à toute heure
Pour en habiller ses deux sœurs
Solo Dans l’écluse le meunier s’noya,
Tous Ha ha ha
Solo À son fil le tiss’rand s’pendit
Tous Hi hi hi
Et le diable mis en furie
Emporta le p’tit commis
Un rouleau de drap sous son bras
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
Emmenez-moi
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que... la misère
Serait moins pénible au soleil
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Au reflet de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
[Verses]
Em D
Vers les docks où le poids et l'ennui
Em B7
Me courbent le dos
Em D
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Em B7 Em
Les bateaux
C D
Ils viennent du bout du monde
C
Apportant avec eux
D
Des idées vagabondes
C
Aux reflets de ciel bleu
G
De mirage
C
Traînant un parfum poivré
G
De pays inconnus
C
Et d'éternels étés
G
Où l'on vit presque nu
B7
Sur les plages
Em D
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Em B7
Que le ciel du Nord
Em D
J'aimerais débarbouiller ce gris
Em
En virant de bord
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Dans les bars à la tombée du jour
Em B7
Avec les marins
Em D
Quand on parle de filles et d'amour
Em B7 Em
Un verre à la main
C D
Je perds la notion des choses
C
Et soudain ma pensée
D
M'enlève et me dépose
C
Un merveilleux été
G
Sur la grève
G C
Où je vois tendant les bras
G
L'amour qui comme un fou
C
Court au-devant de moi
G
Et je me pends au cou
B7
De mon rêve
Em D
Quand les bars ferment, que les marins
Em B7
Rejoignent leur bord
Em D
Moi je rêve encor' jusqu'au matin
Em
Debout sur le port
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Un beau jour sur un rafiot craquant
Em B7
De la coque au pont
Em D
Pour partir je travaillerais dans
Em B7
La soute à charbon
C D
Prenant la route qui mène
C
A mes rêves d'enfant
D
Sur des îles lointaines
C
Où rien n'est important
G
Que de vivre
G C
Où les filles alanguies
G
Vous ravissent le coeur
C
En tressant m'a t'on dit
G
De ces colliers de fleurs
B7
Qui enivrent
Em D
Je fuirais laissant là mon passé
Em B7
Sans aucun remords
Em D
Sans bagage et le coeur libéré
Em B7
En chantant très fort
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Et bailler et dormir
Certains courent après la vie
Moi la vie me cours après
Bien des gens font des folies
Moi c’est folie de m’avoir fait
Je ne me fais pas de bile
Et n’occupe aucun emploi
Menant une vie tranquille
Je ne fais rien de mes dix doigts
Je vais pêcher dans les ruisseaux
Chasser dans les roseaux
Ou cueillir les fruits mûrs
Que m’offre la nature
On ne m’a pas mis sur terre
Pour me tuer à travailler
Mais pour vivre à ma manière
Et goûter à la liberté
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
Je me lave à l’eau de pluie
Et me séchant au soleil
Je rêve à ma tendre amie
Et y a vraiment rien de pareil
Et quand presqu’à la nuit tombée
On peut se retrouver
C’est un si grand plaisir
Qu’on reste sans rien dire
En regardant la nature
On s’étend tout près bien près
L’un de l’autre et je vous jure
Que l’on ne pense qu’à s’aimer
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
J’ai fait mon paradis sur la terre
Car la paix règne au fond de mon cœur
Et vraiment si c’était à refaire
Je saurais pour garder le bonheur
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
Les Comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent (Bis)
Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l’église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d’un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays / les comédiens
Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s’arrange à la fin
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les étoiles le rideau va se lever
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
Ils vont renaître à la vie / les comédiens
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade
Et plié les calicots
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
Un peu de la sérénade
Et du bonheur d’Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l’instant ils traversent dans la nuit
D’autres villages endormis / les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Les comédiens ont installé leur tréteaux
C
Ils ont dressé leur estrade
D7
Et tendu des calicots
G Em
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
C
Ils ont donné la parade
D7
A grand renfort de tambour
G B7
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Em A7 D7
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
G Em
Et derrière eux comme un cortège en folie,
C D7 G
Ils drainent tout le pays Les comédiens.
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Si vous voulez voir confondu les coquins
C
Dans une histoire un peu triste
D7
Où tout s’arrange à la fin
G Em
Si vous aimez voir trembler les amoureux
C
Vous lamenter sur Baptiste
D7
Où rire avec les heureux
G B7
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Em A7 D7
Sous les étoiles, le rideau va se lever…
G Em
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
C D7 G
Ils vont renaître à la vie, les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Chorus]
G Em
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
C
Ils ont ôté leur estrade
D7
Et plié les calicots
G Em
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
C
Un peu de la sérénade
D7
Et du bonheur d’Arlequin
G B7
Demain matin quand le soleil va se lever
Em A7 D7
Ils seront loin, Et nous croirons avoir rêvé
G Em
Mais pour l’instant, ils traversent dans la nuit
C D7 G
D’autres villages endormis… les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
Charles Trénet
L’âme des Poètes
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Un jour, peut-être, bien après moi
Un jour on chantera
Cet air pour bercer un chagrin
Ou quelqu'heureux destin
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
Ou dormir un enfant
Tournera-t-il au bord de l'eau
Au printemps sur un phono
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm E7 A
Leurs chansons courent encore dans les rues
A
La foule les chante, un peu distraite
C#m D Bm
En ignorant le nom d'l'auteur
E7 Bm E7 Bm E7 A
Sans savoir pour qui battait leur coeur
A7
Parfois on change un mot, une phrase
D
Et quand on est à court d'idées
D#7 E7
On fait la-la-la-la-la-la
Bm E7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm E7 A
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
A
Un jour, peut-être, bien après moi
E7
Un jour on chantera
Bm E7
Cet air pour bercer un chagrin
Bm E7 E7(#5) A
Ou quelqu'heureux destin
A
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
A7 D F#7
Ou dormir un enfant ?
Bm E7 Fdim7 F#m
Tournera-t-il au bord de l'eau
B7 E7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
A
Longtemps, longtemps, longtemps
C#m D Bm
Après que les poètes ont disparu
E7 Bm E7 Bm A
Leurs chansons courent encore dans les rues
E7 Bm E7 Bm
Leur âme légère et leurs chansons
E7 Bm E7 Bm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
E7 A
Filles et garçons
D Bm
Bourgeois, artistes
E7 A
Ou vagabonds...
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues
F
La foule les chante, un peu distraite
Am A# Gm
En ignorant le nom d'l'auteur
C7 Gm C7 Gm C7 F
Sans savoir pour qui battait leur coeur
F7
Parfois on change un mot, une phrase
A#
Et quand on est à court d'idées
G7 C7
On fait la-la-la-la-la-la
Gm C7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
F
Un jour, peut-être, bien après moi
C7
Un jour on chantera
Gm C7
Cet air pour bercer un chagrin
Gm C7 C7(#5) F
Ou quelqu'heureux destin
F
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
F7 A# D7
Ou dormir un enfant ?
Gm C7 C#dim7 Dm
Tournera-t-il au bord de l'eau
G7 C7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm F
Leurs chansons courent encore dans les rues
C7 Gm C7 Gm
Leur âme légère et leurs chansons
C7 Gm C7 Gm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
C7 F
Filles et garçons
A# Gm
Bourgeois, artistes
C7 F
Ou vagabonds...
La Mer
La mer, qu’on voit danser,
Le long des golfes clairs,
A des reflets d’argent,
La mer,
Des reflets changeants sous la pluie.
La mer, au ciel d’été,
Confond ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer,
Bergère d’azur infini.
Voyez, près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez ces grands oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées.
La mer, les a bercés,
Le long des golfes clairs,
Et d’une chanson d’amour,
La mer,
A bercé mon cœur, pour la vie.
[INTRO] D Bm G B7 Em A
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
Bm E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e.
Le jardin extraordinaire
C’est un jardin extraordinaire
Il y a des canards qui parlent anglais
Je leur donne du pain. Ils remuent leur derrière
En me disant Thank you very much, Monsieur Trénet
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on
Mais moi, je sais que, dés la nuit venue
Elles s’en vont danser sur le gazon
Papa, c’est un jardin extraordinaire
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
Ils vendent du grain, des petits morceaux de gruyère
Comme clients ils ont Monsieur le Maire et le sous-préfet
Il fallait bien trouver,
dans cette grande ville maussade
Oú le touristes s’ennuient
au fond de leurs autocars
Il fallait bien trouver
un lieu pour la promenade
J’avoue que ce samedi-là
je suis entré par hasard
Dans, dans, dans
Un jardin extraordinaire
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
Y avait un bal que donnaient des primevères
Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune
Dés que celle-ci parut, toute rose d’émotion
Elles entonnèrent, je crois, la valse brune
Une vieille chouette me dit : Quelle distinction !
Maman ! dans ce jardin extraordinaire
Je vis soudain passer la plus belle des filles
Elle vint près de moi,
et la me dit sans manières
Vous me plaisez beaucoup
J’aime les hommes dont le yeux brillent
Il fallait bien trouver,
dans cette grande ville perverse
Une gentille amourette,
un petit flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier
que L’amour est un commerce
Dans les bars de la cité
Oui, mais oui mais pas dansDans, dans, dans
Mon jardin extraordinaire
Un ange du bizarre, un agent nous dit
Étendez-vous sur la verte bruyère
Je vous jouerai du luth
pendant que vous serez réunis
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi
La douceur de une couchette secrète
Qu’elle me fit découvrir au fond du bois
Pour ceux qui veulent savoir
où ce jardin se trouve
Il est, vous le voyez, ou cœur de ma chanson
J’y vole parfois quand un chagrin m’éprouve
Il suffit pour ça d’ un peu d’imagination
[Intro]
C Am Dm G7 C
[Chorus]
C Am Dm G7
C'est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des canards qui parlent anglais
C Am Dm G7
Je leur donne du pain ils remuent leur derrière
C Am Dm G7 C
En m´disant " Thank you very much Monsieur Trenet "
[Verse]
D G
On y voit aussi des statues
D G
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on
B Em
Mais moi je sais que dès la nuit venue
A7 D7 G7
Elles s´en vont danser sur le gazon
[Chorus]
C Am Dm G7
Papa, c´est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
C Am Dm G7
Ils vendent du grain des petits morceaux de gruyère
C Am Dm G7 C
Comme clients ils ont Monsieur le maire et le Sous-Préfet
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
A7 Dm G7 C
Où les touristes s´ennuient au fond de leurs autocars
C F B Em
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
A7 Dm G7
J´avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard… Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Un jardin extraordinaire
C Am D G7
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
C Am Dm G7
Y avait un bal qu´donnaient des primevères
C Am Dm G7 C
Dans un coin d´verdure deux petites grenouilles chantaient
[Verse]
D G
Une chanson pour saluer la lune
D G
Dès que celle-ci parut toute rose d´émotion
B Em
Elles entonnèrent je crois la valse brune
A7 D7 G7
Une vieille chouette me dit: " Quelle distinction! "
[Chorus]
C Am Dm G7
Maman dans ce jardin extraordinaire
C Am D G7
Je vis soudain passer la plus belle des filles
C Am Dm G7
Elle vint près de moi et là me dit sans manières
C Am Dm G7 C
Vous me plaisez beaucoup j´aime les hommes dont les yeux brillent!
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver dans cette grande ville perverse
A7 Dm G7 C
Une gentille amourette un petit flirt de vingt ans
F B Em
Qui me fasse oublier que l´amour est un commerce
A7 Dm
Dans les bars de la cité :
G7
Oui mais oui mais pas dans... Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Mon jardin extraordinaire
C Am D G7
Un ange du Bizarre un agent nous dit
C Am Dm G7
Etendez-vous sur la verte bruyère
C Am Dm G7 C
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
[Verse]
D G
Cet agent était un grand poète
D G
Mais nous préférions Artémise et moi
B Em
La douceur d´une couchette secrète
A7 D7 G7
Q´elle me fit découvrir au fond du bois
[Chorus]
C Am Dm G7
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
C Am D G7
Il est vous le voyez au coeur de ma chanson
C Am Dm G7
J´y vol´ parfois quand un chagrin m´éprouve
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter
plus fort et mieux que moi
Tous les chats tous les chats tous les chats
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
Les voici, les voici, les voilà
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là,
la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver,
il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
Papa dit qu'il a vu ça lui
Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient
en termes émouvants
Les avis, les aveux, des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C’est alors que docteurs, savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur
Philosophes, écoutez
cette fable est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel
de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin,
il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient,
il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
Cm
Sous le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Cm
Quand j'attends ta venue mon amie
Db
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
G7 Cm
Tous les chats, tous les chats, tous les chats
Cm
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
Cm
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Db
Des chansons que je sais, que je traduis pour toi
G7 C
Les voici, les voici, les voilà.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 2]
Cm
Des savants avertis par la pluie et le vent
Cm
Annonçaient un jour la fin du monde
Db
Les journaux commentaient en termes émouvants
G7 Cm
Les avis, les aveux des savants
Cm
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Cm
Si le monde était pris dans la ronde
Db
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
G7 C
Entonnèr'nt subito tous en choeur.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 3]
Cm
Philosoph's écoutez cette fable est pour vous
Cm
Le bonheur est un astre volage
Db
Il s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
G7 Cm
Il s'efface et se meurt devant nous
Cm
Quand on croit qu'il est loin, Il est là tout près d'vous
Cm
Il voyage il voyage il voyage
Db
Puis il part il revient, il s'en va n'importe où
G7 C
Cherchez le il est un peu partout.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
Em
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
Y’a d’la joie
Y’a d’la joie
Bonjour, bonjour les hirondelles
Y’a d’la joie
Dans le ciel par dessus les toits
Y’a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Y’a d’la joie partout, y’a d’la joie
Tout le jour
Mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour
Qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour
Bonjour, bonjour les demoiselles
Y’a d’la joie, partout, y’a d’la joie
Le gris boulanger
Bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain
Du pain si fin que j’ai faim
On voit le facteur
Qui s’envole là-bas
Comme un ange bleu
Portant ses lettres au bon dieu
Miracle sans nom
À la station Javel
On voit le métro
Qui sort de son tunnel
Grisé de soleil
De chansons et de fleurs
Il court vers le bois
Il court à toute vapeur
Y’a d’la joie
La tour Eiffel part en ballade
Comme une folle
Elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit
Solo "tant pis pour moi si j’suis malade
J’ m’embêtais tout’ seule dans mon coin"
Y’a d’la joie
Le percepteur met sa jaquette
Plie boutique
Et dit d’un air très doux, très doux :
Solo
"Bien l’bonjour pour aujourd’hui fini la quête
Gardez tout messieurs gardez tout"
Mais voilà qu’soudain
Je m’éveille dans mon lit
Donc, j’avais rêvé
Oui car le ciel est gris
Il faut se lever
Se laver, se vêtir
Et ne plus chanter
Si l’on n’a plus rien à dire
Mais je crois pourtant
Que ce rêve a du bon
Car il m’a permis
De faire une chanson
Chanson de printemps
Chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans
Chanson de toujours
(Reprise du premier refrain)
D A7
Y a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
D A
Y a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
D D7 G Fdim
Y a d'la joie et du soleil dans les ruelles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
A7 D A7
Tout le jour, mon cur bat, chavire, et chancelle
D A
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
D D7 G Fdim
Qu'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
[Verse 2]
D7 G
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
D7 G Am7
Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim
D7
On voit le facteur qui s'envole là-bas
A7 D7
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
G
Miracle sans nom à la station Javel
D7 G Am7
On voit le métro qui sort de son tunnel
D7
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
D7 G
Il court vers le bois il court à toute vapeur
[Verse 3]
D A7
Y a d'la joie la Tour-Eiffel part en ballade
D A
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
D D7 G Fdim
Puis elle dit: "Tant pis pour moi si j'suis malade
D Em7 A7 D
J'm'ennuyais toute seule dans mon coin"
A7 D A7
Ya d'la joie le percepteur met sa jaquette
D A
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
D D7 G Fdim
"Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
D Em7 A7 D
Gardez tout Messieurs gardez tout"
[Verse 4]
D7 G
Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
D7 G Am7
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
D7
Il faut se lever, se laver, se vêtir
A7 D7
Et ne plus chanter si l'on a plus rien à dire
G
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
D7 G Am7
Car il m'a permis de faire une chanson
D7
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
D7 G
Chanson de vingt ans, chanson de toujours
Claude Nougaro
Le petit taureau de Toulouse, un poète à fleur de peau.
Armstrong
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Solo Oui, j'ai beau voir le ciel
Tous Le ciel
Solo l'oiseau
Tous l'oiseau
Solo Rien, rien, rien ne luit là-haut
Tous Les anges zéro
Je - suis - blanc - de - peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Solo Chante pour moi Louis
Tous Louis
Solo Oh oui
Tous Oh oui
Solo Chante, chante, chante, ça tient chaud
Tous J'ai froid, oh moi
Qui - suis - blanc - de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
Solo On voit surtout du rouge
Tous du rouge
Solo du rouge
Tous du rouge
Solo Sang, sang, sans trêve ni repos
Tous Qu'on soit ma foi
Noir - ou - blanc - de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Solo Allez Louis
Tous Allez Luia........
Au-delà
de nos oripeaux-o
Noir et blanc
son-ont ressemblants
Com' -- deux -- gout--tes -- d'eau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau
Em B7 Em Am Em B7 Em
Quand on veut chanter l'espoir quel manque de pot !
Em Am Em B7 Em Am
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, rien rien rien ne luit là-haut
Em Am7 Em B7 Em
Les anges, zéro, je suis blanc de peau
[Bridge]
Em G C B7 Em G C B7
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, tu te fend la poire, on voit toutes tes dents
Em B7 Em Am Em B7 Em
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Em Am Em B7 Em Am
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ça tient chaud
Em Am7 Em B7 Em
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Em B7 Em Am Em B7 Em
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
Em Am Em B7 Em Am
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans trêve ni repos
Em Am7 Em B7 Em
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n'est que des os
Em B7 Em Am Em B7 Em
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo
Em Am Em B7 G7 A7
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Em B7 Em
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau
Am Em
Oh Yeah
Enfoirés
Quand les hommes vivront d'amour
Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons,
nous aurons eu la mauvaise partie
Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère
Nous qui aurons aux mauvais jours,
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l'amour
Qu'ils connaîtront alors, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
il n'y aura plus de misère
Peut-être song'ront-ils un jour à nous
Qui serons morts, mon frère
+ Quand les hommes vivront d'amour,
Qu'il n'y aura plus de misère
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
Dans la grande chaîne de la vie,
Pour qu'il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici-bas, c'est le prix
Quand les hommes vivront d'amour,
il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
+Quand les hommes vivront d'amour,
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts, mon frère
Quand les hommes vivront d'amour
Enrico Macias
Enfants de tous pays
Enfants de tous pays
Tendez vos mains meurtries
Semez l'amour
Et puis donnez la vie
Enfants de tous pays
Et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur
Notre bonheur
C'est dans vos mains que demain
Notre terre sera confiée
Pour sortir de la nuit
Et notre espoir de revoir la lumière
Est dans vos yeux qui s'éveillent à la vie
Séchez vos larmes jetez vos armes
Faites du monde un paradis
Il faut penser au passé de nos pères
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Et de donner chaque jour un peu plus
Car la sagesse et la richesse
N'ont qu'une adresse le paradis
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Deviendra roi vous pourrez vous reposer
Lorsque la joie couvrira nos prières
Vous aurez droit à votre éternité
Et tous les rires de votre empire
Feront du monde un paradis
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 1]
Am Em F#7
C'est dans vos mains que demain notre terre
Em Am B7
Sera confiée pour sortir de notre nuit
Am Em F#7
Et notr'espoir de revoir la lumière
Em Am B7
Est dans vos yeux qui s'éveill'à la vie
Am Em
Séchez vos larmes, jetez vos armes
B7 E E7
Faites du monde un paradis
[Chorus 2]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 2]
Am Em F#7
Il faut penser au passé de nos pères
Em Am B7
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
Am Em F#7
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Em Am B7
Et de donner chaque jour un peu plus
Am B7 Em
Car la sagesse, et la richesse
B7 E E7
N'ont qu'une adresse : le paradis
[Chorus 3]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E E7
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 3]
Am Em F#7
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Em Am B7
Deviendra roi, vous pourrez vous reposer
Am Em F#7
Lorsque la joie couvrira nos prières
Em Am B7
Vous aurez droit à votr'éternité
Am B7 Em
Et tous les rires de votr'empire
B7 E E7
Feront du monde un paradis
[Verse 4]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 F# C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
F. Morel
Tous les marins
sont des chanteurs
Pour raconter la solitude
Le vent qui souffle l'amitié
Le mal de mer et l'inquiétude
Le rhum qui fait tout oublier
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Pour décrire la fille au village
Qu'on a laissée un matin gris
La vahiné sans son corsage
Doux souvenir de Tahiti Tous les marins ...
Pour emporter dans sa mémoire
Les tempêtes la houle et le sel
Pour espérer un jour revoir
Toutes les filles de La Rochelle Tous les marins ...
Pour dire que l'on se souvient
De Mimi Dédé et Jeannot
Ces gars si fiers d'être marins
Qui ont péri sur leur rafiot Tous les chanteurs...
Ils chantent fort et parfois faux
Mais ça n'a aucune importance
On peut entendre leurs sanglots
Quand ils entament À Recouvrance Tous les...
Pour se donner force et courage
Ils se disent qu'ils voient du pays
Buvant l'air frais au bastingage
Et qu'ils sont heureux d'être en vie Tous les...
Feuilletant une vieille revue trouvée dans un vide-greniers, François Morel découvre les chansons d’un marin breton, Yves-Marie Le Guilvinec, disparu en mer en 1900. Auteur inconnu natif de Trigavou, celui-ci laisse à la postérité des poèmes tracés au calva, des lettres imbibées de tafia et une existence d’oublié océanique. Avec ses complices, François Morel réhabilite cette poésie populaire, ode à l’ivresse de l’air salé, à la liberté et à la fête.
Em
Pour raconter
B
la solitude
Em C
Le vent qui souffle
B7 Em
l'amitié
Em
Le mal de mer
B7
et l'inquiétude
Em C
Le rhum qui fait
B7 Em
tout oublier
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C
Ba da la liam
B Em
ba diam ba da vam
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C A
Da da da diam
B7 Em
ba da dia da da diam
Félix Leclerc
Moi, mes soulier
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m'ont porté de l'école à la guerre
J'ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misère
Moi, mes souliers ont passé dans les prés
Moi, mes souliers ont piétiné la Lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d'une
Sur mes souliers y a de l'eau des rochers
D'la boue des champs et des pleurs de femmes
Je peux dire qu'ils ont respecté le curé
L'pays, l'bon Dieu et l'âme
S'ils ont marché pour trouver le débouché
S'ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever
Mais devenu plus sage
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de reine
Un jour cesseront d'user les planchers
Peut-être cette semaine
Non, mes souliers n'ont pas foulé Athènes
Moi, mes souliers ont préféré les plaines
Quand mes souliers iront dans les musées
Ce sera pour s'y s'y accrocher
Au paradis, paraît-il, mes amis
C'est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés
Si vous voulez être pardonnés
C G G7
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé, ils m'ont porté de l'école à la guerre
C F C G C
J'ai traversé sur mes souliers ferrés, le monde et sa misère
C G G7 Gaug
Moi, mes souliers ont passé dans les prés, moi, mes souliers ont piétiné la lune
C F C G C
Puis mes souliers ont couché chez les fées, et fait danser plus d'une
C G G7 Gaug
Sur mes souliers y'a de l'eau des rochers, d'la boue des champs et des fleurs de femmes
C F C G C
J'peux dire qu'ils ont respecté le curé, l'pays, l'bon Dieu et l'âme.
C G G7 Gaug
S'ils ont marché pour trouver l'débouché, s'ils ont traîné de village en village
C F C G C
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever, mais devenu plus sage
C G G7 Gaug
Tous les souliers qui bougent dans les cités, souliers de gueux et souliers de reines
C F C G C
Un jour cesseront d'user les planchers, peut-être cette semaine
C G G7 Gaug
Non, mes souliers n'ont pas foulé Athènes, moi, mes souliers ont préféré les plaines
C F C G C
Quand mes souliers iront dans les musées, ce s'ra pour s'y, s'y accrocher
C G G7 Gaug
Au paradis paraît-il, mes amis, c'est pas la place pour les souliers vernis
C F C G C
Dépêchez-vous de salir vos souliers, si vous voulez être pardonnés
D7 G7 C
Si vous voulez être pardonnés
France Gall
Résiste
Si on t'organise une vie bien dirigée
Où tu t'oublieras vite
Si on te fait danser sur une musique sans âme
Comme un amour qu'on quitte
Si tu réalises que la vie n'est pas là
Que le matin tu te lèves
Sans savoir où tu vas
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Tant de libertés pour si peu de bonheur
Est-ce que ça vaut la peine
Si on veut t'amener à renier tes erreurs
C'est pas pour ça qu'on t'aime
Si tu réalises que l'amour n'est pas là
Que le soir tu te couches
Sans aucun rêve en toi
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Danse pour le début du monde
Danse pour tous ceux qui ont peur
Danse pour les milliers de cœurs
Qui ont droit au bonheur
Résiste
Résiste
Résiste
Résiste
Prouve que tu existes
Cherche ton bonheur partout, va
Refuse ce monde égoïste
Résiste
Suis ton cœur qui insiste
Ce monde n'est pas le tien, viens
Bats-toi, signe et persiste
Résiste
Résiste
Résiste
Francis Cabrel
Je l'aime à mourir
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir
Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Reprise du 1
Francis Lemarque
Le petit cordonnier
Un petit cordonnier qui voulait aller danser
Avait fabriqué
De petits souliers
Une belle est entrée qui voulait les acheter
Mais le cordonnier
Lui a déclaré
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais la belle accepta,
elle emporta sous son bras
Les petits souliers
Pour aller danser
Cordonnier tout réjoui
a mis ses plus beaux habits
Et s’est pomponné
Pour la retrouver
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais à peine la belle avait-elle fait trois pas
Que ses petits souliers
Furent ensorcelés
Elle se mit à tourner
comme une toupie déréglée
Et les musiciens
N’y comprenaient rien
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Petit cordonnier arrête-rête
Tu m’as fait tourner la tête, tête
Tu ne dois pas être bête, bête
Pour m’avoir ensorcelé
Petit cordonnier arrête-rête
Que ta volonté soit faite, faite
Toute ma vie le cœur en fête, fête
Dans tes bras je veux danser
Gentil petit cordonnier
Georges Moustaki
Ma liberté
Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'a aidé
À larguer les amarres
Pour aller n'importe où,
pour aller jusqu'au bout
des chemins de fortune
Pour cueillir, en rêvant,
une rose des vents
sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
tes moindres exigences
J'ai changé de pays,
j'ai perdu mes amis
pour gagner ta confiance
Ma liberté
Tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté
Toi qui m'a fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m'as protégé
quand j'allais me cacher
pour soigner mes blessures
Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de Décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés,
je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Longtemps je t'ai gardée
G G7 C E7
Comme une perle rare
Am Dm
Ma liberté, C'est toi qui m'a aidé
E7 Am
A larguer les amarres
C F
Pour aller n'importe où
C
Pour aller jusqu'au bout
Am
Des chemins de fortune
F C
Pour cueillir en rêvant
E7
Une rose des vents
Am
Sur un rayon de lune
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Devant tes volontés
G G7 C
Mon âme était soumise
Am Dm
Ma liberté, Je t'avais tout donné
E7 Am
Ma dernière chemise
C F
Et combien j'ai souffert
C
Pour pouvoir satisfaire
Am
Toutes tes exigences
F C
J'ai changé de pays
E7
J'ai perdu mes amis
Am
Pour gagner ta confiance
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Tu as su désarmer
G G7 C E7
Toutes Mes habitudes
Am Dm
Ma liberté, Toi qui m'a fait aimer
E7 Am
Même la solitude
C F
Toi qui m'as fait sourire
C
Quand je voyais finir
Am
Une belle aventure
F C
Toi qui m'as protégé
E7
Quand j'allais me cacher
Am
Pour soigner mes blessures
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Pourtant je t'ai quittée
G G7 C E7
Une nuit de décembre
Am Dm
J'ai déserté les chemins écartés
E7 Am
Que nous suivions ensemble
C F
Lorsque sans me méfier
C
Les pieds et poings liés
Am
Je me suis laissé faire
F C
Et je t'ai trahi pour
E7
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Dm Am
Et je t'ai trahi pour
G
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Gérard Lenorman
La ballade des gens heureux
Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu n’a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t’offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Toi qui as planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s’endort et tu le regardes
C’est un enfant il te ressemble un peu
Je viens lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu’il veut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Gilbert Bécaud
Monsieur 100.000 volts qualifié ainsi par son énergie spectaculaire sur scène. J'adore chanter Bécaud !
L’important c’est la rose
Toi qui marches dans le vent
Seul dans la trop grande ville
Avec le cafard tranquille du passant
Toi qu’elle a laissé tomber
Pour courir vers d’autres lunes
Pour courir d’autres fortunes
L’important
L’important c’est la rose
L’important c’est la rose
L’important c’est la rose
Crois-moi
Toi qui cherches quelque argent
Pour te boucler la semaine
Dans la ville tu promènes ton ballant
Cascadeur, soleil couchant
Tu passes devant les banques
Si tu n’es que saltimbanque
L’important
Toi, petit, que tes parents
Ont laissé seul sur la terre
Petit oiseau sans lumière, sans printemps
Dans ta veste de drap blanc
Il fait froid comme en Bohème
T’as le cœur comme en carême
Et pourtant
Toi pour qui, donnant-donnant
J’ai chanté ces quelques lignes
Comme pour te faire un signe en passant
Dis à ton tour maintenant
Que la vie n’a d’importance
Que par une fleur qui danse
Sur le temps
Quand il est mort le poète
Quand il est mort le poète
Tous ses amis
Tous ses amis pleuraient
Quand il est mort le poète
Le monde entier
Le monde entier pleurait
On enterra son étoile
Dans un grand champ
Dans un grand champ de blé
Et c’est pour ça que l’on trouve
Dans ce grand champ
Dans ce grand champ… des bleuets
La, la-la-la, la-la-la, la
G Am D7
Quand il est mort le po-è-te
D7 G
Quand il est mort le po-è-te
G G7
Tous ses amis
C Cm
Tous ses amis
G A7 D7 D7*
Tous ses amis pleuraient
[Verse 2]
G Am D7
Quand il est mort le po-è-te
D7 G
Quand il est mort le po-è-te
G G7
Le monde entier
C Cm
Le monde entier
G Am D7 G
Le monde entier pleurait
G-B_D-E
E_D_C_B_A
E_D_C_B_C_D
[Verse 3]
G Am D7
On enterra son é-toi-le
D7 G
On enterra son é-toi-le
G G7
Dans un grand champ
C Cm
Dans un grand champ
G A7 D7 D7*
Dans un grand champ de blé
[Verse 4]
G Am D7
Et c'est pour ça que l'on trou-ve
D7 G
Et c'est pour ça que l'on trouve
G G7
Dans ce grand champ
C Cm
Dans ce grand champ
G D7 A D7 G
Dans ce grand champ.... des bleu-ets
[Outro]
G Am D7
la la la.....
D7 G
la la la.....
G G7
la la la.....
C Cm
la la la.....
G D7 A D7 G
la la la..... des bleu-ets
G C Am G
X
Graeme Allwright
À 18 ans, la rencontre avec ce chanteur est fusionnelle. Ses chansons se dressent contre l'injustice, le conformisme, les apparences trompeuses. Nous étions nombreux à épouser son idéal. Ses chansons restent gravées dans nos cœurs, et rien ne pourra les effacer : "Le temps est moins de nos 2O ans mais buvons encore une dernière fois à l'amitié l'amour la joie..."
Billy boy
Oh dis-moi d'où viens-tu
Billy Boy, Billy Boy
Oh dis-moi d'où viens-tu, charmant Billy
J'ai trouvé une jolie fille
Elle est la joie de ma vie
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer,
Billy Boy, Billy Boy
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer, charmant Billy ?
Oui, elle m'a dit : "Entrez donc"
Et j'ai baisé son menton
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Oh dis-moi quel âge a-t-elle,
Billy Boy, Billy Boy
Oh dis-moi quel âge a-t-elle, charmant Billy
Quatre fois sept et trois fois six
Deux fois neuf, vingt-huit moins dix
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Sait-elle faire une tarte aux fraises,
Billy Boy, Billy Boy ?
Sait-elle faire une tarte aux fraises,
charmant Billy ?
Elle sait faire une tarte aux fraises
Un jour elle m'en a fait treize
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes,
Billy Boy, Billy Boy ?
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes,
charmant Billy ?
Oui elle reprise les chaussettes
Après on n'peut pas les mettre
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Et peut-elle faire autre chose,
Billy Boy, Billy Boy
Et peut-elle faire autre chose, charmant Billy
Oui elle peut faire autre chose
Mais le dire, je ne l'ose
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Guy Béart
Guy Béart, le troisième B de la chanson française, avec Brassens et Brel est celui que j'ai le plus chanté. Je l'ai fait découvrir à de nombreux amis, car ce chanteur atypique à la voix singulière, a un répertoire très varié : l'humour, l'amour avec des chansons de rupture très fortes, l'espace, le rêve, la poésie, et les grands sujets sociétaux dirait-on aujourd'hui.
Feuille vole
Autrefois, les feuilles ne volaient jamais
Elles jalousaient les oiseaux qui passaient.
Elles dirent au soleil "Vous qui êtes si fort
Donnez-nous l'audace
de prendre enfin notre essor."
Une brise douce aussitôt se leva.
De sa branche une imprudente s'envola
D'autres la suivirent dans les airs tourbillonnants.
Les feuilles dansaient heureuses, libres maintenant.
Feuille, vole, vole, danse avec le vent
Dans la farandole des joyeux vivants.
Va vers la lumière comme les oiseaux
Loin de nos poussières plus haut.
Mais le vent volage s'en alla bientôt.
Les feuilles abandonnées tombaient de haut.
Quand on n'est pas un oiseau,
du ciel on redescend.
Voici pourquoi les feuilles mortes
tombent ensemble.
Cette histoire vraie n'est pas vraiment morale
Tous les jours je vole vers mon idéal
Et moi, j'aime cette feuille qui voudrait voler
Car qui ne veut pas voler est déjà enterré.
Feuille, vole vole, tombe, tombe aussi.
Pauvre feuille folle, merci !
L’espérance folle
C’est l’espérance folle
qui nous console
de tomber du nid
Et qui demain prépare,
pour nos guitares,
d’autres harmonies
S’élève l’espérance,
dans le silence
soudain de la nuit
Et les matins qui chantent,
déjà enchantent
nos soirs d’aujourd’hui
Viens
c’est la fête en semaine, viens
Je t’attends, tu ne sais plus rien,
plus rien ne nous sépare, viens
Viens, si les larmes t’ont fait du bien,
ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent, reviennent
C’est l’espérance folle
qui carambole
et tombe du temps
Je vois dans chaque pierre,
cette lumière
de nos cœurs battants
La mort, c’est une blague,
la même vague
nous baigne toujours
Et cet oiseau qui passe
porte la trace
d’étranges amours
C’est l’espérance folle
qui danse et vole
au-dessus des toits
Des maisons et des places,
la terre est basse,
je vole avec toi
Tout est gagné d’avance,
je recommence,
je grimpe pieds nus
Au sommet des montagnes,
mâts de cocagne
des cieux inconnus.
Le jardin d’Elvire
Dans le jardin d’Elvire
On a vu un navire
Une jolie corvette
Au milieu des violettes
Dans la vigne sauvage
Cent hommes d’équipage
Les petits pois montaient
Les matelots chantaient
Y’a cent marins
Dans mon jardin
Le vent souffle sur les buissons
Serrez le volant d’artimon
Le vent mollit sur l’aubépine
Gabiers larguez la brigantine
Ohé, ohé du bateau
Oh oh oh oh
L’amour m’est venu trop tôt
Oh oh oh oh
Elvire à son jardin
Descend de grand matin
« Expliquez-moi pourquoi
Ce navire est chez moi. »
Sur le pont réuni
L’équipage lui dit :
« On n’en sait rien du tout
Mais comment allez-vous ? »
La belle étant partie
S’en revint à midi
Plus de navire en vue
Tout avait disparu
Mais dans la giroflée
De sel toutes givrées
Trois étoiles de mer
Jusqu’au soir fredonnèrent
Les Couleurs du Temps
Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs du monde
Le soleil levant la rose des vents
Le sens où tournera ma ronde
Et l’eau d’une larme et tout l’océan
Qui gronde
La mer est en bleu entre deux rochers bruns.
Je l’aurais aimée en orange
Ou même en arc-en-ciel comme les embruns
Étrange !
J’ai brossé les rues et les bancs
Paré les villes de rubans
Peint la Tour Eiffel rose chair
Marié le métro à la mer
Le ciel est de fer entre deux cheminées
Je l’aurais aimé violine
Ou même en arc-en-ciel comme les fumées
De Chine
Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de celles qui pleurent
La couleur que je porte c’est
Surtout celle qu’on veut effacer
Et tes cheveux noirs étouffés par la nuit
Je les voudrais multicolores
Comme un arc-en-ciel qui enflamme la pluie
D’aurore
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde
Les mots que j’entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde
Les enfants sur la lune
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en rêvant.
Croyez-vous qu' aussi loin
il y ait des humains?
Je n'en sais rien du tout,
embrassons-nous.
Sur la lune il y a des enfants,
sur la lune ou sur Aldébaran,
qui se disent "Sommes-nous
dans ce monde les seuls fous?"
et regardent la terre
en grand mystère.
Sont-ils bleus ou verts
ou de toutes les couleurs,
tous ces enfants d'ailleurs?
Sont-ils en triangle, en spirale, en carré?
Un jour, je le dirai.
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en rêvant.
Croyez-vous, lui dit-il,
qu'il y ait en exil
sur ce bout de croissant
un peu de sang?
L'univers, est-il plein de vivants,
fait d'atomes, de rayons ou de vent?
Je vois miraculeux
des sapins aux yeux bleus
qui vont branche contre branche
tous les dimanches.
En soucoupe, en tasse, en fusée, en cigare,
ils dansent dans le noir.
La queue des comètes chante et fait ronron
aux oiseaux d'Electron.
Sur la lune il y a des enfants
qui s'appellent à travers le néant,
qui s'adressent dans le noir
des musiques d'espoir,
par sans fil, par couleur,
par visiteur.
Sur la lune il y a des enfants
qui regardent la terre en pleurant.
Savez-vous qu'autrefois
y avait des gens là-bas?
Mais depuis l'grand éclair il n'y en a pas;
y avait des gens là-bas?
Mais depuis l'grand éclair il n'y en a pas!
Les Souliers
Dans la neige y avait deux souliers
Dans la neige, qui étaient oubliés.
Passe un homme qui marche à grands pas
Passe un homme qui ne les voit pas
Le deuxième dans la nuit glacée
Le deuxième glisse, il est pressé
Le troisième met le pied dessus
Le troisième n’a rien aperçu
Dans la neige y avait deux souliers,
Dans la neige, qui étaient oubliés
Une femme qui regarde mieux,
Une femme ne croit pas ses yeux
Le prochain dit: "Ils sont trop petits"
Le prochain trop vite est reparti
Combien d’hommes qui passent sans voir?
Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir?
Quelle chance, je suis arrivé,
Quelle chance, je les ai trouvés!
J’ai couru nu-pieds tant de chemins
J’ai couru, je les prends dans ma main
Je les chauffe, ils sont encore froids
Je les chauffe en les gardant sur moi
Ô miracle, les petits souliers!
Ô miracle, sont juste à mon pied!
Dans la neige ils m’étaient promis
Dans la neige je cherche une amie
Vous
Ce qu'il y a de bon en vous... c'est vous
Tout le reste ne vaut rien... du tout
Tout ce qu'il y a autour
N'est que matière à discours
Pour le reste ,je me tais... c'est vous
Quand je vais à notre ren-... dez-vous
Je me dis ce que les gens... sont fous
De ne pas venir avec moi
C'est vrai qu'ils ne savent pas
Ce que c'est que d'être auprès... de vous
Certains me disent du mal... de vous
Mais vous voyez bien que je... m'en fous
Tout le bien et tout le mal
S'additionnent c'est normal
Ce qu'il en sort le meilleur... c'est vous
Ah ! j'aimerais tant jouer a-... vec vous
Même si je reste sans... atout
Sans un as mes rois abdiquent
Je n'ai plus le moindre pique
Me reste un seul cœur il est... à vous
C'est fini je reste au gar-... d' à vous
Et je ne dirai plus rien... du tout
Ah ! j'aurais pu dire encor
Que j'aime tant votre corps
C'est faux ce que j'aime en vous...
c'est vous
Hugues Aufray
L'inusable Hugues Auffray toujours là en 2022 avec une envie de vivre à faire pâlir les étoiles. Il nous accompagne tout au long de notre vie avec ses chansons simples et attachantes.
Écoute dans le vent
Combien de routes
Un garçon peut-il faire
Avant qu'un homme il ne soit ?
Combien l'oiseau
Doit-il franchir de mers
Avant de s'éloigner du froid ?
Combien de morts
Un canon peut-il faire
Avant que l'on oublie sa voix ?
Ecoute mon ami,
Ecoute dans le vent,
Ecoute la réponse dans le vent.
Combien de fois
Doit-on lever les yeux
Avant que de voir le soleil ?
Combien d'oreilles
Faut-il aux malheureux
Avant d'écouter leurs pareils ?
Combien de pleurs faut-il
A l'homme heureux
Avant que son coeur ne s'éveille ?
Combien d'années
Faudra-t-il à l'esclave
Avant d'avoir sa liberté ?
Combien de temps
Un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié ?
Combien de mers
Doit franchir la colombe
Avant que nous vivions en paix ?
Jacques Brel
Jacques Brel, un cœur à fleur de peau, un poète qui s'est brûlé les ailes dans ce monde qu'il jugeait très sévèrement. Ces chansons sont souvent des tableaux qu'on ne se lasse pas d'écouter.
Quand on a que l’amour
Quand on a que l’amour
À s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l’amour
À offrir à ceux là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
Jean Ferrat
Nuit et brouillard
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres tremblants,
dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes,
n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe
il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure obstinément
Combien de tours de roues,
d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus
peuvent-ils être heureux?
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras
soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent
que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter
que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite
en entrant dans l'Histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter
L'ombre s'est faite humaine
aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants
sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres tremblants
dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
Jean-Michel Caradec
Quel dommage que ce talentueux chanteur nous ait quitté si jeune suite à un accident de voiture.
La Colline aux coralines
Deux petites flaques
Un oiseau qui boite
Sur le chemin
Donnons-nous la main
Sautons la barrière
Dans les fougères
Cherchons les fleurs
De l’accroche-cœur
De Caroline
À Madeline
Christophe ou Lison
Sur la colline
Aux coralines
Chantent cette chanson
Si les paroles
Sont un peu folles
C’est que les enfants
Inventent tout le temps
Chasse l’autruche
À cache-cache truche
Quatre moutons
Fument sur le balcon
Changeons le monde
Une seconde
Ça fera pas de mal
Au règne animal
C’est la baleine
Qui fera la laine
Et le chasseur
Qui aura peur
Le joueur de flûte
A fait la culbute
Son pantalon
N’a plus de fond
La nuit qui tombe
Fait grandir les ombres
II faut rentrer
Maman va s’inquiéter
Et Caroline Et Madeline
Christophe et Lison
Sur la colline
Aux coralines
Se séparent en chansons
Joe Dassin
L’Équipe à Jojo
On allumait une cigarette Et tout s’allumait
Et c’était la fête, le quatorze juillet
Il n’y avait jamais un copain de trop
Dans l’équipe à Jojo
Y avait moins de nuits sans guitare
Que de jours sans pain
On partageait tout et on n’avait rien
Qu’est-ce qu’on était fous,
Qu’est-ce qu’on s’en foutait
Qu’est-ce qu’on était bien
Lulu vendait ses toiles
Jacquot plongeait dans un bistrot
Dédé goûtait les vins
Moi, j’étais fort aux Halles
Et Gégé lavait les carreaux
Pierrot ne faisait rien
On s’était fait les poches
Pour se payer un vieux tacot
Fleuri sur le capot
Qui rêvait de Provence
Et qui mourut à Fontainebleau
On louait pour des prunes
Les quatre murs d’un vieux grenier
Tout prêt à s’écrouler
Mais pour toute une fortune
On n’aurait pas déménagé
Lucien a mis les voiles
Et Jacques s’est payé un bistrot
Où André boit de l’eau
Je n’suis plus fort aux Halles
Roger inspecte les impôts
Pierre cherche du boulot
J’ai changé de guitare
Mais j’ai gardé comme un cadeau
Un air qui me tient chaud Au fond de ma mémoire Celui de l’équipe à Jojo
Le chemin de papa
Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n’avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n’importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d’un feu de camp
On rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours
À peine le temps pour notre mère
de laver sa chemise
Et nous voilà repartis
pour une nouvelle Terre Promise
Et le soir, autour d’un feu de camp
Elle rêvait d’une maison blanche en chantant
Et c’est ainsi que cahotant à travers les saisons
C’est ainsi que regardant par-dessus l’horizon
Sans même s’en apercevoir
notre père nous a semés
Aux quatre coins du monde
comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l’univers
Roule encore la vieille roulotte de mon père
John Baez
Amazing grace
A-a-mazi-i-ing grace, how sweet the sound
Tha-at saved a-a wretch li-ike me
I -i once wa-as lost but now I'm found
Wa-as blend, bu-ut now I see
Twa-as grace tha-at taught my heart to fear
A-and grace my-y fears re-ilieved
Ho-ow precio-ous did that grace appear
The-i hour I-i first believed
Throu-ough many-i dan-gers, toils, and snares
We-i have a-already-i come
Twa-as grace th-aat brought us safe thus far
A-and grace wi-ill lead us home
When we've been there ten thousand years
Bright shining as the-i sun
We-e‘ve no le-ess days to sing God's praise
Tha-an when we've first begun
Kumbaya
Kumbaya my Lord, kumbaya
Kumbaya my Lord, kumbaya
Kumbaya my Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbaya
Someone's singing Lord, kumbaya
Someone's singing Lord, kumbaya
Someone's singing Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbayah
Someone's laughing, Lord, kumbaya
Someone's laughing, Lord, kumbaya
Someone's laughing, Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbaya
Someone's crying, Lord, kumbaya
Someone's crying, Lord, kumbaya
Someone's crying, Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbaya
Someone's praying, Lord, kumbaya
Someone's praying, Lord, kumbaya
Someone's praying, Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbaya
Someone's sleeping, Lord, kumbaya
Someone's sleeping, Lord, kumbaya
Someone's sleeping, Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbaya
Oh Lord, kumbaya
Julien Clerc
Ce n'est rien
Ce n'est rien
Tu le sais bien le temps passe, ce n'est rien
Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux et soudain
Ça revient
Pour un bateau qui s'en va et revient
Il y a mille coquille de noix sur ton chemin
Qui coulent et c'est très bien
Et c'est comme une tourterelle
Qui s'éloigne à tir d'aile
En emportant le duvet qui était ton lit
un beau matin
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle sur l'océan
Ce n'est rien
Tu le sais bien le temps passe, ce n'est rien
Tu sais bien
Elles s'en vont comme les bateaux et soudain
Ça prévient
Comme un bateau qui revient et soudain
Il y a mille sirènes de joie sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien
Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui revient à tir d'aile
En rapportant le duvet qui était ton lit
un beau matin
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle sur l'océan
Ça prévient comme un bateau qui revient
Et soudain
Il y a mille sirènes de joie sur ton chemin
Qui résonnent et c'est très bien
Et ce n'est qu'une tourterelle
Qui reviendra à tir d'aile
En rapportant le duvet qui était son lit
un beau matin
Et ce n'est qu'une fleur nouvelle
Et qui s'en va vers la grêle
Comme un petit radeau frêle sur l'océan
L'art à tatouille
Ô Pétard
Je suis un vrai sauvage
Des cabanes de Mauguio
C'est l'été loin de la plage
L'hiver, les pieds dans l'eau
Mais quand l'apéro s'engage
Même par mauvais temps
Même sous les nuages
Je chante au bord de l'étang
Oh pétard, pétard, qu'il fait beau
Oh pétard, pétard, qu'il fait chaud
Ici même les mouettes bronzent
Oh pétard de loin on dirait des corbeaux
Comme les marguerites ou comme les abeilles
On a toujours la frite quand on est au soleil
Les cabaniers du midi
sont tous un peu menteurs
Et même sous la pluie,
ils chantent tous en chœur
Laurent Voulzy
Rockollection
On a tous dans le coeur une petite fille oubliée
Une jupe plissée, queue de cheval, à la sortie du lycée
On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé
Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier
Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait)
Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait)
Un truc qui me colle encore au cœur et au corps
Everybody's doing a brand-new dance now
Come on babe do the locomotion
I know you gonna like it if you give it a chance now
Come on babe do the locomotion
On a tous dans le coeur le ticket pour Liverpool
Sortie de scène hélicoptère pour échapper à la foule
Excuse-me Sir mais j'entends plus Big Ben qui sonne
Les scarabées bourdonnent, c'est la folie à London
Et les Beatles chantaient (et les Beatles chantaient)
Et les Beatles chantaient (et les Beatles chantaient)
Un truc qui me colle encore au cœur et au corps
It's been a hard day's night
And I've been working like a dog
It's been a hard day's night, yeah, yeah, yeah, yeah
À quoi ça va me servir d'aller couper les tiffs?
Est-ce que ma vie sera mieux une fois que j'aurais mon certif'?
Betty a rigolé devant ma boule à zéro
J'lui ai dit si ça te plaît pas t'as qu'à te plaindre au dirlot
Et je me suis fait virer (et je me suis fait virer)
Et les Beach Boys chantaient (et les Beach Boys chantaient)
Un truc qui me colle encore au cœur et au corps, ça faisait
Round round get round, I get around
Get round round round, I get around
Get a round, get a round, get a round
On a tous dans le cœur des vacances à Saint-Malo
Et des parents en maillot qui dansent chez Luis Mariano
Au camping des Flots bleus je me traine des tonnes de cafards
Si j'avais bossé un peu je me serai payé une guitare
Et Saint-Malo dormait (et Saint-Malo dormait)
Et les radios chantaient (et les radios chantaient)
Un truc qui me colle encore au coeur et au corps
Gloria, Gloria, Gloria, Gloria
Au café de ma banlieue t'as vu la bande à Jimmy
Ça frime pas mal, ça roule autour du baby
Le pauvre Jimmy s'est fait piqué chez le disquaire, c'est dingue
Avec un single des Stones caché sous ses fringues
Et les loulous roulaient (et les loulous roulaient)
Et les cailloux chantaient (et les cailloux chantaient)
Un truc qui me colle encore au coeur et au corps
I can't get no
I can't get no satisfaction
Yeah, yeah, yeah
Les Compagnons
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Hava neranena
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Hava neranena
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Ourou, ourou, ourou
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim
Ourou akhim !
B'lev sameakh
Dansons car dans les granges
Le blé se range
C’est le dernier jour des moissons
Dansons sur cette terre
Fertile et fière
Qui reverra notre sillon
Dansons sans plus penser
Au mal qu’on s’est donné
Pour faire lever le grain
Qu’on vendra demain
Dansons pour oublier
Sous le ciel étoilé
Nos peines et nos peurs
Que le grain ne meure Laï laï laï laï laï
Et ma joie devient complète
Près de toi le temps s’arrête
Dans tes bras je perds la tête
Et tout prend un air de fête
Serre-moi jusqu’au jour
Dansons, dansons, mon amour
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha.
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Hava nagila avec traduction
E - Am - Dm
Hava nagila
Réjouissons-nous
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Réjouissons-nous et soyons heureux
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Hava neranena
Chantons
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Chantons et soyons heureux
Hava neranena
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Ourou, ourou, ourou
Réveillez-vous
Ourou akhim b'lev sameakh
Réveillez-vous frères et soyons heureux
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim
Ourou akhim !
B'lev sameakh
Dansons car dans les granges
Le blé se range
C’est le dernier jour des moissons
Dansons sur cette terre
Fertile et fière
Qui reverra notre sillon
Dansons sans plus penser
Au mal qu’on s’est donné
Pour faire lever le grain
Qu’on vendra demain
Dansons pour oublier
Sous le ciel étoilé
Nos peines et nos peurs
Que le grain ne meure
Laï laï laï laï laï
Et ma joie devient complète
Près de toi le temps s’arrête
Dans tes bras je perds la tête
Et tout prend un air de fête
Serre-moi jusqu’au jour
Dansons, dansons, mon amour
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha.
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
La licorne
Quand Dieu fit l’univers il mit sur la terre
des milliers d’animaux inconnus aujourd’hui
mais la plus jolie dans ce vert paradis
la plus drôle la plus mignonne, c’était la licorne
Y avait
Des gros crocodiles
des orangs-outangs
des affreux reptiles
et des jolis moutons blancs
des chats
des rats
des éléphants
mais la plus mignonne
de toutes les bêtes à cornes,
C’était la licorne.
Quand il vit les pécheurs
faire leurs premiers péchés
Dieu se mit en colère et appela Noé:
mon bon vieux Noé, je vais noyer la terre
construis-moi un bateau pour flotter sur l’eau
Mets-y
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Quand son bateau fut prêt
à surmonter les flots,
Noé y fit monter les animaux deux par deux
et déjà la pluie commençait à tomber
quand il cria
"Seigneur! j’ai fait pour le mieux ! "
J'ai mis
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Elles riaient les mignonnes
et pataugeaient dans l’eau,
s’amusant comme des folles,
sans voir que le bateau
emmené par Noé, les avait oubliées
et puis jamais personne n’a vu de licorne
On voit
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais jamais personne
Ne verra la mignonne la jolie licorne
Le galérien
Je m’souviens, ma mère m’aimait
Et je suis aux galères
Je m’souviens ma mère disait :
Mais je n’ai pas cru ma mère
Ne traîne pas dans les ruisseaux
T’bats pas comme un sauvage
T’amuse pas comme les oiseaux
Elle me disait d’être sage.
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais courir la chance
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais qu’chaque jour soit dimanche
Je m’souviens ma mère pleurait
T’en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c’qui t’plaît
Pour les prisons y a des grilles
Rythmé marche militaire
Un jour les soldats du roi
T’emmèn’ront aux galères
Tu t’en iras trois par trois
Com’ ils ont emm’né ton père
Tu auras la tête rasée
On te mettra des chaînes
T’en auras les reins brisés
Et moi j’en mourrai de peine.
Toujours, toujours tu ram’ras
Quand tu s’ras aux galères
Toujours toujours tu ram’ras
Tu pens’ras p’t’être à ta mère
J’ai pas tué, j’ai pas volé
Mais j’ai pas cru ma mère
Et je m’souviens qu’elle m’aimait
Pendant qu’ je rame aux galères.
Le loup garrou
Quand j'étais petit garçon
Mon père criait très fort
si t'apprends pas tes leçons
Tu seras croque-mort
Guitariste ou vagabond
Gardien de sémaphore
Tu vas te faire manger
par le grand-loup garou
Tu vas te faire manger
par le grand-loup garou
Maman maman, protège ton garçon
Mamy mamy, veille sur ton petit
Maman maman ne m'abandonne pas
Maman maman lorsque le loup viendra la la la
Maman maman lorsque le loup viendra
Je suis tombé amoureux de la femme fatale
Y a rien de plus dangereux
pour un sentimental
Et quand j'étais malheureux
j'entendais le signal
Tu vas te faire manger
par la femme aux bijoux ou ou
Tu vas te faire manger
par le grand-loup garou
Au jour J je m'en irai comme je suis venu
Dans le grand jardin secret
dont nul n'est revenu
Alors là je me dirai devant cet inconnu
Tu vas te faire manger par le grand manitou
Tu vas te faire manger
par le grand-loup garou
Le sous-marin vert
Nous partions dans un beau sous-marin vert,
Un sous-marin vert, vert comme la mer
Tantôt vert, tantôt vert et tantôt bleu
Tantôt vert et bleu comme nos rêves bleus.
Nous avions tous le même âge
Le même âge, les mêmes joies
Quand un jour dans le village
Un vieil homme nous raconta
Ses séjours au fond des mers
Dans un beau sous-marin vert
Aussitôt, sans un adieu
Capitaine courageux…
Prévoyant des jours de fête
À la gloire du commandant
Nous avions une fanfare
Toujours prête au bon moment
Popopopom pompom pompom…
Maintenant nous sommes des hommes
Et parfois quand rien ne va
Quand nos jours sont monotones
Dans un rêve comme autrefois...
Qu’il fait bon vivre
Qu’il fait bon vivre,
quand on revient chez soi
Que l’on revoit le toit où vous attend la joie
La joie de vivre, les amis d’autrefois
Bonjour me revoilà
Sur les chemins par le monde
j’ai navigué longtemps
Avant de m’apercevoir
que notre terre était ronde
Comme un ballon d’enfant
je reviens plein d’espoir
Qu’il fait bon vivre, quand on revient chez soi
Que l’on revoit le toit où vous attend la joie,
La joie de vivre, les amis d’autrefois,
Bonjour me revoilà
Qu’il fait bon vivre,
au ciel de son pays,
Après de longues nuits,
et de longs jours d’oubli,
Qu’il fait bon vivre,
ah qu’il est beau le jour,
le jour de mon retour
Tout le pays est en fête
et toi tu me souris,
Mon cœur est tout en émoi,
je vois combien j’étais bête
Je comprends tout le prix,
de mon amour pour toi
Qu’il fait bon vivre, quand on revient chez soi
Que l’on revoit le toit où vous attend la joie,
La joie de vivre les amis d’autrefois,
Bonjour me revoilà
Bonjour Bonjour Bonjour
Bonjour Nous revoilà !
Si tous les gars du Monde
Si tous les gars du monde
Décidaient d’être copains
Et partageaient, un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain
Ne parlez pas de différence
Ne dites pas qu’il est trop blond
Ou qu’il est noir comme du charbon
Ni même qu’il n’est pas né en France
Aimez-les n’importe comment
Même si leur gueule doit vous surprendre
L’amour c’est comme au régiment
Il faut pas chercher à comprendre !
J’ai mes ennuis et vous les vôtres
Mais moi, je compte sur les gars
Les copains qu’on ne connaît pas
Peuvent nous consoler des autres
Tous les espoirs nous sont permis
Le bonheur c’est une habitude
Avec deux cents millions d’amis
On ne craint pas la solitude
Les Marchands de Bonheur
Nous sommes les vagabonds
Les marchands de bonheur
On n’a que des chansons
À mettre dans les cœurs
Vous nous verrez passer,
Chacun à votre tour
Passer au vent léger,
Au moment de l’amour
Y a les quatre saisons
Pour aller flâner
Et semer des moissons
De baisers
Y a l’automne et l’hiver
Le ciel et la mer
Le printemps et l’été
Pour chanter
On donne à bon marché
De quoi rire de tout
De quoi rire de tout,
Plutôt que d’en pleurer
On ne demande rien
Pour nous dédommager
Qu’à voir sur le chemin
La joie qu’on a donnée
Les Canta-Fogaça
Les Frères Jacques
En sortant de l’école
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la Terre
Dans un wagon doré.
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré...
La Mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés.
Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré...
La Lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle
d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins.
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’Hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée
Et le Printemps nous a salués...
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remercié
Et toutes les Fleurs de la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie de chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer....
De peur de les abîmer.
Alors... On-est- re-ve-nu-à pied-
-À pied-tout autour de la terre-
-À pied - tout autour de la mer-
-Tout autour du soleil-
-De la lune et des étoiles-
-A pied - à cheval - en voiture-
Et en bateau à voiles.
La branche
Le soleil
est venu
Se poser ce matin sur la branche
Un oiseau
est venu
Se baigner de soleil sur la branche
Elle était
si fragile
Si ténue qu’elle ployait cette branche
Chaque instant
je croyais
Qu’elle allait se briser cette branche
C’est comme ça qu’on vit sa vie
On est sur une corde raide
À chaque instant, on croit qu’elle cède
Et puis un peu de soleil luit
et on oublie…
Qu’elle peut
se briser
À toute heure brusquement cette branche
Sur laquelle
on se tient
On s’accroche et on glisse et l’on flanche
Un oiseau
est venu
Se poser ce matin sur la branche
Il se baigne
au soleil
Doucement insouciant se balance
Sur la branche
C’est comme ça qu’on vit sa vie
On est sur une corde raide
À chaque instant, on croit qu’elle cède
Et puis un peu de soleil luit
et on oublie
La lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs
La lune est morte, la lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs
La lune est morte ce soir
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir de vos rêves
Et c’est votre cœur que l’on crève
La corde qu’on vous passe au col
Il va falloir aller plus loin
Par delà des millions d’étoiles
À la recherche de l’étoile
Qui vous fera rêver demain
Comme une fleur de tournesol
On a mis la Lune en bouteille
Et les enfants de la corbeille
Ont applaudi comme à guignol
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir aux merveilles
Dans mon jardin depuis la veille
Ne chante plus le rossignol
La Marie-Joseph
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Ça nous a pris
Trois mois complets
Pour découvrir quels étaient ses projets
Quand le père nous l’a dit Ahhhhhhhh ! C’était trop beau --------
Pour les vacances nous avions un bateau
D’un bond d’un seul et sans hésitations
On s’documente sur la navigation
En moins d’huit jours nous fûmes persuadés
Qu’ la mer pour nous n’aurait plus de secrets
Le père alors fit preuve d’autorité
Solo J’suis ingénieur, laissez-moi commander
brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr rires
Tous D’vant le résultat on lui a suggéré
Qu’un vrai marin vienne nous accompagner
Solo Alors j’ai dit : "j’vais prendre la direction
Ancien marin, j’sais la navigation"
Rires sarcastiques appuyés et long
Solo J’commence à croire qu’ c’était prématuré
Tous Faut pas confondre Guitare et Naviguer
Au bout d’trois heures de notre exhibition
L’un d’nous se r’lève avec stupéfaction
Car on s’était pas beaucoup déplacé
Rapport à l’ancre // qu’on n’avait pas r’montée
Solo Côté jeunes filles, c’était pas mal...
Tous Ça nous a coûté l’écoute de grand-voile
En la coupant Suzon dit :
Solo « J’me rappelle
Qu’un d’mes louv’teaux voulait de la ficelle »
Pour la deuxième fallait pas la laisser
Toucher la barre ou même s’en approcher
Car en moins d’deux on était vent debout
Fort bruit du vent dans les voiles qui faseillent
Solo « J’aime tant l’expression…
Tous disait-elle…
Solo pas vous ?
Quand finalement on a pu réparer
Alors on s’est décidé à rentrer
Mais on n’a jamais trouvé l’appontement
Car à minuit… on n’y voit pas tellement.
Encore heureux qu’il ait fait beau...
On dit : « Maussade comme un marin breton »
Moi j’peux vous dire
qu ’c’est pas mon impression
Car tous les gars du côté d’Noirmoutier
Ne sont pas prêts d’arrêter de rigoler
Rires qui fusent
En rigolant Encore heureux qu’il ait fait beau...
Le Général Castagnétas
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
José de las Castagnetas
C’était vraiment ouné type fantastique
C’était oune as ! oune très grand as !
Il était né à Mexico
C’était oune drôle de zigoto
Ça n’est pas qu’il était costaud
Ah part ça il était très beau
Il portait oune grand sombrero
Il avait oune pistoleto
Avec des sabres et des couteaux
Qué ça donnait froid dans le dos
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Sa moustasse était comé ça
Ses épaulettes comé ça
Son sombrero grand comé ça
Ma loui l’était grand comé ça - Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Ma il faut faire bien attention
Avec ces révoloutions
Qué pour un oui qué pour un non
On prend une balle dans le citron
Sa mort était pour la natsionn’
Une terrible perdition
Et c’était pour cette raisonn’
Qu’il sortait pas de sa maison
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
S. Il avait des médailles Ts tout ça
S. Oune masque à gaz Ts comé ça
S.Dos arquébous Ts non pas dos tres arquébous comé ça
S. Pour lui qui était grand comé ça
Ts Non pas comé ça comé ça Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Pourtant on eut bésoin de loui
On vint le serser oune nouit
Qué cette fois dans le pays
Ça sentait oune peu ......... le roussi
Pada pada pada pampam
Bab Mon zénéral hardi hardi
Trib Debout là-d’dans qu’on loui a dit
Bab Mais il en fut tellement surpris
Trib Qu’il en tomba mort dans son lit
Pom pom popom pompopom popom popom
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
José de las Castagnetas
On lui fit des founérailles fantastiques
Founerallas nacionalas
S Avec des larmes Ts comé ça
S Des couronnes Ts comé ça
S Des discours longs Ts comé ça
Por loui qu’était grand comé ça - Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
José de las Castagnetas
C’était vraiment ouné type fantastique
C’était oune as ! oune très grand as !
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
Y a pas qu’chez eux qu’y en comme ça Tagada Car nous on en a vu des tas
Des petits des grands des gros des gras Anda !!!
Maxime Leforestier
Un petit jeune sur les pas de Brassens qui maintenant fait partie des grands artistes du siècle dernier. Une très belle carrière.
La petite fugue
C'était toujours la même
mais on l'aimait quand même
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
On était malhabiles,
elle était difficile
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
Eléonore attaquait le thème au piano
On trouvait ça tellement beau
Qu'on en oubliait de jouer pour l'écouter
Elle s'arrêtait brusquement et nous regardait
Du haut de son tabouret
Elle disait reprenez à fa mi, fa mi ré
Souviens-toi qu'un violon fut jeté sur le sol
Car c'était toujours le sol
Qui gênait Nicolas quand il était bémol
Quand les voisins commençaient à manifester
C'était l'heure du goûter
Salut Jean-Sébastien et à jeudi prochain
Un jour Eléonore a quitté la maison
Emportant le diapason
Depuis ce jour
nous n'accordons plus nos violons
L'un après l'autre
nous nous sommes dispersés
La fugue seule est restée
Mais chaque fois que je l'entends,
c'est le printemps
Michel Delpech
Chez Laurette
À sa façon de nous appeler ses "gosses"
On voyait bien qu’elle nous aimait beaucoup
C’était chez elle que notre argent de poche
Disparaissait dans les machines à sous
Après les cours, on allait boire un verre
Quand on entrait, Laurette souriait
Et d’un seul coup, nos leçons, nos problèmes
Disparaissaient quand elle nous embrassait
C’était bien chez Laurette
Quand on faisait la fête
Elle venait vers nous, Laurette
C’était bien, c’était chouette
Quand on était fauchés
Elle payait pour nous, Laurette
Et plus encore, afin qu’on soit tranquilles
Dans son café, y avait un coin pour nous
On s’y mettait pour voir passer les filles
Et j’en connais qui nous plaisaient beaucoup
Si par hasard, on avait l’âme en peine
Laurette seule savait nous consoler
Elle nous parlait et l’on riait quand même
En un clin d’œil, elle pouvait tout changer
C’était bien chez Laurette
On y retournera
Pour ne pas l’oublier, Laurette
Ce sera bien, ce sera chouette
Et on reparlera
Des histoires du passé, chez Laurette
Ce sera bien, ce sera chouette
Et on reparlera
Des histoires du passé, chez Laurette
Dm7 Gm7
A sa façon de nous appeler ses gosses
C7 FM7
On voyait bien qu'elle nous aimait beaucoup
A#M7 Gm6
C'était chez elle que notre argent de poche
A7 Dm
Disparaissait dans les machines à sous.
Dm7 Gm7
Après les cours, on allait boire un verre
C7 FM7
Quand on entrait, Laurette souriait
A# Gm6
Et d'un seul coup, nos leçons, nos problèmes
A7 Dm
Disparaissaient quand elle nous embrassait.
Dm7 Gm7 C7 FM7
C'était bien chez Laurette, quand on faisait la fête
A#M7 Gm6 D Dm6
Elle venait vers nous, Laurette.
Dm7 Gm7
C'était bien, c'était chouette
C7 FM7
Quand on était fauchés
A#M7 Gm6 Dm
Elle payait pour nous, Laurette.
Dm7 Gm7
Et plus encore, afin qu'on soit tranquilles,
C7 FM7
Dans son café, y'avait un coin pour nous.
A#M7 Gm6
On s'y mettait pour voir passer les filles,
A7 Dm
Et j'en connais qui nous plaisaient beaucoup.
Dm7 Gm7
Si, par hasard, on avait l'âme en peine,
C7 FM7
Laurette seule savait nous consoler.
A# Gm6
Elle nous parlait et l'on riait quand même.
A7 Dm
En un clin d'oeil, elle pouvait tout changer
Dm7 Gm7 C7 FM7
C'était bien chez Laurette , on y retournera,
A#M7 Gm6 D Dm6
Pour ne pas l'oublier , Laurette.
Dm7 Gm7
Ce sera bien., ce sera chouette,
C7 FM7 A#M7 Gm6
Et l'on reparlera des histoires du passé,
A7 Dm
Chez Laurette.
X
Michel Fugain
Je n'aurai pas le temps
Mmmmmmmmmmmm
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, c'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Mmmmmmmmmmmm
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Michel Sardou
En chantant
Quand j’étais petit garçon
Je repassais mes leçons
En chantant
Et bien des années plus tard
Je chassais mes idées noires
En chantant
C’est beaucoup moins inquiétant
De parler du mauvais temps
En chantant
Et c’est tellement plus mignon
De se faire traiter de con
En chanson
La vie c’est plus marrant
C’est moins désespérant En chantant
La première fille de ma vie
Dans la rue je l’ai suivie
En chantant
Quand elle s’est déshabillée
J’ai joué le vieil habitué
En chantant
J’étais si content de moi
Que j’ai fait l’amour dix fois
En chantant
Mais je n’peux pas m’expliquer
Qu’au matin elle m’ait quitté
Enchantée
L’amour c’est plus marrant,
C’est moins désespérant En chantant
Tout les hommes vont en galère
À la pêche ou à la guerre
En chantant
La fleur au bout du fusil
La victoire se gagne aussi
En chantant
On ne parle à Jéhovah
À Jupiter à Bouddha
Qu’en chantant
Qu’elles que soient nos opinions
On fait sa révolution
En chanson
Le monde est plus marrant
C’est moins désespérant En chantant
Puisqu’il faut mourir enfin
Que ce soit côté jardin
En chantant
Si ma femme a de la peine
Que mes enfants la soutiennent
En chantant
Quand j’irai revoir mon père
Qui m’attend les bras ouverts
En chantant
J’aimerais que sur la Terre
Tous mes bons copains m’enterrent
En chantant
La mort c’est plus marrant
C’est moins désespérant En chantant
D
Quand j'étais petit garçon, je repassais mes leçons
Em
En chantant
A7
Et bien des années plus tard, je chassais mes idées noires
D
En chantant
C'est beaucoup moins inquiétant, de parler du mauvais temps
Em
En chantant
A7 F#
C'est tell'ment plus mignon, de se faire traiter de con
Bm
En chansons
G D A7
La vie c'est plus marrant, c'est moins désespérant
D
En chantant
[Verse 2]
D
La première fille de ma vie, dans la rue je l'ai suivie
Em
En chantant
A7
Quand elle s'est déshabillée; j'ai joué le vieil habitué
D
En chantant
J'étais si content de moi, que l'ai fait l'amour dix fois
Em
En chantant
A7 F#
Mais je n'peut pas m'expliquer, qu'au matin elle m'ait quitté
Bm
Enchantée
G D A7
L'amour c'est plus marrant, c'est moins désespérant
D
En chantant.
[Verse 3]
Eb
Tous les hommes vont en galère, à la pêche ou à la guerre
Fm
En chantant
Bb7
La fleur au bout du fusil, la victoire se gagne aussi
Eb
En chantant
On ne parle à Jéhovah, à Jupiter à Bouddha
Fm
Qu'en chantant
Bb7 G
Qu' elles que soient nos opinions, on fait sa révolution
Eb
En chansons
Ab Eb Bb7
Le monde est plus marrant, c'est moins désespérant
Eb
En chantant
[Verse 4]
E
Puisqu'il faut mourir enfin, que ce soit côté jardin
F#m
En chantant
B7
Si ma femme a de la peine, que mes enfants la soutiennent
E
En chantant
Quand j'irai revoir mon père, qui m'attend les bras ouverts
F#m
En chantant
B7 G#
j'aimerai que sur la terre, tous mes bons copains m'enterrent
E
En chantant
A E B7
La mort c'est plus marrant, c'est moins désespérant
E
En chantant
La maladie d'amour
Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le cœur des enfants
De 7 à 77 ans
Elle chante, elle chante
La rivière insolente
Qui unit dans son lit
Les cheveux blonds, les cheveux gris
Elle fait chanter les hommes
Et s'agrandir le monde
Elle fait parfois souffrir
Tout le long d'une vie
Elle fait pleurer les femmes
Elle fait crier dans l'ombre
Mais le plus douloureux
C'est quand on en guérit
Elle surprend l'écolière
Sur le banc d'une classe
Par le charme innocent
D'un professeur d'anglais
Elle foudroie dans la rue
Cet inconnu qui passe
Et qui n'oubliera plus
Ce parfum qui volait
Les lacs du Connemara
Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c'est pour les vivants
Un peu d'enfer, le Connemara
Des nuages noirs qui viennent du nord
Colorent la terre, les lacs, les rivières
C'est le décor du Connemara
Au printemps suivant,
le ciel irlandais était en paix
Maureen a plongé
nue dans un lac du Connemara
Sean Kelly s'est dit "je suis catholique",
Maureen aussi
L'église en granit de Limerick,
Maureen a dit "oui"
De Tipperary, Barry-Connelly et de Galway
Ils sont arrivés dans le comté du Connemara
Y avait les Connors, les O'Connolly,
les Flaherty du Ring of Kerry
Et de quoi boire trois jours et deux nuits
Là-bas, au Connemara
On sait tout le prix du silence
Là-bas, au Connemara
On dit que la vie, c'est une folie
Et que la folie, ça se danse
Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c'est pour les vivants
Un peu d'enfer, le Connemara
Des nuages noirs qui viennent du nord
Colorent la terre, les lacs, les rivières
C'est le décor du Connemara
On y vit encore
au temps des Gaëls et de Cromwell
Au rythme des pluies et du soleil
Aux pas des chevaux
On y croit encore aux monstres des lacs
Qu'on voit nager certains soirs d'été
Et replonger pour l'éternité
On y voit encore
Des hommes d'ailleurs venus chercher
Le repos de l'âme et pour le cœur,
un goût de meilleur
L'on y croit encore
Que le jour viendra, il est tout près
Où les Irlandais feront la paix autour de la Croix
Là-bas, au Connemara
On sait tout le prix de la guerre
Là-bas, au Connemara
On n'accepte pas
La paix des Gallois
Ni celle des rois d'Angleterre
Nadau
Caterineta
Catí qu’ei, shens mentir,
Beròja com lo matin.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
Los sons uelhs son tant doç,
N’an jamei ni dòu ni plors.
Per darrèr, per davant,
Non sèi quant a de galants.
Avocat, charpentièr,
E lo hilh deu rei parièr.
Que m’a causit a jo,
Praube, praube Peiroton.
Praube com un arrat,
Las estelas dens lo cap.
De tot petit enlà,
Jo que l’aimavi dejà.
De ploja o de sorelh,
Jo que l’aimi tau com ei.
De sant Pèir a Sant Joan,
Jo que l’aimi tot er’an
AVEC TRADUCTION
Catí qu’ei, shens mentir,
Cathy est, sans mentir,
Beròja com lo matin.
Belle comme le matin.
Caterineta, se’n va lo temps
Catherine, le temps passe,
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Le temps passe, le temps passe,
Caterineta, se’n va lo temps,
Catherine, le temps passe,
Jo que t’aimi per tostemps
Moi, je t’aime toujours
Los sons uelhs son tant doç,
Ses yeux sont si doux,
N’an jamei ni dòu ni plors.
N’ont jamais ni deuil ni pleurs
Per darrèr, per davant,
Derrière et devant,
Non sèi quant a de galants.
Je ne sais pas combien elle a de courtisans
Avocat, charpentièr,
Des avocats, des charpentiers
E lo hilh deu rei parièr.
Et même le fils du roi
Que m’a causit a jo,
Elle m’a choisi, moi,
Praube, praube Peiroton.
Pauvre, pauvre petit Pierre
Praube com un arrat,
Pauvre comme un rat,
Las estelas dens lo cap.
Mais plein d’étoiles dans la tête
De tot petit enlà,
Déjà tout petit
Jo que l’aimavi dejà.
Je l’aimais déjà
De ploja o de sorelh,
Sous la pluie ou le soleil,
Jo que l’aimi tau com ei.
Je l’aime comme elle est
De sant Pèir a Sant Joan,
De la Saint Pierre à la Saint Jean
Jo que l’aimi tot er’an
Moi, je l’aime toute l’année
De cap tà l’immortèla
Haut Peiròt, vam caminar, vam caminar,
De cap tà l’immortèla
Haut Peiròt, vam caminar, vam caminar,
Lo país vam cercar.
Solo Sèi un país e ua flor,
Tous e ua flor e ua flor,
Solo Que l’aperam la de l’amor,
Tous la de l’amor, la de l’amor.
Solo Au som deu malh, que i a ua lutz
Tous que i a ua lutz, que i a ua lutz,
Solo Qu’i cau guardar los uèlhs dessús
Tous los uèlhs dessús, los uèlhs dessús
Solo Que’ns cau traucar tot lo segàs
Tous tot lo segàs, tot lo segàs,
Solo Tà’ns arrapar, sonque las mans
Tous sonque las mans, sonque las man
Solo Lhèu veiram pas jamai la fin
Tous jamai la fin, jamai la fin,
Solo La libertat qu’ei lo camin,
Tous qu’ei lo camin, qu’ei lo camin
Plus lentement
Solo Après lo malh, un aute malh,
Tous un aute malh, un aute malh
Solo Après la lutz, ua auta lutz,
Tous ua auta lutz, ua auta lutz
(Refrain repris 4 fois : lentement et piano au début
et de plus en plus fort vite)
TRADUCTION
Viens petit Pierre on va marcher
Vers l’immortelle
Viens petit Pierre on va marcher
On va se chercher le pays
Je sais un pays et une fleur
On l’appelle celle de l’amour
En haut du Pic, il y a une lumière
Il faut y garder les yeux dessus
Il faudra passer à travers les ronces
pour s’accrocher seulement les mains
On en verra jamais la fin
La liberté c’est le chemin
Après le sommet un autre sommet
Après la lumière, une autre lumière
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L’erbeta
Era s’a hèit l’erbeta,
Elle s’est faite l’herbe
Au prat en verdejant.
Dans le pré si vert
Eth que s’a hèit dalhaire,
Il s’est fait faucheur
L’a avuda en dalhant.
Il l’a eue en fauchant
Que son dus sus la via,
Ils sont deux sur la route
I a Florença e i a Joan,
Il y a Florence et il y a Jean
E que volan tot dia
Et ils volent tous les jours
Sus un gran chivau blanc,
Sur un grand cheval blanc
Mès que cau que v’at disi,
. Mais il faut que je vous dise,
Jo qui èi tres mila ans,
Moi qui ai trois mille ans
Que Joan aima Florença,
Que Jean aime Florence
E Florença aima Joan.
Et Florence aime Jean
Era s’a hèit la lèbe,
Elle s’est faite le lièvre
D’aceth bòsc qui ei tant gran.
Dans ce bois qui est si grand
Eth que s’a hèit caçaire,
Lui s’est fait chasseur
L’a avuda en caçant.
Il l’a eue en chassant.
Era s’a hèit istoèra,
Elle s’est faite histoire
Hens un líbe d’enfant.
Dans un livre d’enfants
Eth que s’a hèit contaire,
Lui s’est fait conteur
L’a avuda en contant.
Il l’a eue en contant.
Era s’a hèit l’estela,
Elle s’est faite étoile
Au bèth som deu lugran,
En haut du firmament
Eth que s’a hèit talòssa,
Lui s’est fait ver de terre
L’a avuda en l’espiant
Il l’a eue en la regardant
Los de qui cau
Que son los mens
Drets sus la tèrra
Que van tot douç Suu caminau
Lo camp laurat
Que huma encuèra
Que son los mens,
Los de qui cau
Que’m soi lhevat lèu de la taula,
Qu’aví de par- tir tà Bordèu,
Shens díser arren eth que m’espiava,
Era que m’a balhat sheis ueus.
Ne hèn pas a la loteria,
N’atenden paS hèra deu cèu,
Sonque dilhèu combaT lo dia,
E de poder dromir la nueit.
Ne saben pasS a grana Història
Qu’aidan los chinS a vàder granS
Mès qu’an au honS de la memòria
Tots loS qui son passaTS abans.
Ne hartan paS jamei lo monde
Son paS sovent sus lo jornau
Sonque un còp tà viéner au monde
E tà plegar qu’ei lo dusau
Son aquiou quan lo temps s’estanca
Au correder de l’espitau
En esperar laS daunaS blancas
A s’espiar los soliers tròp nauS.
N’aurèi paS pro de la mia vita,
N’aurèi paS pro de cent cançons,
Entà’us tornar ua petita
Part de çò qui m’an balhat, tots.
Traduction
Je m' suis levé tôt de la table,
Je devais partir à Bordeaux,
Lui sans rien dire, il me regarde
Elle, elle m’a donné six œufs.
J'aurai pas assez de ma vie
Il me faudrait mille chansons
Pour leur rendre un' toute petite
Part de ce qu’ils m’ont tous donné
Paulette
Ce sont les miens
droits sur la terre
Qui vont tout doux en cheminant
Dans le sillon qui fume encore
Ce sont les miens..
Ce sont les miens,
Droits sur la terre,
Ils vont lentement sur le chemin
Le champ labouré fume encore,
Ce sont les miens,
ceux qui sont ce qu’il faut qu’ils soient.
Ils ne jouent pas à la loterie
Ils n’attendent pas grand chose du ciel,
Rien que, peut être, du combat le jour,
Et de pouvoir dormir la nuit.
Ils ne savent pas la grande Histoire,
Ils aident leurs enfants à devenir grands,
Et ils ont au fond de la mémoire,
Tous ceux qui sont passés avant.
Ils ne saoulent jamais les autres,
Ils ne sont pas souvent sur le journal,
Rien qu’une fois pour venir au monde,
Et la deuxième pour plier.
Ils sont là, quand le temps s’arrête
Au couloir de l’hôpital,
En attendant les dames blanches,
A se regarder les souliers trop neufs.
La nuit tombe sur Labouheyre,
C’est à Bordeaux que je m’en vais,
J’essaie d’essuyer la vitre,
Mais ce n’est pas sur la vitre qu’il pleut.
Au revoir donc, tous ceux de la maison,
Soyez forts, je n’en suis plus,
Je voulais dire, en quelques phrases,
Ce que l'on ne dit jamais
Maria
Sorelh deu purmèr dia,
E deu darrèr moment,
Maria de tot dia,
Maria de tostemps,
Deu som de la montanha,
Maria deu camin
Tau cap de la mar grana,
Maria deu marin.
Que vos saludi, Maria,
Tant per gai com per dolor,
Dessus nosauts, cada dia,
Pausatz los uelhs de l’amor.
Dens lo miralh que danças,
Taus qui se son perguts,
Dens la desesperança
Aquera prauba lutz,
Aquera cinta blua,
Com un troçòt de cèu,
Aqueth arrai de lua,
Au capulet de nèu
Maria qui bailina,
Tots los desconsolats,
Maria medecina,
Maria sonque patz,
La nostra dama blanca,
Maria de qui cau,
Maria qui enfanta,
Maria de Nadal Nadau
Maria avec traduction
Sorelh deu purmèr dia,
Soleil du premier jour
E deu darrèr moment,
Et du dernier moment
Maria de tot dia,
Marie de tous les jours
Maria de tostemps,
Marie de tout les temps
Deu som de la montanha,
Du sommet de la montagne
Maria deu camin
Marie du chemin
Tau cap de la mar grana,
jusqu’au bout de l’océan
Maria deu marin.
Marie du marin
Que vos saludi, Maria,
Je vous salue Marie
Tant per gai com per dolor,
Dans la joie comme dans la douleur
Dessus nosauts, cada dia,
Sur nous autres chaque jour
Pausatz los uelhs de l’amor.
Posez les yeux de l’amour
Dens lo miralh que danças,
Dans le miroir tu danses
Taus qui se son perguts,
Pour ceux qui sont perdus
Dens la desesperança
Dans la désespérance
Aquera prauba lutz,
Cette pauvre lueur
Aquera cinta blua,
Cette ceinture bleue
Com un troçòt de cèu,
Comme un morceau de ciel
Aqueth arrai de lua,
Ce beau rayon de lune
Au capulet de nèu
Au chapelet de neige
Maria qui bailina,
Marie qui nous berce
Tots los desconsolats,
Quand on est affligé
Maria medecina,
Marie qui nous soigne
Maria sonque patz,
Marie qui donne la paix
La nostra dama blanca,
Notre bell’ Dame blanche
Maria de qui cau,
Marie celle qu’il faut
Maria qui enfanta,
Marie qui enfante
Maria de Nadal Nadau
Marie de Noël
Mon Dieu que j’en suis à mon aise
Mon Dieu que j’en suis à mon aise
Quand ma mie est auprès de moi
Tout doucement je la regarde
Et je lui dis «embrasse moi»
Comment veux tu que je t’embrasse
Tout le monde dit mal de toi
On dit que tu pars pour l’armée,
Dans le Piémont servir le roi
Quand tu seras dans ces campagnes
Tu n’y penseras plus à moi
Tu penseras aux Italiennes
Qui sont bien plus belles que moi
Si fait, si fait, si fait ma belle
J’y penserai toujours à toi
Je m’en ferai faire une image
Toute à la semblance de toi
Quand je serai à table à boire
À tous mes amis je dirai
« Chers camarades, venez voir
Celle que mon cœur a tant aimé
Je l’ai z’aimée, je l’aime encore
Je l’aimerai tant que je vivrai,
Je l’aimerai quand j’serai mort
Si c’est permis aux trépassés
Alors j’ai versé tant de larmes,
Que trois moulins en ont tourné,
Petits ruisseaux, grandes rivières,
Pendant trois jours ont débordé
Reprise du 1er couplet
Quin beròi dia
Quin beròi dia quin beròi dia
Quin beròi dia avèm volgut
Quin beròi dia quin beròi dia
Quin beròi dia avèm viscut
Quand cada lo vent de la tempèsta
lo cèl que’s tornèt trobar la paz
De segur n’èran pas trop de hèsta
mes totum de d’òra levat
Avans de partir per cortesia
Cadun que’s deisse lo chepiqué
Sonque los arbres la grand holia
Que cadun portava com’podé
N’avèm pas mei los pès sus la tèrra
Sus lo teit tempsat de Cazabon
Non sei perqué gahèm la ridèra
En se har passar los teules
Lo ser qu’aluquèm quate candèlas
ne’t disi pas çò qu’avèm hartat
Dens lo vin que hasé coma estelas
Qu’aurem dit electricitats
Quin beròi dia avec traduction
Quin beròi dia quin beròi dia
Quelle belle journée,
Quin beròi dia avèm volgut
Quelle belle journée on a voulue
Quin beròi dia quin beròi dia
Quelle belle journée,
Quin beròi dia avèm viscut
Quelle belle journée on a vécue
Quand cada lo vent de la tempèsta
Quand le vent de la tempête est tombé
lo cèl que’s tornèt trobar la paz
Le Ciel a retrouvé la paix
De segur n’èran pas trop de hèsta
C’est sûr on était pas à la fête
mes totum de d’òra levat
Pourtant on s’est levé de bonne heure
Avans de partir per cortesia
Avant de partir par courtoisie
Cadun que’s deisse lo chepiqué
Chacun a laissé ses soucis
Sonque los arbres la grand holia
Sauf la grande folie des arbres
Que cadun portava com’podé
Que chacun portait comme il pouvait
N’avèm pas mei los pès sus la tèrra
On n’avait plus les pieds sur terre
Sus lo teit tempsat de Cazabon
Sur le toit de chez Cazaubon
Non sei perqué gahèm la ridèra
Je ne sais pas comment on a attrapé le fou rire
En se har passar los teules
En se faisant passer les tuiles
Lo ser qu’aluquèm quate candèlas
Le soir on a allumé des bougies
ne’t disi pas çò qu’avèm hartat
Je vous dis pas ce qu’on a mangé
Dens lo vin que hasé coma estelas
Dans le vin ça faisait comme des étoiles
Qu’aurem dit electricitats
On aurait dit de l’électricité
Occitan Basque...
Bella Ciao
Récitatif très lent
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Très rapide
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Récitatif très lent
E se io muoio da partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
E seppellire lassù in montagna
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
La la la la - la la la la -
Très rapide
Tutte le genti che passeranno
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
E questo è il fiore del partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà
E questo è il fiore
del partigiano
Morto - per - la - libertà
Bella Ciao (avec traduction)
RÉCITATIF TRÈS LENT
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
O bella, ciao! bella, ciao!
O belle, au revoir! belle, au revoir!
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
E ho trovato l’invasor
Et j’ai trouvé l’envahisseur
RYTHMÉ (123) LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
Ché mi sento di morir
Parce que j’ai l’impression de mourir
La la la la - la la la la -
La la la la la la la la - la la la la
La la la la
TRÈS RAPIDE
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
RÉCITATIF TRÈS LENT
E se io muoio da partigiano
Et si je meurs en tant que partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Tu dois m’enterrer
RYTHMÉ 123 LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
E seppellire lassù in montagna
Et m’enterrer là-haut dans les montagnes
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
A l’ombre d’une belle fleur
La la la la - la la la la -
TRÈS RAPIDE
Tutte le genti che passeranno
Toutes les personnes qui passeront
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
Et puis ils diront "Quelle belle fleur!"
E questo è il fiore del partigiano
Et c’est la fleur du partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà!
Mort pour la liberté!
E questo è il fiore
del partigiano
Morto per la libertà
Chagrin fai ta mala
Chagrin, chagrin fai ta mala
Nautres volèm nos amusar Nos amusar
Per la fèsta de la cigala
Per la fèsta d’Issanka.
Quand lo cant de la cigala
A l’epòca de San Clar
Nos ditz fasètz vòstra mala
Anem lèu a Issanka
Assetats dessús l’erbeta
Tot lo monde cantarem
Aquel bèl refrinh de Ceta
Que totis coneissèm.
Au mitan de la verdura
Dançarem valsa e polkà
E dejota la ramura
Joirem de festejar
Tirarem de la saqueta
Çò que cau per plan gostar
Amai de bona blanqueta
Que fai plaser de tastar.
Visitarem la machina
La sorça e lo bèu bassin
Montarem sus la colina
Per completar lo plasir.
Lo ser, a nòstra arribada,
En revenguent per lo trin,
Recantarem la cantada
La que conten lo bèu refrin
Hegoak
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou (bis)
Hegoak ebaki banizkio
Néria i—zango zen
Ez zuen al—d(e) egingo
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la -La la - la la la - la la la
Hou hou - Hou hou
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la - la la
Hou hou -- Hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou h (bis)
Hegoak avec traduction
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou (bis)
Hegoak ebaki banizkio
Si je lui avais coupé les ailes
Néria i—zango zen
Il aurait été à moi
Ez zuen al—d(e) egingo
Il ne serait pas parti
Bainan horrela
Mais alors
Ez zen gehiago txoria izango
Il n’aurait plus été un oiseau
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
Et moi
xoria nu—en maite
C’est l’oiseau que j’aimais
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la -La la - la la la - la la la
Hou hou - Hou hou
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la - la la
Hou hou -- Hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou h (bis)
La Sobirana
Départ Pianissimo, peut -être répété plusieurs fois en augmentant la puissance.
Hou hou hou hou hou hou
Despuish l’aup Italiana,
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
E dinc a la mar grana
Que senhoreja ua sobirana
Entant de milas annadas
Qu’audin son arríder de mainada
Sas cantas encantadas
Sons mots d’amor de hemna tant aimada
Jo que l’escotarèi
Com s’escota a parlar ua hada
Jo que la servirèi
Dinc a la mea darrèra alenada
Un dia un beròi dia
Tots conesheràn ma sobirana
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Plusieurs fois en suivant le volume indiqué
Hou hou hou hou hou hou
reprise du 1 et du 4
La Sobirana avec traduction
Hou hou hou hou hou hou
Despuish l’aup Italiana,
Des Alpes italiennes
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
À travers les villes, les collines et les plaines
E dinc a la mar grana
Et jusqu’à la vaste mer
Que senhoreja ua sobirana
Y règne une souveraine
Entant de milas annadas
Depuis un millier d’années
Qu’audin son arríder de mainada
On a entendu son rire d’enfant
Sas cantas encantadas
Ses chansons fascinantes
Sons mots d’amor de hemna tant aimada
Ses mots d’amour d’une femme bien-aimée
Jo que l’escotarèi
Moi, qui l’écouterai
Com s’escota a parlar ua hada
Comme on entend parler une fée
Jo que la servirèi
Moi, qui la servirai
Dinc a la mea darrèra alenada
Jusqu’à mon dernier souffle
Un dia un beròi dia
Un jour un beau jour
Tots conesheràn ma sobirana
Tout le monde connaîtra ma souveraine
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma mère, ma sœur, ma fille
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Ma belle bien-aimée, qu’est la langue occitane
Plusieurs dois en suivant le volume indiqué
Hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou hou
Reprise du 1 et du 2
Despuish l’aup Italiana,
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
E dinc a la mar grana
Que senhoreja ua sobirana
Un dia un beròi dia
Tots conesheràn ma sobirana
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Un peçuquet d’accent
Mon beau pays s'appelle Occitanie
J'ai dans le sang une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
Mon bel pais s’apèla Occitania
e m’a balhat un peçuquet d’accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Mes amis, mes amours,
si vous partez un jour,
Laissez-moi, je vous prie,
votre pointe d’accent,
Cette musique là me restera toujours.
Rien ne peut la changer, ni la vie, ni le temps,
C’est la magie des mots
quand on berce un enfant,
C’est le chant de la palombe
à l’éveil du printemps,
C’est l’envol de l’abeille
dans le soleill naissant,
En un mot comme en cent,
c’est l’accent occitan.
On oublie les chagrins, l
es instants de bonheur,
Les jardins sous la pluie,
les étés sous les fleurs,
On oublie les soleils,
et les neiges d’antan,
Mais on garde toujours une pointe d’accent.
C’est la plume de Mistral,
dans le ciel qui s’envole,
Elle retombe au soleil
dans les mains de Pagnol
Et le parfum du vent jouant sous les platanes
En un mot vous invite à danser la sardane.e
Toi qui cherches un ami en pays occitan,
S’il prononce des mots
que tu ne comprends pas,
Dès son premier regard, tu le reconnaîtras,
Il aura dans les yeux une pointe d’accent,
Et à Toi qui t’en vas, ami de mon enfance,
Je dis n’emporte pas ma terre à tes souliers,
Mais accroche à ton cœur
ce joli coin de France,
Et sa pointe d’accent qu’on ne peut oublier.
Philippe Carcassès
Un sétois !
Ô Montpellier
Dans le bas Languedoc,
les cailloux poussaient bien
Et les gens savaient faire que du vin.
Dans les étangs, y avait plein de moustiques
Et la malaïgue, pas très hygiénique.
Heureusement, qu’autour du Merdançon
A bien grandi un fameux champignon
Oh oui, chantons ce lieu qui nous inonde
De ses bienfaits, à cent lieues à la ronde
Ô Montpellier, la surdouée !
Tu t’appelles aussi lo Clapàs.
Mais ça fait trop paisanàs.
Ô Montpellier, la surdouée !
La ville des gens ... intelligents.
On y parle pointu, c’est pas des abrutis
A Antigone et sur la Comédie.
Dans cette ville heureuse, camarade,
Y a plus de médecins que de malades.
Ô Montpellier, grand flambeau du progrès
Y a le Corum, le foot et le tramway,
Un multiplex, le Zénith, oui ma belle,
Y manque plus qu’une autre tour Eiffele !
Ton maire est dévoré d’une grande ambition
Y a qu’à voir la taxe d’habitation !
Dans pas longtemps, tu atteindras les plages
En rousiguant tous les petits villages.
Les Hauts-cantons, ce sera un désert.
Mais aquò rai ! Car le fric, c’est la mer.
Oui, grâce à toi, de partout, même à Sète,
On sera bien plus snob qu’à la Croisette.
Il y avait une gare au cœur de la cité,
Toute rénovée, un parking à coté
Mais un beau jour soudain sans crier gare
Dans le désert surgit une autre gare
Et nos édiles en maîtrisant les coûts
Nous feront bien encor’ deux fois le coup
Pour que les gens soient fiers et se pavanent
D’avoir leurs six gar’s comme à la Havane.
Depuis 50 années nos stades prennent l’eau
Le foot devient parfois waterpolo
Un nouveau lieu est alors nécessaire
Pour les combats de nos fiers légionnaires
Ou implanter l’Olympe de ces dieux
Un seul endroit me parait judicieux
C’est Figuerolles et sans le moindre doute
Il s’y pratique déjà tellement de shoot(e)s.
Je languis chaque soir d’écouter FR3
Car, bien souvent, on parle que de toi;
Et quelle classe, tous ces journalistes,
Parlant comme Drucker; Ah, c’est pas triste !
Ô Montpellier, le styl’ de ma chanson
C’est dépassé, comme la madelon.
Pardonne un peu à ma muse rustique
De pas avoir le swing des Amériques
Pierre Bachelet
Les corons
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient
sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Mais mon père en rentrant
avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire"
comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis
Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaurès
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier
comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris
Pierre Perret
Donnez-nous des jardins
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
C’est pas qu’on s’embête
En bas des H.L.M.
Mais les galipett'
Sur le ciment c’est pas d'la crème
Et pour trouver d' l’herbe
Accrochez-vous bien
Comm' disait un lézard vert
Qui était pas daltonien
Si on cass' les vitres
Quand on joue au football
Qu’on vous cass' les pieds
Aussitôt - qu’on revient de l’école
C’est qu’on manqu' d’espace
De piafs et de feuilles
Y a plus qu’à la caiss' d’épargne
Qu’on trouv' des écureuils
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins aux odeurs sauvageonnes
Ça vaut cell' des oxyd' de carbone
Bien souvent je rêve
De bêtes et de prairies
Recherchant un' trêv'
A cet univers un peu gris
Je joue aux abeilles
Le vol du bourdon
Si la reine s’émerveill'
Mon goûter sera bon
Les mulots gambillent
Le hibou vend des poux
Une jolie chenill'
Est v'nue tremper une soupe aux choux
Et un pauv' mille-pattes
Se voit déjà ruiné
Par cinq cent pair' de savates
Qui ont besoin de ressem'ler
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
Dir' au hérisson
Qu’il peut aller s' raser
Au vieux saul' pleureur
De pas trop s' démoraliser
Et à la mant' religieuse
De pas bouffer son mec
Que mêm' ces dam' du M.L.F.
Trouv'raient pas ça correct
Quell' vie merveilleuse
Loin des marteaux-piqueurs
Des marchands d' béton
Qui f'raient bien mieux d' vendr' des choux-fleurs
Laisser pousser l’herbe
Les arbr' et les fleurs
Mêm' les ânes en ont besoin
Autant qu' les promoteurs
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y fair' des bêtises
D’où on r'vient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins / pleins d’animaux marrants
Ça nous chang' rait un peu d' nos parents
La télé en panne
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Ah, je m'en souviendrai longtemps,
ce fut un sacré bon moment.
On allait dîner tranquillement,
sans dévorer le petit écran
Sans se barder la chemise de nouilles
En regardant causer ces andouilles.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On allait louper, à coup sûr,
les attentats, tous les coups durs.
Tout ce qui dégringole à la ronde
sur la calebasse du pauvre monde
Et tout le cortège désabusé
des mêmes qui sont toujours lésés.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Su'l'coup, mes parents, pris de court,
voulaient appeler police secours.
Ils se sont rués sur le palier
et le moral sal'ment cisaillé
Prenant leur courage à deux mains,
ils ont parlé à leurs voisins.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Dans les étages de haut en bas,
c'était partout le même tabac.
C'était la panique dans la strasse,
ils trouvaient ça tous dégueulasse
Qu'un gouvernement libéral
puisse tolérer un tel scandale.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On les a tous emmenés chez nous,
moi, j'ai décroché mon biniou.
Papa prit son accordéon,
le voisin du dessus son violon.
On a fait un bœuf du tonnerre,
un truc qui vous fout le cul par terre.
Boeuf : Pa lam pa lam pa lam pam pam
Pour finir la nuit, messieurs dames,
Cupidon se mêlant aux programmes
Incroyablement pour maman,
Ce fut un sacré bon moment.
Et quand mon vieux lui a dit je t'aime,
ce fut comme un second baptême
Elle avait les calots brillants,
un coup de grisou dans le palpitant.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Pourtant, grâce à ce jour funeste,
on a monté un chouette orchestre.
Nous vendîmes nos télés aux puces,
on vit maintenant de nos chorus
Et ça nous fait bien rigoler,
demain, on passe à la télé.
Pa lam pa lam pa lam pam pam
D
A7
D
D9
G
F#m
E7
A7
Ray Ventura
Qu'est-ce qu'on attend
pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2- Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
1- La route est prête
2- le ciel est bleu
1- Y a des chansons dans le piano
2- à queue
1- Il y a de l'espoir dans tous les yeux
2- Et des sourires dans chaque fossette
1- La joie nous guette
2- c'est merveilleux
T : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
2- Y a des noisettes
1- dans le chemin creux
2- Y a des raisins
1- des rouges
2- des blancs,
1- des bleus
2- Les papillons s'en vont par deux
1- Et le mille-pattes met ses chaussettes
2- Les alouettes se font des aveux
1- Qu'est-ce qu'on attend
2- Qu'est-ce qu'on attend
T : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2 -Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête?
1- L'écho répète
2- cet air joyeux
1- Et la radio chante un petit air
2- radieux
1- Les parapluies restent chez eux
2- Les cannes s'en vont au bal musette
1- Levez la tête les amoureux
2- Qu'est-ce qu'on attend
1- Qu'est-ce qu'on attend
2- Qu'est-ce qu'on attend
1- Qu'est-ce qu'on attend
T : Qu'est-ce qu'on attend
pour être heureux
Renaud
Dès que le vent soufflera
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme Ta-ta-tam
Moi la mer elle m’a pris
J’me souviens un mardi
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de dock side
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui m’disaient, soit prudent
La mer c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera,
je repartira
Dès que les vent tourneront,
nous nous en allerons La la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme Ta-ta-tam
Moi la mer elle m’a pris Au dépourvu, tant pis
J’ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Qu’j’ai vomis mon quatre heure
Et mon minuit aussi
J’me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ça m’a coûté des sous
C’est de la plaisance, c’est le pied
Dès que le vent soufflera...
La la la... Ho ho ho ho ho Hissez-haut
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Mais elle prend pas la femme...
Qui préfère la campagne
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
Dès que le vent soufflera... La la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris...
Comme on prend un taxi
Je f’rai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’lâcher la grappe
J’irai aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera...
La la la Ho ho ho ho ho Hissez-haut
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Et mon bateau aussi…
Il est fier mon navire
Il est beau mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau
Mais Tabarly, Pajot
Kersauzon, Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
C’est pas l’homme qui prend la mer
C’est la mer qui prend l’homme
Moi la mer elle m’a pris
Je m’souviens un vendredi
Ne pleures plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleures plus mon père
Je vais au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était son destin
Dès que le vent soufflera...
Germaine
Elle habitait Germaine
Une chambre de bonne
Quelque part dans l'cinquième
À coté d'la Sorbonne
Les WC sur l'palier
Une fenêtre sur la cour
En haut d'un escalier
Qu'avait jamais vu l'jour
Et sur les murs sans joie
De ce pauvre boui-boui
Y'avait Che Guevara
Les Pink Floyd et Johnny
Sur l'vieil électrophone
Trop souvent détraqué
Elle écoutait les Stones
Et Maxime Le Forestier
Germaine Germaine
Une java ou un tango
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Qu'importe le tempo
Germaine Germaine
Un rock'n'roll ou un slow
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et que j't'ai dans la peau
Ça sentait bon chez elle
L'herbe et le patchouli
Le parfum des poubelles
Au petit matin gris
On buvait de la bière
Et du thé au jasmin
Assis en rond parterre
Sur un tapis indien
Les voisins du dessous
Étaient bien sympatiques
Quand on f'sait trop les fous
Ils se plaignaient qu'aux flics
Enfin bref chez Germaine
C'était vraiment Byzance
Tous les jours de la s'maine
On était en vacances
Mais quand elle est partite
Un jour pour Katmandou
Moi j'vous jure les amis
Ça m'a fichu un coup
Sur la place Saint-Michel
Où elle traînait parfois
On parle encore d'elle
Des sanglots dans la voix
Moi j'ai repris sa piaule
Mais c'est plus comme avant
C'est même plus vraiment drôle
Elle me manque souvent
Mais son électrophone
Elle me l'a laissé
Comme ses disques des Stones
Et d'Maxime Le Forestier
Germaine Germaine
Une java ou un tango
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et qu'j'aime la Kanterbraü oho
Germaine Germaine
Un rock'n'roll ou un slow
C'est du pareil au même
Pour te dire que je t'aime
Et que j't'ai dans la peau
La ballade nord-irlandaise
J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous ferons chanter
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
Serge Gainsbourg
Les p'tits papiers
Laissez parler les p'tits papiers
À l'occasion, papier chiffon
Puissent-ils un soir, papier buvard
Vous consoler
Laissez brûler les p'tits papiers
Papier de riz ou d'Arménie
Qu'un soir, ils puissent, papier maïs
Vous réchauffer
Un peu d'amour, papier velours
Et d'esthétique, papier musique
C'est du chagrin, papier dessin
Avant longtemps
Laissez glisser, papier glacé
Les sentiments, papier collant
Ça impressionne, papier carbone
Mais c'est du vent
Machin machine, papier machine
Faut pas s'leurrer, papier doré
Celui qu'y touche, papier tue-mouches
Est moitié fou
C'est pas brillant, papier d'argent
C'est pas donné, papier-monnaie
Où l'on en meurt, papier à fleurs
Où l'on s'en fout
Laissez parler les p'tits papiers
À l'occasion, papier chiffon
Puissent-ils un soir, papier buvard
Vous consoler
Laissez brûler les p'tits papiers
Papier de riz ou d'Arménie
Qu'un soir, ils puissent, papier maïs
Vous réchauffer
Tino Rossi
Méditerranée
Sous le climat qui fait chanter tout le Midi,
Sous le soleil qui fait mûrir les ritournelles,
Dans tous les coins on se croirait au Paradis
Près d’une mer toujours plus bleue, toujours plus belle
Et pour qu’elle ait dans sa beauté
plus de douceur
Mille jardins lui font
comme un collier de fleurs...
Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !
Au clair de lune,
entendez-vous dans le lointain,
Comme un écho
qui, sur les vagues, s’achemine
Entendez-vous le gai refrain des tambourins
Accompagné du trémolo des mandolines ?
C’est la chanson qui vient bercer,
toutes les nuits,
Les amoureux du monde entier
qu’elle a séduits.
Tri Yann
La jument de Michao
C'est dans dix ans je m'en irai
J'entends le loup et le renard chanter
C'est dans dix ans je m'en irai
J'entends le loup et le renard chanter
J'entends le loup, le renard, et la belette
J'entends le loup et le renard chanter
J'entends le loup, le renard, et la belette
J'entends le loup et le renard chanter
C'est dans neuf ans je m'en irai
La jument de Michao a passé dans le pré
C'est dans neuf ans je m'en irai
La jument de Michao a passé dans le pré
La jument de Michao et son petit poulain
A passé dans le pré et mangé tout le foin
La jument de Michao et son petit poulain
A passé dans le pré et mangé tout le foin
L'hiver viendra, les gars, l'hiver viendra
La jument de Michao, elle s'en repentira
L'hiver viendra, les gars, l'hiver viendra
La jument de Michao, elle s'en repentira
C'est dans huit ans je m'en irai...
C'est dans sept ans je m'en irai...
....Six, cinq, quatre, trois, deux, un...
C'est maintenant que je m'en vais...
Les prisons de Nantes
Dans les prisons de Nantes
Lan
Di-di-di-dou-dan
Di-di-lan-di- lan
di-di-di-dou-dan
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Personne ne le vint voiré Lan didididoudan
Personne ne le vint voiré
Que la fille du geôlier
À la fille du geôlier
Un jour il lui demande Lan didididoudan
Un jour il lui demande
Oui que dit-on de moué?
Que dit-on de moué?
On dit de vous en ville Lan didididoudan...
On dit de vous en ville
Que vous serez pendu
Et vous serez pendu
Mais s'il faut qu'on me pende Lan didididoudan.
Mais s'il faut qu'on me pende
Déliez-moi les pieds
Déliez-moi les pieds
La fille était jeunette Lan. didididoudan
La fille était jeunette
Les pieds lui a déliés
Les pieds lui a déliés
Le prisonnier alerte Lan didididoudan
Le prisonnier alerte
Dans la Loire s'est jeté
Dans la Loire s'est jeté
Dès qu'il fut sur les rives Lan didididoudan...
Dès qu'il fut sur les rives
Il se prit à chanter
Il se prit à chanter
Lentement :
Je chante pour les belles Lan didididoudan...
Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier
Surtout celle du geôlier
Si je reviens à Nantes Lan didididoudan...
Si je reviens à Nantes
Oui je l'épouserai
Oui je l'épouserai
Dans les prisons de Nantes Lan didididoudan...
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Vieilles chansons
La petite diligence
Mon arrière Grand-Mère m’a conté
L’histoire de son mariage
C’est un beau roman du temps passé
Qui débuta par un beau voyage
En ce temps-là, pour aller loin,
On connaissait à peine le train
Et l’on trouvait déjà bien beau
La voiture et les chevaux!
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Il y avait un vieux notaire
Un curé et son bréviaire
Une fille à marier
Un monsieur très distingué
Le notaire dormait, le curé priait
La belle rougissait en silence;
Le monsieur parlait et lui récitait
Des rondeaux et des sonnets
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Par la pluie et le beau temps
Lorsque les chevaux péniblement
Avaient fait trente kilomètres
A l’hostellerie du "Cheval Blanc »
On passait la nuit, pour s’en remettre;
Pour aller de Paris à Tours,
Il fallait bien au moins huit jours
Evidemment ça donnait le temps
De se connaître amplement
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Lorsque la côte était dure
Ils descendaient de voiture
Et poussaient allègrement
Car c’était le règlement
Le ciel était bleu et le beau monsieur
Faisait les doux yeux à la belle.
Tandis que le curé se disait: « Ca y est!
Ces deux-là je vais les marier! »
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
Arriva enfin à Tours
Et c’est tout le roman d’amour
C’est toujours pareil en France
Mis à part les diligences
Quand on veut se marier
Il faut savoir voyager
Il faut savoir voyager Hue!
Mon amant de Saint-Jean
Je ne sais pourquoi elle allait danser
À Saint-Jean, aux musettes
Mais quand ce gars lui a pris un baiser
Elle frissonnait était chipé
Comment ne pas perdre la tête
Serré par des bras audacieux?
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean
Elle restait grisée
Sans volonté, sous ses baisers
Sans plus réfléchir, elle lui donnait
Le meilleur de son être
Beau parleur, chaque fois qu'il mentait
Elle le savait, mais elle l'aimait
Mais hélas, à Saint-Jean, comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
Elle était folle de croire au bonheur
Et de vouloir garder son cœur
Comment ne pas perdre la tête...
On chante le refrain entièrement et on reprend
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean
Il ne l'aime plus
C'est passé
N'en parlons plus
Il ne l'aime plus
C' est du passé
N'en parlons plus
Qué será será
Dans le berceau d'un vieux château
Une promesse vient d'arriver
Une princesse toute étonnée
A qui l'on vient chanter :
Qué será será
Demain n'est jamais bien loin
Laissons l'avenir, venir
Qué será será
Qui vivra, verra
On vit grandir et puis rêver
La jeune fille qui demandait :
"Dis-moi ma mie si j'aimerai"
Et sa maman disait :
Quand vint l'amant de ses amours
La demoiselle lui demanda :
"M'es-tu fidèle jusqu'à toujours ?"
Et le garçon chanta :
Quand elle chante à son enfant
Dans un sourire, cet air charmant
C'est pour lui dire que dans la vie
Rien n'est jamais fini
Yves Duteil
Yves Duteil nous démontre dans toutes ses chansons que l'on peut être très gentil et bienveillant, poli et tolérant, tout en ayant un regard sévère et critique sur toutes les injustices et les dysfonctionnements de notre monde.
Avoir et être
Loin des vieux livres de grammaire
écoutez comment un beau soir
Ma mère m'enseigna les mystères
du verbe être et du verbe avoir...
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
il est deux verbes originaux
Avoir et Être étaient deux frères
que j'ai connus dès le berceau
Bien qu'opposés de caractères,
on pouvait les croire jumeaux
Tant leur histoire est singulière
mais ces deux frères étaient rivaux
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir
À ne vouloir ni dieu ni maître
le verbe Être s'est fait avoir
Son frère Avoir était en banque
et faisait un grand numéro
Alors qu'Être, toujours en manque
souffrait beaucoup dans son ego
Alors qu'Être toujours en manque
souffrait beaucoup dans son ego
Pendant qu'Être apprenait à lire
et faisait ses humanités
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter
Et il amassait des fortunes
en avoirs, en liquidités
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
s'était laissé déposséder
Avoir était ostentatoire
dès qu'il se montrait généreux
Être en revanche, et c'est notoire
est bien souvent présomptueux
Avoir voyage en classe Affaires
il met tous ses titres à l'abri
Alors qu'Être est plus débonnaire
il ne gardera rien pour lui
Alors qu'Être est plus débonnaire
il ne gardera rien pour lui
Sa richesse est tout intérieure
ce sont les choses de l'esprit
Le verbe Être est tout en pudeur
et sa noblesse est à ce prix...
Un jour à force de chimères
pour parvenir à un accord
Entre verbes ça peut se faire
ils conjuguèrent leurs efforts
Et pour ne pas perdre la face
au milieu des mots rassemblés
Ils se sont répartis les tâches
pour enfin se réconcilier
Le verbe Avoir a besoin d'Être
parce qu'être c'est exister
Le verbe Être a besoin d'Avoir
pour enrichir ses bons côtés
Et de palabres interminables
en arguties alambiquées
Nos deux frères inséparables
ont pu être et avoir été
Et de palabres interminables
en arguties alambiquées
Nos deux frères inséparables
ont pu être et avoir été.
Pour les enfants du monde entier
-Pour les enfants du monde entier
Qui n’ont plus rien à espérer
Nous voulons faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre
-À chaque enfant qui disparaît,
C’est l’Univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l’avenir
De pouvoir nous appartenir
-On voit des enfants s’en aller,
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que des adultes leur ont promis
-Mais quand ils sautent sur les mines
C’est bien Mozart qu’on assassine
Si le bonheur est à ce prix,
De quel enfer s’est-il nourri
-Et combien faudra-t-il payer
De silence et d’obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire
-Quel testament, quel évangile,
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d’innocence
À tant de larmes et de souffrances
-La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de barbelés
-Peut-on convaincre un dictateur
d’écouter battre un peu son cœur
Peut-on souhaiter d’un président
qu’il pleure aussi de temps en temps
-Pour les enfants du monde entier
Qui n’ont de voix que pour pleurer
Nous voulons faire une prière
À tous les Maîtres de la Terr
-Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d’enfants
-Puisque l’on sait de par le monde,
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël,
Que la trêve soit éternelle
-Qu’elle taise à jamais les rancœurs
Et qu’elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu’au bout de l’éternité
-On a pas l’ombre d’un pouvoir
Mais le cœur débordant d’espoir
Et de chansons pour aujourd’hui
Qui sont des hymnes pour la vie
-Et des ghettos, des bidonvilles,
Du cœur du siècle de l’exil
Des voix s’élèvent un peu partout
Qui font chanter les gens / debout
-Vous pouvez fermer vos frontières,
Bloquer vos ports et vos rivières
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés
-Ce sont les mères qui les apprennent
À leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de... la liberté
Pour les enfants du monde entier
Pour les enfants du monde entier
Prendre un enfant par la main
Prendre un enfant par la main
Pour l’emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras
Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son cœur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi
Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu’il s’endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l’amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années, puis soudain
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien