Répétition N° 11 Novembre 24 12/11/2024
André Pierre
J'ai connu ce monsieur dans les années quatre vingt, un vrai troubadour très sympathique dont la chanson "Le petit train de Palavas" est un vrai chef d'œuvre empreint de nostalgie.
Le petit train de Palavas
la la la la la la la la
Il avait triste mine,
le mécanicien
En voyant sa machine
rouiller dans son coin
Avec son regard tendre
et ses grand yeux mouillés
On pouvait comprendre qu’il revoyait…
Le petit train de Palavas
Aller de la mer au Clapas
Qui partait dans le clair matin
En suivant son petit chemin
C’était le p’tit train des copains
Il s’en allait sous le ciel bleu
En emportant ces gens heureux
Qui allaient passer la journée
Sur les plages ensoleillée
De notre Méditerranée
De gare en gare, cahin-caha
Son tintamarre, c’était la joie
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Et quand on l’entendait siffler
Tout le monde le saluait
C’était le train de l’amitié
C’était un beau voyage
qu’on faisait tous les jours
Voyageurs sans bagages
plein de joie et d’amour
C’était la chansonnette
des petits wagons verts
Qui passaient en goguette
en dansant vers la mer
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Avec des gens qui s’entassaient
Sur les plate-formes les march’pieds
C’était le train de la gaité
Le train ralentit et s'essoufle
Quand arrivait une montée
Il commençait à s’essouffler
Ça repart...
Mais les rires des voyageurs
Lui remettaient du baume au cœur
Et il repartait à toute vapeur
Que de fleurettes s’y sont contées
Que d’amourettes s’y sont passées
Le petit train de Palavas
Qui maintenant dort au Clapas
Si on ne le voit plus passer
On a toujours une pensée
Pour ce petit train du temps passé
La la la la…
Le petit train de Palavas
Le petit train de Palavas
Le petit train du temps passé
Boby Lapointe
Aragon et Castille
Au pays daga d’Aragon
Il y avait ugud une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille
Au pays degue de Castille
Il y avait tegued un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat
Poils au bras
Mais chez mon pâtissier il n’y en a plus
C’est vendu
C’est pourquoi je n’en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert
Le camembert c’est bon quand c’est bien fait
Vive l’amour
À ce propos, revenons à nos moutons
Vendre des glaces c’est un très beau métier
Poils aux pieds
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchand d’mouron c’est pas marrant
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient l’crottin
De mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux
Très lentement, puis en accélérant
Mais la Castille ça n’est pas l’Aragon
Ah, mais non
Et l’Aragon ce n’est pas la Castille
Et la fille
S’est passée de glace au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu
Tout a fondu
Dans un commerce c’est moche quand le fond fond
Poils aux pieds
À propos d’pieds, chantons jusqu’à demain
Au pays daga d’Aragon...
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Moi j'aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras.
G7 Gdim G7 C6 C
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus,
C'est vendu.
C Ebdim G7
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
G7 Ebdim C6
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
C6 Em Dm G7
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Vive l'amour.
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos moutons.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Vendre des glaces c'est un très beau métier,
Poil aux pieds.
G7 Gdim G7 C6 C
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon.
C Ebdim G7
Marchand d' mouron c'est pas marrant
J'ai un parent
G7 Ebdim C6
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
C6 Em Dm G7
N'en achetaient pas, ils préféraient l' crottin
De mouton
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos agneaux.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon
Ah! mais non
G7 Gdim G7 C6 C
Et l'Aragon ce n'est pas la Castille
Et la fille
C Ebdim G7
S'est passé de glace au citron
Avec vanille
G7 Ebdim C6
Et le garçon n'a rien vendu,
Tout a fondu.
C6 Em Dm G7
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond,
Poil aux pieds.
Dm G7
À propos d' pieds, chantons jusqu'à demain.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
Aragon et Castille
Au pays daga d’Aragon
Il y avait ugud une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille
Au pays degue de Castille
Il y avait tegued un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat
Poils au bras
Mais chez mon pâtissier il n’y en a plus
C’est vendu
C’est pourquoi je n’en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert
Le camembert c’est bon quand c’est bien fait
Vive l’amour
À ce propos, revenons à nos moutons
Vendre des glaces c’est un très beau métier
Poils aux pieds
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchand d’mouron c’est pas marrant
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient l’crottin
De mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux
Très lentement, puis en accélérant
Mais la Castille ça n’est pas l’Aragon
Ah, mais non
Et l’Aragon ce n’est pas la Castille
Et la fille
S’est passée de glace au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu
Tout a fondu
Dans un commerce c’est moche quand le fond fond
Poils aux pieds
À propos d’pieds, chantons jusqu’à demain
Au pays daga d’Aragon...
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Moi j'aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras.
G7 Gdim G7 C6 C
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus,
C'est vendu.
C Ebdim G7
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
G7 Ebdim C6
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
C6 Em Dm G7
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Vive l'amour.
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos moutons.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Vendre des glaces c'est un très beau métier,
Poil aux pieds.
G7 Gdim G7 C6 C
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon.
C Ebdim G7
Marchand d' mouron c'est pas marrant
J'ai un parent
G7 Ebdim C6
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
C6 Em Dm G7
N'en achetaient pas, ils préféraient l' crottin
De mouton
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos agneaux.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon
Ah! mais non
G7 Gdim G7 C6 C
Et l'Aragon ce n'est pas la Castille
Et la fille
C Ebdim G7
S'est passé de glace au citron
Avec vanille
G7 Ebdim C6
Et le garçon n'a rien vendu,
Tout a fondu.
C6 Em Dm G7
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond,
Poil aux pieds.
Dm G7
À propos d' pieds, chantons jusqu'à demain.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
Bourvil
Le gentil Bourvil avait un vrai talent de chanteur ajouté à son talent de comédien. La tendresse bien sûr, la drôlerie, la vie.
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire
Hé bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui, mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Am F
On peut vivre sans richesse,
G C
Presque sans le sou
F Dm
Des seigneurs et des princesses
E7 Am
Y'en n'a plus beaucoup
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
On ne le pourrait pas
F C
Non non non non
E7 Am
On ne le pourrait pas
[Verse 2]
Am F
On peut vivre sans la gloire
G C
Qui ne prouve rien
F Dm
Etre inconnu dans l'histoire
E7 Am
Et s'en trouver bien
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
il n'en est pas question
F C
Non non non non
E7 Am
il n'en est pas question
[Interlude]
C G
Quelle douce faiblesse
C G
Quel joli sentiment
Am E
Ce besoin de tendresse
Am E
Qui nous vient en naissant
E7 Am E7
Vraiment vraiment vraiment
[Verse 3]
Am F
Le travail est nécessaire
G C
Mais s'il faut rester
F Dm
Des semaines sans rien faire
E7 Am
Eh bien on s'y fait
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
le temps vous paraît long
F C
Long long long long
E7 Am
le temps vous parait long
[Instrumental]
F7
[Verse 4]
Bbm Gb
Dans le feu de la jeunesse
Ab Db
Naissent les plaisirs
Gb Ebm
Et l'amour fait des prouesses
F7 Bbm
Pour nous éblouir
F7 Bbm
Oui mais sans la tendresse
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
[Verse 5]
Bbm Gb
Quand la vie impitoyable
Ab Db
Vous tombe dessus
Gb Ebm
On est plus qu'un pauvre diable
F Bbm
Broyé et déçu
F7 Bbm
Alors sans la tendresse
F7 Bbm
d'un coeur qui nous soutient
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
on n'irait pas plus loin
[Interlude]
Db Ab
Un enfant vous embrasse
Db Ab
Parce qu'on le rend heureux
Bbm F
Tous nos chagrins s'effacent
Bbm F
On a les larmes aux yeux
F7 Bbm F7
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
[Verse 7]
Bbm Gb
Dans votre immense sagesse
Ab Db
Immense ferveur
Gb Ebm
Faites donc pleuvoir sans cesse
F Bbm
Au fond de nos cœurs
F7 Bbm
Des torrents de tendresse
F7 Bbm
pour que règne l'amour
Ebm Db
Règne l'amour
F7 Bbm
jusqu'à la fin des jours.
Chants de Marins
Ah que nos pères
Et ils buvaient à pleins tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
Ah que nos pères étaient heureux
Ah que nos pères étaient heureux
Quand ils étaient à table
Le vin coulait à côté d’eux
Le vin coulait à côté d’eux
Ça leur était fort agréable
Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.
Celui qui planta le provin (bis)
Au beau pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.
Amis buvons à pleins tonneaux...
Chants de Veillées
Le Roi Arthur
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter
Solo Le Roi Arthur avait trois fils
Tous Quel supplice
Solo Mais c’était un excellent roi
Tous Oui ma foi
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter.
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé ...
Solo Le premier fils se fit meunier
Tous C’est bien vrai
Solo Le second se fit tisserand
Tous Oui vraiment
Le troisième se fit commis
D’un tailleur de son pays
Un rouleau de drap sous son bras
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé...
Solo Le premier fils volait du blé
Tous C’est bien laid
Solo Le second fils volait du fil,
Tous C’est bien vil
Et le commis du tailleur
Volait du drap à toute heure
Pour en habiller ses deux sœurs
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé...
Solo Dans l’écluse le meunier s’noya,
Tous Ha ha ha
Solo À son fil le tiss’rand s’pendit
Tous Hi hi hi
Et le diable mis en furie
Emporta le p’tit commis
Un rouleau de drap sous son bras
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
Emmenez-moi
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que... la misère
Serait moins pénible au soleil
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Au reflet de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
[Verses]
Em D
Vers les docks où le poids et l'ennui
Em B7
Me courbent le dos
Em D
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Em B7 Em
Les bateaux
C D
Ils viennent du bout du monde
C
Apportant avec eux
D
Des idées vagabondes
C
Aux reflets de ciel bleu
G
De mirage
C
Traînant un parfum poivré
G
De pays inconnus
C
Et d'éternels étés
G
Où l'on vit presque nu
B7
Sur les plages
Em D
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Em B7
Que le ciel du Nord
Em D
J'aimerais débarbouiller ce gris
Em
En virant de bord
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Dans les bars à la tombée du jour
Em B7
Avec les marins
Em D
Quand on parle de filles et d'amour
Em B7 Em
Un verre à la main
C D
Je perds la notion des choses
C
Et soudain ma pensée
D
M'enlève et me dépose
C
Un merveilleux été
G
Sur la grève
G C
Où je vois tendant les bras
G
L'amour qui comme un fou
C
Court au-devant de moi
G
Et je me pends au cou
B7
De mon rêve
Em D
Quand les bars ferment, que les marins
Em B7
Rejoignent leur bord
Em D
Moi je rêve encor' jusqu'au matin
Em
Debout sur le port
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Un beau jour sur un rafiot craquant
Em B7
De la coque au pont
Em D
Pour partir je travaillerais dans
Em B7
La soute à charbon
C D
Prenant la route qui mène
C
A mes rêves d'enfant
D
Sur des îles lointaines
C
Où rien n'est important
G
Que de vivre
G C
Où les filles alanguies
G
Vous ravissent le coeur
C
En tressant m'a t'on dit
G
De ces colliers de fleurs
B7
Qui enivrent
Em D
Je fuirais laissant là mon passé
Em B7
Sans aucun remords
Em D
Sans bagage et le coeur libéré
Em B7
En chantant très fort
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Charles Trénet
Le soleil a rendez-vous avec la lune
S- Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter
plus fort et mieux que moi
T- Tous les chats tous les chats tous les chats
S- Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
T- Les voici, les voici, les voilà
1- Le soleil a rendez-vous avec la lune
2- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
3- Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
1- Chacun doit en faire autant
2- La lune est là,
3- la lune est là
1- La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
2- Pour la trouver,
3- il faut la nuit
1- Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
2- Le soleil a rendez-vous avec la lune
3- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
T- Papa dit qu'il a vu ça lui
S- Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient
en termes émouvants
T- Les avis, les aveux, des savants
S- Bien des gens affolés demandaient aux agents
T- Si le monde était pris dans la ronde
S- C’est alors que docteurs, savants et professeurs
T- Entonnèrent subito tous en chœur
Le soleil a rendez-vous avec la lune...
S- Philosophes, écoutez
cette fable est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel
de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin,
il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient,
il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
1- Le soleil a rendez-vous avec la lune
2- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
3- Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
1- Chacun doit en faire autant
2- la lune est là
3- La lune est là
1- La lune est là,
2- la lune est là
3- la lune est là
1- La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
2- Pour la trouver,
3- il faut la nuit
1- Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
2- Le soleil a rendez-vous avec la lune
3- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
T- Papa dit qu'il a vu ça lui
T- Papa dit qu'il a vu ça lui
Cm
Sous le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Cm
Quand j'attends ta venue mon amie
Db
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
G7 Cm
Tous les chats, tous les chats, tous les chats
Cm
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
Cm
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Db
Des chansons que je sais, que je traduis pour toi
G7 C
Les voici, les voici, les voilà.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 2]
Cm
Des savants avertis par la pluie et le vent
Cm
Annonçaient un jour la fin du monde
Db
Les journaux commentaient en termes émouvants
G7 Cm
Les avis, les aveux des savants
Cm
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Cm
Si le monde était pris dans la ronde
Db
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
G7 C
Entonnèr'nt subito tous en choeur.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 3]
Cm
Philosoph's écoutez cette fable est pour vous
Cm
Le bonheur est un astre volage
Db
Il s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
G7 Cm
Il s'efface et se meurt devant nous
Cm
Quand on croit qu'il est loin, Il est là tout près d'vous
Cm
Il voyage il voyage il voyage
Db
Puis il part il revient, il s'en va n'importe où
G7 C
Cherchez le il est un peu partout.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
Em
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
Y’a d’la joie
Y’a d’la joie
Bonjour, bonjour les hirondelles
Y’a d’la joie
Dans le ciel par dessus les toits
Y’a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Tous Y’a d’la joie partout, y’a d’la joie
Tout le jour
Mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour
Qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour
Bonjour, bonjour les demoiselles
Tous Y’a d’la joie, partout, y’a d’la joie
Le gris boulanger
Bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain
Du pain si fin que j’ai faim
On voit le facteur
Qui s’envole là-bas
Comme un ange bleu
Portant ses lettres au bon dieu
Miracle sans nom
À la station Javel
On voit le métro
Qui sort de son tunnel
Grisé de soleil
De chansons et de fleurs
Il court vers le bois
Il court à toute vapeur
Y’a d’la joie
La tour Eiffel part en ballade
Comme une folle
Elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit
Solo "tant pis pour moi si j’suis malade
J’ m’embêtais tout’ seule dans mon coin"
Y’a d’la joie
Le percepteur met sa jaquette
Plie boutique
Et dit d’un air très doux, très doux :
Solo
"Bien l’bonjour pour aujourd’hui fini la quête
Gardez tout messieurs gardez tout"
Mais voilà qu’soudain
Je m’éveille dans mon lit
Donc, j’avais rêvé
Oui car le ciel est gris
Il faut se lever
Se laver, se vêtir
Et ne plus chanter
Si l’on n’a plus rien à dire
Mais je crois pourtant
Que ce rêve a du bon
Car il m’a permis
De faire une chanson
Chanson de printemps
Chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans
Chanson de toujours
(Reprise du premier refrain)
D A7
Y a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
D A
Y a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
D D7 G Fdim
Y a d'la joie et du soleil dans les ruelles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
A7 D A7
Tout le jour, mon cur bat, chavire, et chancelle
D A
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
D D7 G Fdim
Qu'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
[Verse 2]
D7 G
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
D7 G Am7
Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim
D7
On voit le facteur qui s'envole là-bas
A7 D7
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
G
Miracle sans nom à la station Javel
D7 G Am7
On voit le métro qui sort de son tunnel
D7
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
D7 G
Il court vers le bois il court à toute vapeur
[Verse 3]
D A7
Y a d'la joie la Tour-Eiffel part en ballade
D A
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
D D7 G Fdim
Puis elle dit: "Tant pis pour moi si j'suis malade
D Em7 A7 D
J'm'ennuyais toute seule dans mon coin"
A7 D A7
Ya d'la joie le percepteur met sa jaquette
D A
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
D D7 G Fdim
"Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
D Em7 A7 D
Gardez tout Messieurs gardez tout"
[Verse 4]
D7 G
Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
D7 G Am7
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
D7
Il faut se lever, se laver, se vêtir
A7 D7
Et ne plus chanter si l'on a plus rien à dire
G
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
D7 G Am7
Car il m'a permis de faire une chanson
D7
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
D7 G
Chanson de vingt ans, chanson de toujours
François Morel
Tous les marins
sont des chanteurs
Pour raconter la solitude
Le vent qui souffle l'amitié
Le mal de mer et l'inquiétude
Le rhum qui fait tout oublier
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Pour décrire la fille au village
Qu'on a laissée un matin gris
La vahiné sans son corsage
Doux souvenir de Tahiti Tous les marins ...
Pour emporter dans sa mémoire
Les tempêtes la houle et le sel
Pour espérer un jour revoir
Toutes les filles de La Rochelle Tous les marins ...
Pour dire que l'on se souvient
De Mimi Dédé et Jeannot
Ces gars si fiers d'être marins
Qui ont péri sur leur rafiot Tous les chanteurs...
Ils chantent fort et parfois faux
Mais ça n'a aucune importance
On peut entendre leurs sanglots
Quand ils entament À Recouvrance Tous les...
Pour se donner force et courage
Ils se disent qu'ils voient du pays
Buvant l'air frais au bastingage
Et qu'ils sont heureux d'être en vie Tous les...
Em
Pour raconter
B
la solitude
Em C
Le vent qui souffle
B7 Em
l'amitié
Em
Le mal de mer
B7
et l'inquiétude
Em C
Le rhum qui fait
B7 Em
tout oublier
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C
Ba da la liam
B Em
ba diam ba da vam
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C A
Da da da diam
B7 Em
ba da dia da da diam
Georges Brassens
Georges Brassens. Celui que tout le monde aurait aimé avoir pour copain, d'abord, et pour ami ensuite. Il est encore présent tous les jours dans nos pensées et ses chansons nous accompagnent tous les jours dans toutes les situations que nous rencontrons. Un grand et généreux poète !
Pot pourri
Georges Brassens
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Un bon petit diable à la fleur de l’âge
La jambe légère et l’œil polisson
Et la bouche plein’ de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Un p'tit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un p'tit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Un’ jolie fleur dans une peau d’vache
Un’ jolie vach’ déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mèn’ par le bout du cœur
Monseigneur l’astre solaire
Comme je ne l’admire pas beaucoup
M’enlève son feu,
oui mais, d’son feu,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La lumière que je préfère
C’est celle de vos yeux jaloux
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des Ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand’mare des canards
Et s’app’lait « Les copains d’abord »
Les copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littératur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de Sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qu’ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de bord,
Mais viré de Bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.
Jean-Michel Caradec
Quel dommage que ce talentueux chanteur nous ait quitté si jeune suite à un accident de voiture.
La Colline aux coralines
Deux petites flaques
Un oiseau qui boite
Sur le chemin
Donnons-nous la main
Sautons la barrière
Dans les fougères
Cherchons les fleurs
De l’accroche-cœur
De Caroline
À Madeline
Christophe ou Lison
Sur la colline
Aux coralines
Chantent cette chanson
Si les paroles
Sont un peu folles
C’est que les enfants
Inventent tout le temps
Chasse l’autruche
À cache-cache truche
Quatre moutons
Fument sur le balcon
Changeons le monde
Une seconde
Ça fera pas de mal
Au règne animal
C’est la baleine
Qui fera la laine
Et le chasseur
Qui aura peur
Le joueur de flûte
A fait la culbute
Son pantalon
N’a plus de fond
La nuit qui tombe
Fait grandir les ombres
II faut rentrer
Maman va s’inquiéter
Et Caroline Et Madeline
Christophe et Lison
Sur la colline
Aux coralines
Se séparent en chansons
Kids United
On écrit sur les murs
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs
à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
On écrit sur les murs
la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs
pour que l’amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Partout autour de nous
Y’a des signes d’espoir dans les regards
Donnons leur écrit
Car dans la nuit
Tout s’efface
Même leur trace
On écrit sur les murs...
Des mots seulement gravés
Pour ne pas oublier, pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain
Nos visages
Métissage
On écrit sur les murs... (tout le refrain)
Très doux, presque bouche fermée
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs
à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
Reprise forté des 2 On écrit sur les murs...
Les Compagnons de la Chanson
La licorne
Quand Dieu fit l’univers il mit sur la terre
des milliers d’animaux inconnus aujourd’hui
mais la plus jolie dans ce vert paradis
la plus drôle la plus mignonne, c’était la licorne
Y avait
Des gros crocodiles
des orangs-outangs
des affreux reptiles
et des jolis moutons blancs
des chats
des rats
des éléphants
mais la plus mignonne
de toutes les bêtes à cornes,
C’était la licorne.
Quand il vit les pécheurs
faire leurs premiers péchés
Dieu se mit en colère et appela Noé:
mon bon vieux Noé, je vais noyer la terre
construis-moi un bateau pour flotter sur l’eau
Mets-y
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Quand son bateau fut prêt
à surmonter les flots,
Noé y fit monter les animaux deux par deux
et déjà la pluie commençait à tomber
quand il cria
"Seigneur! j’ai fait pour le mieux ! "
J'ai mis
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Elles riaient les mignonnes
et pataugeaient dans l’eau,
s’amusant comme des folles,
sans voir que le bateau
emmené par Noé, les avait oubliées
et puis jamais personne n’a vu de licorne
On voit
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais jamais personne
Ne verra la mignonne la jolie licorne
Les Frères Jacques
En sortant de l’école
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la Terre
Dans un wagon doré. Respiration
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré...... (suspense)
La Mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés. Respiration
Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré.......... (suspense)
La Lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle
d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins. Respiration
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’Hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée Respiration
Et le Printemps nous a salués...
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remercié Respiration
Et toutes les Fleurs de la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie de chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer....
De peur de les abîmer. Respiration
Alors… On marche : départ pied gauche
-On-est re-ve-nu-à pied-
-À pied-tout autour de la terre-
-À pied - tout autour de la mer-
-Tout autour du soleil-
-De la lune et des étoiles-
-A pied-
-à cheval-
-en voiture-
Les bras en l'air Et en bateau à voiles.
La Marie-Joseph
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Ça nous a pris
Trois mois complets
Pour découvrir quels étaient ses projets
Quand le père nous l’a dit Ahhhhhhhh ! C’était trop beau --------
Pour les vacances nous avions un bateau
D’un bond d’un seul et sans hésitations
On s’documente sur la navigation
En moins d’huit jours nous fûmes persuadés
Qu’ la mer pour nous n’aurait plus de secrets
Le père alors fit preuve d’autorité
Solo J’suis ingénieur, laissez-moi commander
brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr rires
Tous D’vant le résultat on lui a suggéré
Qu’un vrai marin vienne nous accompagner
Solo Alors j’ai dit : "j’vais prendre la direction
Ancien marin, j’sais la navigation"
Rires sarcastiques appuyés et long
Solo J’commence à croire qu’ c’était prématuré
Tous Faut pas confondre Guitare et Naviguer
Au bout d’trois heures de notre exhibition
L’un d’nous se r’lève avec stupéfaction
Car on s’était pas beaucoup déplacé
Rapport à l’ancre // qu’on n’avait pas r’montée
Solo Côté jeunes filles, c’était pas mal...
Tous Ça nous a coûté l’écoute de grand-voile
En la coupant Suzon dit :
Solo « J’me rappelle
Qu’un d’mes louv’teaux voulait de la ficelle »
Pour la deuxième fallait pas la laisser
Toucher la barre ou même s’en approcher
Car en moins d’deux on était vent debout
Fort bruit du vent dans les voiles qui faseillent
Solo « J’aime tant l’expression…
Tous disait-elle…
Solo pas vous ?
Quand finalement on a pu réparer
Alors on s’est décidé à rentrer
Mais on n’a jamais trouvé l’appontement
Car à minuit… on n’y voit pas tellement.
Encore heureux qu’il ait fait beau...
On dit : « Maussade comme un marin breton »
Moi j’peux vous dire
qu ’c’est pas mon impression
Car tous les gars du côté d’Noirmoutier
Ne sont pas prêts d’arrêter de rigoler
Rires qui fusent
En rigolant Encore heureux qu’il ait fait beau...
Nadau
De cap tà l’immortèla
Haut Peiròt, vam caminar, vam caminar,
De cap tà l’immortèla
Haut Peiròt, vam caminar, vam caminar,
Lo país vam cercar.
Solo Sèi un país e ua flor,
Tous e ua flor e ua flor,
Solo Que l’aperam la de l’amor,
Tous la de l’amor, la de l’amor.
Solo Au som deu malh, que i a ua lutz
Tous que i a ua lutz, que i a ua lutz,
Solo Qu’i cau guardar los uèlhs dessús
Tous los uèlhs dessús, los uèlhs dessús
Solo Que’ns cau traucar tot lo segàs
Tous tot lo segàs, tot lo segàs,
Solo Tà’ns arrapar, sonque las mans
Tous sonque las mans, sonque las man
Solo Lhèu veiram pas jamai la fin
Tous jamai la fin, jamai la fin,
Solo La libertat qu’ei lo camin,
Tous qu’ei lo camin, qu’ei lo camin
Plus lentement
Solo Après lo malh, un aute malh,
Tous un aute malh, un aute malh
Solo Après la lutz, ua auta lutz,
Tous ua auta lutz, ua auta lutz
(Refrain repris 4 fois : lentement et piano au début
et de plus en plus fort vite)
TRADUCTION
Viens petit Pierre on va marcher
Vers l’immortelle
Viens petit Pierre on va marcher
On va se chercher le pays
Je sais un pays et une fleur
On l’appelle celle de l’amour
En haut du Pic, il y a une lumière
Il faut y garder les yeux dessus
Il faudra passer à travers les ronces
pour s’accrocher seulement les mains
On en verra jamais la fin
La liberté c’est le chemin
Après le sommet un autre sommet
Après la lumière, une autre lumière
Occitans, Basques, Corses, Italien...
Bella Ciao
Récitatif très lent
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Très rapide
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Récitatif très lent
E se io muoio da partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
E seppellire lassù in montagna
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
La la la la - la la la la -
Très rapide
Tutte le genti che passeranno
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
E questo è il fiore del partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà
E questo è il fiore
del partigiano
Morto - per - la - libertà
Bella Ciao (avec traduction)
RÉCITATIF TRÈS LENT
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
O bella, ciao! bella, ciao!
O belle, au revoir! belle, au revoir!
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
E ho trovato l’invasor
Et j’ai trouvé l’envahisseur
RYTHMÉ (123) LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
Ché mi sento di morir
Parce que j’ai l’impression de mourir
La la la la - la la la la -
La la la la la la la la - la la la la
La la la la
TRÈS RAPIDE
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
RÉCITATIF TRÈS LENT
E se io muoio da partigiano
Et si je meurs en tant que partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Tu dois m’enterrer
RYTHMÉ 123 LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
E seppellire lassù in montagna
Et m’enterrer là-haut dans les montagnes
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
A l’ombre d’une belle fleur
La la la la - la la la la -
TRÈS RAPIDE
Tutte le genti che passeranno
Toutes les personnes qui passeront
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
Et puis ils diront "Quelle belle fleur!"
E questo è il fiore del partigiano
Et c’est la fleur du partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà!
Mort pour la liberté!
E questo è il fiore
del partigiano
Morto per la libertà
La Sobirana
Départ Pianissimo, peut -être répété plusieurs fois en augmentant la puissance.
Hou hou hou hou hou hou
Despuish l’aup Italiana,
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
E dinc a la mar grana
Que senhoreja ua sobirana
Entant de milas annadas
Qu’audin son arríder de mainada
Sas cantas encantadas
Sons mots d’amor de hemna tant aimada
Jo que l’escotarèi
Com s’escota a parlar ua hada
Jo que la servirèi
Dinc a la mea darrèra alenada
Un dia un beròi dia
Tots conesheràn ma sobirana
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Plusieurs fois en suivant le volume indiqué
Hou hou hou hou hou hou
reprise du 1 et du 4
La Sobirana avec traduction
Hou hou hou hou hou hou
Despuish l’aup Italiana,
Des Alpes italiennes
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
À travers les villes, les collines et les plaines
E dinc a la mar grana
Et jusqu’à la vaste mer
Que senhoreja ua sobirana
Y règne une souveraine
Entant de milas annadas
Depuis un millier d’années
Qu’audin son arríder de mainada
On a entendu son rire d’enfant
Sas cantas encantadas
Ses chansons fascinantes
Sons mots d’amor de hemna tant aimada
Ses mots d’amour d’une femme bien-aimée
Jo que l’escotarèi
Moi, qui l’écouterai
Com s’escota a parlar ua hada
Comme on entend parler une fée
Jo que la servirèi
Moi, qui la servirai
Dinc a la mea darrèra alenada
Jusqu’à mon dernier souffle
Un dia un beròi dia
Un jour un beau jour
Tots conesheràn ma sobirana
Tout le monde connaîtra ma souveraine
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma mère, ma sœur, ma fille
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Ma belle bien-aimée, qu’est la langue occitane
Plusieurs dois en suivant le volume indiqué
Hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou hou
Reprise du 1 et du 2
Despuish l’aup Italiana,
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
E dinc a la mar grana
Que senhoreja ua sobirana
Un dia un beròi dia
Tots conesheràn ma sobirana
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Pierre Perret
La télé en panne
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Ah, je m'en souviendrai longtemps,
ce fut un sacré bon moment.
On allait dîner tranquillement,
sans dévorer le petit écran
Sans se barder la chemise de nouilles
En regardant causer ces andouilles.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On allait louper, à coup sûr,
les attentats, tous les coups durs.
Tout ce qui dégringole à la ronde
sur la calebasse du pauvre monde
Et tout le cortège désabusé
des mêmes qui sont toujours lésés.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Su'l'coup, mes parents, pris de court,
voulaient appeler police secours.
Ils se sont rués sur le palier
et le moral sal'ment cisaillé
Prenant leur courage à deux mains,
ils ont parlé à leurs voisins.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Dans les étages de haut en bas,
c'était partout le même tabac.
C'était la panique dans la strasse,
ils trouvaient ça tous dégueulasse
Qu'un gouvernement libéral
puisse tolérer un tel scandale.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On les a tous emmenés chez nous,
moi, j'ai décroché mon biniou.
Papa prit son accordéon,
le voisin du dessus son violon.
On a fait un bœuf du tonnerre,
un truc qui vous fout le cul par terre.
Boeuf : Pa lam pa lam pa lam pam pam
chacun son instrument : contrebasse, saxo, accordéon, violon, trompette... on frappent dans les mains en invitant le public à faire de même.
Pour finir la nuit, messieurs dames,
Cupidon se mêlant aux programmes
Incroyablement pour maman,
Ce fut un sacré bon moment.
Et quand mon vieux lui a dit je t'aime,
ce fut comme un second baptême
Elle avait les calots brillants,
un coup de grisou dans le palpitant.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Pourtant, grâce à ce jour funeste,
on a monté un chouette orchestre.
Nous vendîmes nos télés aux puces,
on vit maintenant de nos chorus
Et ça nous fait bien rigoler,
demain, on passe à la télé.
Pa lam pa lam pa lam pam pam
chacun son instrument : contrebasse, saxo, accordéon, violon, trompette... on frappent dans les mains en invitant le public à faire de même.
D
A7
D
D9
G
F#m
E7
A7
Ray Ventura
Qu'est-ce qu'on attend
pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2- Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
1- La route est prête
2- le ciel est bleu
1- Y a des chansons dans le piano
2- à queue
1- Il y a de l'espoir dans tous les yeux
2- Et des sourires dans chaque fossette
1- La joie nous guette
2- c'est merveilleux
T : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
2- Y a des noisettes
1- dans le chemin creux
2- Y a des raisins
1- des rouges
2- des blancs,
1- des bleus
2- Les papillons s'en vont par deux
1- Et le mille-pattes met ses chaussettes
2- Les alouettes se font des aveux
1- Qu'est-ce qu'on attend
2- Qu'est-ce qu'on attend
T : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2 -Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête?
1- L'écho répète
2- cet air joyeux
1- Et la radio chante un petit air
2- radieux
1- Les parapluies restent chez eux
2- Les cannes s'en vont au bal musette
1- Levez la tête les amoureux
2- Qu'est-ce qu'on attend
1- Qu'est-ce qu'on attend
2- Qu'est-ce qu'on attend
1- Qu'est-ce qu'on attend
T : Qu'est-ce qu'on attend
pour être heureux
Renaud
Dès que le vent soufflera
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
J’me souviens un mardi
Tous
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de dock side
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui m’disaient, soit prudent
La mer c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera,
je repartira
Dès que les vent tourneront,
nous nous en allerons
La la la la la la la - la la la la la
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Au dépourvu, tant pis…
Tous
J’ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Qu’j’ai vomis mon quatre heure
Et mon minuit aussi
J’me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ça m’a coûté des sous
C’est de la plaisance, c’est le pied
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Ho ho ho ho ho Hissez-haut
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
Tous
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Comme on prend un taxi
Tous
Je f’rai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’lâcher la grappe
J’irai aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Ho ho ho ho ho Hissez-haut
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Et mon bateau aussi…
Tous
Il est fier mon navire
Il est beau mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau
Hisse-haut Santiano
Si Dieu veut toujours droit de-e-vant
Nous irons jusqu'à San Francisco
Mais Tabarly, Pajot
Kersauzon, Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Je m’souviens un vendredi
Tous
Ne pleures plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleures plus mon père
Je vais au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était son destin
Dès que le vent soufflera,
nous nous en allerons... de requin
La ballade nord-irlandaise
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous ferons chanter
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
Tri Yann
Les prisons de Nantes
Dans les prisons de Nantes
Lan
Di-di-di-dou-dan
Di-di-lan-di- lan
di-di-di-dou-dan
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Personne ne le vint voiré Lan didididoudan
Personne ne le vint voiré
Que la fille du geôlier
À la fille du geôlier
Un jour il lui demande Lan didididoudan
Un jour il lui demande
Oui que dit-on de moué?
Que dit-on de moué?
On dit de vous en ville Lan didididoudan...
On dit de vous en ville
Que vous serez pendu
Et vous serez pendu
Mais s'il faut qu'on me pende Lan didididoudan.
Mais s'il faut qu'on me pende
Déliez-moi les pieds
Déliez-moi les pieds
La fille était jeunette Lan. didididoudan
La fille était jeunette
Les pieds lui a déliés
Les pieds lui a déliés
Le prisonnier alerte Lan didididoudan
Le prisonnier alerte
Dans la Loire s'est jeté
Dans la Loire s'est jeté
Dès qu'il fut sur les rives Lan didididoudan...
Dès qu'il fut sur les rives
Il se prit à chanter
Il se prit à chanter
Lentement :
Je chante pour les belles Lan didididoudan...
Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier
Surtout celle du geôlier
Si je reviens à Nantes Lan didididoudan...
Si je reviens à Nantes
Oui je l'épouserai
Oui je l'épouserai
Dans les prisons de Nantes Lan didididoudan...
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier