Répertoire
Adamo
Mon idole quand j'avais 15 ans ! "Laisse mes mains sur tes hanches", "Tombe la neige"... Adamo n'a pas été une étoile filante, la suite de sa carrière a prouvé qu'il était un vrai auteur compositeur qui avait des choses à dire.
: Insouciance
C'est ma vie
Notre histoire a commencé
Par quelques mots d'amour
C'est fou ce qu'on s'aimait
Et c'est vrai tu m'as donné
Les plus beaux de mes jours
Mais je te les rendais
Je t'ai confié sans pudeur
Les secrets de mon cœur
De chanson en chanson
Et mes rêves et mes je t'aime
Le meilleur de moi-même
Jusqu'au moindre frisson
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
Ma candeur et mes vingt ans
Avaient su t'émouvoir
Je te couvrais de fleurs
Mais quant à mon firmament
J'ai vu des nuages noirs
J'ai senti ta froideur
Mes rires et mes larmes
La pluie et le soleil
C'est toi qui les régis
Je suis sous ton charme
Souvent tu m'émerveilles
Et parfois tu m'oublies
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
J'ai choisi des chaînes
Mes amours, mes amis
Savent que tu me tiens
Devant toi, sur scène
Je trouve ma patrie
Dans tes bras, je suis bien
Le droit d'être triste
Quand parfois j'ai cœur gros
Je te l'ai sacrifié
Et devant toi j'existe
Je gagne le gros lot
Je me sens sublimé
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
C'est ma vie
C'est ma vie
Je n'y peux rien
C'est elle qui m'a choisi
C'est ma vie
C'est pas l'enfer
C'est pas le paradis
C'est ma vie
J'ai vu l'orient dans son écrin avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem, coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem quand, quand sur lui, je me suis penché.
Ne vois-tu pas, humble chapelle, toi qui murmures "paix sur la terre"
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu "Danger frontière!"
Le chemin mène à la fontaine. Tu voudrais bien remplir ton seau.
Arrête-toi, Marie-Madeleine, pour eux, ton corps ne vaut pas l'eau.
Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah
Et l'olivier pleure son ombre, sa tendre épouse, son amie
Qui repose sous les décombres prisonnières en terre ennemie.
Sur une épine de barbelés, le papillon guette la rose.
Les gens sont si écervelés qu'ils me répudieront si j'ose.
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel, toi qui te trouves ou bon te semble
Sur cette terre d'Israël, il y a des enfants qui tremblent.
Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah
Les femmes tombent sous l'orage. Demain, le sang sera lavé.
La route est faite de courage: une femme pour un pavé
Mais oui : j'ai vu Jérusalem, coquelicot sur un rocher.
J'entends toujours ce requiem lorsque, sur lui, je suis penché
Requiem pour 6 millions d'âmes qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui, malgré le sable infâme, ont fait pousser 6 millions d'arbres.
Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah, Inch' Allah
Un Mexicain
Rrrr ay ay ay
Vamos a cantar la cancion d'el mexicano
Con il sombrero
Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise de parasol
Rrrr ay
Il n'est pas loin de midi d'après le soleil
C'est formidable aujourd'hui ce que j'ai sommeil
L'existence est un problème à n'en plus finir
Chaque jour, chaque nuit c'est la même: il vaut mieux dormir
Rien que trouver à manger, ce n'est pourtant là qu'un détail
Mais ça suffirait à pousser un homme au travail, ay, ay, ay, ay, ay
J'ai une soif du tonnerre, il faudrait trouver
Un gars pour jouer un verre en trois coups de dés
Je ne vois que des fauchés tout autour de moi
Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher aussi bien que moi
Et pourtant j'ai le gosier comme du buvard, du buvard
Ça m'arrangerait bougrement s'il pouvait pleuvoir, rrrrr
Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise de parasol
Ouille, ouille, ouille, ouille, ouille
Voici venir Cristobal, mon Dieu qu'il est fier
C'est vrai qu'il n'est général que depuis hier
Quand il aura terminé sa révolution
Nous pourrons continuer tous les deux la conversationIl est mon meilleur ami, j'ai parié sur lui dix pesos
Et s'il est battu je n'ai plus qu'à leur dire adios, a-a-a-a-a-ay
On voit partout des soldats courant dans les rues
Si vous ne vous garez pas ils vous marchent dessus, ay
Et le matin quel boucan, sacré non de nom
Ce qu'ils sont agaçants, énervants, avec leurs canons
Ça devrait être interdit un chahut pareil à midi
Quand il y a des gens, sapristi, qui ont tant sommeil, rrrr
Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise
Que el sombrero
En guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en guise
Allez coucher
En guise, en guise, en guise, en guise, en guise, en gui-
-Ui-
-Se de parasol
A-ay
Les filles du bord de mer
Je me souviens du bord de mer
Avec ces filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière
C'était pas fait pour me déplaire
Naives autant qu'elle étaient belles
On pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport
Pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore
Z'auraient pu danser la java
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Y en avait une qui s'appellait Eve
C'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut
Elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt que d'aller chez le masseur
Elle invitait le premier baigneur
À tâter du côté de son cœur
En douceur, en douceur
En douceur et profondeur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Lui pardonnant cette manie
J'lui proposais de partager ma vie
Mais dès que revint l'été
Je commençais à m'inquièter
Car sur les bords d'la Mer du Nord
Elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres
Sinon elle devenait malingre
Puis un beau jour j'en ai eu marre
C'était pis que la mer à boire
Je l'ai refilée à un gigolo
Et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Sois pas fachée si je te chante les souvenirs de mes 15 ans
Ne boude pas si tu es absente de mes rêveries d'adolescent
Ces amourettes insignifiantes ont preparé un grand amour
Et c'est pourquoi je te les chante et les présente tour à tour
Oui c'est pourquoi je te les chante et les présente tour à tour
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
Dans chaque fille que j'ai connue c'est un peu toi que je cherchais
Quand dans mes bras je t' ai tenu moi je tremblais je comprenais
Que tu es sortie d'une fable pour venir habiter mon rêve
Et ce serait bien regrettable que notre amour ainsi s'achève
Oui se serait bien regrettable que notre amour ainsi s'achève
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
Laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche tu seras ma dernière chanson
Jean-Claude Pascal Grand prix 1961 pour le Luxembourg
Grand Prix Eurovision de la chanson 1962 pour la France, ce titre écrit par Roland Valade sur une musique de Claude-Henri Vic est interprété par la blonde chanteuse française dans l'émission de variétés "Ah ! quelle joie !" présentée par le chansonnier Louis Massis et la speakerine de la TSR Anne-Marie, le 23 décembre 1962.
Au fond de mon grenier, blottie dans un tiroir
Un jour j'ai retrouvé une amourette d'un soir
Elle s'était envolée, je ne sais plus pourquoi
Je l'avais oubliée depuis longtemps déjà
Dans un papier jauni recouvert de poussière
Son petit corps meurtri reposait, solitaire
Elle était venue mourir dans ce décor antique
Elle était venue mourir, en laissant pour relique
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait de susciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
Je sentais ma mémoire prête à tout raconter
Mais je connaissais l'histoire, j'ai préféré rêver
Ce jour-là, c'est étrange, j'ai voulu croire aux fées
Mais pincé par un ange, je me suis éveillé
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait resusciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
La, la, la, la
Une chanson pleine d'humour qui nous parle d'un temps déjà lointain où il fallait demander la permission aux parents...
: Humour
: Mariage, Départ (retraite, changement d'adresse, d'entreprise)
Vous permettez Monsieur
Aujourd’hui, c’est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous êtes jolies!
Pas question de penser aux folies,
les folies sont affaires de vauriens.
On n’oublie pas les belles manières,
on demande au papa s’il permet.
Et comme il se méfie des gourmets,
il vous passe la muselière.
Vous permettez, Monsieur,
que j’emprunte votre fille?
Et bien qu’il me sourie,
Je sens bien qu’il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d’être sages
Comme vous l’étiez à notre âge,
juste avant le mariage.
Bien qu’un mètre environ nous sépare
Nous voguons par-delà les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
à les voir ajuster leurs lorgnons.
Que d’amour dans nos mains qui s’étreignent!
Que d’élans vers ton cœur dans le mien!
Le regard des parents, s’il retient
N’atteint pas la tendresse où l’on baigne.
G
Aujourd'hui c'est le bal des gens bien
D7
Demoiselles que vous êtes jolies
D7
Pas question de penser aux folies
G
Les folies sont affaires de vauriens
On n'oublie pas les belles manières
D7
On demande au papa s'il permet
G
Et comme il se méfie des gourmets
D7 G D7 G
Il vous passe la muselière
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
C
Vous permettez Monsieur
G
Nous promettons d'être sages
D7
Comme vous l'étiez à notre âge
G D7 G
Juste avant le mariage
[Verse]
G
Bien qu'un mètre environ nous sépare
D7
Nous voguons par delà les violons
D7
On doit dire entre nous on se marre
G
A les voir ajuster leurs lorgnons
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
[Verse]
G
Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent
D7
Que d'élans vers ton coeur dans le mien
D7
Le regard des parents s'il retient
G
N'atteint pas la tendresse ou l'on baigne
[Chorus]
C
Vous permettez Monsieur
G
Que j'emprunte votre fille
D7
Et bien qu'il me sourit
G
Je sens bien qu'il se méfie
Alain Barrière
Quelles belles chansons, quel mélodiste, quel interprète !
: Amour
Elle était si jolie
Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle fuyait ravie
Et le vent me disait
Elle est bien trop jolie
Et toi je te connais
L'aimer toute une vie
Tu ne pourras jamais
Oui mais, oui mais elle est partie
C'est bête mais c'est vrai
Elle était si jolie
Je n'oublierais jamais
Aujourd'hui c'est l'automne
Et je pleure souvent
Aujourd'hui c'est l'automne
Qu'il est loin le printemps
Dans le parc où frissonnent
Les feuilles au vent mauvais
Sa robe tourbillonne
Puis elle disparaît
Elle était si jolie
Que je n'osais l'aimer
Elle était si jolie
Je ne peux l'oublier
Elle était trop jolie
Quand le vent l'emmenait
Elle était si jolie
Je n'oublierai jamais
Une chanson mythique des années 60, on aimerait bien les voir evenir vers nous...
: Mer
Marie Joconde
Reviens vers nous Marie jolie Marie la blonde
Du bout du monde reviens vers nous
Reviens vers nous Marie jolie Marie Joconde
Du cœur du monde reviens vers nous
Ouais, t’en as vu t’en as connu
Des équipages de tous rivages de tous pays
Ouais, t’en as vu t’en a connu
Des gars du large sans tatouages ou tout garni
Ils venaient là dans le bistrot d’la rue du Havre
Pour un voyage dans l’infini
Ils te r’gardaient avec des yeux qu’en disaient large
Marie trop sage Marie jolie
Mais il arrive oui parfois
que le cœur se lasse au sauvetage des cœurs transis
Pour un beau gars qui te proposa un palace
Un soir d’orage et t’es partie
Depuis c’temps dans le bistrot d’la rue du Havre
Marie sirène Marie jolie
Ils r’viennent tous là et chantent en chœur les soirs d’orage
Pour que tu r’viennes Marie chérie
Alain Souchon
Allô Maman bobo
Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer
Dans ma tête y a pas d'affaires
Je donne des coups de pied dans une petite boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
Je suis mal en campagne et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Je traîne fumée, je me retrouve avec mal au cœur
J'ai vomi tout mon quatre heures
Fêtes, nuits folles, avec les gens qu'ont du bol
Maintenant que je fais du music-hall
Je suis mal à la scène et mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman comment, tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Moi je voulais les sorties du port à la voile
La nuit, barrer les étoiles
Moi les chevaux, le revolver et le chapeau de clown
La belle Peggy du saloon
Je suis mal en homme dur
Et mal en petit cœur
Peut-être un petit peu trop rêveur
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer
Dans ma tête y a pas d'affaires
Je donne des coups de pied dans une petite boîte en fer
Dans ma tête y a rien à faire
Je suis mal en campagne, j'suis mal en ville
Peut-être un petit peu trop fragile
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Allô Maman bobo
Maman, comment tu m'as fait, je suis pas beau
Foule sentimentale
Oh la la la vie en rose
Le rose qu’on nous propose
D’avoir les quantités d’choses
Qui donnent envie d’autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c’est d’avoir
De l’avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d’emballage
Des gens lavés, hors d’usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né
Pour des cons alors qu’on est
Des
Foules sentimentales
Avec soif d’idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu’on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
L'amour à la machine
Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent rev'nir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau d'Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Pour retrouver le rose initial
De ta joue, devenue pâle
Le bleu de nos baisers du début
Tant d'azur perdu
Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent rev'nir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau d'Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Matisse, l'amour c'est bleu difficile
Les caresses rouges, fragiles
Le soleil de la vie les tabasse
Et alors, elles passent
Allez
À la machine
Le rouge pour faire tomber la misère
de nos gentils petits grands-pères
Noires, les mains dans les boucles blondes
Tout autour du monde
Passez notre amour à la machine
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent rev'nir
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau d'Javel
Des sentiments
La blancheur qu'on croyait éternelle
Avant
Allez
À la machine
André Pierre
J'ai connu ce monsieur dans les années quatre vingt, un vrai troubadour très sympathique dont la chanson "Le petit train de Palavas" est un vrai chef d'œuvre empreint de nostalgie.
Nostalgie nostalgie pour ce petit train qui reliait la Comédie à Palavas.
: Nostalgie
Le petit train de Palavas
la la la la la la la la
Il avait triste mine,
le mécanicien
En voyant sa machine
rouiller dans son coin
Avec son regard tendre
et ses grand yeux mouillés
On pouvait comprendre qu’il revoyait…
Le petit train de Palavas
Aller de la mer au Clapas
Qui partait dans le clair matin
En suivant son petit chemin
C’était le p’tit train des copains
Il s’en allait sous le ciel bleu
En emportant ces gens heureux
Qui allaient passer la journée
Sur les plages ensoleillée
De notre Méditerranée
De gare en gare, cahin-caha
Son tintamarre, c’était la joie
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Et quand on l’entendait siffler
Tout le monde le saluait
C’était le train de l’amitié
C’était un beau voyage
qu’on faisait tous les jours
Voyageurs sans bagages
plein de joie et d’amour
C’était la chansonnette
des petits wagons verts
Qui passaient en goguette
en dansant vers la mer
Le petit train de Palavas
Allait de la mer au Clapas
Avec des gens qui s’entassaient
Sur les plate-formes les march’pieds
C’était le train de la gaité
Le train ralentit et s'essoufle
Quand arrivait une montée
Il commençait à s’essouffler
Ça repart...
Mais les rires des voyageurs
Lui remettaient du baume au cœur
Et il repartait à toute vapeur
Que de fleurettes s’y sont contées
Que d’amourettes s’y sont passées
Le petit train de Palavas
Qui maintenant dort au Clapas
Si on ne le voit plus passer
On a toujours une pensée
Pour ce petit train du temps passé
La la la la…
Le petit train de Palavas
Le petit train de Palavas
Le petit train du temps passé
Barbara
Une voix, une ligne, une silhouette fugitive, une tendresse qui sait mordre. La grande dame de la chanson française s'appelle Barbara.
: Amour
Dis quand reviendras-tu
Dis ! Quand reviendras-tu ?
Dis ! au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus !
Voilà combien de jours,
voilà combien de nuits...
Voilà combien de temps que tu es reparti !
Tu m'as dit Cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos coeurs déchirés,
c'est le dernier naufrage.
Au printemps, tu verras, je serai de retour.
Le printemps, c'est joli, pour se parler d'amour
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris !
Le printemps s'est enfui
depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes,
brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne...
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine ;
Je vais, je viens, je vire, je tourne, je me traîne...
Ton image me hante, je te parle tout bas...
Et j'ai le mal d'amour et j'ai le mal de Toi !
J'ai beau t'aimer encor,
j'ai beau t'aimer toujours.
J'ai beau n'aimer que toi,
j'ai beau t'aimer d'amour...
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux,
mes plus beaux souvenirs...
Je reprendrai la rout', le Monde m'émerveill'.
J'irai me réchauffer à un autre Soleil...
Je ne suis pas de celles
qui meurent de chagrin...
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
A Bm E7 A
A F#m E7 A
Dis... quand reviendras-tu
F#m Bm E7 A
A Bm
Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
E7 A
Voilà combien de temps que tu es reparti.
F#m Bm
Tu m'as dit : "Cette fois, c'est le dernier voyage,
E7 A
Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage.
A Bm
Au printemps, tu verras, je serai de retour;
E7 A
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour.
F#m Bm
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris
E7 A
Et déambulerons dans les rues de Paris."
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
[Verse]
A Bm
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
E7 A
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois.
F#m Bm
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
E7 A
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
A Bm
Je tangue, je chavire comme la rengaine,
E7 A
Je vais, je viens, je vire, je tourne et je me traîne.
F#m Bm
Ton image me hante, je te parle tout bas
E7 A
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi.
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
[Verse]
A Bm
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
E7 A
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour ;
F#m Bm
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
E7 A
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs.
A Bm
Je reprendrai ma route, le monde m'émerveille,
E7 A
J'irai me réchauffer à un autre soleil.
F#m Bm
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin ;
E7 A
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins.
[Chorus]
F#m Bm
Dis, quand reviendras-tu
E7 A
Dis, au moins le sais-tu
F#m Bm
Que tout le temps qui passe
E7 A
Ne se rattrape guère
F#m Bm
Que tout le temps perdu
E A
Ne se rattrape plus
X
: Détresse, Passé
Drouot
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes
Une gloire déchue des folles années trente
Avait mis aux enchères, parmi quelques brocantes
Un vieux bijou donné par quel amour d'antan
Elle était là, figée, superbe et déchirante
Les mains qui se nouaient, se dénouaient tremblantes
Des mains belles encore, déformées, les doigts nus
Comme sont nus, parfois, les arbres en novembre
Comme chaque matin, dans la salle des ventes
Bourdonnait une foule, fiévreuse et impatiente
Ceux qui, pour quelques sous, rachètent pour les vendre
Les trésors fabuleux d'un passé qui n'est plus
Dans ce vieux lit cassé, en bois de palissandre
Que d'ombres enlacées, ont rêvé à s'attendre
Les choses ont leurs secrets, les choses ont leurs légendes
Mais les choses murmurent si nous savons entendre
Le marteau se leva, dans la salle des ventes
Une fois, puis deux fois, alors, dans le silence
Elle cria "je prends, je rachète tout ça"
"Ce que vous vendez là, c'est mon passé à moi"
C'était trop tard, déjà, dans la salle des ventes
Le marteau retomba sur sa voix suppliante
Tout se passe si vite à la salle des ventes
Tout se passa si vite, on ne l'entendit pas
Près des paniers d'osier, dans la salle des ventes
Une femme pleurait ses folles années trente
Et revoyait soudain défiler son passé
Défiler son passé, défiler son passé
Car venait de surgir, du fond de sa mémoire
Du fond de sa mémoire, un visage oublié
Une image chérie, du fond de sa mémoire
Son seul amour de femme, son seul amour de femme
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Froissant quelques billets, dedans ses main tremblantes
Froissant quelques billets, du bout de ses doigts nus
Quelques billets froissés, pour un passé perdu
Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Je la vis s'éloigner, courbée et déchirante
De son amour d'antan, rien ne lui restait plus
Pas même ce souvenir, aujourd'hui disparu
Göttingen
Bien sûr, ce n’est pas la Seine,
Ce n’est pas le bois de Vincennes,
Mais c’est bien joli tout de même,
A Göttingen, à Göttingen.
Pas de quais et pas de rengaines
Qui se lamentent et qui se traînent,
Mais l’amour y fleurit quand même,
A Göttingen, à Göttingen.
Ils savent mieux que nous, je pense,
L’histoire de nos rois de France,
Herman, Peter, Helga et Hans,
A Göttingen.
Et que personne ne s’offense,
Mais les contes de notre enfance,
"Il était une fois" commence
A Göttingen.
Bien sûr nous, nous avons la Seine
Et puis notre bois de Vincennes,
Mais Dieu que les roses sont belles
A Göttingen, à Göttingen.
Nous, nous avons nos matins blêmes
Et l’âme grise de Verlaine,
Eux c’est la mélancolie même,
A Göttingen, à Göttingen.
Quand ils ne savent rien nous dire,
Ils restent là à nous sourire
Mais nous les comprenons quand même,
Les enfants blonds de Göttingen.
Et tant pis pour ceux qui s’étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais les enfants ce sont les mêmes,
A Paris ou à Göttingen.
O faites que jamais ne revienne
Le temps du sang et de la haine
Car il y a des gens que j’aime,
A Göttingen, à Göttingen.
Et lorsque sonnerait l’alarme,
S’il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
La la la la la la la la ...
Et lorsque sonnerait l’alarme,
S’il fallait reprendre les armes,
Mon cœur verserait une larme
Pour Göttingen, pour Göttingen.
Dm Gm
Bien sûr ce n'est pas la Seine
C7 F
Ce n'est pas le Bois de Vincennes
Dm Gm
Mais c'est bien joli tout de même
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Pas de quais et pas de rengaines
C7 F
Qui se lamentent et qui se traînent
Dm Gm
Mais l'amour y fleurit quand même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Ils savent mieux que nous je pense
C7 F
L'histoire de nos rois de France
D7 Gm
Herman, Peter, Elga et Hans,
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Et que personne ne s'offense
C7 F
Mais les contes de notre enfance
D7 Gm
"It était une fois" commencent
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Bien sûr nous nous avons la Seine
C7 F
Et puis notre bois de Vincennes
Dm Gm
Mais Dieu que les roses sont belles
E7 A7
À Gottingen
Dm Gm
Nous nous avons nos matins blêmes
C7 F
Et l'âme grise de Verlaine
Dm Gm
Eux c'est la mélancolie même
A7 Dm
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Quand ils ne savent rien nous dire
C7 F
Ils restent là à nous sourire
D7 Gm
Mais nous les comprenons quand même
E7 A7
Les enfants blonds de Gottingen
Dm Gm
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
C7 F
Et que les autres me pardonnent
D7 Gm
Mais les enfants ce sont les mêmes
E7 A7
À Paris ou à Gottingen
Dm Gm
Faites que jamais ne revienne
C7 F
Le temps du sang et de la haine
Dm Gm
Car il y a des gens que j'aime
E7 A7
À Gottingen, à Gottingen
Dm Gm
Et lorsque sonnerait l'alarme
C7 F
S'il fallait reprendre les armes
Dm Gm
Mon coeur verserait une larme
A7 Dm
Pour Gottingen, pour Gottingen.
Bob Dylan
How many roads must a man walk down
Before you call him a man?
How many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand?
Yes, and how many times must the cannonballs fly
Before they're forever banned?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Yes, and how many years must a mountain exist
Before it is washed to the sea?
And how many years can some people exist
Before they're allowed to be free?
Yes, and how many times can a man turn his head
And pretend that he just doesn't see?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Yes, and how many times must a man look up
Before he can see the sky?
And how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, and how many deaths will it take 'til he knows
That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Combien de routes un garçon peut-il faire
Avant qu'un homme il ne soit?
Combien l'oiseau doit-il franchir de mers
Avant de s'éloigner du froid?
Combien de morts un canon peut-il faire
Avant que l'on oublie sa voix?
Eh bien, mon ami
Écoute dans le vent
Écoute la réponse dans le vent
Combien de fois doit-on lever les yeux
Avant que de voir le soleil?
Combien d'oreilles faut-il au malheureux
Avant d'écouter son pareil?
Combien de pleurs faut-il à l'homme heureux
Avant que son cœur ne s'éveille?
Eh bien, mon ami
Écoute dans le vent
Écoute la réponse dans le vent
Combien d'années faudra t-il à l'esclave
Avant d'avoir sa liberté?
Combien de temps un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié?
Combien de mers franchira la colombe
Avant que nous vivions en paix?
Eh bien, mon ami
Écoute dans le vent
Écoute la réponse dans le vent
Écoute la réponse est dans le vent
Boby Lapointe
Andréa c'est toi l'amante la plus belle
Veux-tu m'aimer, dis, à m'aimer, consens vas!
- Qu'est-ce qu'y dit?
Ah! qu'as-tu fait -
Quoi
de moi cruelle -
Mais qu'est-ce qu'y dit?
Ecoute-la ma ritournelle -
Qu'est-ce que tu dis?
répète
un peu
Andréa c'est toi l'amante la plus belle -
L'ntre et assieds-toi. Bon allez
je m'assois. Mates la plus belle... je mate
Veux-tu m'aimer? - Veux-tu mémé? non j'en
veux pas
dis, à m'aimer, consens va! dis, de ta mémé.
Dis a mémé qu'on s'en va?
Oh dis-lui toi-même
c'est pas mes oignons! c'est pas à moi à
lui dire... à mémé qu'on s'en va.
Ah! qu'as-tu fais de moi cruelle - Ma querelle?
Ta querelle, c'est toi qui cherches
querelle! moi j'ai jamais cherché querelle!
Lcoute la - Au coutelas? Ah! ben tu y vas foyt
hein!
ma ritournelle - Tu m'as retourné le quoi?
Au coutelas tu m'as retourné le...
attends j'ai compris, répètes un peu
Andréa c'est toi - Entre et assieds toi.
Oui ça j'avais compris
toi l'amante - Toile à matelas
la plus belle - Montes la poubelle! moi jamais!
Veux-tu m'aimer - Non je veux pas t'aider...
je veux pas t'aider à monter la poubelle
dis à m'aimer, consens va! - Qu'on sent, qu'est-ce
qu'on sent? J'ai pas compris.
On s'en quoi? Ah! qu'as-tu fait - Caca truffé Oh
ben non non!
de moi cruelle - Caca truffé dans ma truelle? caca
truffé dans ta truelle?
Oh ben c'est sale ça c'est pas propre
Ecoute-la - Egoutte-la toi-même hein moi j'y
touche pas
ma ritournelle - D'ailleurs maintenant j'ai compris
tout le truc. J'ai compris toute la chanson.
Je vais la chanter avec toi.
Allez!
Andréa c'est toi - Entre et assieds-toi là
Toile à matelas
L'amante la plus belle - Mate la plus belle
Montes la poubelle
Belle belle belle
Veux-tu m'aimer - Belle veux-tu mé mé
Belle veux-tu méé
Le veux-tu ma mémé dis?
- Veux tu ma mémé, dis.
Mais dis a mémé mais,
dis à m'aimer Mais dis à mémé con,
consens Dis à mémé qu'on sent,
va! Ah dis mec on s'en va
Dis mec on s'en va...
Ah qu'as-tu fait de moi cruelle - Ah non! caca
truffé encore! ah non, non,
Ecoute la ritournelle c'est trop! c'est... c'est pas
bien, c'est
pas propre comme ça. Là y en a assez
Elle idiote, d'ailleurs, ta chanson...
Allez! non! maintenant on arrête!
Non maintenant y'en a assez!
Marie tournez le disque
Maintenant y'en a assez
Non maintenant y'en a assez
Absolument assez
Assez!!!
Logique complètement fantaisiste, c'est Boby !
: Humour, Satirique, Un pays, un lieu...
Aragon et Castille
Au pays daga d’Aragon
Il y avait ugud une fille
Qui aimait les glaces au citron
Et vanille
Au pays degue de Castille
Il y avait tegued un garçon
Qui vendait des glaces vanille
Et citron
Moi j’aime mieux les glaces au chocolat
Poils au bras
Mais chez mon pâtissier il n’y en a plus
C’est vendu
C’est pourquoi je n’en ai pas pris
Tant pis pour lui
Et j’ai mangé pour tout dessert
Du camembert
Le camembert c’est bon quand c’est bien fait
Vive l’amour
À ce propos, revenons à nos moutons
Vendre des glaces c’est un très beau métier
Poils aux pieds
C’est beaucoup mieux que marchand de mouron
Patapon
Marchand d’mouron c’est pas marrant
J’ai un parent
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
N’en achetaient pas, ils préféraient l’crottin
De mouton
À ce propos, revenons à nos agneaux
Très lentement, puis en accélérant
Mais la Castille ça n’est pas l’Aragon
Ah, mais non
Et l’Aragon ce n’est pas la Castille
Et la fille
S’est passée de glace au citron
Avec vanille
Et le garçon n’a rien vendu
Tout a fondu
Dans un commerce c’est moche quand le fond fond
Poils aux pieds
À propos d’pieds, chantons jusqu’à demain
Au pays daga d’Aragon...
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Moi j'aime mieux les glaces au chocolat,
Poil au bras.
G7 Gdim G7 C6 C
Mais chez mon pâtissier il n'y en a plus,
C'est vendu.
C Ebdim G7
C'est pourquoi je n'en ai pas pris
Tant pis pour lui
G7 Ebdim C6
Et j'ai mangé pour tout dessert
Du camembert.
C6 Em Dm G7
Le camembert c'est bon quand c'est bien fait
Vive l'amour.
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos moutons.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Vendre des glaces c'est un très beau métier,
Poil aux pieds.
G7 Gdim G7 C6 C
C'est beaucoup mieux que marchand de mouron,
Patapon.
C Ebdim G7
Marchand d' mouron c'est pas marrant
J'ai un parent
G7 Ebdim C6
Qui en vendait pour les oiseaux
Mais les oiseaux
C6 Em Dm G7
N'en achetaient pas, ils préféraient l' crottin
De mouton
Dm G7
À ce propos, rev'nons à nos agneaux.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
[Verse]
C G7 C G G7
Mais la Castille ça n'est pas l'Aragon
Ah! mais non
G7 Gdim G7 C6 C
Et l'Aragon ce n'est pas la Castille
Et la fille
C Ebdim G7
S'est passé de glace au citron
Avec vanille
G7 Ebdim C6
Et le garçon n'a rien vendu,
Tout a fondu.
C6 Em Dm G7
Dans un commerce c'est moche quand le fonds fond,
Poil aux pieds.
Dm G7
À propos d' pieds, chantons jusqu'à demain.
[Chorus]
C
Au pays daga d'Aragon
Ebdim G7
Il y avait ugud' une fille
Qui aimait les glaces au citron
C
Et vanille...
Au pays degue de Castille
Ebdim G7
Il y avait tegue d' un garçon
Qui vendait des glaces vanille
C
Et citron.
: Auto-dérision, Humour, Un prénom, Un pays, un lieu...
Avanie & Framboise
Elle s’appelait Françoise
Mais on l’appelait Framboise
Une idée de l’adjudant
Qui en avait très peu, pourtant, des idées
Elle nous servait à boire
Dans un bled du Maine-et-Loire
Mais ce n’était pas Madelon
Elle avait un autre nom
Et puis d’abord, pas question
De lui prendre le menton
D’ailleurs, elle était d’Antibes
Quelle avanie
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du destin
Pour sûr qu’elle était d’Antibes
C’est plus près que les Caraïbes
C’est plus près que Caracas
Est-ce plus près que Pézenas
Je ne sais pas
Et tout en étant Française
L’était tout de même Antibaise
Et, bien qu’elle soit Française
Et malgré ses yeux de braise
Ça ne me mettait pas à l’aise
De la savoir Antibaise
Moi qui serais plutôt pour
Quelle avanie
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du destin
Elle avait peu d’avantages
Pour en avoir davantage
Elle s’en fit rajouter
À l’institut de beauté, ah, ah, ah
On peut, dans le Maine-et-Loire
S’offrir de beaux seins en poire
Y a un institut d’Angers
Qui opère sans danger
Des plus jeunes aux plus âgés
On peut presque tout changer
Excepté ce qu’on ne peut pas
Quelle avanie
Avanie et Framboise
Sont les mamelles du destin
Davantage d’avantages
Avantagent davantage
Lui dis-je, quand elle revint
Avec ses seins angevins deux fois dix
Permets donc que je lutine
Cette poitrine angevine
Mais elle m’a échappé
A pris du champ dans le pré
Et je n’ai pas couru après
Je ne voulais pas attraper
Une Angevine de poitrin
Moralité
Avanie et mamelles
Sont les framboises du destin
Marcel n'est pas ce qu'on appelle un intellectuel
Marcel, Marcel, quand je l'appelle
Moi je l'appelle Marcel
Il n'répond pas, mais il approche de sa démarche gauche
Et l'on peut voir
Dans son regard
Comme un' lueur d'intelligence
Il sait de quoi j'ai envie
Il n'est pas si bête
Il sait que c'est de son vi-
-Goureux corps d'athlèt'
Je pose ma main sur son gros bras que
M'arrive-t-il ça fait tilt
Il me susurre le curieux refrain
"Tiens, voilà du boudin"
Et puis en roulant les "R"
Oh, le grand nigaud
Il m'dit "j'vais te faire"
L'fameux coup du légionnaire et du sable chaud
Dans la légion étrangère
J'aime son heureux caractère
Toutes ses affaires et c'est pour ça que
Je dis que l'amour, même sans amour
C'est quand même l'amour, comprend qui peut
Celles qui croient que mon Marcel, ça n'est qu'un manuel
Elles connaissent rien
Y a pas qu'ses mains qui font des choses bien
Pis d'ailleurs moi j'ai pas le temps de savoir qui est Marcel
Car mon Marcel
Il me harcèle
Marcel me harcèle, Marcel me harcèle
C'est comme s'il avait deviné c'dont j'ai envie
J'dirais même qu'il a si vigoureux appétit
Que je jurerais parfois qu'il a divi-
Qu'il a divinement
Fait tout ce qu'il faut faire pour mon con-
Oui, mon contentement
Il sait de quoi j'ai envie
Il n'est pas si bête
Il sait que c'est de son vigoureux corps d'athlète
J'aime son heureux caractère
Toutes ses affaires, et c'est pour ça que
Je dis que l'amour, même sans amour, c'est quand même l'amour
Comprend qui peut ou comprend qui veut!
: Auto-dérision, Humour
Eh Toto
Eh! Toto y’a t’il ton papa?
L’est pas là papa
Eh! Toto y’a t’il ta maman?
L’est pas là maman
Et Toto y’a t’il ton pépé?
L’est pas là pépé
Eh! Toto y’a t’il ta mémé?
Y’est pas, y’est pas
Eh! Toto y’a t’il ton tonton?
Y’est pas, y’est pas
Eh! Toto y’a t’il ta tata?
Y’est pas, y’est pas
S’il n’y a pas, ni ton tonton, ni ta tata et caetera
Ah quel bonheur, je viens voir ta sœur
OUI !
Car c’est bien la plus belle,
la plus sensationnelle
La plus ceci cela
et la plus, la plus, et tout ça
Je sais pas si tu te rends compte,
mais dès qu’on la rencontre
On se dit "ouh là là,
ouh là là là, tiens la voilà »
SALUT !
Je ne t’ai pas apporté de fleurs,
ça ne m’étonne pas
Mais me voilà avec mon cœur,
ça ne m’étonne pas
Et aussi avec mon scooter,
ça ne m’étonne pas
Tous deux ne battent que pour toi,
tip tap, tip tap
Laisse-moi te prendre dans mes bras,
bas les pattes, bas les pattes
Laisse-moi te faire un bisou là,
bas les pattes, bas les pattes
Oh la vilaine si c’est comme ça,
je vais voir ta bonne, la belle Irma
Et je l’amène au cinéma, NA !
Car c’est bien la plus belle,
la plus sensationnelle
La plus ceci cela
et la plus, la plus, et tout ça
J’sais pas si tu te rends compte,
mais dès qu’on la rencontre
On se dit "ouh là là,
ouh là là là, tiens la voilà"
Salut Irma, tu viens au cinéma?
NON !
: Auto-dérision, Humour, La mort ou la fin de la vie
Il a du bobo Léon
Il a du bobo Léon
Il porte un bandeau Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon
D’abord il ne s’appelle pas Léon
Mais je m’souviens plus de son nom
J’peux pourtant pas l’appeler Hortense
Et puis ça n’a pas d’importance
Il a du bobo Léon
Il va peut-être canner Léon
Il a du bobo Léon
Oh, pauvre Léon
On l’a mené à l’hôpital
Pour le soigner où il avait mal
Il s’était fait mal dans la rue
Mais on l’a soigné autre part
Et il est mort !
Depuis bientôt un mois et d'mi
Qu'elle s'est installée dans ma vie
Il n'y a plus d'place dans mes nuits
Pour le sommeil ou pour l'ennui
Elle s'endort sur mon épaule
J'ai dans les yeux ses boucles folles
Ça me fait bien loucher un peu
Mais j'aime tant ses blonds cheveux
Mon bras passé sous son aisselle
Elle contre moi, moi tout contre elle
J'ai des fourmis un peu partout
Mais je n'boug'pas, du tout du tout
Son petit nez fait d'la musique
Une musique très sympathique
Pas de ronflements de dragon
Des petits plaints, des p'tits ronrons
Moi qui avais le sommeil si lourd
Je n'en dors plus, la nuit, le jour
Pour un com' moi c'est trop d'amour
Ça pourrait me jouer des tours
Il faudrait bien que ça me passe
Et qu'avant elle je me lasse
De notre amour, oui mais voilà
Sûr'ment déjà j'suis chocolat
Dans ses rêves elle murmure: je t'aime
Mais elle ajoute: Mon bel Etienne!
J'suis pas très beau, j'm'appelle François
Ça m'fait tout drôle à chaque fois
Oui, mais le lendemain je n'ôse
Lui parler de l'horrible chose
Elle m'embrasse si gentiment
J'ai l'impression d'être sa maman
Qu'elle me quitte ou qu'elle demeure
Je ne pourrai plus dormir une heure
Tellement elle a comblé mon cœur
De bonheur et de malheur
Ce Samedi soir ell' revenait de son usine
Les bras chargés de billets bleus bien mérités
Sous les regards concupiscents de ses copines
Le cœur joyeux vers son foyer elle se hâtait
En la voyant sa maman fut bien satisfaite
Elle lui dit, prenant son air des jours de fête
Mets un chapeau, lave-toi les mains, faisons toilette
Ce soir ma fille, nous allons bien nous amuser
J'ai fantaisie de mettre dans notre vie
Un p'tit grain de fantaisie, youpi, youpi
Allons au cinéma du quartier
Ça s'rait folie d'faire les frais d'une entrée
Mais nous verrons la sortie, youpi, youpi
C'est amusant de voir les gens qui en sortant
Ont l'ai si tristes, oh, oh, oh, si tristes
Oh, oh c'qu'on s'amuse en buvant une limonade
Oh, la, la, j'en suis malade
Cette semaine y a pas eu d'heures supplémentaires
A dit l'comptable en lui faisant son relevé
Parbleu elle a passé du temps près de sa mère
Malade après la limonade, comme vous savez
Ce samedi elle est rentrée, l'humeur maussade
Puis lasse de donner ses soins à la malade
Elle lui a dit, "je vais chercher de la pommade"
Mais l'seuil franchi, insoucieuse elle a chanté
J'ai fantaisie de mett' dans ma vie
Un p'tit grain de fantaisie, youpi, youpi
Moi j'en ai marre, j'vais à la foire
Puisque ma mère est toujours alitée
Pourquoi pas en profiter, youpi, youpi
La voilà donc sur un cochon qui tourne en rond
Quelle joie de vivre, ah, ah, ah, l'énivre, ah, ah
Y a Albert qui est derrière, qui la serre
Et elle le laisse faire, ouais
Cette semaine, y a pas eu d'paye, sa mère est morte
Depuis Mardi qu'elle lui a fermé les yeux
De leur logis, seul, Albert a franchi la porte
Pour la r'monter, et, pour lui présenter ses vœux
À son usine on a mis' une intérimaire
Pour lui laisser tout le loisir d'enterrer mère
Et à Albert, qui l'accompagne au cimetière
Quand l'corbillard passe près d'la gare, elle déclare
J'ai fantaisie de mettre dans notre vie
Un p'tit grain de fantaisie, youpi, youpi
A seize heures seize y a un express
Pour St-Tropez, faut qu'on s'presse, j'ai du pez'
J'dis ça pour te mettre à l'aise, youpi, youpi
Les voilà donc partis tous deux pour d'autres cieux
Ah, quel firmament, ah, ah, quelle fill' Maman
Puis vient l'bel Armand, puis encore d'autr's amants
Puis un contrat au Soudan, vlan!
Tiens voilà, la pluie
Ah! Quel sale temps
Où est-il l'été? L'été où est-il ?
Oh! Là mais que vois-je apparaître ?
En regardant à ma fenêtre
Là cette dame qui vole en voiles de nylon
Et qui tient un bâton tout plein rempli d'étoiles
Si cette dame est flic, l'est au moins générale
Non mon enfant je suis la fée
Ah bonjour, Madame la Fée
Mon dieu qu'il est bien élevé cet enfant
Je veux le récompenser
Que voudrais-tu, formule un souhait
J'ai le pouvoir de l'exaucer
Vrai ?
Vrai
Ben je voudrais, j'voudrais qu'on se paie du bon temps
Du bon temps ?
Du bon temps !
Qu'entends-tu par là mon enfant ?
Ben, ben, ben
Je voudrais avancer l'été (Eh! Té ch té! Ch té!)
Qu'il fasse avant la St Jean bon (jambon jambon jambon)
Qu'il fasse beau dès le dix juin (dis-joint dis-joint disjoint)
Ça serait bien s'il faisait beau dès mai)
(C'est beau dès mai beau d'aimer)
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été? L'été où est-il?
Où est-il l'été? L'été ou est-il?
Qu'il fasse chaud dès mai chaud, oui (méchoui méchoui méchoui)
Qu'il fasse beau dès Pâques beau paquebot paquebot)
Que le soleil tape en mars tôt (marteau marteau marteau)
Ça serait bien qu'il fasse dès l'hiver beau (délite verbaux)
Et que cesse enfin cette pluie
Où est-il l'été? L'été où est-il?
Où est-il l'été? L'été ou est-il?
Si de plus un climat chaud cette (ma chaussette ma chaussette)
Cette année dès l'automne liait (tonnelier tonnelier)
Tous les étés les uns aux autre (zozotent, zozotent, zozotent)
Ça serait le genre de temps qu'on bénit (qu'on bénit, ha ha ha)
Surtout qui aurait plus cette pluie
Où est-il l'été? L'été où est-il?
Où est-il l'été? L'été ou est-il?
Mon enfant ne sois plus haletant
(Sale temps sale temps sale temps)
Ton joli souhait m'a beaucoup plus (beaucoup plu beaucoup plu)
Et je vais pouvoir l'exaucer (saucé saucé saucé)
Oui, je peux oui, ce pouvoir, je l'ai (gelé gelé gelé)
Abracadabra, cesse pluie
Soleil d'été resplendis, soleil d'été resplendis
Oh, miracle un astre éclatant
Irradie rose au firmament
Ah dis-donc, quelle affaire papa
C'est madame la fée qu'a fait ça
Alors heureux
Oh oui madame la fée (charmant enfant)
Merci madame la fée (et si poli! Adieu mon enfant)
Au revoir madame la fée (Charmant!)
Eh! Le bonjour à Monsieur la fée (crétin! Tiens!)
Tiens, voilà la pluie!
: Amour, Auto-dérision, Mer, Rupture
La Fille du pêcheur
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Moi, les filles de Paris, déguisées en glamour
Tartines de beauté margarine d’amour
J’ n’y tiens pas
Si ce n’était pour soigner mon petit libido
On n’en verrait jamais près de moi au dodo
Mais voilà
J’ai besoin d’être à Paris puisque je suis chômeur
À Paris c’est payé beaucoup plus cher de l’heur’
Sinon va
Moi les filles de Paris déguisées en glamour
Tartines de beauté, margarine d’amour
J’n’y tiens pas.
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Je t’ai connue, souviens-toi, tu n’avais pas quinze ans
Je venais à la mer avec que mes parents
Pour l’été
Comm’ je t’ai trouvée jolie, j’ai voulu être aimable
Et toi petit’ sauvag’, tu m’as jeté du sable
Méchanc’té
Mais j’admirais ton papa qui avait un bateau
Tu admirais mon papa qui avait une auto
Et bientôt
Nous étions copains, copains comme chemise et cul
Et quand je suis parti, toi aussi tu as eu
Du chagrin
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Et depuis tous les automn’, et même tous les hivers
Quand une chose ou l’autre me rappelle la mer
J’ serre les poings
Non, j’n’étais pas bagarreur, j’ l’suis pas devenu
Mais j’veux garder le chaud de tes épaules nues
Dans mes mains
Oui, je veux garder le chaud de ta peau mordorée
Du brillant de tes yeux et des reflets moirés
D’ tes ch’veux
Tes cheveux dégoulinant de perles d’eau salée
Perles que sur ta peau, d’un baiser, je volais
Malicieux.
Où es-tu fill’ du pêcheur
Toi que j’appelais "Sirène"
Tu es reine de mon cœur
De mon cœur tu es la reine.
Tu avais promis, souviens-toi, que l’on se marierait
Mes études finies et lorsque je serai
Médecin
Médecin, c’est long, bien long, et pour me consoler
Prenant un air distrait tu m’laissais cajoler
Les deux tiens
Mais quand je suis revenu à ce dernier été
Éprise d’un voyou tu avais déjà quitté
le Midi
Ma foi, j’aime trop la mer pour te chercher ailleurs
Heureusement pour moi, y a ta petite sœur
Qui a grandi
Elle est fille de pêcheur
Tiens, j'vais l'appeler "Sirène"
Elle est reine de mon cœur
De mon cœur elle est la reine. !
Une chanson avec une très jolie mélodie, qu'on apprend aux enfants souvent à l'école, mais dont il ne comprendront les paroles que bien plus grand...
: Auto-dérision, Humour, Pour les enfants
La maman des poissons
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons elle est bien gentille !
Ell’ ne leur fait jamais la vie
Ne leur fait jamais de tartine
Ils mangent quand ils ont envie
Et quand ça a dîné ça r’dîne
La maman des poissons
elle a l’œil tout rond
On ne la voit jamais
froncer les sourcils
Ses petits l’aiment bien
elle est bien gentille
et moi je l’aime bien…
avec du citron
La maman des poissons ... elle est bien gentille !
S’ils veulent prendre un petit ver
Elle les approuve des deux ouïes
Leur montrant comment sans ennuis
On les décroche de leur patère
S’ils veulent être maquereaux
C’est pas elle qui les empêche
De s’faire des raies bleues sur le dos
Dans un banc à peinture fraîche
J’en connais un qui s’est marié
À une grande raie publique
Il dit quand elle lui fait la nique
« Ah, qu’est-ce qui tu me fais, ma raie ! »
Si l’on ne voit pas pleurer les poissons
Qui sont dans l’eau profonde
C’est que jamais quand ils sont polissons
Leur maman ne les gronde
Quand ils s’oublient à faire pipi au lit
Ou bien sur leurs chaussettes
Ou à cracher comme des pas polis
Elle reste muette
La maman des poissons.....
elle est bien gentille
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
[Verse 1]
NC G
Ell' ne leur fait jamais la vie
G D
Ne leur fait jamais de tartine
D
Ils mangent quand ils ont envie
D G
Et quand ça a dîné ça r'dîne
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse 2]
NC G
S'ils veulent prendre un petit vers
G D
Elle les approuve des deux ouïes
D
Leur montrant comment sans ennuis
D G
On les décroche de leur patère
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
S'ils veulent être maquereaux
G D
C'est pas elle qui les empêche
D
De s'faire des raies bleues sur le dos
D G
Dans un banc à peinture fraîche
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Verse]
NC G
J'en connais un qui s'est marié
G D
A une grande raie publique
D
Il dit quand elle lui fait la nique
D G
"Ah! qu'est-ce qui tu me fais, ma raie!"
[Chorus]
G Am
La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
D G
On ne la voit jamais froncer les sourcils
G Am
Ses petits l'aiment bien, elle est bien gentille
D G
Et moi je l'aime bien avec du citron
G D G
La maman () des poissons () elle est bien gentiiiille!
[Outro]
G D
Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
G
Qui sont dans l'eau profonde
G D
C'est que jamais quand ils sont polissons
G
Leur maman ne les gronde
G D
Quand ils s'oublient à faire pipi au lit
D G
Ou bien sur leurs chaussettes
G D
Ou à cracher comme des pas polis
D G
Elle reste muette
G D G
La maman des poissons elle est bien gentille!
Le papa du papa du papa de mon papa
Était un petit piou-piou
La maman du papa du papa de mon papa
Elle, elle était nounou
Lui son nom, c'était Aimé Dépêche
Elle s'appelait Amélie Vite
Et attendez, attendez, vous allez voir
La suite
Le papa du papa du papa de mon papa
S'affolait pour les mollets
D'la maman du papa du papa de mon papa
Qui rêvait de convoler
Quand Aimé lutinait les jolis
Mollets moulés de la molle Amélie
Elle frétillait, tortillait comme l'anguille alanguie
Et de fil en aiguille
Il est arrivé ce que vous pensez
Aimé a pris d'asssaut les faveurs d'Amélie
Pour les lui refuser
Mais l'papa du papa du papa de mon papa
A dit "j'suis pas un pourceau"
J'voudrais pas qu'à cause d'un faux pas
Une fille tomba dans l'eau propre du ruisseau
J'vais d'ce pas demander à son papa
La main de la belle Amélie Vite
Qui de ce fait va devenir Amélie Dépêche
Et leurs fit le papa du papa de mon papa
Qu'on nomma Yvan Dépêche
Eut pour fils mon grand-papa Guilo qui était un saint
C'était Saint-Guilo Depêche
Qui en bégueyant eut trois jumeaux
Mon papa, mon tonton Dédé Dépêche
Et ma tata, qui s'appelle Dépêche Al-Aline
Tata 'Line épousa un noyau
Et eut pour fille Amédée Noyeau Depêche
Amédée épousa un Bossac
Pour devenir Bossac de Noyau Depêche
A un fils doté de trois prénoms en souvenir de ses glorieux ancêtres
Yvan-Sévère-Aimé Bossac de Noyau Depêche
C'est mon cousin
Yvan-Sévère-Aimé Bossac de Noyau Depêche
Pour faire un tube de toilette
En chantant sur cet air bête
Avec des jeux de mots laids
Il faut pondre des couplets
Permets que je te réponde
C'est sûr, faut que tu les pondes
Bon, mais que dois-je pondre
Que ponds-je, que ponds-je?
Pot podet pot pot
Le dernier mot qui t'a servi était "ponds-je"
Serviette, éponge! Parfait!
Allez vas-y, je vais t'aider
J'apprécie quand de toi l'aide
Gant de toilette
Me soutient, cela va beau
Ce lavabo
Coup plus vite c'est bien la vé-
C'est bien lavé
-Rité, ça nous le savons
À nous l'savon
De toilette
Sur ce piano les touches t'y aident
Les douches tièdes
Ton air est bon, mais mon chant point
Mets mon shampooing
Il s'ra peut-êt' pas sal' demain
Salle de bains
Il m'aura en tout cas miné
Ou cabinet de toilette
Eau chaude eau froide eau mitigée
Cette salade, on verra dans
Un verre à dents
Un instant si c'est le bide, et
C'est le bidet
Est-ce à répéter ou à taire
T'es au water
J'aimerais mieux que d'aut' la vendent
Eau de lavande, eau de toilette
Eau chaude eau froide eau mitigée
Ma face de carême harassée
Crème à raser
Pour sûr aura ce soir les tics
Rasoir électrique
Ils font rire les gosses mes tics
Les cométiques
Sur ma gueule d'empeigne à moustache
Peigne à moustache, cosmétiques
Crème à raser, rasoir électrique
Serviette éponge, chanson de toilette
Très poétique, toc!
Ce soir au bar
De la gare
Igor hagard est noir
Il n'arrêt' guèr' de boir'
Car sa Katia,
sa jolie Katia
vient de le quitter
Sa Katie l'a quitté
Il a fait chou-blanc
Ce grand-duc avec ses trucs
Ses astuces, ses ruses de Russe blanc
"Ma tactique était toc"
Dit Igor qui s'endort Ivre mort au comptoir
Du bar
Un Russe blanc qui est noir
Quel bizarre hasard Se marr'nt
Les fêtards paillards du bar
Car encore Igor y dort
Mais près d' son oreille
Merveille Un réveil vermeil
Lui prodigue des conseils
Pendant son sommeil
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
Ta Katie t'a quitté
Tic-tac, tic-tac
T'es cocu, qu'attends-tu?
Cuite-toi, t'es cocu
T'as qu'à, t'as qu'à t' cuiter
Et quitter ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta tactique était toc
Ta tactique était toc
Ta Katie t'a quitté
Ôte ta toque et troque
Ton tricot tout crotté
Et ta croûte au couteau
Qu'on t'a tant attaqué
Contre un tacot coté
Quatre écus tout comptés
Et quitte ton quartier
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Ta Katie t'a quitté
Tout à côté
Des catins décaties
Taquinaient un cocker coquin
Et d'étiques coquettes
Tout en tricotant
Caquetaient et discutaient et critiquaient
Un comte toqué
Qui comptait en tiquant
Tout un tas de tickets
de quai
Quand tout à coup
Tic-tac-tic, et brrring!
Au matin quel réveil
Mâtin quel réveille-matin
S'écrie le Russe, blanc de peur
Pour une sonnerie
C'est une belle sonnerie!
Bourvil
Le gentil Bourvil avait un vrai talent de chanteur ajouté à son talent de comédien. La tendresse bien sûr, la drôlerie, la vie.
Ballade irlandaise
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu’est ce que ça peut faire ?
Qu’est ce que ça peut faire ?
Tu dors auprès de moi,
Près de la rivière,
Où notre chaumière
Bat comme un cœur plein de joie.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Mais dans mes bras, quelqu’un d’autre que toi,
Jamais on ne le verra.
Qu’est ce que ça peut faire ?
Qu’est ce que ça peut faire ?
Tu dors auprès de moi.
L’eau de la rivière,
Fleure la bruyère,
Et ton sommeil est à moi.
Un oranger sur le sol irlandais,
On ne le verra jamais.
Un jour de neige embaumé de lilas,
Jamais on ne le verra.
Qu’est ce que ça peut faire ?
Qu’est ce que ça peut faire ?
Toi mon enfant tu es là.
: Amour, Éspérance
La tendresse
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Être inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
mais s'il faut rester
des semaines sans rien faire
Hé bien on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps nous paraît long
Non non non non
Le temps nous paraît long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui, mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'à la fin des jours
Am F
On peut vivre sans richesse,
G C
Presque sans le sou
F Dm
Des seigneurs et des princesses
E7 Am
Y'en n'a plus beaucoup
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
On ne le pourrait pas
F C
Non non non non
E7 Am
On ne le pourrait pas
[Verse 2]
Am F
On peut vivre sans la gloire
G C
Qui ne prouve rien
F Dm
Etre inconnu dans l'histoire
E7 Am
Et s'en trouver bien
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
il n'en est pas question
F C
Non non non non
E7 Am
il n'en est pas question
[Interlude]
C G
Quelle douce faiblesse
C G
Quel joli sentiment
Am E
Ce besoin de tendresse
Am E
Qui nous vient en naissant
E7 Am E7
Vraiment vraiment vraiment
[Verse 3]
Am F
Le travail est nécessaire
G C
Mais s'il faut rester
F Dm
Des semaines sans rien faire
E7 Am
Eh bien on s'y fait
Dm Am
Mais vivre sans tendresse
Dm Am
le temps vous paraît long
F C
Long long long long
E7 Am
le temps vous parait long
[Instrumental]
F7
[Verse 4]
Bbm Gb
Dans le feu de la jeunesse
Ab Db
Naissent les plaisirs
Gb Ebm
Et l'amour fait des prouesses
F7 Bbm
Pour nous éblouir
F7 Bbm
Oui mais sans la tendresse
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
L'amour ne serait rien
[Verse 5]
Bbm Gb
Quand la vie impitoyable
Ab Db
Vous tombe dessus
Gb Ebm
On est plus qu'un pauvre diable
F Bbm
Broyé et déçu
F7 Bbm
Alors sans la tendresse
F7 Bbm
d'un coeur qui nous soutient
Ebm Db
Non non non non
F7 Bbm
on n'irait pas plus loin
[Interlude]
Db Ab
Un enfant vous embrasse
Db Ab
Parce qu'on le rend heureux
Bbm F
Tous nos chagrins s'effacent
Bbm F
On a les larmes aux yeux
F7 Bbm F7
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu
[Verse 7]
Bbm Gb
Dans votre immense sagesse
Ab Db
Immense ferveur
Gb Ebm
Faites donc pleuvoir sans cesse
F Bbm
Au fond de nos cœurs
F7 Bbm
Des torrents de tendresse
F7 Bbm
pour que règne l'amour
Ebm Db
Règne l'amour
F7 Bbm
jusqu'à la fin des jours.
Salade de fruits
Ta mère t’a donné comme prénom
Salade de fruits, ah! Quel joli nom
Au nom de tes ancêtres hawaïens
Il faut reconnaître que tu le portes bien
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Un jour ou l’autre il faudra bien
Qu’on nous marie
Pendus dans ma paillote au bord de l’eau
Y a des ananas, y a des noix de cocos
J’en ai déjà goûté je n’en veux plus
Le fruit de ta bouche serait le bienvenu
Je plongerai tout nu dans l’océan
Pour te ramener des poissons d’argent
Avec des coquillages lumineux
Oui mais en échange, tu sais ce que je veux
On a donné chacun de tout son cœur
Ce qu’il y avait en nous de meilleur
Au fond de ma paillote au bord de l’eau
Ce palmier qui bouge c’est un petit berceau
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie
Tu plais à ton père, tu plais à ta mère
Salade fruits, jolie, jolie, jolie
C’est toi le fruit de nos amours!
Bonjour petit !
Canons
: Veillée, scouts
Canons & Ritournelles
Vent frais vent du matin
Vent qui souffle
au sommet des grands pins
Joie du vent qui passe
Allons dans le grand vent… frais
Je suis un peu fou,
Sac au dos sans trêve.
J’emporte mon hibou
Mon banjo, et mes rêves.
Ah ! qu’il fait bon là-bas,
Aller vivre à l’aventure,
Coucher sur l’ sol dur
Au fond des bois !
Quand la lune se lèvera
Mon hibou hululera :
Tiou, tiou tralala la la la
Maudit sois-tu, carillonneur,
Que Dieu créa pour mon malheur.
Dès le point du jour, à sa cloche il s’accroche,
Et le soir encore carillonne plus fort.
Quand sonnera-t’on la mort du sonneur ?
Doucement, doucement doucement s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
La rainette dit sa chanson de pluie
Et le lièvre fuit sans un bruit
Doucement, doucement doucement s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
Dans le creux des nids les oiseaux blottis
Se sont endormis bonne nuit
Doucement, doucement doucement s’en va le jour
Doucement, doucement à pas de velours.
Enfant de la montagne j’y retourne, j’y retourne
Enfant de la montagne j’y retourne en chantant.
La fatigue me gagne
Mais mon cœur est content.
Mon chapeau a quatre bosses
Y a quatre bosses a mon chapeau,
Et s’il n’avait pas quatre bosses
Ce n’ serait pas mon chapeau
Où l’on me verse du bon vin
Volontiers, volontiers
Je ferai longue pause
Comme les fleurs de mon jardin
Comme les fleurs de mon jardin
Je prends racine où l’on m’arrose
Les scouts ont mis la flamme,
Au bois résineux.
Ecoutez chanter l’âme
Qui palpite en eux.
Monte flamme légère,
Feu de camp si chaud, si bon,
Dans la plaine ou la clairière,
Monte encore et monte donc,
Monte encore et monte donc,
Feu de camp si chaud, si bon.
ego sum pauper,
nihil habeo
et nihil dabo
Ah pourquoi Pépita sans répit m’épies tu
Dans les bois Pépita, pourquoi te tapies tu
Tu m’épies sans pitié, c’est piteux de m’épier
De m’épier Pépita pourrais tu te passer Pépita
C’est la cloche du vieux manoir
Qui sonne le retour du soir
Ding daing dong
C’est à Lauterbach où l’on danse où l’on danse
Que j’ai perdu l’un de mes bas
Et voilà pourquoi ,j’ai perdu la cadence
La cadence de Mazurka
Lala lalala lalala lalalala
Lala lalala lalala lalala
Dans la forêt lointaine
On entend le coucou
Du haut de son grand chêne
Il répond au hibou
Coucou hibou,
Coucou hibou
Coucou hibou coucou
Dans sa maison un grand cerf
Regardait par la fenêtre
Un lapin venir à lui et frapper ainsi
Cerf, cerf ouvre-moi
Où le chasseur me tueras
Lapin, lapin entre et viens
Me serrer la main
C’est le marchand Pétrouchka
Qui revient
D’or est chargé
Son sac et il est content.
Quand ses chevaux
Fatigués auront bu
Jusqu’au matin
Il pourra rire et chanter !
Plaine, ma plaine
Plaine ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups
Grand’steppe blanche de chez nous.
Nous aimons vivre au fond des bois
Aller coucher sur la dure,
La forêt nous dit de ses mille voix
Lance-toi dans la grande aventure.
La forêt nous dit de ses mille voix
Lance-toi dans la grande aventure
La, la, la, la...
Nous aimons vivre sur nos chevaux
Dans les plaines du Caucase ;
Emportés par de rapides galops
Nous allons plus vite que Pégase bis lalala…
Nous aimons vivre auprès du feu
Et danser sous les étoiles ;
La nuit claire nous dit de ses mille feux :
Sois gai lorsque le ciel est sans voile
La nuit claire nous dit de ses mille feux :
Sois gai lorsque le ciel est sans voile
La, la, la, la...
Amitié amitié liberté liberté
par vous l’avenir sera plus beau
Quand la neige a recouvert la terre…
Je prends mon cheval et mon traineau
Et mon chant s’envole à perdre haleine
Non jamais, le monde fut si beau
Qui peut faire de la voile sans vent
Qui peut ramer sans rame
Et qui peut quitter son ami sans verser de larmes
Les nuages passent
On ne les voit plus
Où vont-ils pousser par le vent
Le sais-tu ?
Une grenouille sur un tuyau d’fontaine
Qui faisait : Coua coua
Un corbeau sur le tronc d’un vieux chêne
Qui faisait : Croua croua
Et moi, pauvre gars,
Je n’sais pas chanter comme ça
Et moi, pauvre gars,
Je n’sais pas chanter comme ça
Doucement, doucement
doucement s’en va le jour
Doucement, doucement
à pas de velours.
La rainette dit sa chanson de pluie
Et le lièvre fuit sans un bruit
Doucement, doucement
doucement s’en va le jour
Doucement, doucement
à pas de velours.
Dans le creux des nids les oiseaux blottis
Se sont endormis bonne nuit
Doucement, doucement
doucement s’en va le jour
Doucement, doucement
à pas de velours.
Chanson de la liberté africaine
I love the flowers,
I love the daffodils
I love the mountains,
I love the rolling hills
I love the fireside
When the light is low
Singin'
a do-
whop-a do-
whop-a do
whop-a do
Singin'
a do-
whop-a do-
whop-a do-
whop-a do
I love the flowers,
I love the daffodils
I love the mountains,
I love the rolling hills
And I love the fireside
when the light is low
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom-
di-a-da, Boom
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom-
di-a-da, Boom
J'adore les fleurs,
j'adore les jonquilles
J'aime les montagnes,
j'adore les collines vallonnées
Et j'adore le bord du feu
quand la lumière est basse
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da,
Boom-di-a-da, Boom
Maudit sois-tu, carillonneur,
Que Dieu créa pour mon malheur.
Dès le point du jour, à sa cloche il s’accroche,
Et le soir encore carillonne plus fort.
Quand sonnera-t’on la mort du sonneur ?
Où l’on me verse du bon vin
Volontiers, volontiers
Je ferai longue pause
Comme les fleurs de mon jardin
Comme les fleurs de mon jardin
Je prends racine où l’on m’arrose
Vent frais vent du matin
Vent qui souffle
au sommet des grands pins
Joie du vent qui passe
Allons dans le grand vent… frais
Chants de Marins
: Vins - à boire
Ah que nos pères
Et ils buvaient à pleins tonneaux
Comme des trous
Comme des trous, morbleu !
Bien autrement que nous, morbleu !
Bien autrement que nous !
Ah que nos pères étaient heureux
Ah que nos pères étaient heureux
Quand ils étaient à table
Le vin coulait à côté d’eux
Le vin coulait à côté d’eux
Ça leur était fort agréable
Ils n’avaient ni riches buffets (bis)
Ni verres de Venise.
Mais ils avaient des gobelets (bis)
Aussi grands que leurs barbes grises.
Ils ne savaient ni le latin (bis)
Ni la théologie.
Mais ils avaient le goût du vin (bis)
C’était là leur philosophie.
Quand ils avaient quelques chagrins (bis)
Ou quelques maladies
Ils plantaient là le médecin (bis)
Apothicaire et pharmacie.
Celui qui planta le provin (bis)
Au beau pays de France
Dans l’éclat du rubis divin (bis)
Il a planté notre espérance.
Amis buvons à pleins tonneaux...
: Mer
Au 31 du mois d’août
Au trente et un du mois d’août
Nous vîmes venir sous l’vent à nous
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour attaquer Bordeaux !
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Le commandant du bâtiment
Fit appeler son lieutenant
« Lieutenant te sens-tu capable,
Dis-moi te sens-tu-z-assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ? »
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Le lieutenant, fier-z-et hardi
Lui répondit : « Capitain’-oui
Faites branle-bas à l’équipage
Je vas hisser not’ pavillon
Qui rest’ra haut, nous le jurons ! »
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Le maître donne un coup d’sifflet
Pour faire monter les deux bordées
Tout est paré pour l’abordage
Hardis gabiers fiers matelots
Braves canonniers mousses petiots
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Vire lof pour lof en arrivant
Je l’abordions par son avant
A coups de haches et de grenades,
De pics, de sabre de mousquetons,
En trois cinq sec je l’arrimions !
Buvons un coup
Buvons en deux
À la santé des amoureux !
À la santé du Roi de France,
Et Merde pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre !
Que dira-t-on du grand rafiot
À Brest, à Londres, et à Bordeaux
Qu’a laissé prend’ son équipage
Par un corsaire de six canons
Lui qu’en avait trente et si bons !
Buvons un coup,
Buvons en deux,
À la santé des amoureux!
À la santé des vins de France,
À qui nous devons le succès
D’être vainqueurs sur les anglais !
Historique de la chanson
Au trente et un du mois d’août ! : voilà un chant entraînant que nombre d’entre nous ont entonné au coin du feu, aux scouts, en bonne compagnie ou autour d’une bonne boisson. Mais combien savent qu'outre la célébration d'un joyeux moment d’ivresse où nous « buvons un coup », ce chant commémore aussi une victoire militaire de la France, la prise du Kent, qui eut lieu en 1800.
Surcouf et la Confiance
L'histoire commence au début du XIXe siècle. Contrairement à ce que raconte la chanson, qui connut de nombreuses altérations au cours des deux siècles qui nous séparent de sa création, notre victoire n’a pas eu lieu un « trente et un du mois d’août » mais bien le 7 octobre 1800. Ce jour-là, le célèbre corsaire Robert Surcouf vogue à travers les eaux saphir de l’océan Indien à bord de son navire la Confiance. Le capitaine malouin combat sur les flots au nom de la France depuis l’âge de 14 ans et entretient une haine féroce contre les farouches rivaux de notre nation sur les mers : les Britanniques. Ainsi, en ce début du mois d’octobre, la chance et le destin lui offrent une nouvelle proie voguant dans le golfe du Bengale : le Kent. Ce navire anglais, au service de la Compagnie des Indes orientales, est d’une taille imposante. Son tonnage fait le triple de celui de la Confiance. Il aligne aussi 40 canons et 437 membres d'équipage, tandis que la corvette française ne possède que 24 pièces d’artillerie et 160 marins. La supériorité technique et la force du nombre sont du côté du Kent. Pourtant, l’audacieux Surcouf, au risque d’être vaincu et de périr sans gloire au milieu de l’océan Indien, va se lancer à la poursuite de ce beau butin.
La prise du Kent
Aperçue par la vigie anglaise à l’aube, la Confiance n’inquiète pas le capitaine anglais du Kent. Celui-ci croit en la puissance manifeste de son bâtiment et invite même, selon la légende, les passagers de son navire à venir assister au spectacle qui ne devrait pas durer. Cependant, après une course-poursuite à travers les flots et profitant d’une plus grande maniabilité du fait de sa plus petite taille, la Confiance réussit à aborder le Kent. L’assaut commence et se termine rapidement. Au terme des combats, on dénombre quatorze Anglais tués et quarante-quatre autres blessés. Les Français, pourtant inférieurs en nombre, n’ont à déplorer que cinq morts et une dizaine de blessés.
Par cette victoire immortalisée par le peintre Ambroise Louis Garneray, présent lors des affrontements, Robert Surcouf s’empare du navire anglais. Gagnant fortune et gloire par sa bravoure, il obtient aussi des surnoms, synonymes de terreur pour Albion, qui feront sa renommée à travers les océans, comme « le roi des corsaires », « le tigre des mers » ou encore « l’ogre du Bengale ».
Un chant à boire et patriotique
Cette victoire fait naître le chant Au trente et un du mois d’août. Mais de nombreuses incohérences existent dans le texte de la chanson, comme la date indiquée dans le refrain. Le Kent n’allait pas « attaquer Bordeaux » mais se dirigeait en réalité vers le Bengale. Rappelons aussi qu’en 1800, la France n’est plus un royaume mais un consulat dirigé par Bonaparte, rendant absurde l’exclamation de la chanson « à la santé du roi de France ». Cependant, cette phrase vient faire opposition à l’insulte envoyée au « roi d'Angleterre qui nous a déclaré la guerre », révélant et justifiant la haine d’une France victorieuse contre des Anglais belliqueux. Ainsi, Au trente et un du mois d’août continue à transmettre un sentiment de fierté nationale et fait l’orgueil de nombreux régiments militaires de notre pays qui chantent encore aujourd’hui cet hymne à la gloire de Surcouf.
: Mer
Tous les "tout doux" sont précédés par une toute petite césure qui donne l'impression qu'ils sont suspendus. La césure sur le dernier "Tout doux" de chaque couplet est légèrement plus marquée.
Brave marin
Brave Marin revient de guerre tout doux
Brave Marin revient de guerre, tout doux
Tout mal chaussé, tout mal vêtu
Brave marin, d’où reviens-tu Tout doux
Madame, je reviens de guerre, tout doux
Madame, je reviens de guerre, tout doux
Qu’on apporte ici du vin blanc
Que le marin boit en passant. Tout doux.
Brave Marin se met à boire, tout doux
Brave Marin se met à boire, tout doux
Se met à boire et à chanter
Et la belle hôtesse à pleurer. Tout doux.
Ah ! Qu’avez-vous, la belle hôtesse, tout doux
Ah ! Qu’avez-vous, la belle hôtesse, tout doux
Regrettez-vous votre vin blanc
Que le marin boit en passant Tout doux.
C’est pas mon vin que je regrette, tout doux
C’est pas mon vin que je regrette, tout doux
Mais c’est la mort de mon mari
Monsieur vous ressemblez à lui. Tout doux.
Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse, tout doux
Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse, tout doux
Vous aviez de lui trois enfants
Et j’en vois quatre à présent. Tout doux.
On m’a écrit de ses nouvelles, tout doux
On m’a écrit de ses nouvelles, tout doux
Qu’il était mort et enterré
Et je me suis remariée. Tout doux.
Brave Marin vida son verre, tout doux
Brave Marin vida son verre, tout doux
Et sans rien dire, tout en pleurant
S’en retourn’ à son bâtiment. Tout doux.
: Mer
Chantons pour passer le temps
Chantons pour passer le temps
Les amours joyeux d’une belle fille
Chantons pour passer le temps
Les amours joyeux d’une fille de quinze ans.
Aussitôt qu’elle fut promise
Aussitôt elle changea de mise
Elle prit l’habit de matelot
Et vint s’embarquer à bord du navire
Elle prit l’habit de matelot
Et vint s’embarquer à bord du vaisseau.
Et le capitaine, enchanté
D’avoir à son bord un si beau jeune homme
Lui dit : Mon joli matelot,
Tu veux t’embarquer à bord d’mon vaisseau.
Tes beaux yeux, ton joli visage,
Ta tournure et ton joli corsage
Me font toujours me rappeler
Z’a une beauté qui m’était promise.
Me font toujours me rappeler
Z’a une beauté que j’ai tant aimée.
Monsieur, vous vous moquez de moi
Vous me badinez, vous me faites rire.
Je n’ai ni frère ni parents
Et j’suis embarquée au Port de Lorient.
Je suis né z’à La Martinique
Et même je suis enfant unique
Et c’est un navire hollandais
Qui m’a débarquée au port de Boulogne,
Et c’est un navire hollandais
Qui m’a débarquée au Port de Calais.
Ils ont ainsi vécu sept ans
Sur le même bateau sans se reconnaître.
Ils ont ainsi vécu sept ans
Se sont reconnus au débarquement.
Puisqu’enfin l’amour nous rassemble
Nous allons nous marier ensemble.
L’argent que nous avons gagné
Il nous servira pour notre ménage.
L’argent que nous avons gagné
Il nous servira pour nous marier.
C’ti là qu’a fait cette chanson
C’est l’nommé Camus, gabier de misaine.
C’ti là qu’a fait cette chanson
C’est l’nommé Camus, gabier d’artimon.
Oh Mat’lot ! Faut carguer l’grand voile,
Au cab’stan, faudra qu’tout l’monde y soye.
Et vire, vire, vire donc
Sans ça t’auras rien dedans ta gamelle.
Et vire, vire, vire donc,
: Mer
Hé garçon prends la barre
Hé garçon prends la barre
Vire au vent et largue les ris
Le vent te raconte l’histoire
Des marins couverts de gloire
Ils t’appellent et tu les suis.
Vers les rives lointaines
Que tu rêves tant d’explorer
Et qui sont déjà ton domaine
Va tout droit sans fuir la peine
Et sois fier de naviguer.
Sur la mer et sur terre
Au pays comme à l’étranger
Marin sois fidèle à tes frères
Car tu as promis naguère
De servir et protéger.
De servir et protéger
: Mer
Jean-François de Nantes
C’est Jean-François de Nantes
Oué ! oué ! oué !
Gabier sur la « Fringante »,
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Débarque de campagne
Oué ! oué ! oué !
Fier comm’ un roi d’Espagne
Oh! mes bouées ! Jean-François !
En vrac dedans sa bourse
Oué ! oué ! oué !
Il a vingt mois de course
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Admiratif
Une montre une chaîne,
Oué ! oué ! oué !
Valant une baleine
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Sautillant et joyeux
Branl’-bas chez son hôtesse,
Oué ! oué ! oué !
Bité botté largesses
Oh! mes bouées ! Jean-François !
La plus belle servante,
Oué ! oué ! oué !
L’emmèn’ dans sa soupente
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Poétique, tangage mélodieux
De conserve avec elle
Oué ! oué ! oué !
Navigue mer est belle
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Alcoolique, caverneux
Et vide la bouteille
Oué ! oué ! oué !
Tout son or appareille
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Philosophe
Montre et chaîne s’envolent
Oué ! oué ! oué !
Mais il prend la vérole
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Triste
À l’hôpital de Nantes
Oué ! oué ! oué !
Jean-François se lamente
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Lamentation
Et les draps de sa couche,
Oué ! oué ! oué !
Déchire avec sa bouche
Oh! mes bouées ! Jean-François !
Très triste
Il ferait de la peine
Oué ! oué ! oué !
Même à son capitaine
Oh! mes bouées ! Jean-François !
On pleure
Pauvr’ Jean-François de Nantes
Oué ! oué ! oué !
Gabier sur la « Fringante »
Oh! mes bouées ! Jean-François !
: Mer
La chaloupe à l’eau
Palam palam
palam
Palam palam palam
palam palam
Pam palam pampa la lam
Mettez la chaloupe à l’eau
Mettez la chaloupe à l’eau
Matelot tomba dans l’eau
M’entendy-vous ?
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Matelot cassa sa bras
Matelot cassa sa bras
Chirurgien qui était là
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Li vouli qu’on li coupa
Li vouli qu’on li coupa
Matelot li vouli pas
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
À la foire il s’en alla
À la foire il s’en alla
Et c’est là qu’il y ach’ta
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
Une pipe et du tabac
Une pipe et du tabac
Très lent
Et mon histoir’ finit là
M’entendy-vous
Et si toi, ti moqu’ de moi
Moi je m’y moqu’ de vous.
LA TRAMONTANE
Je n'irai jamais à la pêche
Parc'que j'suis un peu boiteux
Ce n'est pourtant ce qui m'empêche
D'aimer la mer comme mes vieux
Lorsque j'y pense, mon coeur soupire
Je n'aurai jamais mon bateau
Je taillerai petit navire
Dans du liège avec mon couteau
Et pourtant
Je suis content
Lorsqu'on entend
Chanter une sardane
Je suis content
Quand on entend
Crier le goéland
Je suis content
Quand on entend
Souffler la tramontane
Je suis content
Quand on entend
Souffler le vent d'antan
Dans les haubans
Peut être un jour de tempête
Nul ne pourra sortir du port
Ce sera pour moi jour de fête
Je resterai tout seul à bord
Si par hasard je ferai naufrage
Le filet sera mon linceul
Pas de canot de sauvetage
Jusqu'au bout je veux rester se
: Mer
Le forban
A moi forban que m'importe la gloire
Les lois du monde et qu'importe la mort
Sur l'océan j'ai planté ma victoire
Et bois mon vin dans une coupe d'or
Vivre d'orgie est ma seule espérance
Le seul bonheur que j'ai su conquérir
SI sur les flots j'ai passé mon enfance
C'est sur les flots qu'un forban doit mourir
Vin qui pétille, femme gentille
Sous tes baisers brûlants d'amour
Plaisir, bataille, vive la canaille
Je bois, je chante et je tue tour à tour
Peut-être qu'au mât d'une barque étrangère
Mon corps un jour servira d'étendard
Et tout mon sang rougira la galère
Aujourd'hui fête et demain le bazar
Allons esclave, allons debout mon brave
Buvons le vin et la vie à grands pots
Aujourd'hui fête et puis demain peut-être
Ma tête ira s'engloutir dans les flots
Vin qui pétille, femme gentille....
Peut-être qu'un jour par un coup de fortune
Je cap'turai l'or d'un beau galion
Riche à pouvoir vous acheter la lune
Je m'en irai vers d'autres horizons
Là respecté tout comme un gentil'homme
Moi qui ne fut qu'un forban, qu'un bandit
Je pourrai comme le fils d'un roi tout comme
Mourir peut-être dedans un bon lit
C G
A moi forban que m'importe la gloire
C
les lois du monde et qu'importe la mort ?
F
Sur l'océan j'ai planté ma victoire
C G C
et bois mon vin dans une coupe d'or
F C
Vivre d'orgie est ma seule espérance
G C
le seul bonheur que j'ai su conquérir
F C
Si sur les flots j'ai passé mon enfance
G C
C'est sur les flots qu'un forban doit mourir
[Refrain 1]
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
[Couplet 2]
C G
Peut-être au mât d'une barque étrangère
C
mon corps un jour servira d'étendard
F
Et tout mon sang rougira la galère
C G C
aujourd'hui fête et demain le hasard
F C
Allons esclave allons debout mon brave
G C
buvons la vie et le vin à grands flots
F C
Aujourd'hui fête et puis demain, peut-être
G C
ma tête ira s'engloutir dans les flots
[Refrain 2]
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
[Couplet 3]
C G
Peut-être un jour sur un coup de fortune
C
je capturerai l'or d'un beau galion
F
Et riche à pouvoir nous acheter la lune
C G C
je partirai vers d'autres horizons
F C
Là respecté tout comme un gentilhomme
G C
moi qui ne fut qu'un forban qu'un bandit
F C
Je pourrai tout comme le fils d'un roi, tout comme
G F C
Mourir peut-être dedans un grand lit !
[Refrain 3]
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
C F C
Vin qui pétille, femme gentille
C G G C
sous tes baisers, brûlants d'amour
C F C
Plaisirs batailles, vive la canaille !
C G G C
je bois je chante et je tue tour à tour
X
: Mer
Le sort des matelots
Ah ! Qu’il est lamentable le sort des matelots
Ils mangent des gourganes, ils boivent que de l’eau
Ils font triste figure quand ils n’ont pas d’argent
Ils couchent sur la dure comme les pauvres gens
Le dimanche et les fêtes, il leur faut travailler
Comme des bêtes féroces qui sont dans les forêts
Un sale quartier-maître leur dit « dépêchez vous,
Les forçats de Cayenne sont plus heureux que nous »
Et vous belles fillettes qui avez des amants
Là-bas dans la marine à bord des bâtiments
Soyez leurs y fidèle, gardez leurs-y vos cœurs
À ces marins, peuchère qui z-ont tant de malheurs
Et si je me marie et que j’aye des enfants
J’y briserai les membres avant qu’y soyent grands
Je ferai mon possible pour y gagner leur pain
Le restant de ma vie pour qu’y soyent pas marins
: Mer
Ohé ! du bateau
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Tout au fond de la mer
Les poissons sont assis
Les poissons sont assis,
Ah ! Ah ! Ah !
Attendant patiemment
Qu’les pêcheurs soient partis
Qu’les pêcheurs soient partis,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Il y a des vétérans
Tout barbus, tout fripés
Tout barbus, tout fripés,
Ah ! Ah ! Ah !
Échappés bien souvent
Des ham’çons, des filets
Des ham’çons, des filets,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Les plus jeunes poissons
Passent aussi leur temps
Passent aussi leur temps,
Ah ! Ah ! Ah !
À charmer les grands fonds
De leurs cris, de leurs chants
De leurs cris, de leurs chants,
Ah ! Ah ! Ah !
Ohé ! du bateau, du grand mât, de la hune !
Hé ho ! du beaupré, du grand mât, des huniers
Et c'est pourquoi bientôt
retouneront au port
Retourneront au port
ah ! ah ! ! ah !
Tous les grands terreneuvas
Les cales vides jusqu'au bord
Les cales vides jusqu'au bord
Ah ! Ah ! Ah!
: Mer, Vins - à boire
Passant par Paris
Passant par Paris, vidant la bouteille,
Passant par Paris, vidant la bouteille,
Un de mes amis me dit à l’oreille
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
Jean prend garde à toi on courtise ta Belle
Jean prend garde à toi on courtise ta Belle
Courtise qui voudra, je me fie en elle
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
J’ai eu de son cœur la fleur la plus belle
J’ai eu de son cœur la fleur la plus belle
Dans un beau lit blanc gréé de dentelle
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
J’ai eu trois garçons, tous trois capitaines
J’ai eu trois garçons, tous trois capitaines
L’un est à Bordeaux, l’autre est à Marseille
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
L’un est à Bordeaux, l’autre est à Marseille
L’un est à Bordeaux, l’autre est à Marseille
L’plus jeune à Paris courtisant les belles
Bon bon bon…
Le bon vin m’endort,
L’amour me réveille.
Le bon vin m’endort
L’amour me réveille encore.
: Mer
Port de Tacoma
C’est dans la cale qu’on met les rats
Houla houla,
C’est dans la cale qu’on met les rats,
Houla houla houla la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
C’est dans la mer qu’on met les mâts
Houla houla,
C’est dans la mer qu’on met les mâts,
Houla houla, houla la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
C’est dans la pipe qu’on met l’tabac
Houla houla,
C’est dans la pipe qu’on met l'tabac,
Houla houla, houla la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
C’est dans la gueule qu’on se met l’tafia
Houla houla,
C’est dans la gueule qu’on se met l’tafia,
Houla houlahoula la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
Mais les filles ?
Ça s’met dans les bras,
Houla houla,
Mais les filles ? …
Ça s’met dans les bras,
Houla houla, houla la
Parés à virer,
Les gars, faut déhaler.
On s’repos’ra quand on arriv’ra
Dans le port de Tacoma.
Chants de Veillées
Une bonne façon d'apprendre l'alphabet
: Veillée, scouts
Alphabet Scout
Un jour la troupe campa, a a a,
La pluie s’mit à tomber, b b b
L’orage a tout cassé, c c c,
Faillit nous inonder, a b c d !
Le chef s’mit à crier, e, e, e,
A son adjoint Joseph, f, f, f,
Fais nous vite manger, g, g, g,
Les scout restent sous la bâche, e, f, g, h
Les pinsons dans leur nid, i, i, i,
Les loups dans leur logis, j, j, j,
Chahutèrent... Quel fracas, k, k, k,
Avec les hirondelles, i, j, k, l !
Joseph fit de la crème, m, m, m,
Et du lapin d’garenne, n, n, n,
Et même du cacao, o, o, o,
Mes amis quel souper, m, n, o, p !
Soyez bien convaincus, q, q, q,
Que la vie au grand air, r, r, r,
Fortifie la jeunesse, s, s, s,
Renforce la santé, q, r, s, t !
Maintenant qu’il n’pleut plus, u, u, u
Les scouts vont se sauver, v, v, v
Le temps est au beau fixe, x, x, x
Plus besoin qu’on les aide! u, v, x, z !
: Veillée, scouts
Chante et danse la Bohême
Chante et danse la Bohème,
Faria, faria, ho!
Vole et campe où Dieu la mène,
Faria, faria, ho!
Sans souci, au grand soleil,
Coule des jours sans pareils.
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Dans sa bourse rien ne pèse,
Mais son cœur bat tout à l’aise,
Point de compte et point d’impôt,
Rien ne trouble son repos
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Quand la faim se fait tenace,
Dans les bois se met en chasse,
Tendre biche ou prompt chamois
Lui feront un plat de roi
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Sur la mousse ou dans la paille
Trouve un lit fait à sa taille
Cœur léger, bohème dort
Que n’éveille aucun remords
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Et si mince est son bagage
Que sans peine déménage
Dans le ciel quand Dieu voudra
En chantant s’envolera.
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Faria, faria, faria, faria, faria,faria, ho !
Un grand classique des veillées.
: Veillée, scouts
L’Homme de Cro-Magnon
C’était au temps d’la préhistoire
Voici deux ou trois cent mille ans,
Vint au monde un être bizarre
Proche parent d’l’orang-outang.
Debout sur ses patt’s de derrière,
Vêtu d’un slip en peau d’bison,
Il allait conquérir la terre,
C’était l’homme de Cro-Magnon.
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Poum
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
Armé de sa hache de pierre,
De son couteau de pierre itou,
Il chassait l’ours et la panthère
En serrant les fesses malgré tout.
Devant l’diplodocus en rage
Il était tout d’même un peu p’tit,
Il se disait dans son langage :
Viv’ment qu’on invent’le fusil !
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Poum
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
Il était poète à ses heures
Disant à sa femme en émoi :
Tu es bell’comme un dinosaure,
Tu ressembles à Garbo Greta,
Si tu veux voir des cart’s postales
Viens dans ma cavern’tout là-haut,
J’te f’rai voir des peintur’s murales,
On dirait du vrai Picasso.
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Poum
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
Trois cent mille ans après, sur terre,
Com’ nos ancêtr’s nous admirons
Les monts, les bois et les rivières,
Mais s’ils rev’naient quel’ déception !
Nous voyant suer six jours sur sept
Ils diraient sans fair’de détail :
Faut-y qu'nos héritiers soient bêtes
Pour avoir inventé le travail.
L’homme de cro,
L’homme de ma
L’homme de gnon
L’homme de Cro-Magnon,
Pouf
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom Pom
L’homme de Cro-de-Magnon
Ce n’est pas du bidon
L’homme de Cro-Magnon
Pom pom pom pom / Pom pom pom pom
J'entends le loup le renard et la belette
C'est dans dix ans je m'en irai
J'entends le loup et le renard chanter
J'entends le loup, le renard et la belette
J'entends le loup et le renard chanter
C'est dans neuf ans je m'en irai
La jument de Michao a passé dans le pré
La jument de Michao et son petit poulain
A passé dans le pré et mangé tout le foin
L'hiver viendra les gars, l'hiver viendra
La jument de Michao, elle s'en repentira
: Veillée, scouts
Le Roi Arthur
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter
Solo Le Roi Arthur avait trois fils
Tous Quel supplice
Solo Mais c’était un excellent roi
Tous Oui ma foi
Par lui ses fils furent chassés
Oui chassés à coups de pied
Pour n’avoir pas voulu chanter.
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé ...
Solo Le premier fils se fit meunier
Tous C’est bien vrai
Solo Le second se fit tisserand
Tous Oui vraiment
Le troisième se fit commis
D’un tailleur de son pays
Un rouleau de drap sous son bras
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé...
Solo Le premier fils volait du blé
Tous C’est bien laid
Solo Le second fils volait du fil,
Tous C’est bien vil
Et le commis du tailleur
Volait du drap à toute heure
Pour en habiller ses deux sœurs
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé...
Solo Dans l’écluse le meunier s’noya,
Tous Ha ha ha
Solo À son fil le tiss’rand s’pendit
Tous Hi hi hi
Et le diable mis en furie
Emporta le p’tit commis
Un rouleau de drap sous son bras
Pour n’avoir pas voulu chanter, ohé
Fin de veillée...
: Veillée, scouts
Le vieux Jo
Ils ne sont plus
Les beaux jours de l’amitié
Tous mes amis
Ont quitté les cotonniers
Ils sont partis
Au pays du grand repos
J’entends leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Me voilà, me voilà!
Tout brisé par les travaux,
J’entends
Leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Pourquoi pleurer,
Quand mon cœur est toujours gai
Pourquoi gémir
Ils ne peuvent revenir.
Depuis longtemps
Ils sont tous partis là-haut
J’entends leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Me voilà, me voilà!
Tout brisé par les travaux,
J’entends
Leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Où sont-ils donc,
Les amis qu’on aimait tant
Et ces enfants
Qu’on berçait si doucement
Ils sont heureux
Près d’eux je serai bientôt
J’entends leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Me voilà, me voilà!
Tout brisé par les travaux,
J’entends
Leurs douces voix chanter
Hé ho, vieux Jo
Les Crapauds
La nuit est limpide,
L’étang est sans rides,
Dans le ciel splendide
Luit le croissant d’or.
Orme, chêne ou tremble,
nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble
un géant qui dort.
Chien ni loup ne quitte
sa niche ou son gîte
Aucun bruit n’agite
la terre au repos
Alors dans la vase,
ouvrant en extase
Leurs yeux de topaze,
Chantent les crapauds.
Ils disent : Nous sommes haïs par les hommes,
Nous troublons leur somme de nos tristes chants.
Pour nous point de fêtes, Dieu seul sur nos têtes
Sait qu’il nous fit bêtes et non point méchants.
Notre peau terreuse se gonfle et se creuse
Dune bave affreuse nos flancs sont lavés.
Et l’enfant qui passe loin de nous s’efface
Et pâle nous chasse
À coup de pavés.
Des saisons entières dans les fondrières
Un trou sous les pierres est notre réduit
Le serpent en boule près de nous s’y roule
Quand il pleut en foule nous sortons la nuit
Et dans les salades faisant des gambades
Pesants camarades nous allons manger.
Manger sans grimaces cloporte ou limace
Ou ver qu’on ramasse
Dans le potager.
Nous aimons la mare qu’un reflet chamarre
Où dort à l’amarre un canot pourri.
Dans l’eau qu’elle souille sa chaîne se rouille
La verte grenouille y cherche un abri.
Là, la source épanche son écume blanche
Un vieux saule se penche au milieu des joncs.
Et les libellules, aux ailes de tulle
Font crever des bulles
Au nez des goujons.
Quand la lune plaque, comme un verni laque
Sur la calme flaque des marais blafards,
Alors symbolique et mélancolique
Notre lent cantique sort des nénuphars.
Orme, chêne ou tremble, nul arbre ne tremble,
Au loin le bois semble un géant qui dort.
La nuit est limpide l’étang est sans rides
Dans le ciel splendide
Luit le croissant d’or.
: Veillée, scouts
Ma prairie
J’étouffe dans la ville
Et je m’y meurs d’ennui,
Car tout me semble gris
Les murs me sont hostiles
Les toits cachent le soleil,
Ah ! Rendez-moi mon ciel !
Laissez-moi retrouver Ma Prairie
Retrouver les vastes horizons,
Le galop endiablé
des noirs troupeaux en furie
Poursuivis par de fougueux garçons.
Rendez-moi les copains qui m’attendent,
Oncle Joe ou Jimmy le tatoué,
Je voudrais les revoir
avant qu’un jour on les pende
Ou bien que le shérif les ait tués.
La vieille diligence
Me conduira là-bas,
Là-bas dans mon Texas.
Au galop on s’élance
Allez! mon gars, vas-y,
Là-bas, c’est le pays.
Au saloon, pas de groom à la porte,
C’est du pied qu’on pousse les battants,
Le revolver au poing,
rien ne vaut la manière forte
Pour se faire respecter en entrant.
Car des fois sans qu’on y prenne garde,
Dans un coin quelques mauvais garçons
Pour fêter leur retour
joyeusement vous canardent,
Les cow-boys ont de drôles de façons.
J’aurais pu chanter sur ma guitare,
Les exploits de tous les gars de l’Ouest.
Laissez-moi retrouver
mes rodéos, mes bagarres,
Laissez-moi retrouver mon Far-West.
: Veillée, scouts
Petrouchka
Petrouchka, ne pleure pas
Entre vite dans la ronde
Fais danser tes nattes blondes
Ton petit chat reviendra
Il s’est fait polichinelle
Dans les chemises en dentelle
De ton grand-papa
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
La la la
Petrouchka, ne pleure pas
Mets ton grand fichu de laine
Viens avec nous dans la plaine
Ton petit chat reviendra
Il a fait quatre galipettes
Se déguise en marionnette
Dès que tu t’en vas
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Petrouchka, ne pleure pas
Puisqu’il aime la musique
Chante-lui cet air magique
Ton petit chat reviendra
Il nous dansera peut-être
Sur le bord de la fenêtre
Une mazurka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
La la la
Petrouchka, ne pleure pas
Entre vite dans la ronde
Fais danser tes nattes blondes
Ton petit chat reviendra
Il s’est fait polichinelle
Dans les chemises en dentelle
De ton grand-papa
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
Tant que chante la colombe
Par-dessus le toit
Danse avant que la nuit tombe
Jolie Petrouchka
La la la
: Veillée, scouts
Red River Valley
Les pionniers sont passés avant le jour
Dans les rues du village accablé
Et mon cœur a frémi à leur pas lourd,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont peiné pour le village,
À leurs mains la vallée s’est pliée
Et mes yeux ont vu naître un barrage,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont marqué dans la clairière
Que le pain se partage entre tous,
Et ma main s’est ouverte à mes frères,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont chanté dans la nuit claire
Que la terre est à qui la voulait,
Et ma voix s’est unie à leur chant fier,
Sur les bords de la Red River Valley.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Les pionniers ont promis de revenir.
L’herbe pousse aujourd’hui à nos pieds
Et mon cœur s’est trouvé fait pour servir,
Sur les bords de la Red River Valley
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Où je vais aujourd’hui je ne sais.
Ô Seigneur la roue tourne entre tes mains,
Mais je veux retrouver les pionniers.
Charles Aznavour
Le grand Charles Aznavour au si grand talent. Un poète, un interprète, un travailleur inlassable. L'illustration de ce que peut donner le travail acharné associé à un talent prestigieux. Je ne le chante que depuis peu.
: Misère, Un pays, un lieu...
Emmenez-moi
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que... la misère
Serait moins pénible au soleil
Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux
ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Au reflet de ciel bleu
De mirage
Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d’éternels étés
Où l’on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies
Vous ravissent le coeur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort
[Verses]
Em D
Vers les docks où le poids et l'ennui
Em B7
Me courbent le dos
Em D
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Em B7 Em
Les bateaux
C D
Ils viennent du bout du monde
C
Apportant avec eux
D
Des idées vagabondes
C
Aux reflets de ciel bleu
G
De mirage
C
Traînant un parfum poivré
G
De pays inconnus
C
Et d'éternels étés
G
Où l'on vit presque nu
B7
Sur les plages
Em D
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Em B7
Que le ciel du Nord
Em D
J'aimerais débarbouiller ce gris
Em
En virant de bord
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Dans les bars à la tombée du jour
Em B7
Avec les marins
Em D
Quand on parle de filles et d'amour
Em B7 Em
Un verre à la main
C D
Je perds la notion des choses
C
Et soudain ma pensée
D
M'enlève et me dépose
C
Un merveilleux été
G
Sur la grève
G C
Où je vois tendant les bras
G
L'amour qui comme un fou
C
Court au-devant de moi
G
Et je me pends au cou
B7
De mon rêve
Em D
Quand les bars ferment, que les marins
Em B7
Rejoignent leur bord
Em D
Moi je rêve encor' jusqu'au matin
Em
Debout sur le port
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Em D
Un beau jour sur un rafiot craquant
Em B7
De la coque au pont
Em D
Pour partir je travaillerais dans
Em B7
La soute à charbon
C D
Prenant la route qui mène
C
A mes rêves d'enfant
D
Sur des îles lointaines
C
Où rien n'est important
G
Que de vivre
G C
Où les filles alanguies
G
Vous ravissent le coeur
C
En tressant m'a t'on dit
G
De ces colliers de fleurs
B7
Qui enivrent
Em D
Je fuirais laissant là mon passé
Em B7
Sans aucun remords
Em D
Sans bagage et le coeur libéré
Em B7
En chantant très fort
(Em B7 Em) D G
Emmenez-moi au bout de la terre
D G
Emmenez-moi au pays des merveilles
B7 Em
II me semble que la misère
C B7 Em
Serait moins pénible au soleil
Tout un programme ! Rêver, bailler, dormir ! On nous a pas mis sur terre pour se tuer à travailler...
: Rigolotte
Et bailler et dormir
Certains courent après la vie
Moi la vie me cours après
Bien des gens font des folies
Moi c’est folie de m’avoir fait
Je ne me fais pas de bile
Et n’occupe aucun emploi
Menant une vie tranquille
Je ne fais rien de mes dix doigts
Je vais pêcher dans les ruisseaux
Chasser dans les roseaux
Ou cueillir les fruits mûrs
Que m’offre la nature
On ne m’a pas mis sur terre
Pour me tuer à travailler
Mais pour vivre à ma manière
Et goûter à la liberté
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
Je me lave à l’eau de pluie
Et me séchant au soleil
Je rêve à ma tendre amie
Et y a vraiment rien de pareil
Et quand presqu’à la nuit tombée
On peut se retrouver
C’est un si grand plaisir
Qu’on reste sans rien dire
En regardant la nature
On s’étends tout près bien près
L’un de l’autre et je vous jure
Que l’on ne pense qu’à s’aimer
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
J’ai fait mon paradis sur la terre
Car la paix règne au fond de mon cœur
Et vraiment si c’était à refaire
Je saurais pour garder le bonheur
Et rêver, et sourire et bâiller, et dormir.
Hier encore
Hier encore, j'avais vingt ans,
je caressais le temps
Et jouais de la vie
Comme on joue de l'amour
et je vivais la nuit
Sans compter sur mes jours
qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air
J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés
Que je reste perdu, ne sachant où aller
Les yeux cherchant le ciel, mais le cœur mis en terre
Hier encore, j'avais vingt ans,
je gaspillais le temps
En croyant l'arrêter
Et pour le retenir,
même le devancer
Je n'ai fait que courir
et me suis essoufflé
Ignorant le passé, conjuguant au futur
Je précédais de moi toute conversation
Et donnais mon avis que je voulais le bon
Pour critiquer le monde avec désinvolture
Hier encore, j'avais vingt ans
mais j'ai perdu mon temps
À faire des folies
Qui me laissent au fond
rien de vraiment précis
Que quelques rides au front
et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes avant que d'exister
Mes amis sont partis et ne reviendront pas
Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi
Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années
Du meilleur et do pire
en jetant le meilleur
J'ai figé mes sourires
et j'ai glacé mes pleurs
Où sont-ils à présent?
À présent
Mes vingt ans
Dm9 Gm6 Fmaj7 Gm6 Dm/A Gm6 Fmaj7 Em7b5 A7
Gm7
Hier encore
C7
J'avais vingt ans
Fmaj7
Je caressais le temps
Bbmaj7
Et jouais de la vie
Gm
Comme on joue de l'amour
A7
Et je vivais la nuit
Dm
Sans compter sur mes jours
Qui fuyaient dans le temps
Gm7
J'ai fait tant de projets
C7
Qui sont restés en l'air
Fmaj7
J'ai fondé tant d'espoirs
Bbmaj7
Qui se sont envolés
Em7b5
Que je reste perdu
A7
Ne sachant où aller
Dm
Les yeux cherchant le ciel
Mais le cœur mis en terre
Gm7
Hier encore
C7
J'avais vingt ans
Fmaj7
Je gaspillais le temps
Bbmaj7
En croyant l'arrêter
Em7b5
Et pour le retenir
A7
Même le devancer
Dm
Je n'ai fait que courir
Et me suis essoufflé
Gm7
Ignorant le passé
C7
Conjuguant au futur
Fmaj7
Je précédais de « moi »
Bbmaj7
Toutes conversations
Em7b5
Et donnais mon avis
A7
Que je voulais le bon
Dm
Pour critiquer le monde
Avec désinvolture
Gm7
Hier encore
C7
J'avais vingt ans
Fmaj7
Mais j'ai perdu mon temps
Bbmaj7
À faire des folies
Em7b5
Qui ne me laissent au fond
A7
Rien de vraiment précis
Dm
Que quelques rides au front
Et la peur de l'ennui
Gm7
Car mes amours sont mortes
C7
Avant que d'exister
Fmaj7
Mes amis sont partis
Bbmaj7
Et ne reviendront pas
Em7b5
Par ma faute j'ai fait
A7
Le vide autour de moi
Dm
Et j'ai gâché ma vie
Et mes jeunes années
Gm
Du meilleur et du pire
A7
En jetant le meilleur
Dm7
J'ai figé mes sourires
G7
Et j'ai glacé mes pleurs
Gm6
Où sont-ils à présent
Dm/A
À présent
A7 Dm
Mes vingt ans?
Gm7 Dm Gm Dm
Un grand classique !
: Nostalgie
La Bohême
Je vous parle d’un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu’un jour sur deux
Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d’y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l’hiver
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
Tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie
Souvent il m’arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d’un sein
du galbe d’une hanche
Et ce n’est qu’au matin
Qu’on s’asseyait enfin
Devant un café-crème
Épuisés mais ravis
Fallait-il que l’on s’aime
Et qu’on aime la vie
La bohème, la bohème
Ça voulait dire
On a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l’air du temps
Quand au hasard des jours
Je m’en vais faire un tour
À mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d’un escalier
Je cherche l’atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes
On était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout
Dm
Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans
Am Dm
Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là
Am
Accrochait ces lilas jusque sous nos fenêtres
Dm
Et si l'humble garni qui nous servait de nid
Am Dm
Ne payait pas de mine, c'est là qu'on s'est connu
E9 Am
Moi qui criait famine et toi qui posait nue
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème, ça voulait dire on est heureux
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème, nous ne mangions qu'un jour sur deux
[Verse 2]
Dm
Dans les cafés voisins nous étions quelques uns
Am Dm
Qui attendions la gloire et bien que miséreux
Am
Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire
Dm
Et quand quelque bistro contre un bon repas chaud
Am Dm
Nous prenait une toile nous récitions des vers
E9 Am
Groupés autour du poêle en oubliant l'hiver
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire tu es jolie
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous avions tous du génie
[Verse 3]
Dm
Souvent il m'arrivait devant mon chevalet
Am Dm
De passer des nuits blanches retouchant le dessin
Am
De la ligne d'un sein du galbe d'une hanche
Dm
Et ce n'est qu'au matin qu'on s'assayait enfin
Am Dm
Devant un café-crême épuisés mais ravis
E9 Am
Fallait-il que l'on s'aime et qu'on aime la vie
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème ça voulait dire on a vingt ans
Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème et nous vivions de l'air du temps
[Verse 4]
Dm
Quand au hasard des jours je m'en vais faire un tour
Am Dm
A mon ancienne adresse je ne reconnais plus
Am
Ni les murs, ni les rues qui ont vu ma jeunesse
Dm
En haut d'un escalier je cherche l'atelier
Am Dm
Dont plus rien ne subsiste dans son nouveau décor
E9 Am
Montmartre semble triste et les lilas sont morts
[Chorus]
A7 Dm Am Dm E7 Am A7
La bohème, la bohème on était jeunes, on était fous
Dm Am Dm E7 Am Dm Am Dm E7 Am
La bohème, la bohème ça ne veut plus rien dire du tout
La Mamma
Ils sont venus, ils sont tous là
Dès qu’ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus, ils sont tous là
Même ceux du sud de l’Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit sur le carreau
Mais leurs jeux n’ont pas d’importance
C’est un peu leurs derniers cadeaux
À la mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
Ave Maria
Y a tant d’amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi la mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mourir, la mamma
Qu’ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s’entassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C’est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit, de l’affection
Y a même un oncle guitariste
qui joue en faisant attention
À la mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu’il sourie en s’endormant
Ave Maria
Y a tant d’amour, tant de souvenirs
Tout autour de toi, toi la mamma
Tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu ne nous quitteras
[Intro]
Em (Basses E/B/B/E en alternance)
B7 (Basses B/F/F/E en alternance
[Verse 1]
Am
Ils sont venus, ils sont tous là
Am
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Ils sont venus, ils sont tous là
E7
Même ceux du sud de l'Italie
E7
Y a même Georgio, le fils maudit
E7 Am
Avec des présents plein les bras
C
Tous les enfants jouent en silence
C G7 Am
Autour du lit sur le carreau
Am
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
Am E7
C'est un peu leur dernier cadeau
E7
À la Mamma
[Interlude]
Em (x3) (Basses /B /B /E en alternance)
[Verse 2]
Am
On la réchauffe de baisers
Am
On lui remonte ses oreillers
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Sainte Marie pleine de grâces
E7
Dont la statue est sur la place
E7
Bien sur vous lui tendez les bras
E7 Am
En lui chantant "Ave Maria"
[Chorus]
Dm7 G7 C
Ave Mari-ia
C E7 Am
Y a tant d'amour, de souvenirs
Am G7 C
Autour de toi, toi la Mamma
Dm Am
Y a tant de larmes et de sourires
E7 Am
À travers toi, toi, la Mamma
[Interlude]
Em (x3) (Basses /B /B /E en alternance)
[Verse 3]
Am
Et tous les hommes ont eu si chaud
Am
Sur les chemins de grand soleil
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
E7
Le bon vin de la bonne treille
E7
Tandis que s'entassent pêle-mêle
E7 Am
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C
C'est drôle, on ne se sent pas triste
C G7 Am
Près du grand lit et de l'affection
Am
Y a même un oncle guitariste
Am E7
Qui joue en faisant attention
E7
À la Mamma
[Interlude]
Em (x2) (Basses /B /B /E en alternance)
Am
Et les femmes se souvenant
Am
Des chansons tristes des veillées
Am E7
Elle va mourir la ... Mamma
E7
Tout doucement les yeux fermés
E7
Chantent comme on berce un enfant
E7
Après une bonne journée
E7 Am
Pour qu'il sourit en s'endormant
[Verse 4]
Dm7 G7 C
Ave Mari-ia
C E7 Am
Y a tant d'amour, de souvenirs
Am G7 C
Autour de toi, toi la Mamma
Dm Am
Y a tant de larmes et de sourires
E7 Am
À travers toi, toi, la Mamma
E7 Am E7
Que jamais, jamais, jamais
Am
Tu nous quitteras ...
[Interlude]
Em (x3) (Basses E/B /B /E en alternance)
Les Comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Les comédiens ont installé leurs tréteaux
Ils ont dressé leur estrade
Et tendu des calicots
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
Ils ont donné la parade
A grand renfort de tambour
Devant l’église une roulotte peinte en vert
Avec les chaises d’un théâtre à ciel ouvert
Et derrière eux comme un cortège en folie
Ils drainent tout le pays / les comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Solo 1
Si vous voulez voir confondus les coquins
Dans une histoire un peu triste
Où tout s’arrange à la fin
Solo 2
Si vous aimez voir trembler les amoureux
Vous lamenter sur Baptiste
Ou rire avec les heureux
Tous
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Sous les étoiles le rideau va se lever
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
Ils vont renaître à la vie / les comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
Ils ont ôté leur estrade
Et plié les calicots
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
Un peu de la sérénade
Et du bonheur d’Arlequin
Demain matin quand le soleil va se lever
Ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé
Mais pour l’instant ils traversent dans la nuit
D’autres villages endormis / les comédiens
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
Viens voir les Comédiens
Voir les Musiciens
Voir les Magiciens
Qui arrivent
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Les comédiens ont installé leur tréteaux
C
Ils ont dressé leur estrade
D7
Et tendu des calicots
G Em
Les comédiens ont parcouru les faubourgs
C
Ils ont donné la parade
D7
A grand renfort de tambour
G B7
Devant l'église une roulotte peinte en vert
Em A7 D7
Avec les chaises d'un théâtre à ciel ouvert
G Em
Et derrière eux comme un cortège en folie,
C D7 G
Ils drainent tout le pays Les comédiens.
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Verse]
G Em
Si vous voulez voir confondu les coquins
C
Dans une histoire un peu triste
D7
Où tout s’arrange à la fin
G Em
Si vous aimez voir trembler les amoureux
C
Vous lamenter sur Baptiste
D7
Où rire avec les heureux
G B7
Poussez la toile et entrez donc vous installer
Em A7 D7
Sous les étoiles, le rideau va se lever…
G Em
Quand les trois coups retentiront dans la nuit
C D7 G
Ils vont renaître à la vie, les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
[Chorus]
G Em
Les comédiens ont démonté leurs tréteaux
C
Ils ont ôté leur estrade
D7
Et plié les calicots
G Em
Ils laisseront au fond du cœur de chacun
C
Un peu de la sérénade
D7
Et du bonheur d’Arlequin
G B7
Demain matin quand le soleil va se lever
Em A7 D7
Ils seront loin, Et nous croirons avoir rêvé
G Em
Mais pour l’instant, ils traversent dans la nuit
C D7 G
D’autres villages endormis… les comédiens
[Chorus]
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens,
D7
Voir les magiciens Qui arrivent
G Em
Viens voir les comédiens
C
Voir les musiciens
D7
Voir les magiciens qui arrivent
Les deux guitares
Deux tziganes, sans répit, grattent leurs guitares
Ranimant du fond des nuits toute ma mémoire
Sans savoir que roule en moi un flot de détresse
Font renaître sous leurs doigts ma folle jeunesse
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
Jouez tziganes, jouez pour moi avec vos deux flammes
Afin de couvrir la voix qui dit à mon âme
Où as-tu mal? Pourquoi as-tu mal, ah?
T'as mal à la tête mais
Bois un peu moins aujourd'hui
Tu boiras plus demain
Et encore plus après demain
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
Je veux rire, je veux chanter
Et saouler ma peine
Pour oublier le passé qu'avec moi je traîne
Allez, apportez-moi du vin fort
Car le vin délivre
Oh, versez, versez m'en encore
Pour que je m'enivre
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
Deux guitares en ma pensée jettent un trouble immense
M'expliquant la vanité de notre existence
Que vivons nous ? Pourquoi vivons nous ?
Quelle est la raison d'être ?
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain
Et encore plus après demain
La la la ekh
Enê is chê, is chê, is chê mênaga mênaga mênaga eh
Enê is chê raz, chê mênaga mênaga raz
Quand je serais ivre mort
Faible et lamentable
Et que vous verrez mon corps rouler sous la table, alors
Alors vous pourrez cesser vos chants qui résonnent
Mais en attendant, jouez
Jouez j'ordonne
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is chê mênaga mênaga raz
E khê raz, is cho raz
Is cho mênaga mênaga raz
[First Verse]
Am A Em
Deux tziganes sans répit
B E Em
Grattent leur guitare
A C Em F#m
Ranimant du fond des nuits
B E
Toute ma mémoire
D C Em
Sans savoir que roule en moi
B Em
Un flot de détresse
Am Em F#m
Font renaître sous leurs doigts
B E
Ma folle jeunesse
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Second Verse]
Am Em
Jouez tziganes jouez pour moi
B Em
Avec plus de flamme
Am Em
Afin de couvrir la voix
B Em
Qui dit à mon âme
Am Em
Où as-tu mal, pourquoi as-tu mal ?
B C
Ah t'as mal à la tête
Am G F#m
Mais bois un peu moins aujourd'hui tu boiras plus demain
B Em
Et encore plus après-demain
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Third Verse]
Am Em
Je veux rire et chanter
B D C Em
Et soûler ma peine
Am C Em
Pour oublier le passé
B Em E
Qu'avec moi je traîne
Am D G
Allez! Apportez-moi du vin fort
B Bm C
Car le vin délivre
G Am Em
Oh versez, versez-m'en encore
B Em
Pour que je m'enivre
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Fourth Verse]
Am Em
Deux guitares en ma pensée
B Em
Jettent un trouble immense
Am C Em
M'expliquant la vanité
B Em E
De notre existence
Am Em
Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ?
F#m B C
Quelle est la raison d'être ?
Am C Em
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain
B Em
Et encore plus après-demain
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
[Fifth Verse]
E Am E
Quand je serai ivre-mort
E
Faible et lamentable
Am Em
Et que vous verrez mon corps
B E
Rouler sous la table, alors
Am Em
Alors vous pourrez cesser
B C
Vos chants qui résonnent
Am Em
Mais, en attendant jouez
B Em
Jouez je vous l'ordonne
[Chorus]
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B Em
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
A Am G Em
эх раз ещё раз (ekh raz ischo raz)
B E
ещё много много раз (ischo monaga monaga raz)
: Nostalgie
Sa jeunesse
Lorsque l'on tient
entre ses mains
Cette richesse
Avoir vingt ans
Des lendemains
pleins de promesses
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches
Lorsque l'on voit,
loin devant soi
Rire la vie
Brodée d'espoir,
riche de joies
et de folies
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse
Car, tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
ne nous fait face
Il passe
Souvent en vain,
on tend les mains
Et l'on regrette
Il est trop tard
Sur son chemin,
rien ne l'arrête
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse
A7
Lorsque l'on tient
Dm
Entre ses mains
C C7
Cette richesse
F
Avoir vingt ans
C7
Des lendemains
F
Pleins de promesses
F7 D7/F# D7 Gm
Quand l'amour sur nous se penche
C7/E C7 Gm/D Dm
Pour nous offrir ses nuits blanches
A7
Lorsque l'on voit
Dm
Loin devant soi
C C7
Rire la vie
F
Brodée d'espoir
C7
Riche de joies
F
Et de folies
F7 D7/F# D7 Gm
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Dm A7 Dm
Sa jeunesse
Gm A7 Dm
Car tous les instants
Gm7/F
De nos vingt ans
C7 F
Nous sont comptés
Dm/E E7 Am
Et jamais plus
Dm7/G
Le temps perdu
G7 Gm7 Gm
Ne nous fait face
Gm/E A7
Il passe
A7
Souvent en vain
Dm
On tend les mains
C C7
Et l'on regrette
F
Il est trop tard
C7
Sur son chemin
F
Rien ne l'arrête
F7 D7/E D7 Gm
On ne peut garder sans cesse
Dm A7 Dm
Sa jeunesse
Gm A Dm
Avant que de sourire et nous quittons l'enfance
Gm A Dm
Avant que de savoir la jeunesse s'enfuit
Gm Dm/F Gm/E
Cela semble si court que l'on est tout surpris
Dm G#(dim) A7 Dm
Qu'avant que le comprendre on quitte l'existence
Charles Trénet
Boum ! Quand votre cœur fait Boum ! C'est formidable !
: Humour, Joyeux, Poétique
Boum
La pendule fait tic-tac tic-tic
Les oiseaux du lac pic-pac pic-pic
Glou glou glou font tous les dindons
Et la jolie cloche ding ding dong
Mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
Et c'est l'amour qui s'éveille
Boum
Il chante "love in bloom"
Au rythme de ce boum
Qui redit boum à l'oreille
Tout a changé depuis hier
Et la rue a des yeux qui regardent aux fenêtres
Y'a du lilas et y'a des mains tendues
Sur la mer le soleil va paraître
Boum
L'astre du jour fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Le vent dans les bois fait hou-hou
La biche aux abois fait mê
La vaisselle cassée fait cric cric crac
Et les pieds mouillés font flic flic flac
Mais boum
Quand notre cœur fait boum
Tout avec lui dit boum
L'oiseau dit boum, c'est l'orage
Boum
L'éclair qui lui fait boum
Et le bon Dieu dit boum
Dans son fauteuil de nuages
Car mon amour est plus vif que l'éclair
Plus léger qu'un oiseau, qu'une abeille
Et s'il fait boum, s'il se met en colère
Il entraîne avec lui des merveilles
Boum
Le monde entier fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Boum
Le monde entier fait boum
Tout avec lui dit boum
Quand notre cœur fait boum boum
Boum
Je n'entends que boum boum
Ça fait toujours boum boum
Boum boum
[Verse 1]
C Am Dm/F G
La pendule fait tic tac tic tic.
C Am Dm/F G
Les oiseaux du lac pic pac pic pic.
C7 F
Glou glou glou font tous les dindons.
D7 G
Et la jolie cloche ding dang dong. Mais
[Chorus 1]
C Am Dm/F G
Boum! Quand notre cœur fait
C Am Dm/F G
Boum, tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum. Et c'est l'amour qui s'éveille.
C Am Dm/F G
Boum! il chante "love in
C Am Dm/F G
bloom". Au rythme de ce
Em Am Dm G C
Boum, qui redit Boum à l'oreille.
[Verse 2]
Bb G7 C Am
Tout a changé depuis hier et la rue
Bb G7 C
a des yeux qui regardent aux fenêtres.
Dm Ddim C
Y a du lilas et y a des mains tendues.
F#dim B7 E7 G7
Sur la mer le soleil va paraître.
[Chorus 2]
C Am Dm/F G
Boum! l'astre du jour fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C C
Boum, quand notre cœur fait Boum Boum.
[Verse 3]
C Am Dm/F G
Le vent dans les bois fait hou hou.
C Am Dm/F G
La biche aux abois fait mèèèh.
C7 F
La vaisselle cassée fait fric fric frac.
D7 G
Et les pieds mouillés font flic flic flac. Mais
[Chorus 3]
C Am Dm/F G
Boum! Quand notre cœur fait
C Am Dm/F G
Boum, tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum. L'oiseau dit Boum, c'est l'orage. Brrr.
C Am Dm/F G
Boum! L'éclair qui lui fait
C Am Dm/F G
Boum. Et le bon Dieu dit
Em Am Dm G C C
Boum, dans son fauteuil de nuages.
[Verse 4]
Bb G7 C Am
Car mon amour est plus vif que l'éclair.
Bb G7 C
Plus léger qu'un oiseau qu'une abeille.
Dm Ddim C
Et s'il fait Boum s'il se met en colère.
F#dim B7 E7 G7
Il entraîne avec lui des merveilles.
[Chorus 4]
C Am Dm/F G
Boum! Le monde entier fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C C
Boum, Quand notre cœur fait Boum Boum.
[Instrumental]
C Am Dm/F G
C Am Dm/F G
Em Am Dm G
C F C/E G/D
C Am Dm/F G
C Am Dm/F G
Em Am Dm G
C C
Bb G7 C Am
Bb G7 C C
Dm Ddim C C
F#dim B7 E7 G7
[End-Chorus]
C Am Dm/F G
Boum! Le monde entier fait
C Am Dm/F G
Boum. Tout avec lui dit
Em Am Dm G C F C/E G/D
Boum, quand notre cœur fait Boum Boum.
C Am Dm/F G
Boum! Je n'entends que Boum
C Am Dm/F G
Boum Ça fait toujours Boum
Em Am Dm G C
Boum, Boum Boum brrr Boum...
X
: Enfant, Nostalgie, Un pays, un lieu...
Douce France
Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j’étais écolier
Sur le chemin de l’école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons… d’autrefois
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur
Mon village
au clocher, aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t’aime
Et je te donne ce poème
Oui je t’aime
Dans la joie ou la douleur
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur
Mon village
au clocher, aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t’aime
Et je te donne ce poème
Oui je t’aime
Dans la joie ou la douleur
[Verse]
E
Il revient à ma mémoire
F#m7
Des souvenirs familiers
B7 F#m7 B7
Je revois ma blouse noire
F#m7 B7
Lorsque j'étais écolier
D#m7 C#m
Sur le chemin de l'école
B7 E
Je chantais à pleine voix
F#m7
Des romances sans paroles
F#7 B7
Vieilles chansons d'autrefois
[Chorus]
E C#m7 F#m7
Douce France
B7 E C#m7 F#m7
Cher pays de mon enfance
B7 E C#m7 F#m7
Bercée de tendre d'insouciance
B7 E C#m7 F#m7 B7
Je t'ai gardée dans mon cœur
[Verse]
E C#m7 F#m7
Mon village
B7 E C#m7 F#m7
Au clocher, aux maisons sages
B7 E C#m7 F#m7
Où les enfants de mon âge
B7 E7
Ont partagé mon bonheur
Bm7 E7 Bm
Oui, je t'aime
E7 A A7
Et je te donne ce poème
C7
Oui je t'aime
B7
Dans la joie ou la douleur
[Chorus]
E C#m7 F#m7
Douce France
B7 E C#m7 F#m7
Cher pays de mon enfance
B7 E C#m7 F#m7
Bercée de tendre d'insouciance
B7 E C#m7 F#m7 B7
Je t'ai gardée dans mon cœur
E C#m7 F#m7
[Instrumental]
B7 E C#m7 F#m7 B7 E C#m7 F#m7 B7 E7 Bm7 E7 Bm (x2)
[Verse]
Oui, je t'aime
E7 A A7
Et je te donne ce poème
C7
Oui je t'aime
B7
Dans la joie ou la douleur
[Chorus]
E C#m7 F#m7
Douce France
B7 E C#m7 F#m7
Cher pays de mon enfance
B7 E C#m7 F#m7
Bercée de tendre d'insouciance
B7 E C#m7 F#m7 B7
Je t'ai gardée dans mon cœur
E
Je t'ai gardée dans mon cœur
Fidèle
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
À des choses sans importance pour vous
Un soir d'été, le vol d'une hirondelle
Un sourire d'enfant, un rendez-vous
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
À des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boîte d'aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d'août
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
À des lieux et des amis très doux
Un drôle d'Albert et sa sœur en dentelles
Un Castillet tout neuf, un Canigou
Une rue de Béziers, une tante Émilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près d'la gendarmerie, les express
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Au souvenir d'un soir à Montauban
Candides ardeurs, nos cœurs je me rappelle
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
J'étais parti dans la nuit des vacances
Plus léger qu'un elfe au petit jour
Mais à présent, à présent, quand j'y pense
Je pleure toujours mon premier amour
Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle
Quand tout change et s'en va sans regrets?
Quand on est seul, debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu'on espérait
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
Fidèle à d'autres ombres à jamais
[Verse 1]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
A des choses sans importance pour vous,
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Un soir d'été, le vol d'une hirondelle,
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
Un sourire d'enfant, un rendez-vous
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
A des riens qui, pour moi, font un tout
A7 F Fm C/E Am7
Un vieux toutou, une boite d'aquarelle,
D7 G7 C6 C6
Le port de La Nouvelle au mois d'août.
[Verse 2]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
À des lieux et des amis très doux,
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Un drôle d'Albert et sa soeur en dentelles,
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
Un castillet tout neuf, un Canigou,
Dm7 G7 Dm7 G7
Une rue d'Béziers, une tante Emilie,
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
Une maman partant pour Budapest,
A7 F Fm C/E Am7
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
D7 G7 C6 C6
Et près d'la gendarm'rie, les express.
[Verse 3]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
Au souvenir d'un soir à Montauban
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Candides ardeurs, nos coeurs, je me rappelle
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
Dm7 G7 Dm7 G7
J'étais parti dans la nuit des vacances
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
Plus léger qu'un elfe au petit jour
A7 F Fm C/E Am7
Mais à présent, à présent quand j'y pense,
D7 G7 C6 C6
Je pleure toujours mon premier amour.
[Verse 4]
Dm7 G7 Dm7 G7
Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7 |
Quand tout change et s'en va sans regrets
Eb(dim) Dm11 G9 Dm11 G |
Quand on est seul debout sur la passerelle
G#(dim) Am7 D7 Dm7 G7
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Dm7 G7 Dm7 G7
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Cmaj7 Cmaj7 Cmaj7
Emportant les choses qu'on espérait
A7 F Fm C/E Am7
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
D7 G7 C6 C6
Fidèle à d'autres ombres à jamais.
Je chante
Je chante, je chante soir et matin
Je chante sur mon chemin
Je chante, je vais de ferme en château
Je chante pour du pain, je chante pour de l’eau
Je couche la nuit sur l’herbe des bois
Les mouches ne me piquent pas
Je suis heureux, j’ai tout et j’ai rien
Je chante sur mon chemin
Les elfes divinités de la nuit
Les elfes couchent dans mon lit
La lune se faufile à pas de loup
Dans le bois, pour danser, pour danser avec nous
Je sonne chez la comtesse aujourd’hui
Personne, elle est partie
Elle n’a laissé qu’un peu d’riz pour moi
Me dit un laquais chinois
Je chante mais la faim qui m’affaiblit
Tourmente mon appétit
Je tombe soudain au creux d’un sentier
Je défaille en tombant et je meurs à moitié
Et gendarmes, qui passez sur le chemin
Gendarmes, je tends les main
Pitié, j’ai faim, je voudrais manger
Je suis tout léger, léger
Au poste, d’autres moustaches m’ont dit
Au poste, ah! Mon ami !
C’est vous le chanteur ?
C’est vous le vagabond ?
On va vous enfermer, oui, votre compte est bon
Non, ficelle tu m’as sauvé de la vie
Ficelle sois donc bénie
Car, grâce à toi, j’ai rendu l’esprit
Je me suis pendu cette nuit, Et depuis…
Je chante, je chante soir et matin
Je chante sur les chemins
Je hante les fermes et les châteaux
Un fantôme qui chante, on trouve ça rigolo
Et je couche, la nuit sur l’herbe des bois
Les mouches ne me piquent pas
Je suis heureux, ça va, j’ai plus faim
Et je chante sur mon chemin
L’âme des Poètes
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
La foule les chante un peu distraite
En ignorant le nom de l’auteur
Sans savoir pour qui battait leur cœur
Parfois on change un mot, une phrase
Et quand on est à court d’idées
On fait la la la la la la
La la la la la la
Longtemps, longtemps, longtemps
Après que les poètes ont disparu
Leurs chansons courent encore dans les rues
Leur âme légère, c’est leurs chansons
Qui rendent gais, qui rendent tristes
Filles et garçons
Bourgeois, artistes
Ou vagabonds
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues
F
La foule les chante, un peu distraite
Am A# Gm
En ignorant le nom d'l'auteur
C7 Gm C7 Gm C7 F
Sans savoir pour qui battait leur coeur
F7
Parfois on change un mot, une phrase
A#
Et quand on est à court d'idées
G7 C7
On fait la-la-la-la-la-la
Gm C7
La-la-la-la-la-la
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm C7 F
Leurs chansons courent encore dans les rues.
[Bridge]
F
Un jour, peut-être, bien après moi
C7
Un jour on chantera
Gm C7
Cet air pour bercer un chagrin
Gm C7 C7(#5) F
Ou quelqu'heureux destin
F
Fera-t-il vivre un vieux mendiant
F7 A# D7
Ou dormir un enfant ?
Gm C7 C#dim7 Dm
Tournera-t-il au bord de l'eau
G7 C7
Au printemps, sur un phono ?
[Chorus]
F
Longtemps, longtemps, longtemps
Am A# Gm
Après que les poètes ont disparu
C7 Gm C7 Gm F
Leurs chansons courent encore dans les rues
C7 Gm C7 Gm
Leur âme légère et leurs chansons
C7 Gm C7 Gm
Qui rendent gais, qui rendent tristes
C7 F
Filles et garçons
A# Gm
Bourgeois, artistes
C7 F
Ou vagabonds...
: Poétique
La Mer
La mer, qu’on voit danser,
Le long des golfes clairs,
A des reflets d’argent,
La mer,
Des reflets changeants sous la pluie.
La mer, au ciel d’été,
Confond ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer,
Bergère d’azur infini.
Voyez, près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez ces grands oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées.
La mer, les a bercés,
Le long des golfes clairs,
Et d’une chanson d’amour,
La mer,
A bercé mon cœur, pour la vie.
[INTRO] D Bm G B7 Em A
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Qu'on voit danser
G A7 D F#7
Le long des golfes clairs
Bm A7 D Bm
A des reflets d'argent
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm
Des reflets changeants
G E7 A A7
Sous la plui-e...
D Bm G
La mer
A7 D Bm
Au ciel d'été
G A7 D F#7 Bm
Confond ses blancs moutons
A7 D Bm
Avec les anges si purs,
G B7 Em
La mer
A F#7 Bm G Em7 A7 D
Bergère D'A-zur infi-ni- - E
C#7 F# D#m G#m
Voy-ez
C#7 F#
Près des étangs
D#m G#m C#7 F#
Ces grands roseaux mouillés
E7 A F#m Bm
Voy-ez
E7 A F#m
Ces oiseaux blancs
Bm E7 A A7 F#m A7
Et ces maisons rouillées
A7 D Bm G
La mer
A7 D Bm
Les a bercés
G A7 D F#7 Bm
Le long des golfes clairs
A7 D Bm
Et d'une chanson d'amour,
G B7 Em
La mer
Bm E7 A7 D
A bercé mon coeur pour la vi- - e.
: Humour
Le grand café
Au Grand Café, vous êtes entré par hasard
Tout ébloui par les lumières du boul’vard
Bien installé devant la grande table
Vous avez bu, quelle soif indomptable
De beaux visages fardés vous disaient bonsoir
Et la caissière se levait pour mieux vous voir
Vous étiez beau vous étiez bien coiffé
Vous avez fait beaucoup d’effet
Beaucoup d’effet au Grand Café
Comme on croyait que vous étiez voyageur
Vous avez dit des histoires d’un ton blagueur
Bien installé devant la grande table
On écoutait cet homme intarissable
Tous les garçons jonglaient avec Paris-Soir
Et la caissière pleurait au fond d’son tiroir
Elle vous aimait, elle les aurait griffés
Tous ces gueulards, ces assoiffés
Ces assoiffés du Grand Café
Par terre on avait mis d’la sciure de bois
Pour qu’les cracheurs crachassent comme il se doit
Bien installé devant la grande table
Vous invitiez des Ducs, des Connétables
Quand on vous présenta, soudain, l’addition
Vous avez déclaré: " Moi, j’ai pas un rond "
Cette phrase-là produit un gros effet
On confisqua tous vos effets
Vous étiez fait au Grand Café
Depuis ce jour, depuis bientôt soixante ans
C’est vous l’chasseur, c’est vous l’commis de restaurant
Vous essuyez toujours la grande table
C’est pour payer cette soirée lamentable
Ah, vous eussiez mieux fait de rester ailleurs
Que d’entrer dans ce café plein d’manilleurs
Vous étiez beau, le temps vous a défait
Les mites commencent à vous bouffer
Au Grand Café, au Grand Café.
E F#7
Au Grand Café vous êtes entré par hasard
B7 E
Tout ébloui par les lumières du boul´vard
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
Vous avez bu quelle soif indomptable
E F#7
De beaux visages fardés vous disaient bonsoir
G#7 C#m
Et la caissière se levait pour mieux vous voir
A B7 E
Vous étiez beau vous étiez bien coiffé
F#7 B7 E
Vous avez fait beaucoup d´effet
Db7 F#7 B7 E
Beaucoup d´effet au Grand Café
E F#7
Comme on croyait que vous étiez voyageur
B7 E
Vous avez dit des histoires d´un ton blagueur
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
On écoutait cet homme intarissable
E F#7
Tous les garçons jonglaient avec Paris-Soir
G#7 C#m
Et la caissière pleurait au fond d´son tiroir
A B7 E
Elle vous aimait elle les aurait griffés
F#7 B7 E
Tous ces gueulards ces assoiffés
Db7 F#7 B7 E
Ces assoiffés du Grand Café
E F#7
Par terre on avait mis d´la sciure de bois
B7 E
Pour qu´les cracheurs crachassent comme il se doit
E7 A7
Bien installé devant la grande table
F#7 B7
Vous invitiez des Ducs des Connétables
E F#7
Quand on vous présenta soudain l´addition
G#7 C#m
Vous avez déclaré Moi j´ai pas un rond
A B7 E
Cette phrase-là produit un gros effet
F#7 B7 E
On confisqua tous vos effets
Db7 F#7 B7 E
Vous étiez fait au Grand Café
E F#7
Depuis ce jour depuis bientôt soixante ans
B7 E
C´est vous l´chasseur c´est vous l´commis de restaurant
E7 A7
Vous essuyez toujours la grande table
F#7 B7
C´est pour payer cette soirée lamentable
E F#7
Ah vous eussiez mieux fait de rester ailleurs
G#7 C#m
Que d´entrer dans ce café plein d´manilleurs
A B7 E
Vous étiez beau le temps vous a défait
F#7 B7 E
Les mites commencent à vous bouffer
Db7 F#7 B7 E
Au Grand Café au Grand Café
: Humour, Joyeux, Nostalgie, Surréaliste
Le jardin extraordinaire
C’est un jardin extraordinaire
Il y a des canards qui parlent anglais
Je leur donne du pain. Ils remuent leur derrière
En me disant Thank you very much, Monsieur Trénet
On y voit aussi des statues
Qui se tiennent tranquilles tout le jour, dit-on
Mais moi, je sais que, dés la nuit venue
Elles s’en vont danser sur le gazon
Papa, c’est un jardin extraordinaire
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
Ils vendent du grain, des petits morceaux de gruyère
Comme clients ils ont Monsieur le Maire et le sous-préfet
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
Oú le touristes s’ennuient au fond de leurs autocars
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
J’avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard
Dans, dans, dans
Un jardin extraordinaire
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
Y avait un bal que donnaient des primevères
Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient
Une chanson pour saluer la lune
Dés que celle-ci parut, toute rose d’émotion
Elles entonnèrent, je crois, la valse brune
la la la la la la, la la la la la la la la....
(Solo) Une vieille chouette me dit:
(Solo) Quelle distinction !
Maman, dans ce jardin extraordinaire
Je vis soudain passer la plus belle des filles
Elle vint près de moi, et la me dit sans manières
Vous me plaisez beaucoup
J’aime les hommes dont le yeux brillent
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville perverse
Une gentille amourette, un petit flirt de vingt ans
Qui me fasse oublier que L’amour est un commerce
Dans les bars de la cité
Oui, mais oui mais pas dans
Dans, dans, dans
Mon jardin extraordinaire
Un ange du bizarre, un agent nous dit
Étendez-vous sur la verte bruyère
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
Cet agent était un grand poète
Mais nous préférions, Artémise et moi
La douceur de une couchette secrète
Qu’elle me fit découvrir au fond du bois
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
Il est, vous le voyez, ou cœur de ma chanson
J’y vole parfois quand un chagrin m’éprouve
Il suffit pour ça d’ un peu d’imagination
[Intro]
C Am Dm G7 C
[Chorus]
C Am Dm G7
C'est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des canards qui parlent anglais
C Am Dm G7
Je leur donne du pain ils remuent leur derrière
C Am Dm G7 C
En m´disant " Thank you very much Monsieur Trenet "
[Verse]
D G
On y voit aussi des statues
D G
Qui se tiennent tranquilles tout le jour dit-on
B Em
Mais moi je sais que dès la nuit venue
A7 D7 G7
Elles s´en vont danser sur le gazon
[Chorus]
C Am Dm G7
Papa, c´est un jardin extraordinaire
C Am D G7
Il y a des oiseaux qui tiennent un buffet
C Am Dm G7
Ils vendent du grain des petits morceaux de gruyère
C Am Dm G7 C
Comme clients ils ont Monsieur le maire et le Sous-Préfet
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver, dans cette grande ville maussade
A7 Dm G7 C
Où les touristes s´ennuient au fond de leurs autocars
C F B Em
Il fallait bien trouver un lieu pour la promenade
A7 Dm G7
J´avoue que ce samedi-là je suis entré par hasard… Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Un jardin extraordinaire
C Am D G7
Loin des noirs buildings et des passages cloutés
C Am Dm G7
Y avait un bal qu´donnaient des primevères
C Am Dm G7 C
Dans un coin d´verdure deux petites grenouilles chantaient
[Verse]
D G
Une chanson pour saluer la lune
D G
Dès que celle-ci parut toute rose d´émotion
B Em
Elles entonnèrent je crois la valse brune
A7 D7 G7
Une vieille chouette me dit: " Quelle distinction! "
[Chorus]
C Am Dm G7
Maman dans ce jardin extraordinaire
C Am D G7
Je vis soudain passer la plus belle des filles
C Am Dm G7
Elle vint près de moi et là me dit sans manières
C Am Dm G7 C
Vous me plaisez beaucoup j´aime les hommes dont les yeux brillent!
[Verse]
C F B Em
Il fallait bien trouver dans cette grande ville perverse
A7 Dm G7 C
Une gentille amourette un petit flirt de vingt ans
F B Em
Qui me fasse oublier que l´amour est un commerce
A7 Dm
Dans les bars de la cité :
G7
Oui mais oui mais pas dans... Dans dans dans dans
[Chorus]
C Am Dm G7
Mon jardin extraordinaire
C Am D G7
Un ange du Bizarre un agent nous dit
C Am Dm G7
Etendez-vous sur la verte bruyère
C Am Dm G7 C
Je vous jouerai du luth pendant que vous serez réunis
[Verse]
D G
Cet agent était un grand poète
D G
Mais nous préférions Artémise et moi
B Em
La douceur d´une couchette secrète
A7 D7 G7
Q´elle me fit découvrir au fond du bois
[Chorus]
C Am Dm G7
Pour ceux qui veulent savoir où ce jardin se trouve
C Am D G7
Il est vous le voyez au coeur de ma chanson
C Am Dm G7
J´y vol´ parfois quand un chagrin m´éprouve
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
C Am Dm G7 C
Il suffit pour ça d´un peu d´imagination
Le vieux piano d'la plage
ne joue qu'en fa
qu'en fatigué
Le vieux piano d'la plage possède un la
qui n'est pas gai
Un si cassé qui se désole
Un mi fané qui le console
Un do brûlé par le grand soleil
du mois de juillet
Mais quand il joue pour moi
les airs anciens que je préfère
Un frisson d'autrefois
M'emporte alors dans l'atmosphère
D'un grand bonheur
dans une petite chambre
Mon joli cœur
du mois de septembre
Je pense encore
encore à toi
Do mi si la
Le vieux piano d'la plage
ne joue qu'en sol
en solitude
Le vieux piano d'la plage
a des clients dont l'habitude
Est de danser sam'di dimanche
Les autres jours seul sur les planches
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin…
C'est alors que je sors tout courbatu
De ma cachette
Et que soudain dehors tremblant, ému,
D'vant lui j' m'arrête
Et c'est inouï tout c'que j'retrouve
Comme cette musique
jolie m'éprouve
Me fait du mal
me fait du bien
Je n'en sais trop rien
Adieu, adieu piano
tu sais combien
peuvent être cruelles
Ces notes que tu joues faux
mais dans mon cœur
ouvrant ses ailes
S'éveille alors
la douce rengaine
D'mon heureux sort
ou de mes peines
Lorsque tu tapes,
tapes, toute la s'maine
mais le samedi
Quand les jeunesses débarquent
Tu sais alors brigand d'la plage
Que ton souv'nir les marque
Et qu'un beau soir passé l'bel âge
Un autre que moi
devant la piste s'arrêt'ra là
et sera triste
En écoutant
le cœur battant
L'air de ses vingt ans
E C#m F#m7 F#m7 B7
Le vieux piano de la plage
B7 E C#m
ne joue qu'en fa qu'en fatigué
E C#m F#m7
Le vieux piano de la plage
B7 E Emaj7 E7
possède un la qui n'est pas gai
A Am
Un si cassé qui se désole
E C#m
Un mi fané qui le console
F#m7 F#7 F#m7 B7
Un do brûlé par le grand soleil du mois de juillet
E C#m F#m7
Mais quand il joue pour moi
B7 E C#m F#m7 B7
les airs anciens que je préfère
E C#m F#m7
Un frisson d'autrefois
B7 E Emaj7 E7
m'emporte alors dans l'atmosphère
A Am
D'un grand bonheur dans une petite chambre
E C#m
Mon joli coeur du mois de septembre
F#m7 B
Je pense encore encore à toi
E
Do mi si la
[Verse 2]
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
Le vieux piano de la plage ne joue qu'en sol en solitude
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Le vieux piano de la plage a des clients dont l'habitude
A Am
Est de danser samedi dimanche
E C#m
Les autres jours seul sur les planches
F#m7 F#7 F#m7 B7
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin...
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
C'est alors que je sors tout courbatu de ma cachette
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Et que soudain dehors tremblant, ému devant lui je m'arrête
A Am
Et c'est inouï tout ce que je retrouve
E C#m
Comme cette musique jolie m'éprouve
F#m7 B
Me fait du mal me fait du bien
E
Je n'en sais trop rien
[Verse 3]
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
Adieu, adieu piano tu sais combien peuvent être cruelles
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Ces notes que tu joues faux mais dans mon coeur ouvrant ses ailes
A Am
S'éveille alors la douce rengaine
E C#m
D'mon heureux sort ou de mes peines
F#m7 F#7 F#m7 B7
Lorsque tu tapes, tapes, toute la semaine mais le samedi
E C#m F#m7 B7 E C#m F#m7 B7
Quand les jeunesses débarquent tu sais alors brigand de la plage
E C#m F#m7 B7 E Emaj7 E7
Que ton souvenir les marque et qu'un beau soir passé le bel âge
A Am
Un autre que moi devant la piste
E C#m
S'arrêtera là et sera triste
F#m7 B
En écoutant le coeur battant
E
L'air de ses vingt ans
: Bonheur, Fantaisie
Le soleil a rendez-vous avec la lune
S- Sur le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Quand j'attends ta venue mon amie
Quand la nuit fait chanter
plus fort et mieux que moi
T- Tous les chats tous les chats tous les chats
S- Que dit-on sur les toits que répètent les voix
De ces chats, de ces chats qui s'ennuient
Des chansons que je sais que je traduis pour toi
T- Les voici, les voici, les voilà
1- Le soleil a rendez-vous avec la lune
2- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
3- Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
1- Chacun doit en faire autant
2- La lune est là,
3- la lune est là
1- La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
2- Pour la trouver,
3- il faut la nuit
1- Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
2- Le soleil a rendez-vous avec la lune
3- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
T- Papa dit qu'il a vu ça lui
S- Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient, un jour la fin du monde
Les journaux commentaient
en termes émouvants
T- Les avis, les aveux, des savants
S- Bien des gens affolés demandaient aux agents
T- Si le monde était pris dans la ronde
S- C’est alors que docteurs, savants et professeurs
T- Entonnèrent subito tous en chœur
Le soleil a rendez-vous avec la lune...
S- Philosophes, écoutez
cette fable est pour vous
Le bonheur est un astre volage
Qui s'enfuit à l'appel
de bien des rendez-vous
Il s'efface, il se meurt devant nous
Quand on croit qu'il est loin,
il est là tout près de nous
Il voyage, il voyage, il voyage
Puis il part, il revient,
il s'en va n'importe où
Cherchez-le, il est un peu partout
1- Le soleil a rendez-vous avec la lune
2- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
3- Ici-bas, souvent chacun pour sa chacune
1- Chacun doit en faire autant
2- la lune est là
3- La lune est là
1- La lune est là,
2- la lune est là
3- la lune est là
1- La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
2- Pour la trouver,
3- il faut la nuit
1- Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas
et toujours luit
2- Le soleil a rendez-vous avec la lune
3- Mais la lune n'est pas là et le soleil attend
T- Papa dit qu'il a vu ça lui
T- Papa dit qu'il a vu ça lui
Cm
Sous le toit de l'hôtel où je vis avec toi
Cm
Quand j'attends ta venue mon amie
Db
Quand la nuit fait chanter plus fort et mieux que moi
G7 Cm
Tous les chats, tous les chats, tous les chats
Cm
Que dit-on sur les toits que répètent les voix
Cm
De ces chats de ces chats qui s'ennuient
Db
Des chansons que je sais, que je traduis pour toi
G7 C
Les voici, les voici, les voilà.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 2]
Cm
Des savants avertis par la pluie et le vent
Cm
Annonçaient un jour la fin du monde
Db
Les journaux commentaient en termes émouvants
G7 Cm
Les avis, les aveux des savants
Cm
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Cm
Si le monde était pris dans la ronde
Db
C'est alors que docteurs, savants et professeurs
G7 C
Entonnèr'nt subito tous en choeur.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
[Verse 3]
Cm
Philosoph's écoutez cette fable est pour vous
Cm
Le bonheur est un astre volage
Db
Il s'enfuit à l'appel de bien des rendez-vous
G7 Cm
Il s'efface et se meurt devant nous
Cm
Quand on croit qu'il est loin, Il est là tout près d'vous
Cm
Il voyage il voyage il voyage
Db
Puis il part il revient, il s'en va n'importe où
G7 C
Cherchez le il est un peu partout.
[Chorus]
C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la Lune
C Am D7 G7
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
C G7 C F
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
C G7 C
Chacun doit en faire autant
Em
La lune est là, la lune est là
Em
La lune est là mais le soleil ne la voit pas
Dm
Pour la trouver il faut la nuit
D
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
G7 C G7 C F
Le soleil a rendez-vous avec la lune
C Am G7 C
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Am Dm G7 C
Papa dit qu'il a vu ça lui.
: Insouciance, Joyeux, Surréaliste
Y’a d’la joie
Y’a d’la joie
Bonjour, bonjour les hirondelles
Y’a d’la joie
Dans le ciel par dessus les toits
Y’a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Tous Y’a d’la joie partout, y’a d’la joie
Tout le jour
Mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour
Qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour
Bonjour, bonjour les demoiselles
Tous Y’a d’la joie, partout, y’a d’la joie
Le gris boulanger
Bat la pâte à pleins bras
Il fait du bon pain
Du pain si fin que j’ai faim
On voit le facteur
Qui s’envole là-bas
Comme un ange bleu
Portant ses lettres au bon dieu
Miracle sans nom
À la station Javel
On voit le métro
Qui sort de son tunnel
Grisé de soleil
De chansons et de fleurs
Il court vers le bois
Il court à toute vapeur
Y’a d’la joie
La tour Eiffel part en ballade
Comme une folle
Elle saute la Seine à pieds joints
Puis elle dit
Solo "tant pis pour moi si j’suis malade
J’ m’embêtais tout’ seule dans mon coin"
Y’a d’la joie
Le percepteur met sa jaquette
Plie boutique
Et dit d’un air très doux, très doux :
Solo
"Bien l’bonjour pour aujourd’hui fini la quête
Gardez tout messieurs gardez tout"
Mais voilà qu’soudain
Je m’éveille dans mon lit
Donc, j’avais rêvé
Oui car le ciel est gris
Il faut se lever
Se laver, se vêtir
Et ne plus chanter
Si l’on n’a plus rien à dire
Mais je crois pourtant
Que ce rêve a du bon
Car il m’a permis
De faire une chanson
Chanson de printemps
Chansonnette d’amour
Chanson de 20 ans
Chanson de toujours
(Reprise du premier refrain)
D A7
Y a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
D A
Y a d'la joie dans le ciel par dessus le toit
D D7 G Fdim
Y a d'la joie et du soleil dans les ruelles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
A7 D A7
Tout le jour, mon cur bat, chavire, et chancelle
D A
C'est l'amour qui vient avec je ne sais quoi
D D7 G Fdim
Qu'est l'amour bonjour, bonjour les demoiselles
D Em7 A7 D
Y a d'la joie partout y a d'la joie
[Verse 2]
D7 G
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras
D7 G Am7
Il fait du bon pain, du pain si fin que j'ai faim
D7
On voit le facteur qui s'envole là-bas
A7 D7
Comme un ange bleu portant ses lettres au Bon Dieu
G
Miracle sans nom à la station Javel
D7 G Am7
On voit le métro qui sort de son tunnel
D7
Grisé de ciel bleu de chansons et de fleurs
D7 G
Il court vers le bois il court à toute vapeur
[Verse 3]
D A7
Y a d'la joie la Tour-Eiffel part en ballade
D A
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints
D D7 G Fdim
Puis elle dit: "Tant pis pour moi si j'suis malade
D Em7 A7 D
J'm'ennuyais toute seule dans mon coin"
A7 D A7
Ya d'la joie le percepteur met sa jaquette
D A
Plie boutique et dit d'un air très doux, très doux
D D7 G Fdim
"Bien l'bonjour, pour aujourd'hui finie la quête
D Em7 A7 D
Gardez tout Messieurs gardez tout"
[Verse 4]
D7 G
Mais soudain voilà je m'éveille dans mon lit
D7 G Am7
Donc j'avais rêvé, oui, car le ciel est gris
D7
Il faut se lever, se laver, se vêtir
A7 D7
Et ne plus chanter si l'on a plus rien à dire
G
Mais je crois pourtant que ce rêve a du bon
D7 G Am7
Car il m'a permis de faire une chanson
D7
Chanson de printemps, chansonnette d'amour
D7 G
Chanson de vingt ans, chanson de toujours
Claude Nougaro
Le petit taureau de Toulouse, un poète à fleur de peau.
: Auto-dérision, Couleur, Monde
Armstrong
Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Solo Oui, j'ai beau voir le ciel
Tous Le ciel
Solo l'oiseau
Tous l'oiseau
Solo Rien, rien, rien ne luit là-haut
Tous Les anges zéro
Je - suis - blanc - de - peau
Armstrong, tu te fends la poire
On voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir
Du noir en dedans
Solo Chante pour moi Louis
Tous Louis
Solo Oh oui
Tous Oh oui
Solo Chante, chante, chante, ça tient chaud
Tous J'ai froid, oh moi
Qui - suis - blanc - de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire
C'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir
Ou bien noir sur blanc
Solo On voit surtout du rouge
Tous du rouge
Solo du rouge
Tous du rouge
Solo Sang, sang, sans trêve ni repos
Tous Qu'on soit ma foi
Noir - ou - blanc - de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard
On n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs?
Ce serait rigolo
Solo Allez Louis
Tous Allez Luia........
Au-delà
de nos oripeaux-o
Noir et blanc
son-ont ressemblants
Com' -- deux -- gout--tes -- d'eau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, je ne suis pas noir, je suis blanc de peau
Em B7 Em Am Em B7 Em
Quand on veut chanter l'espoir quel manque de pot !
Em Am Em B7 Em Am
Oui, j'ai beau voir le ciel, l'oiseau, rien rien rien ne luit là-haut
Em Am7 Em B7 Em
Les anges, zéro, je suis blanc de peau
[Bridge]
Em G C B7 Em G C B7
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, tu te fend la poire, on voit toutes tes dents
Em B7 Em Am Em B7 Em
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Em Am Em B7 Em Am
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ça tient chaud
Em Am7 Em B7 Em
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Em B7 Em Am Em B7 Em
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
Em Am Em B7 Em Am
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans trêve ni repos
Em Am7 Em B7 Em
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
[Verse]
Em B7 Em Am Em B7 Em A7
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n'est que des os
Em B7 Em Am Em B7 Em
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo
Em Am Em B7 G7 A7
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Em B7 Em
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau
Am Em
Oh Yeah
: Amour, Enfant
Cécile, ma fille
Elle voulait un enfant
Moi je n'en voulais pas
Mais il lui fut pourtant facile
Avec ses arguments
De te faire un papa
Cécile, ma fille
Quand son ventre fut rond
En riant aux éclats
Elle me dit: "Allons, jubile
Ce sera un garçon"
Et te voilà
Cécile, ma fille
Et te voilà et me voici, moi
Moi, j'ai trente ans, toi, six mois
On est nez à nez, les yeux dans les yeux
Quel est le plus étonné des deux?
Bien avant que je t'aie
Des filles j'en avais eues
Jouant mon cœur à face ou pile
De la brune gagnée
A la blonde perdue
Cécile, ma fille
Et je sais que bientôt
Toi aussi tu auras
Des idées et puis des idylles
Des mots doux sur tes hauts
Et des mains sur tes bas
Cécile, ma fille
Moi, je t'attendrai toute la nuit
T'entendrai rentrer sans bruit
Mais au matin c'est moi qui rougirai
Devant tes yeux plus clairs que jamais
Que toujours on te touche
Comme moi maintenant
Comme mon souffle sur tes cils
Mon baiser sur ta bouche
Dans ton sommeil d'enfant
Cécile, ma fille
Cécile
Cm Fm
Elle voulait un enfant,
G7 Cm
Moi je n'en voulait pas
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Mais il lui fut pourtant facile
Fm G7
Avec ses arguments
Cm7 F7
De te faire un papa
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
Cm Fm
Quand son ventre fut rond
G7 Cm
En riant aux éclats
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Elle me dit "allons jubile,
Fm G7
Ce sera un garçon"
Cm7 F7
Et te voi - la
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
[Refrain]
Fm G7
Et te voila,
C
Et me voici moi
Fm
Moi, j'ai trente ans
Eb7 Eb6
Toi, six mois
Fm G7
On est nez a nez
G7 Cm7
Les yeux dans les yeux
Gm D7 G7
Quel est le plus étonné des deux ?
[couplet]
Cm Fm
Bien avant que je t'aie
G7 Cm
Des filles, j'en avais eu
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Jouant mon coeur a face ou pile
Fm G7
De la brune gagnée
Cm7 F7
A la blonde perdue
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
Cm Fm
Et je sais que bientôt
G7 Cm
Toi aussi tu auras
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Des idées puis des idylles
Fm G7
Des mots doux sur tes hauts
Cm7 F7
Et des mains sur tes bas
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
[Refrain]
Fm G7 C
Moi , je t'attendrai toute la nuit
Fm Eb7 Eb6
T'entendrai rentrer sans bruit
Fm G7
Mais au matin,
G7 Cm7
C'est moi qui rougirai
Gm D7 G7
Devant tes yeux plus clairs que jamais
[couplet]
Cm Fm
Que toujours on se touche
G7 Cm
Comme moi maintenant
Fm7 Bb7 Eb7 Eb6
Comme mon souffle sur tes cils
Fm G7
Mon baiser sur ta bouche
Cm7 F7
Dans ton sommeil d'enfant
Bbm Eb7 Dm7 G7 Cm
Ce ci le ma fi il le
Fm7 Cm7
Cé...ci....le
X
Dalida
J'attendrai
J'attendrai
Le jour et la nuit
J'attendrai toujours
Ton retour
J'attendrai
Car l'oiseau qui s'enfuit
Vient chercher l'oubli
Dans son nid
Le temps passe et court
En battant tristement
Dans mon cœur si lourd
Et pourtant
J'attendrai ton retour
Les fleurs pâlissent
Le feu s’éteint
L’ombre se glisse
Dans le jardin
L'horloge tisse
Des sons très longs
Je crois entendre ton pas
Le vent m'apporte
De bruits lointains
Guettant ma porte
J'écoute en vain
Hélas, plus rien
Plus rien ne vient
: Amour, Nostalgie
Le temps des fleurs
Dans une taverne du vieux Londres
Où se retrouvaient des étrangers
Nos voix criblées de joie montaient de l’ombre
Et nous écoutions nos cœurs chanter
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeune et l’on croyait au ciel
Et puis sont venus les jours de brume
Avec des bruits étranges et des pleurs
Combien j’ai passé de nuits sans lune
À chercher la taverne dans mon cœur
Tout comme au temps des fleurs
Où l’on vivait sans peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeune et l’on croyait au ciel
Et ce soir je suis devant la porte
De la taverne où tu ne viendras plus
Et la chanson que la nuit m’apporte
Mon cœur déjà ne la connaît plus
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeune et l’on croyait au ciel
Je crois que l’important
C’est deux êtres qui s’aiment vraiment
Et c’est tout
Edith Piaf
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour innondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
[Verse 1]
G B7 Em Em7
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Am Am/G D D7
Et la terre peut bien s'écrouler
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Je me fous du monde entier
[Verse 2]
G B7 Em Em7
Tant que l'amour inondera mes matins
Am Am/G D D7
Tant que mon corps frémira sous tes mains
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importent les problèmes
G Em Am D G
Mon amour puisque tu m'aimes
[Bridge 1]
Em B Em
J'irais jusqu'au bout du monde
Em B Em
Je me ferais teindre en blonde
C B7
Si tu me le demandais
G D G
J'irais décrocher la lune
G D G
J'irais voler la fortune
F#7 B7
Si tu me le demandais
[Bridge 2]
Em B Em
Je renierais ma patrie
Em B Em
Je renierais mes amis
C B7
Si tu me le demandais
Am D G
On peut bien rire de moi
B7 B Em
Je ferais n'importe quoi
C B7
Si tu me le demandais
[Verse 3]
G B7 Em Em7
Si un jour la vie t'arrache à moi
Am Am/G D D7
Si tu meurs que tu sois loin de moi
[Chorus]
G B7 C Cm
Peu m'importe si tu m'aimes
G E7 Am D
Car moi je mourrais aussi
[Verse 4]
G B7 Em Em7
Nous aurons pour nous l'éternité
Am Am/G D D7
Dans le bleu de toute l'immensité
[End Chorus]
G B7 C Cm
Dans le ciel plus de problèmes
G Em Am D G
Mon amour crois-tu qu'on s'aime
Allez, venez, Milord
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid, dehors
Ici c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon cœur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Je n'suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue
Pourtant j'vous ai frôlé
Quand vous passiez hier
Vous n'étiez pas peu fier
Dame! Le ciel vous comblait
Votre foulard de soie
Flottant sur vos épaules
Vous aviez le beau rôle
On aurait dit le roi
Vous marchiez en vainqueur
Au bras d'une demoiselle
Mon Dieu! Qu'elle était belle
J'en ai froid dans le cœur
Allez, venez, Milord
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid, dehors
Ici c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon cœur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Je n'suis qu'une fille du port
Qu'une ombre de la rue
Dire qu'il suffit parfois
Qu'il y ait un navire
Pour que tout se déchire
Quand le navire s'en va
Il emmenait avec lui
La douce aux yeux si tendres
Qui n'a pas su comprendre
Qu'elle brisait votre vie
L'amour, ça fait pleurer
Comme quoi l'existence
Ça vous donne toutes les chances
Pour les reprendre après
Allez, venez, Milord
Vous avez l'air d'un môme
Laissez-vous faire, Milord
Venez dans mon royaume
Je soigne les remords
Je chante la romance
Je chante les milords
Qui n'ont pas eu de chance
Regardez-moi, Milord
Vous n'm'avez jamais vue
Mais vous pleurez, Milord?
Ça j'l'aurais jamais cru
Eh ben, voyons, Milord
Souriez-moi, Milord
Mieux qu'ça, un petit effort
Voilà, c'est ça
Allez, riez, Milord
Allez, chantez, Milord
Mais oui, dansez, Milord
Bravo, Milord
Encore, Milord
G C
Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table,
G Em A7 D7
il fait si froid, dehors, ici c'est confortable.
G G7 C
Laissez vous faire, Milord, et prenez bien vos aises,
A7 G A7 D7
vos peines sur mon coeur, et vos pieds sur une chaise.
G C
Je vous connais, Milord, vous n'm'avez jamais vue,
G C
je ne suis qu'une fille du port, qu'une ombre de la rue.
[Verse 1]
Gm Gm
Pourtant j'vous ai frôlé, quand vous passiez hier,
Gm F6
Vous n'étiez pas peu fier, Dame! Le ciel vous comblait:
Eb6 F Eb
Votre foulard de soie flottant sur vos épaules,
Cm Eb
Vous aviez le beau rôle, on aurait dit le roi.
Gm F
Vous marchiez en vainqueur au bras d'une demoiselle,
Eb D Eb
Mon Dieu! Qu'elle était belle, j'en ai froid dans le coeur.
[Chorus]
G C
Allez, venez, Milord! Vous asseoir à ma table,
G A D
il fait si froid, dehors, ici c'est confortable.
G C
Laissez vous faire, Milord, et prenez bien vos aises,
G A D
vos peines sur mon coeur, et vos pieds sur une chaise.
G C
Je vous connais, Milord, vous n'm'avez jamais vue,
G C G
je ne suis qu'une fille du port, qu'une ombre de la rue.
[Verse 2]
Gm Gm D
Dire qu'il suffit parfois, qu'il y ait un navire,
Gm F6
pour que tout se déchire, quand le navire s'en va.
Eb6 F Eb
Il emmenait avec lui, la douce aux yeux si tendres,
Cm Eb
qui n'a pas su comprendre, qu'elle brisait votre vie.
Gm F Gm F
L'amour, ça fait pleurer comme quoi l'existence
Eb D Eb
Ça vous donne toutes les chances, pour les reprendre après.
[Chorus]
G C
Allez, venez, Milord! Vous avez l'air d'un môme!
G A D
Laissez vous faire, Milord, venez dans mon royaume:
G C
Je soigne les remords, Je chante la romance,
G A D
Je chante les milords qui n'ont pas eu de chance!
G C
Regardez moi, Milord, vous n'm'avez jamais vue...
G C
...Mais... vous pleurez, Milord? Ça... j'l'aurais jamais cru!...
G C G
Eh ben, voyons, Milord! Souriez moi, Milord!
[Outro]
A D
...Mieux qu' ça! Un p'tit effort...
G C
Voilà, c'est ça! Allez, riez, Milord!
Allez chantez, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Mais oui, dansez, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Bravo, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Encore, Milord
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da, Ta da da da da da
Ta da da da da da,
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayé les amours
Avec leurs trémolos
Balayé pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Daug
Ni le bien qu'on m'a fait
D6 Bm/E E
Ni le mal tout ça m'est bien égal
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Bm E
C'est payé, balayé, oublié
E7 A
Je me fous du passé
[Verse]
N.C. A
Avec mes souvenirs, j'ai allumé le feu
E7
Mes chagrins, mes plaisirs
A
Je n'ai plus besoin d'eux !
A
Balayés les amours, avec tous leurs trémolos
E
Balayés pour toujours
A
Je repars à zéro
[Chorus]
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
D Daug
Ni le bien qu'on m'a fait
D6 Bm/E E
Ni le mal tout ça m'est bien égal
A E/G#
Non, rien de rien
A
Non, je ne regrette rien
[Outro]
D Daug D6 D7
Car ma vie, car mes joies
E6/C# E7
Aujourd'hui,
N.C. E7 A (A6 A) F (F6 F) A (xx9787)
ça commence avec toi
Enrico Macias
: Nostalgie, Un pays, un lieu...
J'ai quitté mon pays
J'ai quitté ma maison
Ma vie, ma triste vie
Se traîne sans raison
J'ai quitté mon soleil
J'ai quitté ma mer bleue
Leurs souvenirs se réveillent
Bien après mon adieu
Soleil!
Soleil de mon pays perdu
Des villes blanches que j'aimais
Des filles que j'ai jadis connues
J'ai quitté une amie
Je vois encore ses yeux
Ses yeux mouillés de pluie
De la pluie de l'adieu
Je revois son sourire
Si près de mon visage
Il faisait resplendir
Les soirs de mon village
Mais, du bord du bateau
Qui m'éloignait du quai
Une chaîne dans l'eau
A claqué comme un fouet
J'ai longtemps regardé
Ses yeux bleus qui fuyaient
La mer les a noyés
Dans le flot du regret
( Em ) D
J'ai quitté mon pays, j'ai quitté ma maison,
C B7
ma vie, ma triste vie se traîne sans raison.
B7 Em
J'ai quitté mon soleil, j'ai quitté ma mer bleue,
B7 B7
leurs souvenirs se réveillent bien après mon adieu.
[Partie 2]
B7 B7
Soleil ! Soleil de mon pays perdu,
Em B7
des villes blanches que j'aimais, des filles que j'ai jadis connues.
[Partie 3]
Em D
J'ai quitté une amie, je vois encore ses yeux,
C B7
ses yeux mouillés de pluie de la pluie de l'adieu.
Em* B7 Em
Je revois son sourire si près de mon visage,
C B7 Em*
il faisait resplendir les soirs de mon village.
[Partie 4]
Em D
Mais du bord du bateau qui m'éloignait du quai
C B7*
une chaîne dans l'eau a claqué comme un fouet.
B7 Em
J'ai longtemps regardé ses yeux bleus qui fuyaient,
B7 Em B7*
la mer les a noyés dans le flot du regret.
Mon cœur enfermé dans ta cage
Mon cœur tu sembles gai
Pourquoi brusquement ce langage
Qu'as-tu donc à me raconter
Dis-moi
Dis-moi quel secret te fait battre de joie
Dis-moi, s'il te plaît qui tu aimes avant moi
Comment fais-tu réponds-moi
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Je sais moi aussi qu'elle est belle
Mais toi tu me parles d'amour
Si toi tu ne bats que pour elle
Moi, j'ai peur de souffrir un jour
Dis-moi
Dis-moi quelles sont les raisons de ton choix
Comment es-tu sûr qu'elle m'aime déjà
Comment sais-tu réponds moi!
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Porompompom
Porompomporom pero
Porompomporom pero
Porompomporompompom
Mon cœur j'ai reçu ton message
Et comprends que dans ta voix
Tu veux que je parte en voyage
Avec un amour à mon bras
Dis-moi
Dis-moi que son cœur en accord avec toi
Est comme un écho qui répond à ta voix
Mon cœur redoublant de joie
Porompompom
Porompomporom pero, pero
Porompomporom pero, pero
Porompomporompompom
Porompompom
Porompomporom pero
Porompomporom pero, pero
Am
Mon cœur enfermé dans ta cage
E7
Mon cœur tu sembles gai
E7
Pourquoi brusquement ce langage
Am
Qu'as-tu donc à me raconter
Am
Dis-moi
G
Dis-moi quel secret te fait battre de joie
F
Dis-moi, s'il te plaît qui tu aimes avant moi
E
Comment fais-tu réponds-moi
[Chorus]
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E
Poromporompompom
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E Am
Poromporompompom
[Verse 2]
Am
Je sais moi aussi qu'elle est belle
E7
Mais toi tu me parles d'amour
E7
Si toi tu ne bats que pour elle
Am
Moi, j'ai peur de souffrir un jour
Am
Dis-moi
G
Dis-moi quelles sont les raisons de ton choix
F
Comment es-tu sûr qu'elle m'aime déjà
E
Comment sais-tu réponds moi!
[Chorus]
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E
Poromporompompom
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E Am
Poromporompompom
[Verse 3]
Am
Mon cœur j'ai reçu ton message
E7
Et comprends que dans ta voix
E7
Tu veux que je parte en voyage
Am
Avec un amour à mon bras
Am
Dis-moi
G
Dis-moi que son cœur en accord avec toi
F
Est comme un écho qui répond à ta voix
E
Mon cœur redoublant de joie
[Chorus]
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E
Poromporompompom
Am
Porompompom
G
Poromporompom pero, pero
F
Poromporompom pero, pero
E Am
Poromporompompom
: Amour, Avenir, Enfant, Engagée, message, Idéal, Pour la Paix
Enfants de tous pays
Enfants de tous pays
Tendez vos mains meurtries
Semez l'amour
Et puis donnez la vie
Enfants de tous pays
Et de toutes couleurs
Vous avez dans le coeur
Notre bonheur
C'est dans vos mains
Que demain
Notre terre
Sera confiée
Pour sortir de la nuit
Et notre espoir
De revoir la lumière
Est dans vos yeux
Qui s'éveillent à la vie
Séchez vos larmes
Jetez vos armes
Faites du monde
Un paradis
Enfants de tous pays
Il faut penser
Au passé
De nos pères
Et aux promesses
Qu'ils n'ont jamais tenues
La vérité
C'est d'aimer
Sans frontières
Et de donner
Chaque jour un peu plus
Car la sagesse
Et la richesse
N'ont qu'une adresse
Le paradis
Enfants de tous pays
Et puis le jour
Où l'amour
Sur la terre
Deviendra roi
Vous pourrez vous reposer
Lorsque la joie
Couvrira
Nos prières
Vous aurez droit
A votre éternité
Et tous les rires
De votre empire
Feront du monde
Un paradis
Enfants de tous pays
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 1]
Am Em F#7
C'est dans vos mains que demain notre terre
Em Am B7
Sera confiée pour sortir de notre nuit
Am Em F#7
Et notr'espoir de revoir la lumière
Em Am B7
Est dans vos yeux qui s'éveill'à la vie
Am Em
Séchez vos larmes, jetez vos armes
B7 E E7
Faites du monde un paradis
[Chorus 2]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 2]
Am Em F#7
Il faut penser au passé de nos pères
Em Am B7
Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues
Am Em F#7
La vérité c'est d'aimer sans frontières
Em Am B7
Et de donner chaque jour un peu plus
Am B7 Em
Car la sagesse, et la richesse
B7 E E7
N'ont qu'une adresse : le paradis
[Chorus 3]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E E7
Vous avez dans le coeur notre bonheur
[Verse 3]
Am Em F#7
Et puis le jour où l'amour sur la terre
Em Am B7
Deviendra roi, vous pourrez vous reposer
Am Em F#7
Lorsque la joie couvrira nos prières
Em Am B7
Vous aurez droit à votr'éternité
Am B7 Em
Et tous les rires de votr'empire
B7 E E7
Feront du monde un paradis
[Verse 4]
E A B7 E C#m
Enfants de tous pays, tendez vos mains meurtries
F#m B7 E E7
Semez l'amour et puis donnez la vie
E A B7 F# C#m
Enfants de tous pays et de toutes couleurs
F#m B7 E
Vous avez dans le coeur notre bonheur
L'amour c'est pour rien
Comme une salamandre
L'amour est merveilleux
Et renaît de ses cendres
Comme l'oiseau de feu
Nul ne peut le contraindre
Pour lui donner la vie
Et rien ne peut l'éteindre
Sinon l'eau de l'oubli
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux pas le vendre
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux l'acheter
Quand ton corps se réveille
Tu te mets à trembler
Mais si ton cœur s'éveille
Tu te mets à rêver
Tu rêves d'un échange
Avec un autre aveu
Car ces frissons étranges
Ne vivent que par deux
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux pas le vendre
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux l'acheter
L'amour, c'est l'espérance
Sans raison et sans loi
L'amour comme la chance
Ne se méritent pas
Il y a sur terre un être
Qui t'aime à la folie
Sans même te connaître
Prêt à donner sa vie
L'amour, c'est pour rien
Tu ne peux pas le prendre
L'amour, c'est pour rien
Mais tu peux le donner
L'amour, c'est pour rien
L'amour, C'est pour rien
Le soleil est immobile l'été devient fou
Tous les garçons et les filles s'en vont avec nous
La chanson sur les lèvres la chanson du bonheur
Et le coeur remplis de fièvre d'amour et de fleur
C'est la fête de la lavande
et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande
un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande
et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande
c'est le bleu le bleu de tes yeux
Vient la nuit qui me rappelle les nuits de là bas
Le parfum n'est plus le même là bas n'est plus la
Les jasmins ou lavande je ne veux plus pour nous
Que tes bras et leur guirlande autours de mon cou
C'est la fête de la lavande
et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande
un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande
et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande
c'est le bleu le bleu de tes yeux
On referme les persiennes les la danse s'éteint
Mais ta main et sur la mienne et j'attend demain
Car le jour qui s'avance qui renaît dans nos bras
C'est la vie qui recommence pour toi et pour moi
C'est la fête de la lavande
et je vois au fond de tes yeux
Qu'à la fête de la lavande
un amour est né pour nous deux
Un amour qui sent la lavande
et un ciel qui a tend de bleu
Car la fête de la lavande
c'est le bleu le bleu de tes yeux
Les gens du Nord
Ont dans leurs yeux le bleu
Qui manque à leur décor
Les gens du Nord
Ont dans le cœur le soleil
Qu'ils n'ont pas dehors
Les gens du Nord
Ouvrent toujours leurs portes
A ceux qui ont souffert
Les gens du Nord
N'oublient pas qu'ils
Ont vécu des années d'enfer
Si leurs maisons sont alignées
C'est par souci d'égalité
Et les péniches
Pauvres ou riches
Portent le fruit de leurs efforts
Les gens du Nord
Courbent le dos
Lorsque le vent souffle très fort
Les gens du Nord
Se lèvent tôt, car de là dépend tout leur sort.
A l'horizon de leur campagne
C'est le charbon qui est montagne
Les rues des villes
Dorment tranquilles
La pluie tombant sur les pavés.
L'accordéon les fait danser
Et puis la bière les fait chanter
Et quand la fête
Tourne les têtes
On en voit deux se marier.
Les gens du Nord
Ont dans leurs yeux le bleu
Qui manque à leur décor
Les gens du Nord
Ont dans le cœur le soleil
Qu'ils n'ont pas dehors
C C F6
Les gens du Nord ont dans leurs yeux le bleu qui manque à leur décor
Cmaj7 F6 C F6 C
Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu'ils n'ont pas dehors
G7 C F6
Les gens du Nord ouvrent toujours leurs portes à ceux qui ont souffert
C F6 F Em F6 C
Les gens du Nord n'oublient pas qu'ils ont vécu des années d'enfer
[Chorus]
Em F6 Em F
Si leurs maisons sont alignées, c'est par souci d'égalité
Em Am Em Am Em F E
Et les péniches, pauvres ou riches, portent le fruit de leurs efforts
[Verse]
C F6
Les gens du Nord courbent le dos lorsque le vent souffle trop fort
Cmaj7 F6 C F6 C
Les gens du Nord se lèvent tôt, car de là dépend tout leur sort
[Chorus]
Em F6 Em F
À l'horizon de leur campagne, c'est le charbon qui est montagne
Em Am Em Am Em F E
Les rues des villes dorment tranquilles, la pluie tombant sur les pavés
Félix Leclerc
: Nostalgie, Rupture
Le petit bonheur
C’est un petit bonheur que j’avais ramassé
Il était tout en pleurs sur le bord d’un fossé
Quand il m’a vu passer, il s’est mis à crier
Monsieur ramassez-moi, chez vous emmenez-moi
Mes frères m’ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous n’me cueillez point, je vais mourir quelle balade
Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture
J’ai pris le petit bonheur l’ai mis sous mes haillons
J’ai dit, "faut pas qu’il meure, viens-t’en dans ma maison"
Alors le petit bonheur a fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur y avait une chanson
Mes jours, mes nuits,
mes deuils, mes peines, mon mal, tout fut oublié
Ma vie de désœuvré j’avais l’dégoût d’la recommencer
Quand il pleuvait dehors ou qu’mes amis m’faisaient des peines
J’prenais mon petit bonheur et j’lui disais, "c’est toi ma reine »
Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons
C’était le paradis, ça s’voyait sur mon front
Or un matin joli que j’sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti sans me donner la main
J’eu beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu’il me faisait au fond du cœur
Il s’en allait toujours la tête haute sans joie, sans haine
Comme s’il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure
J’ai bien pensé mourir de chagrin et d’ennui
J’avais cessé de rire, c’était toujours la nuit
Il me restait l’oubli, il me restait l’mépris
Enfin que j’me suis dit, il me reste la vie
J’ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines, et mes guenilles
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd’hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
Moi, mes soulier
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé
Ils m'ont porté de l'école à la guerre
J'ai traversé sur mes souliers ferrés
Le monde et sa misère
Moi, mes souliers ont passé dans les prés
Moi, mes souliers ont piétiné la Lune
Puis mes souliers ont couché chez les fées
Et fait danser plus d'une
Sur mes souliers y a de l'eau des rochers
D'la boue des champs et des pleurs de femmes
Je peux dire qu'ils ont respecté le curé
L'pays, l'bon Dieu et l'âme
S'ils ont marché pour trouver le débouché
S'ils ont traîné de village en village
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever
Mais devenu plus sage
Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de reine
Un jour cesseront d'user les planchers
Peut-être cette semaine
Non, mes souliers n'ont pas foulé Athènes
Moi, mes souliers ont préféré les plaines
Quand mes souliers iront dans les musées
Ce sera pour s'y s'y accrocher
Au paradis, paraît-il, mes amis
C'est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés
Si vous voulez être pardonnés
C G G7
Moi, mes souliers ont beaucoup voyagé, ils m'ont porté de l'école à la guerre
C F C G C
J'ai traversé sur mes souliers ferrés, le monde et sa misère
C G G7 Gaug
Moi, mes souliers ont passé dans les prés, moi, mes souliers ont piétiné la lune
C F C G C
Puis mes souliers ont couché chez les fées, et fait danser plus d'une
C G G7 Gaug
Sur mes souliers y'a de l'eau des rochers, d'la boue des champs et des fleurs de femmes
C F C G C
J'peux dire qu'ils ont respecté le curé, l'pays, l'bon Dieu et l'âme.
C G G7 Gaug
S'ils ont marché pour trouver l'débouché, s'ils ont traîné de village en village
C F C G C
Suis pas rendu plus loin qu'à mon lever, mais devenu plus sage
C G G7 Gaug
Tous les souliers qui bougent dans les cités, souliers de gueux et souliers de reines
C F C G C
Un jour cesseront d'user les planchers, peut-être cette semaine
C G G7 Gaug
Non, mes souliers n'ont pas foulé Athènes, moi, mes souliers ont préféré les plaines
C F C G C
Quand mes souliers iront dans les musées, ce s'ra pour s'y, s'y accrocher
C G G7 Gaug
Au paradis paraît-il, mes amis, c'est pas la place pour les souliers vernis
C F C G C
Dépêchez-vous de salir vos souliers, si vous voulez être pardonnés
D7 G7 C
Si vous voulez être pardonnés
On peut toujours rêver...
: Éspérance, Monde, Prière
Quand les hommes vivront d’amour
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Quand les hommes vivront d’amour
Ce sera la paix sur la terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous nous serons morts mon frère
Dans la grand’ chaîne de la vie
Où il fallait que nous passions
Où il fallait que nous soyons
Nous aurons eu la mauvaise partie…
Mais quand les hommes vivront d’amour
Qu’il n’y aura plus de misère,
Peut-être songeront-ils un jour
A nous qui serons morts mon frère
Nous qui aurons, aux mauvais jours
Dans la haine et puis dans la guerre
Cherché la paix, cherché l’amour
Qu’ils connaîtront alors mon frère,
Dans la grand’ chaîne de la vie
Pour qu’il y ait un meilleur temps
Il faut toujours quelques perdants,
De la sagesse ici bas c’est le prix
Quand les hommes vivront d’amour
Il n’y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous nous serons morts mon frère
Fernandel, Sardou... Le Midi
: Rigolotte, Un pays, un lieu..., Le Midi
Aujourd’hui peut-être
Devant ma maison y a un pin terrible
Dont la grosse branche pourrait bien tomber
Sur mon pauvre toit, quelle belle cible
Cette branche-là, je vais la couper…
Aujourd’hui peut-être, ou alors demain
Ce sacré soleil me donne la flemme
Je la couperai après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Je demanderai à l’ami Tonin
Qui la coupera aussi bien lui-même
Ce n’est pas qu’on soit feignant par ici
Mais il fait si chaud dans notre Midi
J’ai de beaux lapins, des lapins superbes
Mais ils ont toujours envie de manger
Il faut tout le temps leur couper de l’herbe
Et je devrais bien leur en ramasser…
Aujourd’hui peut-être, ou alors demain
Ces sacrés lapins me donnent la flemme
Je la couperai après-demain
Et si je peux pas la couper moi-même
Hé bé je lâcherai tous mes beaux lapins
Qui la couperont aussi bien eux-mêmes
Ce n’est pas qu’on soit feignant par ici
Mais la terre est basse dans notre Midi
Le soir de mes noces avec Thérèse
Non, mais c’est fini oui
Quand on s’est trouvé tout déshabillés
En sentant frémir son beau corps de braise
Je me suis pensé je vais l’embrasser
Aujourd’hui peut-être, ou alors demain
Moi les émotions, ça me rend tout blême
Je l’embrasserai après demain
Et si je peux pas l’embrasser moi-même
Mais soudain ça m’a pris au petit matin
On est déchaîné chez nous quand on aime
Et deux mois après j’avais trois petits
Nous sommes les rois dans notre Midi
Inoubliable !
: Rigolotte
Félicie
C’est dans un coin du bois de Boulogne
Que j’ai rencontré Félicie
Elle arrivait de la Bourgogne
Et moi j’arrivais en taxi
Je trouvais vite une occasion
D’engager la conversation
Il faisait un temps superbe
Je me suis assis sur l’herbe
Félicie aussi
J’pensais les arbres bourgeonnent
Et les gueules de loup boutonnent
Félicie aussi
Près de nous sifflait un merle
La rosée faisait des perles
Félicie aussi
Un clocher sonnait tout proche
Il avait une drôle de cloche
Félicie aussi
Afin de séduire la petite chatte
Je l’emmenais dîner chez Chartier
Comme elle est fine et délicate
Elle prit un pied de cochon grillé
Et pendant qu’elle mangeait le sien
J’lui fis du pied avec le mien
J’pris un homard sauce tomate
Il avait du poil au pattesFélicie aussi
Puis une sorte de plat aux nouilles
On aurait dit une andouille
Félicie aussi
Je m’offris une gibelotte
Elle embaumait l’échalote
Félicie aussi
Puis une poire et des gaufrettes
Seulement la poire était blette
Félicie aussi
L’Aramon lui tournant la tête
Elle murmura quand tu voudras
Alors j’emmenai ma conquête
Dans un hôtel tout près de là
C’était l’hôtel d’Abyssinie
Et du Calvados réunis
J’trouvais la chambre ordinaire
Elle était pleine de poussière
Félicie aussi
Je m’lavais les mains bien vite
Le lavabo avait une fuite
Félicie aussi
Sous l’armoire y avait une cale
Car elle était toute bancale
Félicie aussi
Et des draps de toile molle
Me chatouillaient les guiboles
Félicie aussi
Toute une époque, du côté de Marseille...
: Insouciance, Nostalgie, Le Midi
Le Cabanon
Les gens du Nord, avec des airs d’envie,
Demandent ce que c’est un cabanon
Le cabanon, c’est toute notre vie,
C’est tout, c’est rien, car ça n’a pas de nom.
C’est un endroit où nous faisons des blagues,
Des galéjades qu’on lance sans façon
Où la gaieté se mêle au chant des vagues
C’est le midi, quoi! c’est le cabanon !
Sous le soleil, le dimanche on fourmille
Petits et grands, on est tous réunis
Nous y faisons la bourride en famille
La bouillabaisse, aïoli, ravioli.
Après dîner, chacun chante la sienne
L’oncle Jeannet qui pose au baryton
Nous endort tous, c’est encore une aubaine
De faire un penequet au cabanon.
Pendant ce temps, les jeunes calignaïres
Cherchent toujours un coin pour s’esbinier
Et les parents qui sont de grands blagaïres
Y ne voient pas qu’ils s’en vont caligner
Sur les rochers, ils s’en payent une bosse
Et le soleil leur troublant la raison,
Neuf mois plus tard, on voit après la noce
Un cago-niéu de maï au cabanon.
Quand on est vieux, alors on se rappelle
Les jours heureux passés au bord de l’eau,
Tu étais beau, et toi comme tu étais belle
Quand tu mettais ton petit caraco.
Mais c’est fini, l’existence fut brève,
Mais de tout temps, la vie avait du bon,
Et l’on s’endort un peu com’ dans un rêve,
Au bord de mer, un soir au cabanon.
Francis Cabrel
: Amour
Je l'aime à mourir
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'a qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
Elle a gommé les chiffres
Des horloges du quartier
Elle a fait de ma vie
Des cocottes en papier
Des éclats de rire
Elle a bâti des ponts
Entre nous et le ciel
Et nous les traversons
À chaque fois qu'elle
Ne veut pas dormir
Ne veut pas dormir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Elle vit de son mieux
Son rêve d'opaline
Elle danse au milieu
Des forêts qu'elle dessine
Je l'aime à mourir
Elle porte des rubans
Qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent
Que j'ai tort d'essayer
De les retenir
De les retenir
Je l'aime à mourir
Pour monter dans sa grotte
Cachée sous les toits
Je dois clouer des notes
À mes sabots de bois
Je l'aime à mourir
Je dois juste m'asseoir
Je ne dois pas parler
Je ne dois rien vouloir
Je dois juste essayer
De lui appartenir
De lui appartenir
Je l'aime à mourir
Elle a dû faire toutes les guerres
Pour être si forte aujourd'hui
Elle a dû faire toutes les guerres
De la vie, et l'amour aussi
Moi je n'étais rien
Et voilà qu'aujourd'hui
Je suis le gardien
Du sommeil de ses nuits
Je l'aime à mourir
Vous pouvez détruire
Tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'à ouvrir
L'espace de ses bras
Pour tout reconstruire
Pour tout reconstruire
Je l'aime à mourir
: Amour
L'encre de tes yeux
Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux…
Même la morale parle pour eux…
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux. »
Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes,
A trop vouloir te regarder
J’en oubliais les miennes.
On rêvait de Venise et de liberté.
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
C’est ton sourire qui me l’a dicté. »
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves,
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève.
Et si, malgré ça, j’arrive à t’oublier,
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets. »
Mais puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux…
Même la morale parle pour eux…
J’aimerais quand même te dire :
« Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux. »
La robe et l’échelle
T’avais mis ta robe légère
Moi l’échelle contre un cerisier
T’as voulu monter la première
Et après…
Y’a tant de façons, de manières
De dire les choses sans parler
Et comme tu savais bien le faire
Tu l’as fait…
Un sourire, une main tendue
Et par le jeu des transparences
Ces fruits dans les plis du tissu
Qui balancent…
S’agissait pas de monter bien haut
Mais les pieds sur les premiers barreaux
J’ai senti glisser le manteau
De l’enfance…
On n’a rien gravé dans le marbre
Mais j’avoue souvent y penser
Chaque fois que j’entends qu’un arbre
Est tombé…
Un arbre c’est vite fendu
Le bois quelqu’un a dû le vendre
S’il savait le mal que j’ai eu
A descendre…
D’ailleurs en suis-je descendu
De tous ces jeux de transparences
Ces fruits dans les plis des tissus
Qui balancent… ?
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
A la vitesse où le temps passe
Le miracle est que rien n’efface l’essentiel
Tout s’envole en ombres légères
Tout sauf ce goût de fièvre et de miel
Tout s’est envolé dans l’espace
Le sourire, la robe, l’arbre et l’échelle
A la vitesse où le temps passe
Rien, rien n’efface l’essentiel
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
Et voilà que du sol où nous sommes
Nous passons nos vies de mortels
A chercher ces portes qui donnent
Vers le ciel…
La robe et l’échelle
T’avais mis ta robe légère
Moi l’échelle contre un cerisier
T’as voulu monter la première
Et après…
Y’a tant de façons, de manières
De dire les choses sans parler
Et comme tu savais bien le faire
Tu l’as fait…
Un sourire, une main tendue
Et par le jeu des transparences
Ces fruits dans les plis du tissu
Qui balancent…
S’agissait pas de monter bien haut
Mais les pieds sur les premiers barreaux
J’ai senti glisser le manteau
De l’enfance…
On n’a rien gravé dans le marbre
Mais j’avoue souvent y penser
Chaque fois que j’entends qu’un arbre
Est tombé…
Un arbre c’est vite fendu
Le bois quelqu’un a dû le vendre
S’il savait le mal que j’ai eu
A descendre…
D’ailleurs en suis-je descendu
De tous ces jeux de transparences
Ces fruits dans les plis des tissus
Qui balancent… ?
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
A la vitesse où le temps passe
Le miracle est que rien n’efface l’essentiel
Tout s’envole en ombres légères
Tout sauf ce goût de fièvre et de miel
Tout s’est envolé dans l’espace
Le sourire, la robe, l’arbre et l’échelle
A la vitesse où le temps passe
Rien, rien n’efface l’essentiel
J’ai trouvé d’autres choses à faire
Et d’autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière
Jamais…
Et voilà que du sol où nous sommes
Nous passons nos vies de mortels
A chercher ces portes qui donnent
Vers le ciel…
Petite Marie
Petite Marie, je parle de toi
Parce qu’avec ta petite voix
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
Des milliers de roses
Petite furie, je me bats pour toi
Pour que dans dix mille ans de ça
On se retrouve à l’abri, sous un ciel aussi joli
Que des milliers de roses
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite Marie, je t’attends transi
Sous une tuile de ton toit
Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade
Que j’avais écrite pour toi
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Petite furie, tu dis que la vie
C’est une bague à chaque doigt
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides
Et mes yeux pleurent de froid
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m’entends-tu?
Je n’attends plus que toi pour partir
Dans la pénombre de ta rue
Petite Marie, m’entends-tu?
Je n’attends plus que toi pour partir
Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi
D’un musicien qui fait jouer ses mains
Sur un morceau de bois
De leur amour plus bleu que le ciel autour
Francis Lemarque
: Amour, Fantaisie
Le petit cordonnier
Un petit cordonnier qui voulait aller danser
Avait fabriqué
De petits souliers
Une belle est entrée qui voulait les acheter
Mais le cordonnier
Lui a déclaré
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Ils seront à vous sans qu’ils vous coûtent un sou
Mais il vous faudra
Danser avec moi
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais la belle accepta, elle emporta sous son bras
Les petits souliers
Pour aller danser
Cordonnier tout réjoui a mis ses plus beaux habits
Et s’est pomponné
Pour la retrouver
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Mais hélas quand il voulut la faire danser
Elle lui rit au nez
D’un petit air futé
Petit cordonnier t’es bête, bête
Qu’est-ce que t’as donc dans la tête, tête?
Crois-tu que mon cœur s’achète-chète
Avec une paire de souliers ?
Mais à peine la belle avait-elle fait trois pas
Que ses petits souliers
Furent ensorcelés
Elle se mit à tourner comme une toupie déréglée
Et les musiciens
N’y comprenaient rien
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Elle tourna, tourna jusqu’au petit matin
Et toute épuisée
Se mit à pleurer
Petit cordonnier arrête-rête
Tu m’as fait tourner la tête, tête
Tu ne dois pas être bête, bête
Pour m’avoir ensorcelé
Petit cordonnier arrête-rête
Que ta volonté soit faite, faite
Toute ma vie le cœur en fête, fête
Dans tes bras je veux danser
Gentil petit cordonnier
Le temps du muguet
Il est revenu le Temps du Muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu’au banc où je t’attendais
Et j’ai vu refleurir
L’éclat de ton sourire
Aujourd’hui plus beau que jamais
Le Temps du Muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà seront fanés
Pour nous deux, rien n’aura changé
Aussi belle qu’avant
Notre chanson d’amour
Chantera comme au premier jour
Il s’en est allé, le Temps du Muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année, pour se faire oublier
En partant, il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s’aimer, pour s’aimer longtemps
François Morel
Chanson de Yves-Marie Le Guilvinec
: Hommage, Mer
Tous les marins
sont des chanteurs
Pour raconter la solitude
Le vent qui souffle l'amitié
Le mal de mer et l'inquiétude
Le rhum qui fait tout oublier
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Tous les marins sont des chanteurs
La la la liam la la lia la la liam
Pour décrire la fille au village
Qu'on a laissée un matin gris
La vahiné sans son corsage
Doux souvenir de Tahiti Tous les marins ...
Pour emporter dans sa mémoire
Les tempêtes la houle et le sel
Pour espérer un jour revoir
Toutes les filles de La Rochelle Tous les marins ...
Pour dire que l'on se souvient
De Mimi Dédé et Jeannot
Ces gars si fiers d'être marins
Qui ont péri sur leur rafiot Tous les chanteurs...
Ils chantent fort et parfois faux
Mais ça n'a aucune importance
On peut entendre leurs sanglots
Quand ils entament À Recouvrance Tous les...
Pour se donner force et courage
Ils se disent qu'ils voient du pays
Buvant l'air frais au bastingage
Et qu'ils sont heureux d'être en vie Tous les...
Em
Pour raconter
B
la solitude
Em C
Le vent qui souffle
B7 Em
l'amitié
Em
Le mal de mer
B7
et l'inquiétude
Em C
Le rhum qui fait
B7 Em
tout oublier
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C
Ba da la liam
B Em
ba diam ba da vam
Em Am
Tous les marins
D G
sont des chanteurs
C A
Da da da diam
B7 Em
ba da dia da da diam
Françoise Hardy
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Avoir de réflexes
Malheureux
Il faut que tu m'expliques
Un peu mieux
Comment te dire adieu
Mon cœur de silex
Vite prend feu
Ton cœur de pyrex
Résiste au feu
Je suis bien perplexe
Je ne veux
Me résoudre aux adieux
Je sais bien qu'un ex-amour n'a pas de chance, ou si peu
Mais pour moi un explication vaudrait mieux
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux
Derrière un kleenex
Je saurais mieux
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Tu es mis à l'index, nos nuits blanches, nos matins gris-bleu
Mais pour moi une explication vaudrait mieux
Sous aucun prétexte
Je ne veux
Devant toi surexposer mes yeux
Derrière un kleenex
Je saurais mieux
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Comment te dire adieu
Em7 A7 D Em6 Gb7 Bm
Sous aucun prétexte Je ne veux Avoir de réflexes Malheureux
Em7 G Gb7 Bm Bbm-5 Bm
Il faut que tu m'explique un peu mieux Comment te dire adieu
Em7 A7 D Em6 Gb7 D
Mon coeur de silex Vite prend feu Ton coeur de pyrex Résiste au feu
Em7 G Gb7 Bm …Em Bm
Je suis bien perplexe Je ne veux Me résoudre aux adieux
[Verse]
G G5 G6 Gbm
Je sais bien qu'un ex Amour n'as pas de chance ou si peu
Em Em7 Em6 Gb7 Bbm-5
Mais pour moi une explication voudrait mieux
[Chorus]
Em7 A7 D Em6 Gb7 Bm
Sous aucun prétexte Je ne veux Devant toi surexposer mes yeux
Em7 G Gb7
Derrière un kleenex je saurais mieux
Bm Em Bm
Comment te dire adieu
Gb7 Bm Em Bm
Comment te dire adieu
[Verse]
G G5 ...G6
Tu as mis a l'index
Gbm
Nos nuits blanches nos matins gris-bleu
Em Em7 Em6 Gb7 Bbm-5
Mais pour moi une explication voudrait mieux
[Chorus]
Em A7 D
Sous aucun prétexte Je ne veux
Em6 Gb7 Bm
Devant toi surexposer mes yeux
Em7 G
Derrière un kleenex je saurais mieux
[Outro]
Gb7 Bm Bbm-5 Bm
Comment te dire adieu
Gb7 Bm Bbm-5 Bm
Comment te dire adieu
Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revois la maison où j'ai grandi
Il me revient des tas de choses
Je vois des roses dans un jardin
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, les fleurs que j'aimais tant
N'existent plus
Ils savaient rire, tous mes amis
Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie
Et j'ai dû partir, les larmes aux yeux
Mes amis me demandaient: "Pourquoi pleurer?"
Et "Couvrir le monde vaut mieux que rester
Tu trouveras toutes les choses qu'ici
On ne voit pas
Toute une ville qui s'endort la nuit
Dans la lumière"
Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
Je savais déjà que j'y laissais mon cœur
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
Mais moi, je pense encore à leur bonheur
à l'insouciance qui les faisait rire
Et il me semble que je m'entends leur dire
"Je reviendrai un jour, un beau matin
Parmi vos rires
Oui, je prendrai un jour le premier train
Du souvenir"
La temps a passé et me revoilà
Cherchant en vain la maison que j'aimais
Où sont les pierres et où sont les roses
Toutes les choses auxquelles je tenais
D'elles et de mes amis plus une trace
D'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, où est-elle, la maison
Où j'ai grandi?
Je ne sais pas où est ma maison
La maison où j'ai grandi
Où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
Ma maison, où est ma maison?
Qui sait où est ma maison?
C G7
quand je me tourne vers mes souvenirs
G7 C
je revois la maison où j'ai grandi
C G7
il me revient des tas de choses
G7 C
je vois des roses dans un jardin
Am Am C
là où vivaient des arbres, maintenant la ville est là
Am Am C C
et la maison, les fleurs que j'aimais tant, n'existent plus
C G7
ils savaient rire tous mes amis
C
ils savaient si bien partager mes jeux
G7
mais tout doit finir pourtant dans la vie
C
et j'ai dû partir les larmes aux yeux
G7
mes amis me demandaient pourquoi pleurer
C
découvrir le monde vaut mieux que rester
Am C
tu trouveras toutes les choses qu'ici on ne voit pas
Am C
toute une ville qui s'endort la nuit dans la lumière
C G7
quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
C
je savais déjà que j'y laissais mon coeur
G7
tous mes amis enviaient ma chance
C
mais moi je pense encore à leur bonheur
G7
à l'insouciance, qui les faisait rire
C
et il me semble que je m'entends leur dire
Am C
je reviendrai un jour, un beau matin, parmi vos rires
Am C
oui, je prendrai un jour le premier train du souvenir
C G7
le temps a passé et me revoilà
C
cherchant en vain la maison que j'aimais
G7
où sont les pierres et où sont les roses
C
toutes ces choses auxquelles je tenais
G7
d'elles, et de mes amis, plus une trace
C
d'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places
Am C
là où vivaient des arbres, maintenant la ville est là
Am C
et la maison, où est-elle la maison où j'ai grandi
Am C Am
je ne sais pas où est ma maison, la maison où j'ai grandi
C Am C Am
où est ma maison, qui sait où est la maison
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ça dure toujours
On s'en souvient
On se dit qu'à vingt ans
On est les rois du monde
Et qu'éternellement
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
Ça vous met au cœur
Beaucoup de chaleur
Et de bonheur
Un beau jour c'est l'amour
Et le cœur bat plus vite
Car la vie suit son cours
Et l'on est tout heureux
D'être amoureux
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
Malgré ses blessures
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
Ça dure toujours
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
On s'en souvient
Am
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Dm
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
E7
Malgré ses blessures
Am
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
E7
Ca dure toujours
Am
On s'en souvient
[Verse]
Dm
On se dit qu'à vingt ans
E7
On est les rois du monde
Am Dm
Et qu'éternellement
E7
Il y aura dans nos yeux
Tout le ciel bleu
[Chorus]
Am
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Dm
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
E7
Malgré ses blessures
Am
Car le temps de l'amour
Ça vous met au cœur
E7
Beaucoup de chaleur
Am
Et de bonheur
[Verse 2]
Dm
Un beau jour c'est l'amour
E7
Et le cœur bat plus vite
Am Dm
Car la vie suit son cours
E7
Et l'on est tout heureux
D'être amoureux
[Chorus]
Am
C'est le temps de l'amour
Le temps des copains
Dm
Et de l'aventure
Quand le temps va et vient
On ne pense à rien
E7
Malgré ses blessures
Am
Car le temps de l'amour
C'est long et c'est court
E7
Ça dure toujours
[Outro]
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Am E7
On s'en souvient
Au bout du téléphone, il y a votre voix
Et il y a les mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire
Et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas
Je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas
Je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler
Je devrais arriver
Ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd
J'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être
Chanté
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Et si ce jour-là tu as de la peine
À trouver où tous ces chemins te mènent
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie s'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Ne le considère pas comme un problème
Et cours et cours jusqu'à perdre haleine
Viens me retrouver
Si tu crois un jour que tu m'aimes
N'attends pas un jour, pas une semaine
Car tu ne sais pas où la vie t'amène
Viens me retrouver
Si le dégoût de la vie vient en toi
Si la paresse de la vie s'installe en toi
Pense à moi
Pense à moi
Au bout du téléphone il y a votre voix
Et il y a les mots que je ne dirai pas
Tous ces mots qui font peur quand ils ne font pas rire
Qui sont dans trop de films, de chansons et de livres
Je voudrais vous les dire et je voudrais les vivre
Je ne le ferai pas: je veux, je ne peux pas
Je suis seule à crever et je sais où vous êtes
J'arrive, attendez-moi, nous allons nous connaître
Préparez votre temps, pour vous j'ai tout le mien
Je voudrais arriver, je reste, je me déteste
Je n'arriverai pas: je veux, je ne peux pas
Je devrais vous parler, je devrais arriver ou je devrais dormir
J'ai peur que tu sois sourd, j'ai peur que tu sois lâche
J'ai peur d'être indiscrète
Je ne peux pas vous dire que je t'aime peut-être
Chanté:
Dm7 G7
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Cm7 F7
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Bbm7 Eb7
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine
Cm7/F F
Viens me retrouver
Dm7 G7
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Cm7 F7
Et si ce jour-là tu as de la peine
Bbm7 Eb7
À trouver où tous ces chemins te mènent
Cm7/F F
Viens me retrouver
Bbm Bbm/A Bbm/G Bbm/Gb
Si le dégoût de la vie vient en toi
Ebm Ebm/Db Ebm/C F7
Si la paresse de la vie s'installe en toi
Bbm Bbm/Ab
Pense à moi
Bbm/G GbM7
Pense à moi
Dm7 G7
Mais si tu crois un jour que tu m'aimes
Cm7 F7
Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Bbm7 Eb7
Et cours, oui, cours jusqu'à perdre haleine
Cm7/F F
Viens me retrouver
Dm7 G7
Si tu crois un jour que tu m'aimes
Cm7 F7
Et si ce jour-là tu as de la peine
Bbm7 Eb7
À trouver où tous ces chemins te mènent
Cm7/F F
Viens me retrouver
Bbm Bbm/A Bbm/G Bbm/Gb
Si le dégoût de la vie vient en toi
Ebm Ebm/Db Ebm/C F7
Si la paresse de la vie s'installe en toi
Bbm Bbm/Ab
Pense à moi
Bbm/G GbM7
Pense à moi
Dm7 G7
Mais si tu....
Cm7 F7
Bbm7 Eb7
Cm7 F7
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
À l'aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j'étais très belle
Oui, j'étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l'a dit ce matin
Vois le dieu qui m'a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J'ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m'admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j'ai vu
Éblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Croit, celui qui peut croire
Moi, j'ai besoin d'espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C'est mon amie la rose
Qui l'a dit hier matin
Dm
On est bien peu de chose
Dm
et mon amie la rose me l'a dit ce matin
[Verse]
Gm
A l'aurore je suis née
Dm Gm
baptisée de rosée
Dm A
je me suis épanouie
A
heureuse et amoureuse
Dm
Aux rayons du soleil
C
me suis fermée la nuit
Bb A
me suis réveillée vieille
Dm
Pourtant j'étais très belle
Am Dm
oui, j'étais la plus belle
C Dm
des fleurs de ton jardin
[Chorus]
Dm
On est bien peu de chose
Dm
et mon amie la rose me l'a dit ce matin
[Verse]
Gm
Vois le Dieu qui m'a faite
Dm Gm
me fait courber la tête
Dm A
et je sens que je tombe
A
et je sens que je tombe
Dm
mon coeur est presque nu
C
j'ai le pied dans la tombe
Bb A
déjà je ne suis plus
Dm
Tu m'admirais hier
Am Dm
et je serai poussière
C Dm
pour toujours demain
[Chorus]
Dm
On est bien peu de chose
Dm
et mon amie la rose est morte ce matin
[Verse]
Gm
La lune cette nuit
Dm Gm
a veillé mon amie
Dm A
moi, en rêve, j'ai vu
A
éblouissante et nue
Dm
son âme qui dansait
C
bien au-delà des nues
Bb A
et qui me souriait
Dm
crois celui qui peut croire
Am Dm
moi, j'ai besoin d'espoir
C Dm
sinon je ne suis rien
[Chorus]
Dm
Ou bien si peu de chose
Dm
c'est mon amie la rose qui l'a dit hier matin.
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c'est d'être heureux
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule, car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits
sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennuis
Personne ne murmure
"je t'aime" à mon oreille
Tous les garçons et les filles de mon âge
Font ensemble des projets d'avenir
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
Oui mais moi, je vais seule, car personne ne m'aime
Mes jours comme mes nuits
sont en tous points pareils
Sans joies et pleins d'ennuis, oh
Quand donc pour moi brillera le soleil?
Comme les garçons et les filles de mon âge
Connaîtrais-je bientôt ce qu'est l'amour?
Comme les garçons et les filles de mon âge
Je me demande quand viendra le jour
Où les yeux dans ses yeux et la main dans sa main
J'aurai le cœur heureux sans peur du lendemain
Le jour où je n'aurai plus du tout l'âme en peine
Le jour où moi aussi j'aurai quelqu'un qui m'aime
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Se promènent dans la rue deux par deux
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Savent bien ce que c'est qu'être heureux
C Am Dm7 G7
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
C Am Dm7 G7
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C (C7)
Oui mais moi, je vais seule, car person-ne ne m'aime
[Bridge]
F C (C7)
Mes jours comme mes nuits
F G
Sont en tous points pareils
F C
Sans joies et pleins d'ennuis
F Dm G7
Personne ne murmure "je t'aime" à mon oreille
[Verse 2]
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Font ensemble des projets d'avenir
C Am
Tous les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Savent très bien ce qu'aimer veut dire
[Chorus]
C Am Dm7 G7
Et les yeux dans les yeux et la main dans la main
C Am Dm7 G7
Ils s'en vont amoureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Oui mais moi, je vais seule par les rues, l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C (C7)
Oui mais moi, je vais seule, car person-ne ne m'aime
[Bridge]
F C (C7)
Mes jours comme mes nuits
F G
Sont en tous points pareils
F C
Sans joies et pleins d'ennuis
F Dm G7
Oh! Quand donc pour moi brillera le soleil ?
[Verse 3]
C Am
Comme les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
Connaîtrais-je bientôt ce qu'est l'amour?
C Am
Comme les garçons et les filles de mon âge
Dm7 G7
je me demande quand viendra le jour
[Chorus]
C Am Dm7 G7
Où les yeux dans ses yeux et la main dans sa main
C Am Dm7 G7
J'aurai le coeur heureux sans peur du lendemain
C Am Dm7 G7
Le jour où je n'aurai plus du tout l'âme en peine
C Am Dm7 G7 C
Le jour où, moi aussi, j'aurai quelqu'un qui m'aime
Georges Brassens
Georges Brassens. Celui que tout le monde aurait aimé avoir pour copain, d'abord, et pour ami ensuite. Il est encore présent tous les jours dans nos pensées et ses chansons nous accompagnent tous les jours dans toutes les situations que nous rencontrons. Un grand et généreux poète !
Un poème de Paul Fort
: Courage
L'enterrement de Paul Fort
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Le petit cheval n'est pas mort
Dans le mauvais temps, Dieu merci.
Le bon soleil criait si fort :
Il fait beau, qu'on était ravis.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie.
On comptait bien quelques pécores,
Quelques dindes à Montlhéry,
Quelques méchants, que sais-je encore :
Des moches, des mauvais esprits,
Mais qu'importe ? Après tout ; les morts
Sont à tout le monde. Tant pis,
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jours de ma vie.
Le curé allait un peu fort
De Requiem à mon avis.
Longuement penché sur le corps,
Il tirait l'âme à son profit,
Comme s'il fallait un passeport
Aux poètes pour le paradis.
S'il fallait à Dieu du renfort
Pour reconnaître ses amis.
Tous derrière en gardes du corps
Et lui devant, on a suivi.
Le petit cheval n'est pas mort
Comme un chien je le certifie.
Tous les oiseaux étaient dehors
Et toutes les plantes aussi.
Moi, l'enterrement de Paul Fort,
Fut le plus beau jour de ma vie
Le petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu’il avait donc du courage
C’était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C’était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n’y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C’est alors qu’il était content
Tous derrière, tous derrière
C’est alors qu’il était content
Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu’il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu’il avait donc du courage
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière ni devant
Auprés de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
J'ai plaqué mon chêne
comme un saligaud
Mon copain le chêne
mon alter ego
On était du même bois
un peu rustique, un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
sauf naturellement les flûtes
J'ai maintenant des frênes,
des arbres de Judée
Tous de bonne graine
de haute futaie
Mais toi, tu manques à l'appel
ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
mon mât de cocagne
Je suis un pauvre type
j'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe
ma vieille pipe en bois
Qu'avait fumé sans s'fâcher
sans jamais m'brûler la lippe
L'tabac d'la vache enragée
dans sa bonne vieille tête de pipe
J'ai des pipes d'écume
ornées de fleurons
De ces pipes qu'on fume
en levant le front
Mais j'retrouverai plus ma foi
dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieille pipe en bois
sacré nom d'une pipe
Le surnom d'infâme
me va comme un gant
D'avec que ma femme
j'ai foutu le camp
Parce que depuis tant d'années
c'était pas une sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
au milieu de la figure
Je bats la campagne
pour dénicher la
Nouvelle compagne
valant celle-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierres dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
quand j'perdais mes billes
J'avais une mansarde
pour tout logement
Avec des lézardes
sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes belles de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habite plus d'mansarde
il peut désormais
Tomber des hallebardes
je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux
Que j'ai pas vu la lune
Brassens se reconnaissait dans la filiation de François Villon et la mélodie mise sur ce poème de son maître lui va comme un gant.
: Femmes, Historique, Poétique
Ballade des dames du temps jadis
Dites-moi où, n’en quel pays
Est Flora, la belle Romaine
Archipiades, né Thaïs
Qui fut sa cousine germaine
Écho parlant quand bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang
Qui beauté eu trop plus qu’humaine
Mais où sont les neiges d’antan
Où est la très sage Hélloïs
Pour qui châtré fut et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis
Pour son amour eu cette essoine
Semblablement, où est la reine
Qui commanda que Buridan
Fut jeté en un sac en Seine
Mais où sont les neiges d’antan
La reine blanche comme lis
Qui chantait à voix de sirène
Berte au grand pied, Bietris, Alis
Harembourgis qui tint le Maine
Et Jeanne la bonne Lorraine
Qu’Anglais brûlèrent à Rouen
Où sont-ils Vierge souveraine
Mais où sont les neiges d’antan
Prince, n’enquérez de semaine
Où elles sont, ne de cet an
Que ce refrain ne vous remaine
Mais où sont les neiges d’antan
Que ce refrain ne vous remaine
Mais où sont les neiges d’antan
Bonhomme
Malgré la bise qui mord,
la pauvre vieille de somme
Va ramasser du bois mort
pour chauffer Bonhomme
Bonhomme qui va mourir
de mort naturelle
Mélancolique, elle va,
à travers la forêt blême
Où jadis elle rêva
de celui qu'elle aime
Qu'elle aime et qui va mourir
de mort naturelle
Rien n'arrêtera le cours
de la vieille qui moissonne
Le bois mort de ses doigts gourds,
ni rien, ni personne
Car Bonhomme va mourir
de mort naturelle
Non, rien ne l'arrêtera,
ni cette voix de malheur
Qui dit "Quand tu rentreras
chez toi, tout à l'heure
Bonhomme sera déjà mort
de mort naturelle"
Ni cette autre et sombre voix
montant du plus profond d'elle
Lui rappeler que, parfois
il fut infidèle
Car Bonhomme, il va mourir
de mort naturelle
C F C
Malgré la bise qui mord
F G
La pauvre vieille de somme
Am D D7 G
Va ramasser du bois mort
C Am D G
Pour chauffer Bonhomme
C F C F
Bonhomme qui va mourir
C Am G C
De mort naturelle
[Verse 2]
C F C
Mélancolique, elle va
F G
A travers la forêt blême
Am D D7 G
Où jadis elle rêva
C Am D G
De celui qu'elle aime,
C F C F
Qu'elle aime et qui va mourir
C Am G C
De mort naturelle
[Verse 3]
C F C
Rien n'arrêtera le cours
F G
De la vieille qui moissonne
Am D D7 G
Le bois mort de ses doigts courts,
C Am D G
Ni rien ni personne,
C F C F
Car Bonhomme va mourir
C Am G C
De mort naturelle
[Verse 4]
C F C
Non, rien ne l'arrêtera
F G
Ni cette voix de malheur
Am D D7 G
Qui dit: "Quand tu rentreras
C Am D G
Chez toi, tout à l'heure,
C F C F
Bonhomme sera déjà mort
C Am G C
De mort naturelle."
[Verse 5]
C F C
Ni cette autre et sombre voix
F G
Montant du plus profond d'elle
Am D D7 G
Lui rappelant que, parfois,
C Am D G
Il fut infidèle,
C F C F
Car Bonhomme il va mourir
C Am G C
De mort naturellex
Un classique sur les relations hommes - femmes avec cette histoire de la bergère un peu naïve.
Brave Margot
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l’herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L’adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C’était tout c’quelle avait pauvrette
Comm’ coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire
Brav’ Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S’en alla le dire à tout l’monde
Et le lendemain
L’maître d’école et ses potaches
Le mair’, le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça
Le facteur d’ordinair’ si preste
Pour voir ça, n’distribuait plus
Les lettres que personne au reste
N’aurait lues
Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
Les enfants de cœur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent
Le saint lieu
Les gendarmes, mêm’ mes gendarmes
Qui sont par natur’ si ballots
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau
Mais les autr’s femmes de la commune
Privées d’leurs époux, d’leurs galants
Accumulèrent la rancune
Patiemment
Puis un jour ivres de colère
Elles s’armèrent de bâtons
Et farouches elles immolèrent
Le chaton
La bergère après bien des larmes
Pour s’consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui
Le temps passa sur les mémoires
On oublia l’évènement
Seul des vieux racontent encore
À leurs p’tits enfants
Dans l'eau de la claire fontaine
Dans l'eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues
En détresse, elle me fit signe
Pour la vêtir, d'aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne
Fleurs de lis et fleurs d'oranger
Avec des pétales de roses
Un bout de corsage lui fis
La belle n'était pas bien grosse
Une seule rose a suffi
Avec le pampre de la vigne
Un bout de cotillon lui fis
Mais la belle était si petite
Qu'une seule feuille a suffi
Elle me tendit ses bras, ses lèvres
Comme pour me remercier
Je les pris avec tant de fièvre
Qu'elle fut toute déshabillée
Le jeu dut plaire à l'ingénue
Car à la fontaine, souvent
Elle s'alla baigner toute nue
En priant Dieu qu'il fît du vent
Qu'il fît du vent
: Amour, Historique, Poétique
Gastibelza
Gastibelza, l'homme à la carabine
Chantait ainsi
Quelqu'un a-t-il connu Doña Sabine
Quelqu'un d'ici
Chantez, dansez villageois
La nuit gagne le mont Falu
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine
Ma señora
Sa mère était la vieille maugrabine
D'Antequera
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne
Comme un hibou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Vraiment la reine eût près d'elle été laide
Quand vers le soir
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Le roi disait en la voyant si belle
À son neveu
Pour un baiser, pour un sourire d'elle
Pour un cheveu
Infant Don Ruy, je donnerai l'Espagne
Et le Pérou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Je ne sais pas si j'aimais cette dame
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme
Moi pauvre chien
J'aurais gaiement passé dix ans au bagne
Sous les verrous
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
De ce canton
Je croyais voir la belle Cléopâtre
Qui nous dit-on
Menait César, Empereur d'Allemagne
Par le licou
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou
Dansez, chantez, villageois
La nuit tombe
Sabine un jour a tout vendu
Sa beauté de colombe
Tout son amour
Pour l'anneau d'or du Comte de Saldagne
Pour un bijou
Le vent qui vient à travers la montagne
M'a rendu fou
C F G7 C
Gastibelza, l'homme à la carabine, chantait ainsi :
F G7 C
"Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ?"
A7 Dm E7
Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne le mont Falù
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 2]
C F G7 C
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine, ma señora ?
F G7 C
Sa mère était la vieille maugrabine d'Antequera,
A7 Dm E7
Qui chaque nuit criait dans la tour Magne comme un hibou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 3]
C F G7 C
Vraiment, la reine eût près d'elle été laide, quand, vers le soir,
F G7 C
Elle passait sur le pont de Tolède en corset noir.
A7 Dm E7
Un chapelet du temps de Charlemagne ornait son cou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 4]
C F G7 C
Le roi disait, en la voyant si belle, à son neveu :
F G7 C
« Pour un baiser, pour un sourire d'elle, pour un cheveu,
A7 Dm E7
Infant Don Ruy, je donnerais l'Espagne et le Pérou ! »
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 5]
C F G7 C
Je ne sais pas si j'aimais cette dame, mais je sais bien
F G7 C
Que, pour avoir un regard de son âme, moi, pauvre chien,
A7 Dm E7
J'aurais gaîment passé dix ans au bagne sous les verrous
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 6]
C F G7 C
Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre de ce canton,
F G7 C
Je croyais voir la belle Cléopâtre, qui, nous dit-on,
A7 Dm E7
Menait César, empereur d'Allemagne, par le licou
Am G7 C
Le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou.
[Verse 7]
C F G7 C
« Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe Sabine, un jour,
F G7 C
A tout vendu, sa beauté de colombe, tout son amour,
A7 Dm E7
Pour l'anneau d'or du comte de Saldagne, pour un bijou...
Am G7 C G C
Le vent qui vient à travers la montagne m'a rendu fou.
X
Un tableau très imagé d'une échauffourée sur un marché qui tourne mal pour la police.
Hécatombe
Au marché de Briv’-la-Gaillarde,
A propos de bottes d’oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes, mal inspirés,
Vinrent pour tenter l’aventure
D’interrompre l’échauffouré’.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C’est un usag’ bien établi,
Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
Tout l’monde se réconcili’.
Ces furi’s, perdant tout’ mesure,
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l’assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber,
Moi, j’bichais, car je les adore
Sous la forme de macchabé’s.
De la mansarde où je réside,
J’excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
En criant: « Hip, hip, hip, hourra! »
Frénétiqu’ l’une d’ell’s attache
Le vieux maréchal des logis,
Et lui fait crier: "Mort aux vaches!
Mort aux lois! Vive l’anarchi’!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d’un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu’elle serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles,
Ouvrant son corsag’ dilaté,
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa porté’.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et, s’lon les avis compétents,
Il paraît que cett’ hécatombe
Fut la plus bell’ de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furi’s, comme outrage ultime,
En retournant à leurs oignons,
Ces furi’s, à peine si j’ose
Le dire, tellement c’est bas,
Leur auraient mêm’ coupé les choses:
Par bonheur ils n’en avaient pas!
Au marché de Brive-la-Gaillarde
à propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
se crêpaient un jour le chignon
À pied, à cheval, en voiture,
les gendarmes, mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
d'interrompre l'échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne
c'est un usage bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
tout l'monde se réconcilie
Ces furies, perdant toute mesure,
se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent, je vous l'assure,
un spectacle assez croquignole
En voyant ces braves pandores,
être à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais, car je les adore
sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside,
j'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides,
en criant "Hip, hip, hip, hourra"
Frénétique l'une d'elles attache
le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier "Mort aux vaches,
mort aux lois, vive l'anarchie"
Une autre fourre avec rudesse
le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
qu'elle serre comme un étau
La plus grasse de ces femelles,
ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grands coups de mamelles
ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
et, selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
fut la plus belle de tous les temps
Jugeant enfin que leurs victimes
avaient eu leur content de gnons
Ces furies, comme outrage ultime,
en retournant à leurs oignons
Ces furies, à peine si j'ose
le dire, tellement c'est bas
Leur auraient même coupé les choses,
par bonheur ils n'en avaient pas
Leur auraient même coupé les choses,
par bonheur ils n'en avaient pas
Poésie, amour, fantaisie...
: Amour, Rigolotte
J’ai rendez-vous avec vous
Monseigneur l’astre solaire
Comme je ne l’admire pas beaucoup
M’enlève son feu,
oui mais, d’son feu,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La lumière que je préfère
C’est celle de vos yeux jaloux
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Monsieur mon propriétaire
Comme je lui dévaste tout
Me chasse de son toit,
oui mais, d’son toit,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La demeure que je préfère
C’est votre robe à froufrous
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Madame ma gargotière
Comme je lui dois trop de sous
M’ chass’ de sa table,
oui mais, d’sa tabl’,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
Le menu que je préfère
C’est la chair de votre cou
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Sa Majesté financière
Comme je n’fais rien à son goût
Garde son or,
or, de son or,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La fortune que je préfère
C’est votre cœur d’amadou
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
J'm'suis fait tout p'tit
Je n'avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fais le beau
Quand elle me sonne
J'étais chien mchant, elle me fait manger
Dans sa menotte
J'avais des dents d'loup, je les ai changés
Pour des quenottes
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui ferme les yeux quand on la couche
Je m'suis fait tout petit devant une poupée
Qui fait "Maman" quand on la touche
J'étais dur à cuire, elle m'a converti
La fine mouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup, quand elle est furie
Qu'elle est méchante
Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu'elle soit jalouse au-delà de tout
Et même pire
Une jolie pervenche qui m'avait paru
Plus jolie qu'elle
Une jolie pervenche un jour en mourut
À coups d'ombrelle
Tous les somnambules, tous les mages m'ont
Dit sans malice
Qu'en ses bras en croix, je subirai mon
Dernier supplice
Il en est de pires, il en est d'meilleurs
Mais tout prendre
Qu'on se pende ici, qu'on se pende ailleurs
S'il faut se pendre
L’Amandier
J’avais le plus bel amandier du quartier
J’avais le plus bel amandier du quartier
Et, pour la bouche gourmande
Des filles du monde entier
J’faisais pousser des amandes
Le beau, le joli métier
Un écureuil en jupon dans un bond
Un écureuil en jupon dans un bond
Vint me dire "je suis gourmande"
Et mes lèvres sentent bon
Et, si tu me donnes une amande
J’te donne un baiser fripon
Grimpe aussi haut que tu veux, que tu peux
Grimpe aussi haut que tu veux, que tu peux
Et tu croques, et tu picores
Puis tu grignotes, et puis tu
Redescends plus vite encore
Me donner le baiser dû
Quand la belle eut tout rongé, tout mangé
Quand la belle eut tout rongé, tout mangé
Je te paierai, me dit-elle
À pleine bouche quand les
Nigauds seront pourvus d’ailes
Et que tu sauras voler
Monte m’embrasser si tu veux, si tu peux
Monte m’embrasser si tu veux, si tu peux
Mais dis-toi que, si tu tombes
J’n’aurais pas la larme à l’œil
Dis-toi que, si tu succombes
Je n’porterai pas le deuil
Les avait, bien entendu toutes mordues
Les avait, bien entendu toutes mordues
Toutes grignotées, mes amandes
Ma récolte était perdue
Mais sa jolie bouche gourmande
En baisers m’a tout rendu
Et la fête dura tant que le beau temps
Et la fête dura tant que le beau temps
Mais vint l’automne, et la foudre
Et la pluie, et les autans
Ont changé mon arbre en poudre
Et mon amour en même temps
La générosité vue par Brassens, ça décape !
: Amour
L’Auvergnat
Elle est à toi cette chanson
Toi l’Auvergnat qui sans façon
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avaient fermé la porte au nez
Ce n’était rien qu’un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manièr’ d’un feu de joie
Toi l’Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l’hôtesse qui sans façon
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Toi qui m’ouvris ta huche quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
S’amusaient à me voir jeûner
Ce n’était rien qu’un peu de pain
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manièr’ d’un grand festin
Toi l’hôtesse quand tu mourras
Quand le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
Elle est à toi cette chanson
Toi l’étranger qui sans façon
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
Riaient de me voir emmener
Ce n’était rien qu’un peu de miel
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
À la manièr’ d’un grand soleil
Toi l’étranger quand tu mourras
Que le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel
L'orage
Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps
Le beau temps me dégoûte et m'fait grincer les dents
Le bel azur me met en rage
Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terre
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter
Il me tomba d'un ciel d'orage
Par un soir de novembre, à cheval sur les toits
Un vrai tonnerre de Brest, avec des cris d'putois
Allumait ses feux d'artifice
Bondissant de sa couche en costume de nuit
Ma voisine affolée vint cogner à mon huis
En réclamant mes bons offices
"Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié
Mon époux vient d'partir faire son dur métier
Pauvre malheureux mercenaire
Contraint d'coucher dehors quand il fait mauvais temps
Pour la bonne raison qu'il est représentant
D'une maison de paratonnerres"
En bénissant le nom de Benjamin Franklin
Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins
Et puis l'amour a fait le reste
Toi qui sèmes des paratonnerres à foison
Que n'en as-tu planté sur ta propre maison
Erreur, on ne peut plus funeste
Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs
La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur
Et recouvré tout son courage
Rentra dans ses foyers faire sécher son mari
En m'donnant rendez-vous les jours d'intempérie
Rendez-vous au prochain orage
À partir de ce jour j'n'ai plus baissé les yeux
J'ai consacré mon temps à contempler les cieux
À regarder passer les nues
À guetter les stratus, à lorgner les nimbus
À faire les yeux doux aux moindres cumulus
Mais elle n'est pas revenue
Son bonhomme de mari avait tant fait d'affaires
Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer
Qu'il était devenu millionnaire
Et l'avait emmenée vers des cieux toujours bleus
Des pays imbéciles où jamais il ne pleut
Où l'on ne sait rien du tonnerre
Dieu fasse que ma complainte aille, tambour battant
Lui parler de la pluie, lui parler du gros temps
Auxquels on a tenu tête ensemble
Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin
Dans le mille de mon cœur a laissé le dessin
D'une petite fleur qui lui ressemble
Frais et touchant
: Amour
La Chasse aux Papillons
Un bon petit diable à la fleur de l’âge
La jambe légère et l’œil polisson
Et la bouche plein’ de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Comme il atteignait l’orée du village
Filant sa quenouille il vit Cendrillon
Il lui dit "Bonjour, que Dieu te ménage"
J’t’emmène à la chasse aux papillons
Cendrillon ravie de quitter sa cage
Met sa robe neuve et ses bottillons
Et bras d’ssus bras d’ssous vers les frais bocages
Ils vont à la chasse aux papillons
Ils ne savaient pas que sous les ombrages
Se cachaient l’amour et son aiguillon
Et qu’il transperçait les cœurs de leur âge
Les cœurs de chasseurs de papillons
Quand il se fit tendre, ell’ lui dit "j’présage
Qu’ c’est pas dans les plis de mon cotillon
Ni dans l’échancrure de mon corsage
Qu’on va t’à la chasse aux papillons »
Sur sa bouche en feu qui criait: "sois sage"
Il posa sa bouche en guis’ de bâillon
Et c’fut l’plus charmant des remue-ménage
Qu’on ait vu d’mémoire de papillons
Un volcan dans l’âme, ils revinrent au village
En se promettant d’aller des millions,
Des milliards de fois et même davantage
Ensemble à la chasse aux papillons
Mais tant qu’ils s’aim’ront, tant que les nuages
Porteurs de chagrins, les épargneront
Il f’ra bon voler dans les frais bocages
Ils n’f’ront pas la chasse aux papillons
Pas la chasse aux papillons
La légende de la nonne
Venez, vous dont l'œil étincelle
Pour entendre une histoire encore
Approchez, je vous dirai celle
De Doña Padilla del Flor
Elle était d'Alanje, où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Il est des filles à Grenade
Il en est à Séville aussi
Qui, pour la moindre sérénade
À l'amour demandent merci
Il en est que parfois embrassent
Le soir, de hardis cavaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Or, la belle à peine cloîtrée
Amour en son cœur s'installa
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit "me voilà"
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Il était laid, les traits austères
La main plus rude que le gant
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
La nonne osa, dit la chronique
Au brigand par l'enfer conduit
Aux pieds de Sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit
À l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Or quand, dans la nef descendue
La nonne appela le bandit
Au lieu de la voix attendue
C'est la foudre qui répondit
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers
Enfants, voici des bœufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Une chanson posthume de Georges Brassens arrivée jusqu'à nous par Jean Berthola et Maxime Leforestier
: Nostalgie, Rigolotte
La maîtresse d'école
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas
Où cette bonne fée régna sur notre classe
Régna sur notre classe
Avant elle, nous étions tous des paresseux
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux
En travaillant exclusivement que pour nous
Les marchands de bonnets d'âne étaient sur les genoux
Étaient sur les genoux
La maîtresse avait des méthodes avancées
Au premier de la classe elle promit un baiser
Un baiser pour de bon, un baiser libertin
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin
Enfin bref, un patin
Aux pupitres alors, quelque chose changea
L'école buissonnière eut plus jamais un chat
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac
Connurent tout à coup la faillite, le krach
La faillite, le krach
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année
Nous lut les résultats, il fut bien étonné
La maîtresse, elle, rougit comme un coquelicot
Car nous étions tous prix d'excellence ex-æquo
D'excellence ex-æquo
A la recréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis
Et comme elle embrassa quarante lauréats
Jusqu'à une heure indue la séance dura
La séance dura
Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie
De l'école, en dépit de son beau palmarès
On chassa pour toujours notre chère maîtresse
Notre chère maîtresse
La cancre fit alors sa réapparition
Le fort en thème est redevenu l'exception
A la fin de l'année suivante, quel fiasco
Nous étions tous derniers de la classe ex-æquo
De la classe ex-æquo
A l'école où nous avons appris l'A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas
Où cette bonne fée régna sur notre classe
Régna sur notre classe
La marine
On les r’trouve en raccourci
Dans nos p’tits amours d’un jour
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours
C’est là l’sort de la marine
Et de toutes nos p’tites chéries
On accoste. Vite ! un bec
Pour nos baisers, l’corps avec
Et les joies et les bouderies
Les fâcheries, les bons retours
Il y a tout, en raccourci
Des grandes amours dans nos p’tits
On a ri, on s’est baisés
Sur les neunœils, les nénés
Dans les ch’veux à plein bécots
Pondus comme des œufs tout chauds
Tout c’qu’on fait dans un seul jour!
Et comme on allonge le temps!
Plus d’trois fois, dans un seul jour
Content, pas content, content
Y a dans la chambre une odeur
D’amour tendre et de goudron
Ça vous met la joie au cœur
La peine aussi, et c’est bon
On n’est pas là pour causer
Mais on pense, même dans l’amour
On pense que d’main il fera jour
Et qu’c’est une calamité
C’est là l’sort de la marine
Et de toutes nos p’tites chéries
On s’accoste. Mais on devine
Qu’ça n’sera pas le paradis
On aura beau s’dépêcher
Faire, bon Dieu ! la pige au temps
Et l’bourrer de tous nos péchés
Ça n’sera pas ça ; et pourtant
Toutes les joies, tous les soucis
Des amours qui durent toujours !
On les r’trouve en raccourci
Dans nos p’tits amours d’un jour…
Tout Brassens dans cette chanson qui se moque du "quand dira-t-on"
: Engagée, message, Humour, Satirique
La mauvaise réputation
Au village, sans prétention
J’ai mauvaise réputation
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n’écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j’croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J’lance la patte et pourquoi le taire
Le cul-terreux se r’trouve par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d’être Jérémie
Pour d’viner l’sort qui m’est promis
S’ils trouv’nt une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant les ch’mins qui n’mènent pas à Rome
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux
Tout l’mond’ viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu !
Sur un poème de Francis Jammes, une prière à Marie
: Éspérance, Prière
La prière
Par le petit garçon
qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants
s’amusent au parterre ;
Et par l’oiseau blessé
qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup
s’ensanglante et descend
Par la faim et la soif
et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus
par l’ivrogne qui rentre,
Par l’âne qui reçoit
des coups de pied au ventre
Et par l’humiliation
de l’innocent châtié,
Par la vierge vendue
qu’on a déshabillée,
Par le fils dont la mère
a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui
trébuchant sous trop de poids
S’écrie : "Mon Dieu !"
Par le malheureux dont les bras
Ne purent s’appuyer
sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils
sur Simon de Cyrène ;
Par le cheval tombé
sous le chariot qu’il traîne :
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons
qui crucifient le Monde,
Par tous ceux dont la chair
se déchire ou succombe,
Par ceux qui sont sans pieds,
par ceux qui sont sans mains,
Par le malade que
l’on opère et qui geint
Et par le juste mis
au rang des assassins :
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant
que son fils est guéri,
Par l’oiseau rappelant
l’oiseau tombé du nid,
Par l’herbe qui a soif
et recueille l’ondée,
Par le baiser perdu
par l’amour redonné,
Et par le mendiant
retrouvant sa monnaie :
Je vous salue, Marie
: Humour, La mort ou la fin de la vie
La supplique
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez
Me poursuit d'un zèle imbécile
Alors cerné de près par les enterrements
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament
De me payer un codicille
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion
Et de ta plus belle écriture
Note ce qu'il faudrait qu'il advînt de mon corps
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord
Que sur un seul point, la rupture
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson
Celles des titis, des grisettes
Que vers le sol natal mon corps soit ramené
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée
Terminus en gare de Sète
Mon caveau de famille, hélas n'est pas tout neuf
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte
Il risque de se faire tard et je ne peux
Dire à ces braves gens "poussez-vous donc un peu"
Place aux jeunes en quelque sorte
Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux
Une bonne petite niche
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins
Le long de cette grève où le sable est si fin
Sur la plage de la corniche
C'est une plage où même à ses moments furieux
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux
Où quand un bateau fait naufrage
Le capitaine crie "je suis le maître à bord"
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord
Chacun sa bonbonne et courage
Et c'est là que jadis à quinze ans révolus
À l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus
Je connus la prime amourette
Auprès d'une sirène, une femme-poisson
Je reçus de l'amour, la première leçon
Avalais la première arête
Déférence gardée envers Paul Valéry
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris
Le bon maître me le pardonne
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens
Mon cimetière soit plus marin que le sien
Et n'en déplaise aux autochtones
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau
Ne donnera pas une ombre triste au tableau
Mais un charme indéfinissable
Les baigneuses s'en serviront de paravent
Pour changer de tenue et les petits enfants
Diront "chouette, un château de sable"
Est-ce trop demander sur mon petit lopin
Plantez, je vous en prie une espèce de pin
Pin parasol de préférence
Qui saura prémunir contre l'insolation
Les bons amis venus faire sur ma concession
D'affectueuses révérence
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie
Tous chargés de parfums, de musiques jolies
Le Mistral et la Tramontane
Sur mon dernier sommeil verseront les échos
De villanelle, un jour, un jour de fandango
De tarentelle, de sardane
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller
Une ondine viendra gentiment sommeiller
Avec moins que rien de costume
J'en demande pardon par avance à Jésus
Si l'ombre de ma croix s'y couche un peu dessus
Pour un petit bonheur posthume
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon
Pauvres cendres de conséquence
Vous envierez un peu l'éternel estivant
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qui passe sa mort en vacances
Vous envierez un peu l'éternel estivant
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant
Qui passe sa mort en vacances
: Humour
Le gorille
C'est à travers de larges grilles
Que les femelles du canton
Contemplaient un puissant gorille
Sans souci du qu'en-dira-t-on
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement, ma mère
M'a défendu d'nommer ici
Gare au gorille
Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi, je suppose
Qu'on avait dû la fermer mal
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "c'est aujourd'hui que j'le perds!"
Il parlait de son pucelage
Vous aviez deviné, j'espère
Gare au gorille
L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu "nom de nom!
C'est assommant, car le gorille
N'a jamais connu de guenon!"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau
Au lieu de profiter de la chance
Elle fit feu des deux fuseaux
Gare au gorille
Celles-là même qui, naguère
Le couvaient d'un œil décidé
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées
D'autant plus vaine était leur crainte
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte
Bien des femmes vous le diront!
Gare au gorille
Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut
Sauf une vieille décrépite
Et un jeune juge en bois brut
Voyant que toutes se dérobent
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat
Gare au gorille
"Bah! soupirait la centenaire
Qu'on pût encore me désirer
Ce serait extraordinaire
Et, pour tout dire, inespéré!"
Le juge pensait, impassible
"Qu'on me prenne pour une guenon
C'est complètement impossible"
La suite lui prouva que non!
Gare au gorille
Supposez que l'un de vous puisse être
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre
Lequel choisirait-il des deux?
Qu'une alternative pareille
Un de ces quatre jours, m'échoie
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix!
Gare au gorille
Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût ni par l'esprit
Lors, au lieu d'opter pour la vieille
Comme l'aurait fait n'importe qui
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis
Gare au gorille
La suite serait délectable
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable
Ça nous aurait fait rire un peu
Car le juge, au moment suprême
Criait "maman!", pleurait beaucoup
Comme l'homme auquel, le jour même
Il avait fait trancher le cou
Gare au gorille
Un thème récurrent chez Brassens. Une histoire d'amour à peine ébauchée qu'il aurait bien aimé voir se développer
: Amour, Humour
Le Parapluie
Il pleuvait fort sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J’en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d’abri
En séchant l’eau de sa frimousse
D’un air très doux, elle m’a dit « oui »
Un petit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un petit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D’ouïr à deux le chant joli
Que l’eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J’aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
À l’horizon de ma folie
Il a fallu qu’elle me quitte
Après m’avoir dit grand merci
Et je l’ai vue toute petite
Partir gaiment vers mon oubli
Le petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière
Il n'y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière
À travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et tous derrière
C'est alors qu'il était content
Tous derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu'il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et tous derrière
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu'il avait donc du courage
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps
Ni derrière et ni devant
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents Les jeunes cons
Qui, n'le niez pas
Prenez les papas Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un qui balance entre deux âges
Le testament
Je serai triste comme un saule
Quand le Dieu qui partout me suit
Me dira, la main sur l'épaule
"Va-t'en voir là-haut si j'y suis"
Alors, du ciel et de la terre
Il me faudra faire mon deuil
Est-il encore debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil?
Est-il encore debout le chêne
Ou le sapin de mon cercueil?
S'il faut aller au cimetière
J'prendrai le chemin le plus long
J'ferai la tombe buissonnière
J'quitterai la vie à reculons
Tant pis si les croqu'-morts me grondent
Tant pis s'ils me croient fou à lier
Je veux partir pour l'autre monde
Par le chemin des écoliers
Je veux partir pour l'autre monde
Par le chemin des écoliers
Avant d'aller conter fleurette
Aux belles âmes des damnées
Je rêve d'encore une amourette
Je rêve d'encore m'enjuponner
Encore une fois dire "Je t'aime"
Encore une fois perdre le nord
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
Dieu veuille que ma veuve s'alarme
En enterrant son compagnon
Et qu'pour lui faire verser des larmes
Il n'y ait pas besoin d'oignon
Qu'elle prenne en secondes noces
Un époux de mon acabit
Il pourra profiter d'mes bottes
Et d'mes pantoufles et d'mes habits
Il pourra profiter d'mes bottes
Et d'mes pantoufles et d'mes habits
Qu'il boive mon vin, qu'il aime ma femme
Qu'il fume ma pipe et mon tabac
Mais que jamais - mort de mon âme
Jamais il ne fouette mes chats
Quoique je n'aie pas un atome
Une ombre de méchanceté
S'il fouette mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
S'il fouette mes chats, y a un fantôme
Qui viendra le persécuter
Ici-gît une feuille morte
Ici finit mon testament
On a marque dessus ma porte
"Fermé pour cause d'enterrement"
J'ai quitté la vie sans rancune
J'aurai plus jamais mal aux dents
Me v'là dans la fosse commune
La fosse commune du temps
Me v'là dans la fosse commune
La fosse commune du temps
: Humour
Le Vin
Avant de chanter
Ma vie, de fair’ des
Harangues
Dans ma gueul’ de bois
J’ai tourné sept fois
Ma langue
J’suis issu de gens
Qui étaient pas du gen-
re sobre
On conte que j’eus
La tétée au jus
D’octobre…
Mes parents on dû
M’trouver au pied d’u-
ne souche
Et non dans un chou
Comm’ ces gens plus ou
Moins louches
En guise de sang
Ô noblesse sans
Pareille!
Il coule en mon cœur
La chaude liqueur
D’la treille…
Quand on est un sa-
ge, et qu’on a du sa-
voir-boire
On se garde à vue
En cas de soif, u-
ne poireUne poire ou deux
Mais en forme de
Bonbonne
Au ventre replet
Rempli du bon lait
D’l’automne…
Jadis, aux Enfers
Cert’s, il a souffert
Tantale
Quand l’eau refusa
D’arroser ses a-
mygdales
Etre assoiffé d’eau
C’est triste, mais faut
Bien dire
Que, l’être de vin
C’est encore vingt
Fois pire…
Hélas ! il ne pleut
Jamais du gros bleu
Qui tache
Qu’ell’s donnent du vin
J’irai traire enfin
Les vaches
Que vienne le temps
Du vin coulant dans
La Seine !
Les gens, par milliers
Courront y noyer
Leur peine...
Les amoureux
des bancs publics
Les gens qui voient de travers
pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents
ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
car à la vérité,
ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps
les amours débutants
Les amoureux qui s'bécotent
sur les bancs publics
bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
sur les bancs publics
bancs publics, bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des petites gueules bien sympathiques
Ils se tiennent par la main,
parlent du lendemain,
du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs
de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
elle cousant, lui fumant
dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms
de leur premier bébé
Quand la sainte famille machin
croise sur son chemin
deux de ces malappris
Elle leur décoche hardiment
des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père, la mère, la fille,
le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps
pouvoir s'conduire comme eux
Quand les mois auront passé
quand seront apaisés
leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira
de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
qu'c'est au hasard des rues
sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur
morceau de leur amour
: Amitié, Humour
Les copains d’abord
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des Ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand’mare des canards
Et s’app’lait « Les copains d’abord »
Les copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littératur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de Sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.
C’étaient pas des amis de lux’,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh’
Sodome et Gomorrh’,
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boéti’,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d’abord.
C’étaient pas des anges non plus,
L’Evangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors
Tout’s voil’s Dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confitéor,
Aux copains d’abord.
Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le Nord
Et quand ils étaient en détresse,
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d’abord.
Plus doux, nostalgique
Au rendez-vous des bons copains,
Y’avait pas souvent de lapins,
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était Mort
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau n’se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qu’ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de bord,
Mais viré de Bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.
Les passantes
Je veux dédier ce poème
À toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
À celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
À celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main
À celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
À tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir
: Humour, Un prénom
Marinette
Quand j'ai couru chanter
ma petite chanson pour Marinette
La belle, la traîtresse
était allée à l'opéra
Avec ma petite chanson,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec ma petite chanson,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru porter
mon pot de moutarde à Marinette
La belle, la traîtresse
avait déjà fini d'dîner
Avec mon petit pot,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon petit pot,
j'avais l'air d'un con
Quand j'offris pour étrenne
une bicyclette à Marinette
La belle, la traîtresse
avait acheté une auto
Avec mon petit vélo,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon petit vélo,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru tout chose
au rendez-vous de Marinette
La belle disait "je t'adore"
à un sale type qui l'embrassait
Avec mon bouquet d'fleurs,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon bouquet d'fleurs,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru brûler
la petite cervelle à Marinette
La belle était déjà
morte d'un rhume mal placé
Avec mon revolver,
j'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec mon revolver,
j'avais l'air d'un con
Quand j'ai couru lugubre
à l'enterrement de Marinette
La belle, la traîtresse
était déjà ressuscitée
Avec ma petite couronne,
J'avais l'air d'un con,
ma mère
Avec ma petite couronne
j'avais l'air d'un con
E
Quand j'ai couru chanter ma petite chanson pour Marinette
E7
La belle, la traîtresse était allée à l'opéra
A B7 E C#7
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con.
[Verse 2]
E
Quand j'ai couru porter mon pot de moutarde à Marinette
E7
La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner
A B7 E C#7
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con.
[Verse 3]
E
Quand j'offris pour étrennes un' bicyclette à Marinette
E7
La belle, la traîtresse avait acheté une auto,
A B7 E C#7
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con.
[Verse 4]
E
Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette
E7
La bell' disait : " J' t'adore " à un sal' typ' qui l'embrassait
A B7 E C#7
Avec mon bouquet d' fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon bouquet d' fleurs, j'avais l'air d'un con.
[Verse 5]
E
Quand j'ai couru brûler la p'tit' cervelle à Marinette
E7
La belle était déjà morte d'un rhume mal placé,
A B7 E C#7
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con.
[Verse 6]
E
Quand j'ai couru lugubre à l'enterr'ment de Marinette
E7
La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée
A B7 E C#7
Avec ma p'tit couronn', j'avais l'air d'un con, ma mère,
F#m B7 E F(dim) F#m7 B7
Avec ma p'tit couronn', j'avais l'air d'un con.
: Humour, La mort ou la fin de la vie
Oncle Archibald
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l’heure
À sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort!
Fit, de Sa Majesté la Mort
La rencontre
Telle une femme de petite vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu’il n’est décent
Son suaire
Oncle Archibald, d’un ton gouailleur
Lui dit : « Va-t’en faire pendre ailleurs
Ton squelette
Fi ! Des femelles décharnées !
Vive les belles un tantinet
Rondelettes ! »
Lors, montant sur ses grands chevaux
La Mort brandit la longue faux
D’agronome
Qu’elle serrait dans son linceul
Et faucha d’un seul coup, d’un seul
Le bonhomme
Comme il n’avait pas l’air content
Elle lui dit: « Ça fait longtemps
Que je t’aime
Et notre hymen à tous les deux
Était prévu depuis le jour de
Ton baptême
Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des hommes et des
Imbéciles
Nul n’y contestera tes droits
Tu pourras crier « Vive le roi ! »
Sans intrigue
Si l’envi’ te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
« Vive la Ligue ! »
Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les « Plaît-il, maître ? » auront plus cours
Plus jamais tu n’auras à cour-
ber la tête »
Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d’ssus, bras d’ssous
Les voilà partis je n’ sais où
Faire leurs noces
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
Pot pourri
Georges Brassens
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû m'éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J'aurais jamais dû le quitter des yeux
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu'il avait donc du courage
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière
C'était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Un bon petit diable à la fleur de l’âge
La jambe légère et l’œil polisson
Et la bouche plein’ de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Un p'tit coin de parapluie
Contre un coin de paradis
Elle avait quelque chose d’un ange
Un p'tit coin de paradis
Contre un coin de parapluie
Je ne perdais pas au change, pardi
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Un’ jolie fleur dans une peau d’vache
Un’ jolie vach’ déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mèn’ par le bout du cœur
Monseigneur l’astre solaire
Comme je ne l’admire pas beaucoup
M’enlève son feu,
oui mais, d’son feu,
moi j’m’en fous
J’ai rendez-vous avec vous
La lumière que je préfère
C’est celle de vos yeux jaloux
Tout le restant m’indiffère
J’ai rendez-vous avec vous
Ô vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
À vos fêtes
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des Ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand’mare des canards
Et s’app’lait « Les copains d’abord »
Les copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la littératur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de Sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qu’ait tenu le coup,
Qui n’ait jamais viré de bord,
Mais viré de Bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.
On a souvent qualifié Brassens de misogyne à partir de cette chanson. Pour moi, c'est un contresens ; il ne fait en aucun cas une généralité de ce qui lui est arrivé avec cette personne, sauf quand il énonce cette vérité pour moi incontestable : "mais pour l'amour on ne demande pas aux filles d'avoir inventé la poudre". S'il avait été une femme, la constatation aurait sans doute été inversée...
: Humour, Rupture, Satirique
Une jolie fleur
Un’ jolie fleur dans une peau d’vache
Un’ jolie vach’ déguisée en fleur
Qui fait la belle et qui vous attache
Puis, qui vous mèn’ par le bout du cœur
Jamais sur Terre il n’y eut d’amoureux
Plus aveugles que moi dans tous les âges
Mais faut dir’ qu’ je m’étais crevé les yeux
En regardant de trop près son corsage
Le ciel l’avait pourvu’ des mille appâts
Qui vous font prendre feu dès qu’on y touche
L’en avait tant que je ne savais pas
Ne savais plus où donner de la bouche
Ell’ n’avait pas de tête, ell’ n’avait pas
L’esprit beaucoup plus grand qu’un dé à coudre
Mais pour l’amour on ne demande pas
Aux filles d’avoir inventé la poudr’
Puis un jour elle a pris la clef des champs
En me laissant à l’âme un mal funeste
Et toutes les herbes de la Saint-Jean
N’ont pas pu me guérir de cette peste
J’ lui en ai bien voulu, mais à présent
J’ai plus d’rancune et mon cœur lui pardonne
D’avoir mis mon cœur à feu et à sang
Pour qu’il ne puisse plus servir à personne
Georges Moustaki
: Nostalgie, Un pays, un lieu...
Eden blues
En descendant, le fleuve argent
Qui roule jusqu’au Nevada
On voit la plaine qui s’étend
À l’est de Santa Lucia
Les villes s’appellent Natividad
San Miguel ou San Lorenzo
Les filles s’appellent Soledad
Les garcons gardent les troupeaux
Ooo oho ooo oho ohoho oho oho
C’est là que Jim a rencontré
Sur une route un soir de pluie
Catherine la fille du fermier
Et qu’ils s’aimèrent toute la nuit
Le soleil fait briller son or
Dans quelques rares flaques d’eau
Le cactus forme le décor
Le chardon couvre les coteaux
Ooo oho ooo oho ohoho oho oho
C’est là qu’Adam le sénateur
Est venu finir ses vieux jours
Puis il est mort d’un coup au cœur
On prétend qu’c’est du mal d’amour
Et les fleurs couchées par le vent
Semblent prier pour son repos
La lune verse une larme d’argent
Sur la croix blanche du tombeau
Ooo oho ooo oho ohoho oho oho
Le grand succès avec ce portrait si bien tracé de ce charmeur impénitent.
: Amour, Simplicité
Le Métèque
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l’air de rêver
Moi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s’est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui portait jupon
Avec mon cœur qui a su faire
Souffrir autant qu’il a souffert
Sans pour cela faire d’histoires
Avec mon âme qui n’a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire
Avec ma gueule de métèque
De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai, ma douce captive
Mon âme sœur, ma source vive
Je viendrai boire tes vingt ans
Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir
Ma liberté
Ma liberté
Longtemps je t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté
C'est toi qui m'a aidé
À larguer les amarresPour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout des chemins de fortune
Pour cueillir, en rêvant, une rose des vents sur un rayon de lune
Ma liberté
Devant tes volontés
Mon âme était soumise
Ma liberté
Je t'avais tout donné
Ma dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire tes moindres exigences
J'ai changé de pays, j'ai perdu mes amis pour gagner ta confiance
Ma liberté
Tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté
Toi qui m'a fait aimer
Même la solitude
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyais finir une belle aventure
Toi qui m'as protégé quand j'allais me cacher pour soigner mes blessures
Ma liberté
Pourtant je t'ai quittée
Une nuit de Décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier
Les pieds et poings liés, je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Et je t'ai trahi pour une prison d'amour et sa belle geôlière
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Longtemps je t'ai gardée
G G7 C E7
Comme une perle rare
Am Dm
Ma liberté, C'est toi qui m'a aidé
E7 Am
A larguer les amarres
C F
Pour aller n'importe où
C
Pour aller jusqu'au bout
Am
Des chemins de fortune
F C
Pour cueillir en rêvant
E7
Une rose des vents
Am
Sur un rayon de lune
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Devant tes volontés
G G7 C
Mon âme était soumise
Am Dm
Ma liberté, Je t'avais tout donné
E7 Am
Ma dernière chemise
C F
Et combien j'ai souffert
C
Pour pouvoir satisfaire
Am
Toutes tes exigences
F C
J'ai changé de pays
E7
J'ai perdu mes amis
Am
Pour gagner ta confiance
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Tu as su désarmer
G G7 C E7
Toutes Mes habitudes
Am Dm
Ma liberté, Toi qui m'a fait aimer
E7 Am
Même la solitude
C F
Toi qui m'as fait sourire
C
Quand je voyais finir
Am
Une belle aventure
F C
Toi qui m'as protégé
E7
Quand j'allais me cacher
Am
Pour soigner mes blessures
Am
Ma liberté
Dm Dm7
Pourtant je t'ai quittée
G G7 C E7
Une nuit de décembre
Am Dm
J'ai déserté les chemins écartés
E7 Am
Que nous suivions ensemble
C F
Lorsque sans me méfier
C
Les pieds et poings liés
Am
Je me suis laissé faire
F C
Et je t'ai trahi pour
E7
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Dm Am
Et je t'ai trahi pour
G
Une prison d'amour
Am
Et sa belle geôlière
Gérard Lenorman
: Bienveillance, Bonheur, Simplicité
La ballade des gens heureux
Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu n’a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t’offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Toi qui as planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s’endort et tu le regardes
C’est un enfant il te ressemble un peu
Je viens lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu’il veut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Gilbert Bécaud
Monsieur 100.000 volts qualifié ainsi par son énergie spectaculaire sur scène. J'adore chanter Bécaud !
: Éspérance
L’important c’est la rose
Toi qui marches dans le vent
Seul dans la trop grande ville
Avec le cafard tranquille du passant
Toi qu’elle a laissé tomber
Pour courir vers d’autres lunes
Pour courir d’autres fortunes
L’important
L’important c’est la rose
L’important c’est la rose
L’important c’est la rose
Crois-moi
Toi qui cherches quelque argent
Pour te boucler la semaine
Dans la ville tu promènes ton ballant
Cascadeur, soleil couchant
Tu passes devant les banques
Si tu n’es que saltimbanque
L’important
Toi, petit, que tes parents
Ont laissé seul sur la terre
Petit oiseau sans lumière, sans printemps
Dans ta veste de drap blanc
Il fait froid comme en Bohème
T’as le cœur comme en carême
Et pourtant
Toi pour qui, donnant-donnant
J’ai chanté ces quelques lignes
Comme pour te faire un signe en passant
Dis à ton tour maintenant
Que la vie n’a d’importance
Que par une fleur qui danse
Sur le temps
: Rigolotte
: Mariage
La grosse noce
Ça chante et ça danse.
C’est comme un dimanche.
On va s’amuser
Et sonnent les cloches,
Sonnent pour la noce.
Ils sont mariés.
Maman se désole,
Papa la console,
- à chacun son tour! -
Et vive la fille
Qui perd sa famille,
Mais gagne l’amour.
Au dessert, on chante
Chacun sa romance.
Même grand-papa
Qui a fait la guerre,
Là-bas, en Bavière,
Mais qui n’oublie pas.
Ein tag in Paris mit einen grosse Mademoiselle
Paris, Tour Eiffel und die Folies Bergère
Wollen sie Fräulein, Promenade, Caramels?...
Wollen sie Fräulein?...
Mais les petits amoureux,
Comme ils sont loin de tout ça.
Ils se caressent des yeux
Du bout des doigts.
" Quand nous aurons des millions
Nous meublerons la maison
Comme celle du patron,
Petit patapon. "
Les belles servantes
Qui roulent des hanches
Passent les plateaux.
Le maire écarlate
Défait sa cravate:
Il a le cœur chaud !
Monsieur le Vicaire
Cherche une prière.
Pour ces moments-là,
Tandis que grand-père
Trouve dans la bière
L’écho d’autrefois:
Ein tag in Paris mit einen grosse Mademoiselle,…
Mais les petits amoureux,
Comme ils sont loin de tout ça!
Ils se dévorent des yeux
Du bout des doigts
" Nous ferons beaucoup d’enfants
Et le premier justement
Avant qu’il ne soit longtemps,
Petits garnements "...
Voilà qu’il s’éloigne
Avec sa compagne.
Ils n’ont pas sommeil.
Les célibataires
Et leurs cavalières
Feraient bien pareil.
Là-haut, la fenêtre
Se ferme à la fête.
Adieu les petits!
Tandis que grand-père
Plongé dans sa bière
Continue sa vie:
Ein tag in Paris mit einen grosse Mademoiselle
Chut! Taisez-vous Monsieur.
Paris!... Ich liebe dich,
PARIS!...
Simple et rafraîchissant
: Pour les enfants
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Ce matin je sors de chez moi
Il m’attendait il était là
Il sautillait sur le trottoir
Mon Dieu qu’il était drôle à voir
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Ça f’sait longtemps que j’n’avais pas vu
Un petit oiseau dans ma rue
Je ne sais pas ce qui m’a pris
Il faisait beau je l’ai suivi
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Où tu m’emmènes dis
où tu m’entraînes dis
Va pas si vite dis attends-moi
Comme t’es pressé dis t’as rendez-vous dis
Là où tu vas dis j’vais avec toi
On passe devant chez Lucio
Qui me fait hé qui me fait ho
Je ne me suis pas arrêté
Pardon l’ami je cours après
Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
Un p’tit oiseau de toutes les couleurs
Sur l’avenue je n’l’ai plus vu
J’ai cru que je l’avais perdu
Mais je l’ai entendu siffler
Et c’était lui qui me cherchait
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
On est arrivé sur le port
Il chantait de plus en plus fort
S’est retourné m’a regardé
Au bout d’la mer s’est envolé
J’peux pas voler dis j’peux pas nager dis
J’suis prisonnier dis m’en veux pas
Et bon voyage dis reviens-moi vite dis
Le p’tit oiseau de toutes les couleurs
: Poétique
Les baladins
Les baladins qui serpentent les routes
Viennent de loin parmi les champs de blé
Les bonnes gens regardent et les écoutent
Et les étoiles leur parlent de danser
Les vieux châteaux dressés du fond du Moyen Âge
Semblent guider leurs pas légers comme un matin
Et parmi les donjons perchés dans les nuages
Des princesses leur font des signes avec les mains
Mais les gars de 20 ans qui ressemblent à des dieux
Insouciants et joyeux parmi leurs rondes folles
Passent sous les donjons sans dire une parole
Ils ne regardent pas les bras tendus vers eux
Danse donc, joli baladin
C’est la ballade, c’est la ballade
Danse donc, joli baladin
C’est la ballade d’Arlequin
Ces baladins qui serpentent les routes
Mais qui sont-ils donc dans leur costume d’or?
Des vagabonds ou des dieux en déroute?
Ils n’ont que des chansons pour seul trésor
Quand ils n’auront plus soif, ayant bu à la brume
Ils danseront pieds nus sur des fils argentés
Que cinq mille araignées tisseront sous la lune
D’une branche de houx jusqu’aux sapins gelés
Ils sont accompagnés dans la ronde divine
Par les enfants des rois aux longs cheveux bouclés
C’est un cortège bleu de mille mandolines
Où flottent un peu partout des voiles de mariée
C’est ainsi que l’on vit le plus grand mariage
De la fille du vent avec un Arlequin
Mais tout cela n’était qu’un fragile mirage
Et je reste tout seul avec mes lendemains
Une peinture colorée des marchés de Provence
Les Marchés de Provence
Il y a tout au long des marchés de Provence
Qui sentent, le matin, la mer et le Midi
Des parfums de fenouil, melons et céleris
Avec par ci par là, quelques gosses qui dansent
Voyageur de la nuit, moi qui en ribambelle
Ai franchi des pays que je ne voyais pas
J’ai hâte au point du jour de trouver sur mes pas
Ce monde émerveillé qui rit et qui s’interpelle
Le matin au marché
Voici pour cent francs du thym de la garrigue
Un peu de safran et un kilo de figues
Voulez-vous, pas vrai, un beau plateau de pêches
Ou bien d’abricots?
Voici l’estragon et la belle échalote
Le joli poisson de la Marie-Charlotte
Voulez-vous, pas vrai, un bouquet de lavande
Ou bien quelques œillets ?
Et par dessus tout ça on vous donne en étrenne
L’accent qui se promène et qui n’en finit pas
Il y a tout au long des marchés de Provence
Tant de filles jolies, tant de filles jolies
Qu’au milieu des fenouil, melons et céleris
J’ai bien de temps en temps, quelques idées qui dansent
Voyageur de la nuit, moi qui en ribambelle
Ai croisé des regards que je ne voyais pas
J’ai hâte au point du jour de trouver sur mes pas
Ces filles du soleil qui rient et qui m’appellent
Le matin au marché.
Un grand succès écrit pendant la guerre froide.
Nathalie
La place Rouge était vide
Devant moi marchait Nathalie
Il avait un joli nom, mon guide
Nathalie
La place Rouge était blanche
La neige faisait un tapis
Et je suivais par ce froid dimanche
Nathalie
Elle parlait en phrases sobres
De la révolution d’octobre
Je pensais déjà
Qu’après le tombeau de Lénine
On irait au café Pouchkine
Boire un chocolat
La place Rouge était vide
Je lui pris son bras, elle a souri
Il avait des cheveux blonds, mon guide
Nathalie, Nathalie...
Dans sa chambre à l’université
Une bande d’étudiants
L’attendait impatiemment
On a ri, on a beaucoup parlé
Ils voulaient tout savoir
Nathalie traduisait
Moscou, les plaines d´Ukraine
Et les Champs-Élysées
On a tout mélangé
Et l’on a chanté
Et puis ils ont débouché
En riant à l’avance
Du champagne de France
Et l’on a dansé
Et quand la chambre fut vide
Tous les amis étaient partis
Je suis resté seul avec mon guide
Nathalie
Plus question de phrases sobres
Ni de révolution d´octobre
On n’en était plus là
Fini le tombeau de Lénine
Le chocolat de chez Pouchkine
C’est, c’était loin déjà
Que ma vie me semble vide
Mais je sais qu’un jour à Paris
C’est moi qui lui servirai de guide
Nathalie, Nathalie
Moscou, les plaines d’Ukraine
Et les Champs-Élysées…
Pleins d'images dans cette chanson qui se passe sur la mer pour se perdre dans les étoiles
Pauvre pêcheur
Toi qui traînes ta vie comme un filet de pêche
En marchant tête nue vers les voix de l’amour
Tu sauras qu’ici bas où chacun se dépêche,
Les joies éparpillées font aller et retour
Tu regardes le ciel comme un cadeau de noce,
Tu espères de lui des escaliers d’argent
Et puis, désabusé, tu reroules ta bosse
En courant comme un fou parmi les océans
Sur ton beau navire
Qui a pour nom « Janot du matin »
Il y a le bon le pire
Que tu tiens entre tes deux mains
Toi qui pêches au soleil, pauvre pêcheur de lune
Toi qui pêches à la lune, pauvre pêcheur d’été
Tu essaies d’attraper les étoiles une à une
Et chacune est pour toi ta pièce de monnaie
Tu ressembles, vois-tu, à ce voleur poète
Qui fabriquait, dit-on, il y a déjà longtemps
Avec beaucoup de soins, car il était honnête
Des pièces de cent sous qui lui coûtaient dix francs
Je ne sais pas pourquoi l’on dit en Angleterre :
« Chaque verre qui tinte est un marin qui meurt. »
Que ce soit, s’il vous plaît, il ne tinte aucun verre,
J’aurai trop de soucis pour mon pauvre pêcheur !
Sur son beau navire
Qui a pour nom « Janot du matin »
Il est parti sans rien dire
En me tendant les mains.
Une chanson éternelle, un grand succès composé à la mort de Jean Cocteau.
Quand il est mort le poète
Quand il est mort le poète
Tous ses amis
Tous ses amis pleuraient
Quand il est mort le poète
Le monde entier
Le monde entier pleurait
On enterra son étoile
Dans un grand champ
Dans un grand champ de blé
Et c’est pour ça que l’on trouve
Dans ce grand champ
Dans ce grand champ… des bleuets
La, la-la-la, la-la-la, la
G Am D7
Quand il est mort le po-è-te
D7 G
Quand il est mort le po-è-te
G G7
Tous ses amis
C Cm
Tous ses amis
G A7 D7 D7*
Tous ses amis pleuraient
[Verse 2]
G Am D7
Quand il est mort le po-è-te
D7 G
Quand il est mort le po-è-te
G G7
Le monde entier
C Cm
Le monde entier
G Am D7 G
Le monde entier pleurait
G-B_D-E
E_D_C_B_A
E_D_C_B_C_D
[Verse 3]
G Am D7
On enterra son é-toi-le
D7 G
On enterra son é-toi-le
G G7
Dans un grand champ
C Cm
Dans un grand champ
G A7 D7 D7*
Dans un grand champ de blé
[Verse 4]
G Am D7
Et c'est pour ça que l'on trou-ve
D7 G
Et c'est pour ça que l'on trouve
G G7
Dans ce grand champ
C Cm
Dans ce grand champ
G D7 A D7 G
Dans ce grand champ.... des bleu-ets
[Outro]
G Am D7
la la la.....
D7 G
la la la.....
G G7
la la la.....
C Cm
la la la.....
G D7 A D7 G
la la la..... des bleu-ets
G C Am G
X
Graeme Allwright
À 18 ans, la rencontre avec ce chanteur est fusionnelle. Ses chansons se dressent contre l'injustice, le conformisme, les apparences trompeuses. Nous étions nombreux à épouser son idéal. Ses chansons restent gravées dans nos cœurs, et rien ne pourra les effacer : "Le temps est moins de nos 2O ans mais buvons encore une dernière fois à l'amitié l'amour la joie..."
Billy boy
Oh dis-moi d'où viens-tu
Billy Boy, Billy Boy
Oh dis-moi d'où viens-tu, charmant Billy
J'ai trouvé une jolie fille
Elle est la joie de ma vie
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer,
Billy Boy, Billy Boy
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer, charmant Billy ?
Oui, elle m'a dit : "Entrez donc"
Et j'ai baisé son menton
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Oh dis-moi quel âge a-t-elle,
Billy Boy, Billy Boy
Oh dis-moi quel âge a-t-elle, charmant Billy
Quatre fois sept et trois fois six
Deux fois neuf, vingt-huit moins dix
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Sait-elle faire une tarte aux fraises,
Billy Boy, Billy Boy ?
Sait-elle faire une tarte aux fraises,
charmant Billy ?
Elle sait faire une tarte aux fraises
Un jour elle m'en a fait treize
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes,
Billy Boy, Billy Boy ?
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes,
charmant Billy ?
Oui elle reprise les chaussettes
Après on n'peut pas les mettre
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Et peut-elle faire autre chose,
Billy Boy, Billy Boy
Et peut-elle faire autre chose, charmant Billy
Oui elle peut faire autre chose
Mais le dire, je ne l'ose
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Une chanson rigolotte qui raconte l'aventure arrivée à un cow-boy qui bit un peu trop
: Rigolotte
Ça je ne l’ai jamais vu
J’entre à la maison, l’autre nuit, j’avais bu un peu de vin
J’ai vu un ch’val dans l’écurie où je mettais le mien
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: " Veux-tu m’expliquer
Y a un cheval dans l’écurie à la place de mon bidet?
"Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’est rien qu’une vache à lait que ta mère m’a donnée
Dans la vie, j’ai vu pas mal de choses bizarres et saugrenues
Mais une selle sur une vache à lait, ça je n’ai jamais vu
La nuit suivante j’entre chez moi, j’avais bu un peu de vin
J’ai vu un chapeau accroché où j’accrochais le mien
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: " Veux-tu bien m’expliquer
Qu’est-ce que c’est qu’ce chapeau-là à la place de mon béret
Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’est rien qu’une vieille casserole que grand-mère m’a donnée
Dans la vie j’ai vu pas mal de choses bizarres et saugrenues
Mais une vieille casserole en feutre, ça je n’ai jamais vu
Une nuit plus tard j’entre chez moi, j’avais bu un peu de vin
Sur une chaise, j’ai vu un pantalon où je posais le mien
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: " Je voudrais bien savoir
Pourquoi ce pantalon est gris, le mien est toujours noir "
Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’est rien qu’un vieux chiffon que maman m’a donné
Dans la vie j’ai vu pas mal de choses, mais ça c’est un mystère
Un chiffon avec deux tuyaux et une fermeture éclair
En titubant, j’entre chez moi, je suis resté baba
J’ai vu une tête sur l’oreiller qui n’me ressemblait pas
Alors j’ai dit à ma p’tite femme: Peux-tu m’expliquer ça
Qu’est-ce que c’est qu’cette tête-là, je n’pense pas qu’c’est moi!
Mon pauvre ami, tu n’vois pas clair, le vin t’a trop saoulé
Ce n’et rien qu’un vieux melon que grand-père m’a donné
Des prix de concours agricoles, j’peux dire que j’en ai eus
Mais une moustache sur un melon, ça je n’ai jamais vu
J'ai voyagé de Brest à Besançon
Depuis la Rochelle jusqu'en Avignon
De Nantes jusqu'à Monaco
En passant par Metz et Saint-Malo
Et Paris
Et j'ai vendu des marrons
À la foire de Dijon
Et d'la barbe à papa
Emmène-moi
Mon coeur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
J'ai dormi toute une nuit dans un abreuvoir
J'ai attrapé la grippe et des idées noires
J'ai eu mal aux dents et la rougeole
J'ai attrapé des rhumes et des p'tites bestioles
Qui piquent
Sans parler de toutes les fois
Que j'ai coupé mes doigts
Sur une boîte à sardines
Emmène-moi
Mon coeur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
Je les vois tous les deux comme si c'était hier
Au coucher du soleil Maman mettant l'couvert
Et mon vieux Papa avec sa cuillère
Remplissant son assiette de pommes de terre
Bien cuites
Et les dimanches
Maman coupant une tranche
De tarte aux pommes
Emmène-moi
Mon coeur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
Un grand classique : Buvons encore une dernière fois, à l'amitié, l'amour la joie !
: Nostalgie
: Départ (retraite, changement d'adresse, d'entreprise)
Il faut que je m’en aille
Buvons encore une dernière fois
À l’amitié, l’amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m’fait d’la peine
Mais il faut que je m’en aille
Le temps est loin de nos vingt ans
Des coups de poings, des coups de sang
Mais qu’à cela ne tienne, c’est pas fini
On peut chanter quand le verre est bien rempli
Et souviens-toi de cet été
La première fois qu’on s’est saoulé
Tu m’as ramené à la maison
En chantant, on marchait à reculons
Je suis parti changer l’étoile
Sur un navire, j’ai mis la voile
Pour n’être plus qu’un étranger
Ne sachant plus très bien où il allait
J’t’ai raconté mon mariage
À la mairie d’un p’tit village
Je rigolais dans mon plastron
Quand le mair’ essayait d’ prononcer mon nom
J’t’ai pas écrit toutes ces années
Et toi aussi, t’es mariée
T’as trois enfants à faire manger
Mais j’en ai cinq si ça peut te consoler
Un grand succès, une chanson nostalgique et dramatique par certains côtés si on la prend au premier degré.
: Nostalgie, Tristesse
Jolie Bouteille
Jolie bouteille
Sacrée bouteille
Veux-tu me laisser tranquille
Je veux te quitter je veux m’en aller
Je veux recommencer ma vie
J’ai traîné
Dans tous les cafés
J’ai fait la manche bien des soirs
Les temps sont durs
Et j’suis même pas sûr
De me payer un coup à boire
J’ai mal à la tête
Et les punaises me guettent
Mais que faire dans un cas pareil
Je demande souvent
Aux passants
De me payer une bouteille
Dans la nuit
J’écoute la pluie
Un journal autour des oreilles
Mon vieux complet
Est tout mouillé
Mais j’ai toujours ma bouteille
Chacun fait
Ce qui lui plaît
Tout l’monde veut sa place au soleil
Mais moi j’m’en fous
J’n’ai rien du tout
Rien qu’une jolie bouteille
J'aime le vin
J'aime le raisin
J'aime le jus de la vigne
J'peux m'arrêter quand ça me plaît
Ça me plaît pas c'est bon signe
En mille-neuf-cent quarante-deux alors que j'étais à l'armée
On était en manoeuvres dans le Louisiana une nuit au mois de mai
Le capitaine nous montre un fleuve et c'est comme ça que tout a commencé
On avait d'la flotte jusqu'aux g'noux et le vieux con dit d'avancer
L'sergent dit oh mon capitaine êtes-vous sûr qu'c'est le chemin
Sergent j'ai traversé souvent et je connais bien le terrain
Allons soldats un peu de courage on n'est pas là pour s'amuser
Y'en avait jusqu'à la ceinture
et le vieux con dit d'avancer
Sergent dit on est trop chargés on ne pourra pas nager
Sergent ne sois pas si nerveux il faut un peu de volonté
Suivez-moi je marcherai devant je n'aime pas les dégonflés
On avait d'la flotte jusqu'au cou et le vieux con dit d'avancer
Dans la nuit soudain un cri jaillit suivi d'un sinistre glou-glou
Et la casquette du capitaine flottait à côté d'nous
Le sergent cria retournez-vous c'est moi qui commande à présent
On s'en est sortis juste à temps le capitaine est mort là-d'dans
Le lendemain on a trouvé son corps enfoncé dans les sables mouvants
Il s'était trompé de cinq-cents mètres sur le chemin qui mène au camp
Un affluent se jetait dans le fleuve où il croyait la terre tout près
On a eu d'la chance de s'en tirer quand ce vieux con a dit d'avancer
La morale de cette triste histoire je vous la laisse deviner
Mais vous avez peut-être mieux à faire vous n'vous sentez pas concernés
Mais chaque fois que j'ouvre mon journal je pense à cette traversée
On avait d'la flotte jusqu'aux g'noux et le vieux con dit d'avancer
Y'en avait jusqu'à la ceinture et le vieux con dit d'avancer
On avait d'la flotte jusqu'au cou et le vieux con dit d'avancer
Y'en avait jusqu'à
Ted Holworth était un notable
Dont l'argent venait de la mer
Tous les paroissiens respectables
Admiraient sa piété de fer
Admiraient sa piété de fer
Sans doute il ne confondait guère
Les affaires et les sentiments
Mais sa parole était sincère
C'est du moins c'que disaient les gens
C'est du moins c'que disaient les gens
Il avait tout d'un homme honnête
Mais il faut vous dire la vérité
Il était noir sous l'étiquette
Et ses bateaux étaient damnés
Ses bateaux étaient damnés
Ils transportaient aux antipodes
Des hommes attachés par le pied
Bagnards de sang ou de maraude
Et criminels de majesté
Criminels de majesté
Ils avaient offensé la Reine
Ou bien massacré pour voler
Mais ils tiraient à la même chaîne
Que des innocents humiliés
Des innocents humiliés
Ceux-là s'en allaient vers l'enfer
Pour un crime abominé
Ils n'avaient pas voulu se taire
Par amour de la vérité
Amour de la vérité
La coque était puante et noire
Les gardiens comme des loups
Tant de misère de désespoir
Avait de quoi vous rendre fou
Avait de quoi vous rendre fou
Depuis le monde a bien changé
La ligne Holworth a fait peau neuve
Elle est très bien considérée
(Sa réussite est un chef d'oeuvre
Sa réussite est un chef d'oeuvre
Il n'y a plus de bagnards dans les cales
Mais les marins crient comme avant
Sous son pavillon triomphal
Elle transporte des émigrants
Elle transporte des émigrants
La magie de Noël
: Pour les enfants
: Noël
Petit Garçon
Dans son manteau rouge et blanc
Sur un traîneau porté par le vent
Il descendra par la cheminée
Petit garçon, il est l’heure d’aller se coucher
Tes yeux se voilent
Écoute les étoiles
Tout est calme, reposé
Entends-tu les clochettes tintinnabuler?
Et demain matin, petit garçon
Tu trouveras dans tes chaussons
Tous les jouets dont tu as rêvé
Petit garçon, il est l’heure d’aller se coucher
Petites boîtes, petites boîtes
Petites boîtes faites en ticky-tacky
Petites boîtes, petites boîtes
Petites boîtes toutes pareilles
Y a des rouges, des violettes
Et des vertes très coquettes
Elles sont toutes faites en ticky-tacky
Elles sont toutes, toutes pareilles
Et ces gens-là dans leurs boîtes
Vont tous à l'université
On les met tous dans des boîtes
Petites boîtes toutes pareilles
Y a des médecins, des dentistes
Des hommes d'affaires et des avocats
Ils sont tous, tous faits de ticky-tacky
Ils sont tous, tous, tous pareils
Et ils boivent sec des martinis
Jouent au golf toute l'après-midi
Puis ils font des jolis enfants
Qui vont tous, tous à l'école
Ces enfants partent en vacances
Puis s'en vont à l'université
On les met tous dans des boîtes
Et ils sortent tous pareils
Les garçons font du commerce
Et deviennent pères de famille
Ils bâtissent des nouvelles boîtes
Petites boîtes toutes pareilles
Puis ils règlent toutes leurs affaires
Et s'en vont dans des cimetières
Dans des boîtes faites en ticky-tacky
Qui sont toutes, toutes, toutes pareilles
https://youtu.be/BvMJt8Ligr0?si=P7769oZjPBx962fW
Grand prix de l'Eurovisison
En 1965, Alain Barrière n'obtient que la cinquième place avec cette très bellle chanson
Marie Myriam, première en 1977
L’oiseau et l’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la Terre
Vois comme le monde, le monde est beau
Beau le bateau, dansant sur les vagues
Ivre de vie, d’amour et de vent
Belle la chanson naissante des vagues
Abandonnée au sable blanc
Blanc l’innocent, le sang du poète
Qui en chantant, invente l’amour
Pour que la vie s’habille de fête
Et que la nuit se change en jour
Jour d’une vie où l’aube se lève
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
Où les matins effeuillent les rêves
Pour nous donner un monde d’amour
L’amour c’est toi, l’amour c’est moi
L’oiseau c’est toi, l’enfant c’est moi
Moi je ne suis qu’une fille de l’ombre
Qui voit briller l’étoile du soir
Toi, mon étoile qui tisse ma ronde
Viens allumer mon soleil noir
Noire la misère, les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rênes du temps
Pays d’amour n’a pas de frontière
Pour ceux qui ont un cœur d’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
Nous trouverons ce monde d’amour
L’amour c’est toi, l’amour c’est moi
L’oiseau c’est toi, l’enfant c’est moi
Em Bm/D CM7 B
Beau le bateau dansant sur les vagues
Em D D7 G
Ivre de vie, d’amour et de vent
C G/B Am G
Belle la chanson naissante des va - gues
F#m7b5 Em CM7 B
abandonnée au sable blanc
[COUPLET 3]
Em Bm/D CM7 B
Blanc l’innocent, le sang du poète
Em D D7 G
Qui en chantant invente l’amour
C G/B Am G
Pour que la vie habille de fê - te
Am Em CM7 B
Et que la nuit se change un jour
[COUPLET 4]
Em Bm/D CM7 B
Jour d’une vie où l’aube se lè - ve
Em D D G
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
C G/B Am G
Où les matins effeuillent les rê - ves
F#m7b5 Em B Em
Pour nous donner un monde d’amour
[REFRAIN]
Em Bm/D CM7 B
L’amour, c’est toi
Em D D7 G
L’amour, c’est moi
C G/B F#m7b5/A G
L’oiseau, c’est toi
Am Em/G B/F# Em
L’enfant, c’est moi
[COUPLET 5]
Fm Cm/D# C#M7 C
Moi je ne suis qu’une fille de l’om - bre
Fm D# D#7 G#
Qui voit briller l’étoile du soir
C# G#/C A#m7 G#
Toi, mon étoile qui tisse ma ronde
A#m Fm C# C
Viens allumer mon soleil noir
[COUPLET 6]
Fm Cm/D# C#M7 C
Noire la misère, les hommes, et la gue - rre
Fm D# D#7 G#
Qui croient tenir les rêves du temps
C# G#/C A#m7 G#
Pays d’amour n’a pas de frontière
Gm7b5 Fm C# C
Pour ceux qui ont un coeur d’enfant
[COUPLET 7] - a cappella
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
C# D# Fm
Nous trouverons ce monde d’amour
[REFRAIN]
Fm Cm/D# C#M7 C7
L’a - mour, c’est toi
Fm D# D#7 G#
L’a - mour, c’est moi
C# G#/C A#m G#
L’oiseau, c’est toi
Gm7b5/A# Fm/G# C/G Fm
L’en - fant, c’est moi
F#m C#m/E DM7 C#7
L’oiseau, c’est toi
F#m E E7 A
L’enfant, c’est moi
D A/C# Bm A
L'oiseau, c'est toi
(rit.)
(lentement)
Bm F#m C# F#m
L'enfant, c'est moi
[OUTRO]
F#m C#m/E D C#7
Bm7 F#m/A G#m7b5 F#m
Isabelle Aubret a représenté la France pour la seconde fois à l'Eurovision en 1968, avec la chanson La Source. Avec 20 points, elle a terminé cette fois 3e, ...
En 1964, cette très belle chanson chantée par une avignonaise, Rachel, n'obtiendra que la quatrième place. Cela ne l'empêchera pas de faire une très belle carrière et de rester dans les cœurs de tous ceux qui ont vévu cet évènement
: Amour, Jeunesse, Nostalgie
Mallory
Redis-moi, Mallory,
la chanson que tu me chantais
Ta chanson de l'été
dans le bleu du ciel irlandais
Tu n'avais que seize ans,
moi, j'étais encore une enfant
Et la nuit qui venait
nous avait pris pour des amants
Toi, Mallory, tu chantais pour moi,
le vent mélait nos cheveux
Et je ne sais plus très bien pourquoi
nous avons fermé les yeux
Souviens-toi, Mallory,
nous avons attendu le jour
En rêvant, tous les deux,
je crois bien que c'était l'amour
Où est-elle, Mallory,
la chanson que tu me chantais?
Ta chanson de l'été
dans le bleu du ciel irlandais
Le soleil se couchait
en jetant de l'or dans tes yeux
On jouait à s'aimer,
mais pour toi ce n'était qu'un jeu
Oh Mallory, où est-il ce chant,
ce chant d'amour de l'été?
Vers quel pays est parti le vent,
le vent qui l'a remporté?
Ta chanson, Mallory,
je la garderai pour toujours
Car c'était la chanson,
la chanson d'un premier amour
Lalala lalala... lalalalala lalala...
G Em
Redis-moi Mallory
Bm7 Am7
La chanson que tu me chantais
D7 Am7
La chanson de l'été
D7 G
Dans le bleu du ciel irlandais
G Em
Tu n'avais que seize ans
Bm7 Am7
Moi j'étais encore une enfant
D7 Am7
Et la nuit qui venait
D7 G G7
Nous avait pris pour des amants
C G
Toi Mallory tu chantais pour moi
Bm7 G G7
Le vent mêlait nos cheveux
C B7 Em
Et je ne sais plus très bien pourquoi
A7 D7
Nous avons fermé les yeux
G Em
Souviens-toi Mallory
Bm7 Am7
Nous avons attendu le jour
D7 Am7
En rêvant tous les deux
D7 G Eb7
Je crois bien que c'était l'amour
changement de tonalité 1 demi-ton
G# Fm
Où est-elle Mallory
Cm7 Bbm7
La chanson que tu me chantais
Eb7 Bbm7
La chanson de l'été
Eb7 G#
Dans le bleu du ciel irlandais ?
G# Fm
Le soleil se couchait
Cm7 Bbm7
En jetant de l'or dans tes yeux
Eb7 Bbm7
On jouait à s'aimer
Eb7 G# G#7
Mais pour toi ce n'était qu'un jeu
C# G#
Oh Mallory où est-il ce chant
Eb7 G# G#7
Ce chant d'amour de l'été ?
C# C7 Fm
Vers quel pays est parti le vent
Bb7 Eb7
Le vent qui l'a emporté
G# Fm
Ta chanson Mallory
Eb7 Bb7
Je la garderai pour toujours
Eb7 Bbm7
Car c'était la chanson
Bbm7 Bbm7 dim
La chanson d'un premier
E7 dim G#
a mour.
La La La La La La. La La La La La La La La
Car c'était la chanson
La chanson d'un premier amour.
2:53 Guy Mardel a représenté la France à l'Eurovision en 1965, avec la chanson N'avoue Jamais. Avec 22 points, il est arrivé 3e, ...
Gigliola Cinquetti.remporte pour l'Italie le concours en 1964 avec la chanson Non ho l'età
Non ho l'età, non ho l'età
Per amarti, non ho l'età
Per uscire sola con te
E non avrei
Non avrei nulla da dirti
Perché tu sai
Molte più cose di me
Lascia che io viva
Un amore romantico
Nell'attesa
Che venga quel giorno
Ma ora no
Non ho l'età, non ho l'età
Per amarti, non ho l'età
Per uscire sola con te
Se tu vorrai
Se tu vorrai
Aspettarmi
Quel giorno avrai
Tutto il mio amore per te
Lascia che io viva
Un amore romantico
Nell'attesa
Che venga quel giorno
Ma ora no
Non ho l'età, non ho l'età
Per amarti, non ho l'età
Per uscire sola con te
Se tu vorrai
Se tu vorrai
Aspettarmi
Quel giorno avrai
Tutto il mio amore
Per te
Poupée de cire, poupée de son. chanson écrite et composée par Serge Gainsbourg et interprétée par France Gall en 1965 au Concours Eurovision de la chanson.
Je suis une poupée de cire
Une poupée de son
Mon cœur est gravé dans mes chansons
Poupée de cire, poupée de son
Suis-je meilleure, suis-je pire
Qu'une poupée de salon?
Je vois la vie en rose bonbon
Poupée de cire, poupée de son
Mes disques sont un miroir
Dans lequel chacun peut me voir
Je suis partout à la fois
Brisée en mille éclats de voix
Autour de moi j'entends rire
Les poupées de chiffon
Celles qui dansent sur mes chansons
Poupée de cire, poupée de son
Elles se laissent séduire
Pour un oui, pour un non
L'amour n'est pas que dans les chansons
Poupée de cire, poupée de son
Mes disques sont un miroir
Dans lequel chacun peut me voir
Je suis partout à la fois
Brisée en mille éclats de voix
Seule parfois, je soupire
Je me dis, à quoi bon
Chanter ainsi l'amour sans raison
Sans rien connaître des garçons?
Je n'suis qu'une poupée de cire
Qu'une poupée de son
Sous le soleil de mes cheveux blonds
Poupée de cire, poupée de son
Mais un jour je vivrai mes chansons
Poupée de cire, poupée de son
Sans craindre la chaleur des garçons
Poupée de cire, poupée de son
Grand prix 1960. Interpète Jacqueline Boyer
Tom Pillibi
Tom Pillibi a deux châteaux
Le premier en Écosse
Tom Pillibi a deux châteaux
L'autre au Monte-Négro
Il a aussi deux grands vaisseaux
Qui vont au bout du monde
Chercher des ors et des coraux
Et le plus beaux joyaux
Il a d'la chance, Tom Pillibi
Et moi je pense que je suis son amie
Il est si riche que je l'envie
Il est si riche
Sacré Tom Pillibi
Tom Pillibi a deux secrets
Qu'il ne livre à personne
Tom Pillibi a deux secrets
Moi seule, je les connais
La fille du roi lui sourit
Et l'attend dans sa chambre
La fille du roi lui sourit
Et la bergère aussi
Il a d'la chance, Tom Pillibi
Et moi je pense que je suis son amie
Quelle bonne étoile veille sur lui?
Quelle bonne étoile?
Sacré Tom Pillibi
Tom Pillibi n'a qu'un défaut
Le mal n'est pas bien grave
Tom Pillibi n'a qu'un défaut
Le mal n'est pas bien gros
Il est charmant, il a bon cœur
Il est plein de vaillance
Il est charmant, il a bon cœur
Mais il est si menteur
Que rien n'éxiste de tout céla
Mais je m'en fiche quand je suis dans ses bras
Car je suis reine de grand pays
Où il m'entraîne
Sacré Tom Pillibi
Frida Boccara a représenté la France à l'Eurovision en 1969, avec la chanson Un Jour, Un Enfant. Avec 18 points, elle arrive première ex aequo avec ...
Guy Béart
Guy Béart, le troisième B de la chanson française, avec Brassens et Brel est celui que j'ai le plus chanté. Je l'ai fait découvrir à de nombreux amis, car ce chanteur atypique à la voix singulière, a un répertoire très varié : l'humour, l'amour avec des chansons de rupture très fortes, l'espace, le rêve, la poésie, et les grands sujets sociétaux dirait-on aujourd'hui.
Sur un fil...
: Nostalgie
Anachroniques
Anachroniques
Les saltimbanques
Sont là - Salut
Salut nomades
Voici le monde
Qui vient - À vous
Ouvrez la tente
Qui tenait toute
En u- - ne main
Écoute écoute
Ça ne te coûte
Que ça - Qu’un sou
Sur son bicycle
D’un autre siècle
Rivé - Rêvant
L’homme titube
Chavire et tombe
On rit - Hourra
Un âne maigre
Sur scène émigre
Clopin - Flapi
On dit qu’il compte
Jusqu’à cinquante
C’est beau - Sabot
Sur son trapèze
Le temps repose
Son pas - Si peu
La corde casse
Clouons la caisse
L’ami - Est mort
Roulez roulotte
Ma voix sanglote
Pour qui - Pour quoi
Poussière ou neige
Dans un nuage
Tout va - Tout vient.
C'est après
que ça se passe
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
C'est après que ça se passe
Les regrets vous entrent, rentrent dedans
Après que le fil se casse
Sur le moment on est abasourdi
On se dit "Quoi?", on se dit, on se dit
"Je ne sais pas ce qui m'arrive à moi
J'ai trop chaud, j'ai froid
Qu'est-ce donc qui m'éveille ainsi autant
Et pourquoi soudain ce cœur battant?"
Je me retourne encore dans mon lit
Ta place a fait ce pli
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
C'est après que ça se passe
Mon Dieu, que c'était, c'était imprudent
De changer ainsi de place
Ah, si l'on avait su, l'on avait su
On aurait gardé notre coin perdu
Tous ces voyages que l'on s'est permis
Et tous ces amis
Qui prenaient tant de mots, tant de regards
Et quand je t'ai conduit à la gare
On était libres tous deux, c'est sûr
Pourquoi cette blessure
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
C'est après que ça se passe
Qui est le vainqueur, qui est le perdant?
On en a perdu la trace
Qui est parti et parti le premier?
Qui a couru après dans l'escalier?
Qui a marché et qui est revenu?
Ça ne compte plus
Qui a fait mal et qui a trop souffert
Que m'importe, tout va de travers
Et l'enfant, l'enfant que tu aimais
Qui n'arrivera jamais
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
C'est après que ça se passe
L'amour, la vie, tout devient évident
La brûlure est là, vivace
On s'appelle, on se dit "Allô, allô"
Souviens-toi du dimanche au bord de l'eau
De cette foire où tu as pris la fuite
Tout près du grand huit
Tu riais, tu riais aux grand éclats
Je regardais ailleurs ce jour-là
Et j'ai beau regarder aujourd'hui
Je ne vois que la nuit
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
C'est après que ça se passe
On n'a rien senti pendant l'accident
Rien senti de la menace
On s'est dit au revoir en souriant
Copain-copain, tranquilles, insouciants
Je t'ai serrée un peu entre mes bras
On s'appellera
Ce prochain rendez-vous, manqué, grippé
Le veux-tu? On va le rattraper
Tout cela vient trop tard, vient trop tard
Il est minuit et quart
Dm
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
A Dm
C'est après que ça se passe
Dm
Les regrets vous entrent, rentrent dedans
A7 Dm
Après que le fil se casse
F Gm
Sur le moment on est abasourdi
C F
On se dit "Quoi ?", on se dit, on se dit
Dm Gm
"Je ne sais pas ce qui m'arrive à moi
Asus4 A
J'ai trop chaud, j'ai froid
Bb C F
Qu'est-ce donc qui m'éveille ainsi autant
Bb C F D
Et pourquoi soudain ce cœur battan-ant ?"
Gm C F
Je me retourne encore dans mon lit
A7 Dm
Ta place a fait ce pli
[Verse 2]
Dm
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
A Dm
C'est après que ça se passe
Dm
Mon Dieu, que c'était, c'était imprudent
A Dm
De changer ainsi de place
F Gm
Ah, si l'on avait su, l'on avait su
C F
On aurait gardé notre coin perdu
Dm Gm
Tous ces voyages que l'on s'est permis
Asus4 A
Et tous ces amis
Bb C F
Qui prenaient tant de mots, tant de regards
Bb C F D
Et quand je t'ai conduite à la ga-re
Gm C F
On était libres tous deux, c'est sûr
A7 Dm
Pourquoi cette blessure ?
[Instrumental]
Dm Dm A7 Dm
[Verse 3]
Dm
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
A Dm
C'est après que ça se passe
Dm
Qui est le vainqueur, qui est le perdant ?
A Dm
On en a perdu la trace
F Gm
Qui est parti et parti le premier ?
C F
Qui a couru après dans l'escalier ?
Dm Gm
Qui a marché et qui est revenu ?
Asus4 A
Ça ne compte plus
Bb C F
Qui a fait mal et qui a trop souffert ?
Bb C F D
Que m'importe, tout va de trave-ers
Gm C F
Et l'enfant, l'enfant que tu aimais
A7 Dm
Qui n'arriv'ra jamais
[Verse 4]
Dm
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
A Dm
C'est après que ça se passe
Dm
L'amour, la vie, tout devient évident
A Dm
La brûlure est là, vivace
F Gm
On s'appelle, on se dit "Allô, allô"
C F
Souviens-toi du dimanche au bord de l'eau
Dm Gm
De cette foire où tu as pris la fuite
Asus4 A
Tout près du grand huit
Bb C F
Tu riais, tu riais aux grand éclats
Bb C F D
Je regardais ailleurs ce jour-là-à
Gm C F
Et j'ai beau regarder aujourd'hui
A7 Dm
Je ne vois que la nuit
[Instrumental]
Dm Dm A7 Dm
[Verse 5]
Dm
Ce n'est jamais, jamais, jamais pendant
A Dm
C'est après que ça se passe
Dm
On n'a rien senti pendant l'accident
A Dm
Rien senti de la menace
F Gm
On s'est dit au revoir en souriant
C F
Copain-copain, tranquilles, insouciants
Dm Gm
Je t'ai serrée un peu entre mes bras
Asus4 A
On s’appellera
Bb C F
Ce prochain rendez-vous, manqué, grippé
Bb C F D
Le veux-tu ? On va le rattraper
Gm C F
Tout cela vient trop tard, vient trop tard
A7 Dm
Il est minuit et quart
Autrefois, les feuilles ne volaient jamais
Elles jalousaient les oiseaux qui passaient.
Elles dirent au soleil "Vous qui êtes si fort
Donnez-nous l'audace de prendre enfin notre essor."
Une brise douce aussitôt se leva.
De sa branche une imprudente s'envola
D'autres la suivirent dans les airs tourbillonnants.
Les feuilles dansaient heureuses, libres maintenant.
Feuille, vole, vole, danse avec le vent
Dans la farandole des joyeux vivants.
Va vers la lumière comme les oiseaux
Loin de nos poussières plus haut.
Mais le vent volage s'en alla bientôt.
Les feuilles abandonnées tombaient de haut.
Quand on n'est pas un oiseau, du ciel on redescend.
Voici pourquoi les feuilles mortes tombent ensemble.
Cette histoire vraie n'est pas vraiment morale
Tous les jours je vole vers mon idéal
Et moi, j'aime cette feuille qui voudrait voler
Car qui ne veut pas voler est déjà enterré.
Feuille, vole vole, tombe, tombe aussi.
Pauvre feuille folle, merci !
Frantz
Chérie rentre il est grand temps
Ton mari est très souffrant
Mon mari est très souffrant
Qu’il prenne un médicament
Viens mon cher Frantz encore une danse
Je rejoindrai mon vieux mari après
Viens mon cher Frantz encore une danse
Je rejoindrai mon vieux mari après
Chérie rentre, rentre chez toi
Ton mari est presque froid
Mon mari est presque froid
Qu’on lui brûle un feu de joie
Chérie rentre, tu dois rentrer
Ton mari est décédé
Mon mari est décédé
Y a plus rien qui puisse l’aider
Chérie rentre en ce moment
On doit lire son testament
Que dis-tu en ce moment?
On doit lire son testament
Non non mon cher Frantz plus une seule danse
Je vais courir pleurer mon vieux mari
Non non mon cher Frantz plus une seule danse
Je vais courir pleurer mon vieux mari
Il fait beau à Paris
Quand le soleil s'est levé là-bas derrière Pantin
Ça n'a été qu'un cri dans le petit matin
"Il fait beau"
Les oiseaux de Paris filochant ventre à ciel
Aux quatre coins d'la ville ont porté la nouvelle
"Il fait beau"
De la Muette à Pigalle, on se l'est répété
Une bonne nouvelle ça vaut l'coup d'en parler
"Il fait beau, il fait beau"
Et tout Paris bientôt fredonne obstinément
Ce refrain de trois mots monotone et charmant
"Il fait beau", tout l'monde est content
Puis le soleil joyeux montant un peu plus haut
En fin de matinée y a quèqu' chose de nouveau
Il fait chaud
Ça s'aggrave d'heure en heure, bientôt nous étoufferons
On a un p'tit peu d'air quand y passe un avion
Il fait chaud
Sur la chaussée brûlante les touristes en moiteur
Cherchent leur route à l'ombre des jeunes flics en sueur
Il fait chaud
Partout dans les bistrots on prépare les grands verres
On a beau être content on s'fait monter de la bière
Il fait chaud, faut jamais s'en faire
Les femmes sont adorables, comment peuvent-elles ranger
Dans si peu de tissu tant de choses douces à toucher ?
Il fait chaud,
Elles sont drôlement pin-up si j'en trouve une qui me veut
Je m'en vais aller gâcher ma vie pour elle une heure ou deux
J'en voudrais une bien fraîche dans une chambre bien sombre
Moi ce'que j'aime dans le soleil c'est qu'on peut se mettre à l'ombre
Il fait chaud
L'amour en tenue légère au fond j'aime assez ça
Surtout que c'est le seul sport où ma myopie ne me gêne pas
Il faut chaud, nous embêtons pas
Délaissant avant l'heure son torride bureau
L'ami Gaston chez lui est rentré bien trop tôt
Il fait chaud
Il a trouvé sa femme seule avec un monsieur
A part le drap du d'ssus, ils n'avaient rien sur eux
Il fait chaud
Gaston restait sans voix, sa femme ne disait rien
Alors l'autre type a dit "Y a qu' comme ça qu'on est bien"
Il fait chaud, il fait chaud
"Vous croyez ?" dit Gaston, "Je peux vous l'affirmer"
Gaston s'est dévêtu et tout s'est arrangé
Il fait chaud, on peut pas s'fâcher
Puis enfin c'est le soir, assis d'vant leur maison
Les concierges déclarent avec satisfaction
"Il fait bon"
Dans le ciel assombri, les hirondelles font,
En poussant des p'tits cris, une partie d'saute-moucherons
Il fait bon
Puis le soleil pressé disparaît vers Saint-Cloud
'L a l'tour du monde à faire, faut qu'il en mette un coup
Il fait doux, il fait doux
Il a pas d' temps à perdre s'il veut être rev'nu d'main
On compte sur lui d' bonne heure, là-bas derrière Pantin
Il f'ra beau, il f'ra beau
Il f'ra beau
Ca nous plaira bien
Il f’ra beau
Ça nous plaira bien
Quand le soleil s'est levé là-bas derrière Pantin
Ça n'a été qu'un cri dans le petit matin
"Il fait beau"
Les oiseaux de Paris filochant ventre à ciel
Aux quatre coins d'la ville ont porté la nouvelle
"Il fait beau"
De la Muette à Pigalle, on se l'est répété
Une bonne nouvelle ça vaut l'coup d'en parler
"Il fait beau, il fait beau"
Et tout Paris bientôt fredonne obstinément
Ce refrain de trois mots monotone et charmant
"Il fait beau", tout l'monde est content
Puis le soleil joyeux montant un peu plus haut
En fin de matinée y a quèqu' chose de nouveau
Il fait chaud
Ça s'aggrave d'heure en heure, bientôt nous étoufferons
On a un p'tit peu d'air quand y passe un avion
Il fait chaud
Les femmes sont adorables, comment peuvent-elles ranger
Dans si peu de tissu tant de choses à toucher ?
Il fait chaud, il fait chaud
Partout dans les bistrots on prépare les grands verres
On a beau être content, on s'fait monter de la bière
Il fait chaud, faut jamais s'en faire
Délaissant avant l'heure son torride bureau
L'ami Gaston chez lui est rentré bien trop tôt
Il fait chaud
Il a trouvé sa femme seule avec un monsieur
A part le drap du d'ssus, ils n'avaient rien sur eux
Il fait chaud
Gaston restait sans voix, sa femme ne disait rien
Alors l'autre type a dit "Y a qu' comme ça qu'on est bien"
Il fait chaud, il fait chaud
"Vous croyez ?" dit Gaston, "Je peux vous l'affirmer"
Gaston s'est dévêtu et tout s'est arrangé
Il fait chaud, on peut pas s'fâcher
Puis enfin c'est le soir, assis d'vant leur maison
Les concierges déclarent avec satisfaction
"Il fait bon"
Dans le ciel assombri, les hirondelles font,
En poussant des p'tits cris, une partie d'saute-moucherons
Il fait bon
Puis le soleil pressé disparaît vers Saint-Cloud
'L a l'tour du monde à faire, faut qu'il en mette un coup
Il fait doux, il fait doux
Il a pas d' temps à perdre s'il veut être rev'nu d'main
On compte sur lui d' bonne heure, là-bas derrière Pantin
Il f'ra beau, il f'ra beau
Il f'ra beau
Ca nous plaira bien
1956, le grand succès qui a lancé Guy Béart avec cette chanson écrite pour un film de Julien Duvivier. L'image de l'eau qui coule depuis la source jusqu'à l'océan associée à la vie humaine à travers une petite fille.
: Enfant, Nostalgie, Simplicité
L’eau vive
Ma petite est comme l’eau,
elle est comme l’eau vive
Elle court comme un ruisseau,
que les enfants poursuivent
Courez, courez
vite si vous le pouvez
Jamais, jamais
vous ne la rattraperez
Lorsque chantent les pipeaux,
lorsque danse l’eau vive
Elle mène mes troupeaux,
au pays des olives
Venez, venez,
mes chevreaux, mes agnelets
Dans le laurier,
le thym et le serpolet
Un jour que, sous les roseaux,
sommeillait mon eau vive
Vinrent les gars du hameau
pour l’amener captive
Fermez, fermez
votre cage à double clé
Entre vos doigts,
l’eau vive s’envolera
Comme les petits bateaux,
emportés par l’eau vive
Dans ses yeux les jouvenceaux
voguent à la dérive
Voguez, voguez
demain vous accosterez
L’eau vive n’est
pas encore à marier
Pourtant un matin nouveau
à l’aube, mon eau vive
Viendra battre son trousseau,
aux cailloux de la rive
Pleurez, pleurez,
si je demeure esseulé
Le ruisselet, au large,
s’en est allé
Deux termes forts pour ne pas désespérer.
: Éspérance
L’espérance folle
C’est l’espérance folle
qui nous console
de tomber du nid
Et qui demain prépare,
pour nos guitares,
d’autres harmonies
S’élève l’espérance,
dans le silence
soudain de la nuit
Et les matins qui chantent,
déjà enchantent
nos soirs d’aujourd’hui
Viens,
c’est la fête en semaine, viens
Je t’attends, tu ne sais plus rien,
plus rien ne nous sépare, viens
Viens, si les larmes t’ont fait du bien,
ce sourire est déjà le lien
Avec les beaux jours qui viennent, reviennent
C’est l’espérance folle
qui carambole
et tombe du temps
Je vois dans chaque pierre,
cette lumière
de nos cœurs battants
La mort, c’est une blague,
la même vague
nous baigne toujours
Et cet oiseau qui passe
porte la trace
d’étranges amours
C’est l’espérance folle
qui danse et vole
au-dessus des toits
Des maisons et des places,
la terre est basse,
je vole avec toi
Tout est gagné d’avance,
je recommence,
je grimpe pieds nus
Au sommet des montagnes,
mâts de cocagne
des cieux inconnus.
L'univers de Marcel Aymé servi par une mélodie qui colle parfaitement pour donner une ambiance bien noire.
La chabraque
Une blonde malabar les yeux durs
J'peux pas mieux dire la découpure
En plus de son accent chabraque
Qu'avait Marika la Polaque
Elle logeait rue du Pont-aux-Choux
Sous les toits avec un chien-loup
Qui lui avait léché les mains
Un soir dans la rue Porte-Foin
La Chabraque, la Chabraque
Qu'avait d'la défense et d'l'attaque
La Chabraque, la Chabraque
Qu'avait un chien fou, un chien-loup
Des années elle est restée sage
Elle supportait pas l'badinage
Ni des paumés ni des richards
J'l'ai vue sonner à coups d'riflard
Un grossium du Carreau du Temple
Qu'en pinçait pour ses vingt printemples
Et puis au square elle s'est toquée
D'un minable qui la reluquait
Il est venu rue du Pont-aux-Choux
Ça pouvait pas plaire au chien-loup
Tout de suite il a montré les dents
Et quand il a vu l'soupirant
Serrer contre lui la Chabraque
Il lui a sauté au colback
Tellement la bête a mordu fort
V'là l'minable saigné à mort
Deux hirondelles qui pédalaient
Le long du Boulevard Beaumarchais
Sur le coup d'trois heures du matin
Ont croisé une fille et un chien
Une grande blonde qu'avait l'air pressé
Le chien la suivait tête baissée
Dans la brume ils se sont perdus
Et la Chabraque, on l'a plus r'vue
La vénus mathématique
Dans un journal à fascicules
J’ai lu en lettres majuscules
Qu’on ne peut vivre sans calcul
En ce siècle où les automates
Sont les grands rivaux des primates
Qu’on ne peut plus vivre sans maths
Comme d’ailleurs depuis toujours
Quel que soit l’homme et ses recours
On ne peut vivre sans amour
Moi qui tiens fermement à vivre
Et qui suis lucide autant qu’ivre
J’ai uni le lit et le livre
J’ai rencontré au point critique
La femme la plus érotique
Une Vénus mathématique
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Au bal de l’Hôtel Terminus
Je vis soudain cette Vénus
Qui embrasa mes cosinus
C’était la folle nuit du rythme
Au bras d’un jeune sybarite
Elle exhibait ses logarithmes
C’était pour moi un jour de bol
La voilà qui me carambole
D’un grand sourire en hyperbole
C’était la grande nuit du rut
Le temps de pousser un contre-ut
Je l’attaquai comme une brute
Grâce à son triangle et son pis
Aussi rond que le nombre Pi
Elle augmenta mon entropie
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Et moi, très vite, j’adorai
Cette enfant qui suivait de près
De toute science les progrès
Les manuels, les opuscules
Les courbes, les tests, les calculs
Lui tenaient lieu de crépuscules
Au saint nom des mathématiques
Elle appliqua ses statistiques
À nos étreintes frénétiques
Au diable les gens qui attifent
Leur passion de préservatifs
Ou de retraits intempestifs
Bientôt, nous réglâmes tous nos
Exercices abdominaux
Selon la méthode Ogino
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Et la Vénus aux équations
Me fit goûter des sensations
D’une nouvelle dimension
Les entités humanoïdes
Aux formes hyperboloïdes
Charment les spermatozoïdes
Dans mon vieux grenier en spirale
Chaque soir, quel concert de râles
Quand je frôlais son intégrale
Elle avait uni sans histoire
La mécanique ondulatoire
Et les positions giratoires
Mes caresses venaient en troupe
Selon la théorie des groupes
Pour réunir jambes et croupes
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Hélas, un jour, un jour funeste
Elle me fit passer un test
Qui lui démontra sans conteste
En comparant des numéros
Que j’étais un pauvre zéro
Elle prit la tangente au trot
Au diable les conseils donnés
J'ai beau me dire que tout naît
Du choc de nos coordonnées
Mystère de l'espace temps
Les suites de ce passe-temps
En mon cœur ne passent pas tant
Avec ses courbes ingénues
Dans l'espace discontinu
Elle s'en alla toute nue
Vive la nouvelle Vénus mathématique
Une chanson surréaliste très poétique sur un poème de Marcel Aymé.
: Poétique, Surréaliste
Le jardin d’Elvire
Dames
Ohé, ohé du bateau,
Messieurs
Oh oh oh oh
Dames
L’amour m’est venu trop tôt
Messieurs
Oh oh oh oh
Dans le jardin d’Elvire
On a vu un navire
Une jolie corvette
Au milieu des violettes
Dans la vigne sauvage
Cent hommes d’équipage
Les petits pois montaient
Les matelots chantaient
Y’a cent marins
Dans mon jardin
Le vent souffle sur les buissons
Serrez le volant d’artimon
Le vent mollit sur l’aubépine
Gabiers larguez la brigantine
D
Ohé, ohé du bateau
M
Oh oh oh oh
D
L’amour m’est venu trop tôt
M
Oh oh oh oh
Elvire à son jardin
Descend de grand matin
« Expliquez-moi pourquoi
Ce navire est chez moi. »
Sur le pont réuni
L’équipage lui dit :
« On n’en sait rien du tout
Mais comment allez-vous ? »
Y’a cent marins...
La belle étant partie
S’en revint à midi
Plus de navire en vue
Tout avait disparu
Mais dans la giroflée
De sel toutes givrées
Trois étoiles de mer
Jusqu’au soir fredonnèrent
Pianissimo
Y’a cent marins...
Le printemps sans amour
La la la...
Nous nous sommes aimés l'hiver
On avait rien à se mettre
Moi, je voyais tout en vert
J'ouvrais grandes les fenêtres
Le printemps sans amour
C'est pas l' printemps
Il passe, passe plus lourd
Que l' mauvais temps
Nous avons coupé le fil
Notre bouquet est en miettes
Voici v'nir le mois d'avril
C'est la saison des fleurettes
Le printemps sans amour
C'est pas l' printemps
Il passe, passe plus lourd
Que l' mauvais temps
Le mois d' mai sans s'aimer
C'est pas l' mois d' mai
Il faut pas trop se fier
Au calendrier
La la la...
J'ai froid en ce beau juillet
Je suis seul et je frissonne
Dans la paille ensoleillée
Il ne viendra plus personne
Le printemps sans amour
C'est pas l' printemps
Il passe, passe plus lourd
Que l' mauvais temps
Le mois d' mai sans s'aimer
C'est pas l' mois d' mai
Il faut pas trop se fier
Au calendrier
La la la...
La volonté de changer les choses de la part de quelqu'un qui s'estime de toutes les couleurs, et surtout de celles qui pleurent.
: Éspérance
Les Couleurs du Temps
Je voudrais changer les couleurs du temps
Changer les couleurs du monde
Le soleil levant la rose des vents
Le sens où tournera ma ronde
Et l’eau d’une larme et tout l’océan
Qui gronde
La mer est en bleu entre deux rochers bruns.
Je l’aurais aimée en orange
Ou même en arc-en-ciel comme les embruns
Étrange !
Je voudrais changer les couleurs du temps…
J’ai brossé les rues et les bancs
Paré les villes de rubans
Peint la Tour Eiffel rose chair
Marié le métro à la mer
Le ciel est de fer entre deux cheminées
Je l’aurais aimé violine
Ou même en arc-en-ciel comme les fumées
De Chine
Je voudrais changer les couleurs du temps…
Je suis de toutes les couleurs
Et surtout de celles qui pleurent
La couleur que je porte c’est
Surtout celle qu’on veut effacer
Et tes cheveux noirs étouffés par la nuit
Je les voudrais multicolores
Comme un arc-en-ciel qui enflamme la pluie
D’aurore
Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde
Les mots que j’entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde
Les proverbes d'aujourd'hui
Les proverbes d'aujourd'hui
à notre époque ressemblent.
Les proverbes d'aujourd'hui
sont les clameurs de la nuit.
Les oreilles ont des murs
qui nous empêchent d'entendre.
Les oreilles ont des murs,
des murs de chair, c'est plus sûr.
La charrue avant les bœufs,
ainsi ça les encourage.
La charrue avant les bœufs
font les beaux terrains herbeux.
Deux et deux font cinq ou trois,
pour le penser on est quatre.
Deux et deux font cinq ou trois.
Ce qui est, c'est ce qu'on croit.
Les mains vides aux innocents,
aux corrompus les mains pleines.
Les mains vides aux innocents,
aux assassins trop récents.
Et lorsque les chiens aboient,
la caravane s'arrête,
et lorsque les chiens aboient,
on écoute enfin leurs voix.
Les premiers sont les derniers,
les derniers derniers quand même.
Les derniers sont les derniers.
Où sont passés les premiers?
Deux "tu l'auras", ça vaut mieux
qu'un seul "tiens" sans aucun risque.
Deux "tu l'auras", ça vaut mieux:
un "tiens", c'est mort et c'est vieux.
La cigale a tant chanté
qu'elle devient richissime.
La cigale a tant chanté,
la fourmi morte l'été.
Ne fais jamais ce que dois:
de nouveaux devoirs surviennent!
Ne fais jamais ce que dois.
Surtout fais n'importe quoi!
Et tel qui rit vendredi
rira encore bien dimanche,
et tel rira vendredi,
c'est déjà bien ça de pris.
Les proverbes d'aujourd'hui
à notre époque ressemblent.
Les proverbes d'aujourd'hui
sont les clameurs de la nuit.
Même dans les moments les plus durs, il faut garder l'espoir et être attentif à tout ce qui nous entoure. Une des premières chansons que j'ai chantée.
: Éspérance
Les Souliers
Dans la neige y avait deux souliers
Dans la neige, qui étaient oubliés.
Passe un homme qui marche à grands pas
Passe un homme qui ne les voit pas
Le deuxième dans la nuit glacée
Le deuxième glisse, il est pressé
Le troisième met le pied dessus
Le troisième n’a rien aperçu
Dans la neige y avait deux souliers,
Dans la neige, qui étaient oubliés
Une femme qui regarde mieux,
Une femme ne croit pas ses yeux
Le prochain dit: "Ils sont trop petits"
Le prochain trop vite est reparti
Combien d’hommes qui passent sans voir?
Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir?
Quelle chance, je suis arrivé,
Quelle chance, je les ai trouvés!
J’ai couru nu-pieds tant de chemins
J’ai couru, je les prends dans ma main
Je les chauffe, ils sont encore froids
Je les chauffe en les gardant sur moi
Ô miracle, les petits souliers!
Ô miracle, sont juste à mon pied!
Dans la neige ils m’étaient promis
Dans la neige je cherche une amie
: Humour
Ne tirez pas le diable
Le diable par la queue
Ça lui fait mal en diable
En diable en diable
Voius le rendrez grincheux
N'est-il pas préférable
D'avoir le diable aucorps
Au fond c'est un bon diable
Bon diable bon diable
Au fond c'est un bon diable
Qui nous met tous d'accord
Le diable a croisé Marion
Sur le chemin de sa maison
Elle était vêtue de guenilles
Il a dit que tant belle fille
Devrait rouler carrosse doré
Avec serviteurs en livrée
Devrait rouler carrosse doré
Avec serviteurs en livrée
Ne tirez pas le diable
Le diable par la queue
Ça lui fait mal en diable
En diable en diable
Voius le rendrez grincheux
N'est-il pas préférable
D'avoir le diable aucorps
Au fond c'est un bon diable
Bon diable bon diable
Au fond c'est un bon diable
Qui nous met tous d'accord
Mon bon monsieur fit Marion
Comment croyez-vous que j’ferions
Apprenez d’abord que mon père
Il n’est qu’un pauv' garde-barrière
Belle enfant je veux vous aider
C’est très simple jouons aux dés
Belle enfant je veux vous aider
C’est très simple jouons aux dés
Ne tirez pas le diable
Le diable par la queue
Ça lui fait mal en diable
En diable en diable
Ç lui fait mal en diable
Vous le rendrez grincheux
Si je perds à vous la fortune
Je vous servirai sans rancune
Si je gagne je prends votre âme
Croyez-moi ce n’est pas un drame
Et vos parents n’en sauront rien
L’âme est ce qui se voit le moins
Et vos parents n’en sauront rien
L’âme est ce qui se voit le moins
Ne tirez pas le diable
Le diable par la queue
Ça lui fait mal en diable
En diable en diable
Ça lui fait mal en diable
Vous le rendrez grincheux
La Marion tint le pari
Ce fut le diable qu perdit
Trois mois il fut à son service
C’était justement la malice
À la fin il eut pour de bon
Prit l’âme de la Marion
À la fin il eut pour de bon
Prit l’âme de la Marion
Ne tirez pas le diable
Le diable par la queue
Ça lui fait mal en diable
En diable en diable
Voius le rendrez grincheux
N'est-il pas préférable
D'avoir le diable aucorps
Au fond c'est un bon diable
Bon diable bon diable
Au fond c'est un bon diable
Qui nous met tous d'accord
O gai ! vive la rose !
Mon amant me délaisse
O gai ! vive la rose !
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas !
Je ne sais pas pourquoi
Vive la rose et le lilas
Il va-t-en voir une autre,
O gai ! vive la rose !
Qu'est plus riche que moi
Vive la rose et le lilas !
Qu'est plus riche que moi
Vive la rose et le lilas
On dit qu'elle est plus belle,
O gai vive la rose !
Je n'en disconviens pas .....
On dit qu'elle est malade
o gai ! vive la rose !
Peut-être elle en mourra ...
Mais si elle meurt dimanche
O gai ! vive la rose !
Lundi on l'enterrera ...
Mardi il r'viendra m'voir
O gai ! vive la rose !
Mais je n'en voudrai pas
Vive la rose et le lilas !
Mais je n'en voudrai pas
Vive la rose et le lilas !
Chanson pleine d'humour et d'observation de ce qui est le plus courant dans les relations humaines.
: Rigolotte, Satirique
Parlez-moi d’moi
Parlez-moi d’moi
Y a qu’ça qui m’intéresse
Parlez-moi d’moi
Y a qu’ça qui m’donne d’l’émoi
De mes amours mes humeurs mes tendresses
De mes retours mes fureurs mes faiblesses
Parlez-moi d’moi
Parfois avec rudesse
Mais parlez-moi, parlez-moi d’moi
Vous me dites-ci
Vous me dites-ça
Comment vous avez vaincu vos orages
Vos petits soucis
Et vos gros tracas
Mais si vous voulez m’toucher davantage
Comme c’est touchant ce que vous vivez
Mon Dieu vous racontez bien vos angoisses
Ce que les méchants vous ont fait baver
Entre nous tous vos problèmes m’agacent
Je voudrais un peu parler un instant
Jamais vous ne me laissez en placer une
Lorsqu’enfin je peux desserrer les dents
J’ai l’impression de l’ouvrir pour des prunes
V’la qu’j’en ai assez de tous ces laïus
Il est grand temps maintenant de nous taire
De nous embrasser
De secouer nos puces
C’est comme ça qu’vous comprendrez mon mystère
Parlez-moi d’moi
Y a qu’ça qui m’intéresse
Parlez-moi d’moi
Y a qu’ça qui m’donne d’l’émoi
Et plus vous pleurerez sur mes détresses
Plus voyez-vous ça nous mettra en joie
Pierrot la tendresse
C'est un brigand
À l'âme tendre
Pour vous étendre
Il met des gants
Mauvais garçon
Mais gentilhomme
Il vous assomme
Dans l'affection
Incognito
Il vous adresse
Quelque tendresse
Signée Pierrot
Chantez, chantez
Messieurs, Mesdames
Vous rendrez l'âme
Dans la gaieté
Si vous êtes laid
Qu'on vous néglige
Pierrot corrige
Votre portrait
Les tout-petits
Il les allonge
Les grands par contre
Sont raccourcis
Même les gros
Il les compresse
Avec tendresse
Signée Pierrot
Chantez, chantez
Messieurs, Mesdames
Vous rendrez l'âme
Dans la beauté
Quand on est mort
C'est pour la vie
Je vous en prie
Restez encore
Ne partez pas
Ce s'rait trop bête
Sur un coup de tête
Sur un faux pas
Si les médecins
Vous désespèrent
Laissez donc faire
Un assassin
C'est ici-bas
Le spécialiste
Pour les touristes
De l'au-delà
Les refroidis
Souvent vous navrent
Lui, ses cadavres
Sont réussis
Les macchabées
Qui vous en veulent
Vous font la gueule
Et c'est bien fait
Tous les gentils
Il les dorlote
Puis numérote
Leurs abattis
Mais les affreux
Il les ignore
Qu'ils vivent encore
Tant pis pour eux
Le troubadour
Du grand voyage
A de l'ouvrage
Pour ses vieux jours
Il est patron
D'une boutique
Où l'on s'explique
Sur du carton
Les petits gars
Cassent des pipes
Et s'y étripent
Pour du nougat
Les casse-cou
Les homicides
Que Pierrot guide
Leur premier coup
La société,
Malgré tout, veille
Elle surveille
Ses intérêts
Elle a couvert
Le brave apache
De mille taches
De maux divers
Et saisissant
Son outillage
Met au chômage
Le vieux brigand
Ça sert à quoi
De vivre honnête ?
On vous arrête
Et c'est la loi
À quoi ça sert
D'aimer les hommes ?
On en consomme
En tant de guerres
À quoi ça sert
D'aimer les femmes ?
Elles s'enflamment
Et c'est l'enfer
À quoi ça sert
D'aimer les bêtes ?
On en achète
Chez le boucher
À quoi ça sert
D'aimer la vie ?
Elle est jolie
Mais coûte cher
Bonsoir Messieurs
Bonsoir Mesdames
On vous réclame
Fermez les yeux
Prenez ces fleurs
Artificielles
Car ce sont elles
Qui touchent au cœur
Un dernier mot
À votre adresse
Regrets, tendresses
Et à bientôt
Chantez, chantez
Que tout le monde
Ferme la ronde
De l'autre côté
Écoutez "Pierrot La Tendres…"
sur Apple Music
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)
Amaj7 E7
C'est un brigand à l'âme ten-dre;
E7/F# Amaj7
Pour vous éten-dre, il met des gants.
Amaj7 E7
Mauvais garçon, mais gentilhom-me,
E7/F# Amaj7
Il vous assom-me, dans l'affection.
[Bridge 1]
F#m C#m
Incognito, il vous adres-se,
G6 Dsus2/F@
Quelque tendres-se, signée Pierrot.
F#m7 C#m7
Chantez, chantez; messieurs, Mesda-mes,
Dmaj7 E7
Vous rendrez l'â-me dans la gaieté.
[Verse 2]
Amaj7 E7
Si vous êtes laid, qu'on vous négli-ge,
E7/F# Amaj7
Pierrot corri-ge vôtre portrait.
Amaj7 E7
Les tout-petits il les allon-ge,
E7/F# Amaj7
Les grands par con-tre, sont raccourcis.
[Bridge 2]
F#m C#m
Même les gros il les compres-se
D6 Asus2/C#
Avec tendres-se, signée Pierrot.
F#m7 C#m7
Chantez! chantez! Messieurs, Mesda-mes;
Dmaj7 E7
Vous rendrez l'â-me dans la santé.
[Verse 3]
Amaj7 E7
Si les médecins vous désespè-rent,
E7/F# Amaj7
Laissez donc fai-re un assassin.
Amaj7 E7
C'est ici-bas le spécialis-te
E7/F# Amaj7
Pour les touris-tes de l'au-delà.
[Bridge 3]
F#m C#m
Sans un acroc, il vous transper-ce
D6 Asus2/C#
Avec tendres-se signé Pierrot.
F#m7 C#m7
Chantez! Chantez! Messieurs, Mesda-mes;
Dmaj7 E7
Laissez vos lar-mes au mont d'piété.
[Verse 4]
Amaj7 E7
Quand on est mort c'est pour la vi-e.
E7/F# Amaj7
Je vous en pri-e: restez encore.
Amaj7 E7
Prenez ces fleurs, artificiel-les.
E7/F# Amaj7
Elles sont trés bel-les, elles touchent au coeur.
[Outro]
F#m C#m
Un dernier mot à votre adres-se;
D6 Asus2/C#
Regrets, tendres-ses, et à bientôt.
F#m7 C#m7
La La La Laaa La La La La Laaa
Dmaj7 E7 Amaj7
La La La La Laaa La La La Laaa La La La Laa..
Rotatives
Quand le soleil est sage, il nous faut des orages
Du sang, des sensations et des superstitions
Dans les hebdomadaires vivants mais légendaires
Renaissent les héros des contes de Perrault
Le monde est un spectacle, il nous faut des miracles
Des meurtres, des amants et des enterrements
Chantons les marionnettes, les princes des manchettes
Que l'on anoblira grâce à la caméra
Tournez, tournez, rotatives
pour les âmes sensitives
À tout cœur et à tout sang,
à la prochaine, je descends
Le métro chante sa chanson grise,
je n'ai pas trouvé de place assise
Il me faut pour tenir le coup,
une histoire à dormir debout
Souffrez que je présente une fille qui chante
Voici la cendrillon de nos microsillons
Elle n'a pas de souffle mais gagne une pantoufle
Qui va la remplacer, c'est le petit Poucet
Cette jeune starlette, d'un seul coup de baguette
De son impresario, a perdu son maillot
Mais le bon photographe a corrigé la gaffe
Avant que vienne un flic qui presse le déclic
Tournez, tournez, rotatives
pour les âmes sensitives
À tout cœur et à tout sang,
à la prochaine, je descends
Le métro chante sa chanson grise,
je n'ai pas trouvé de place assise
Il me faut pour tenir le coup,
une histoire à dormir debout
La commère bavarde, mais c'est Shérazade
Nous sommes tout autant ses lecteurs, ses sultans
Qui a le vent en poupe ? C'est Riquet à la Houppe
Qui, malgré sa laideur, en amour est vainqueur
C'est dans une clinique que la quenouille pique
La belle au bois dormant boit des médicaments
Ou bien c'est pas de chance, elle attend la naissance
D'un rejeton royal, pourvu qu'il soit normal
Et lorsque le sang coule sur les fous, sur les foules
S'il va du bon côté, ça peut se raconter
Mais s'il peut faire tache, de grâce qu'on le cache
Sous la soie des papiers des mariages princiers
Si les sorciers nous mentent et si la vie augmente
Pourquoi crier "À bas Marquis de Carabas !"
Puisqu'à toutes les pages de nos revues d'images
Pour nous réconforter, il y a ces chats bottés
Tournez, tournez, rotatives !
Chanson éternelle sur le temps qui passe et qui efface allègrement ce que nous avons vécu. Un grand succès/
: Nostalgie
Saint-Germain-des-Prés
Maintenant que tu vis
À l’autre bout d’Paris
Quand tu veux changer d’âge
Tu t’offres un long voyage
Tu viens me dire bonjour
Au coin d’la rue Dufour
Tu viens me visiter
À Saint-Germain-des-Prés
Il n’y a plus d’après
À Saint-Germain-des-Prés
Plus d’après-demain
Plus d’après-midi
Il n’y a qu’aujourd’hui
Quand je te reverrai
À Saint-Germain-des-Prés
Ce n’sera plus toi
Ce n’sera plus moi
Il n’y a plus d’autrefois
Tu me dis "comme tout change!"
Les rues te semblent étranges
Même les cafés-crème
N’ont plus le goût qu’tu aimes
C’est que tu es une autre
C’est que je suis un autre
Nous sommes étrangers
À Saint-Germain-des-Prés
À vivre au jour le jour
Le moindre des amours
Prenait dans ces ruelles
Des allures éternelles
Mais à la nuit la nuit
C’était bientôt fini
Voici l’éternité
De Saint-Germain-des-Prés
Suez
Suppose qu’on ait de l’argent
Et qu’on soit intelligent
Pour pas faire les imbéciles
On s’achèterait une ville
Suppose qu’on ait de l’argent
Et qu’on soit intelligent
Pour pas faire les imbéciles
On s’achèterait une ville
On l’appellerait Suez
Ça je peux te l’assurer
Et là bougre d’animal
On se creuserait un canal
Suppose qu’on ait de l’argent
Et qu’on soit intelligent
Pour pas faire les imbéciles
On s’achèterait une ville
On l’appellerait Suez
Ça je peux te l’assurer
Et là bougre d’animal
On se creuserait un canal
On ferait payer tous les gens
Ça nous ferait beaucoup d’argent
Puisqu’il faut t’expliquer tout
On rentrerait dans nos sous
Suppose qu’on ait de l’argent
Et qu’on soit intelligent
Pour pas faire les imbéciles
On s’achèterait une ville
On l’appellerait Suez
Ça je peux te l’assurer
Et là bougre d’animal
On se creuserait un canal
On ferait payer tous les gens
Ça nous ferait beaucoup d’argent
Puisqu’il faut t’expliquer tout
On rentrerait dans nos sous
Puis avec cet argent-là
On s’achèterait Panama.
Henri Salvador
The Lion Sleeps Tonight ( litt. « Le lion dort ce soir ») est une chanson populaire sud-africaine, composée par Solomon Linda en 1939 sous le titre Mbube.
: Un pays, un lieu...
Le lion est mort ce soir
Owè ap
Owè ap
Owè ap
Owè ap
Owè ap
Owè ap
Owè ap
Owè ap
Dans la jungle
Terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes
Tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir
Owimbowé
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Ah iiiii
Owimbowé
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Ah iiiii
Tout est sage
Dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage
Plus de carnage
Le lion est mort ce soir
Owimbowé
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Ah iiiii
Owimbowé
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Ah iiiii
L'indomptable
Le redoutable
Le lion est mort ce soir
Vient ma belle
Vient ma gazelle
Le lion est mort ce soir
Owimbowé
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Ah iiiii
Owimbowé
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Owimbowè
Ah iiiii
Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir
Un classique dont on ne se lasse pas et qui nous transporte dans l'enfance
Une chanson douce
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant
Cette chanson douce
Je veux la chanter pour toi
Car ta peau est douce
Comme la mousse des bois
La petite biche est aux abois
Dans le bois, se cache le loup
Ouh, ouh, ouh, ouh
Mais le brave chevalier passa
Il prit la biche dans ses bras
La, la, la, la
La petite biche
Ce sera toi, si tu veux
Le loup, on s’en fiche
Contre lui, nous serons deux
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
Une chanson douce
Pour tous les petits enfants
Oh le joli conte que voilà
La biche, en femme, se changea
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier
Belle princesse elle est restée
À tout jamais
La belle princesse
Avait tes jolis cheveux
La même caresse
Se lit au fond de tes yeux
Cette chanson douce
Je veux la chanter aussi
Pour toi, oh ma douce
Jusqu’à la fin de ma vie
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant
Très doux
Une chanson douce
Que me chantait ma maman
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant
Hugues Aufray
L'inusable Hugues Auffray toujours là en 2022 avec une envie de vivre à faire pâlir les étoiles. Il nous accompagne tout au long de notre vie avec ses chansons simples et attachantes.
Dis-moi, Céline, les années ont passé
Pourquoi n'as tu jamais pensé à te marier?
De toutes mes sœurs qui vivaient ici
Tu es la seule sans mari
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Dis-moi, Céline, toi qui es notre aînée
Toi qui fus notre mère, toi qui l'as remplacée
N'as tu vécu pour nous autrefois
Que sans jamais penser à toi?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Dis-moi, Céline, qu'est-il donc devenu
Ce gentil fiancé qu'on n'a jamais revu?
Est-ce pour ne pas nous abandonner
Que tu l'as laissé s'en aller?
Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu as, tu as toujours de beaux yeux
Ne rougis pas, non, ne rougis pas
Tu aurais pu rendre un homme heureux
Mais non, Céline, ta vie n'est pas perdue
Nous sommes les enfants que tu n'as jamais eus
Il y a longtemps que je le savais
Et je ne l'oublierai jamais
Ne pleure pas, ne pleure pas
Tu as toujours les yeux d'autrefois
Ne pleure pas, ne pleure pas
Nous resterons toujours près de toi
Nous resterons toujours près de toi
Chacun sa mer chacun son vent
Ils manquent pas d’air
Ces seigneurs du vent
Solitaires
Ou fils des Glénans
Ils sont tous frères
Mais sur l’océan
Chacun sa mer
Chacun son vent
Ils sont pas fiers
Sous leur mâts géants
Mercenaires
Vauriens ou forbans
Aux vents contraires
Ils vont droit devant
Chacun sa mer
Chacun son vent
Vert à tribord
Et rouge à bâbord
Corps à corps
Ils défient la mort
Tripes à l’envers
Ils jurent en crachant
Chacun sa mer
Chacun son vent
Tremble carcasse
C’est pas les Sargasses
Ça bavasse
Ça passe ou ça casse
Tombeau ouvert
Ils trinquent en hurlant
Chacun sa mer
Chacun son vent
La belle affaire
Quand l’un deux s’égare
Solidaire
C’est pas un hasard
Y’a un compère
Qui court au devant
Chacun sa mer
Chacun son vent
Je lève mon verre
Je bois aux marins
Vin ou bière
Je bois aux requins
À nos corsaires
À nos ci-devants
Chacun sa mer
Chacun son vent
Mon nom ne veut rien dire
Mon âge encore moins
Je suis pour tout dire
Un bon citoyen
J'admets sans réplique
Ce qu'on m'a enseigné
Je sais qu'en Amérique
Dieu est à nos côtés
Je l'ai lu dans l'histoire
Les Américains
Se couvrirent de gloire
Contre les Indiens
Ils les massacrèrent
Le coeur bien en paix
La conscience claire
Et Dieu à leurs côtés
Après la seconde guerre
On nous a appris
Les Allemands de naguère
Deviennent nos amis
De toute une race humaine
S'ils ont fait un bûcher
C'est de l'histoire ancienne
Dieu est à leurs côtés
Nous avons les bombes
Les plus perfectionnées
Que saute le monde
S'il faut le faire sauter
Un levier qu'on bascule
Un bouton à pousser
N'ayons plus de scrupules
Dieu est à nos côtés
Il y a un mystère
Qui revient toujours
Jésus notre frère
Fut trahi un jour
C'est tout un problème
À vous de décider
Si Judas lui-même
Avait Dieu à ses côtés
Maintenant j'abandonne
Je suis trop fatigué
Ma tête résonne
Je cherche la paix
Que Dieu nous la donne
Cette paix méritée
Que Dieu nous la donne
S'il est à nos côtés
À bientôt, si Dieu le veut
(Hasta luego) On se reverra sous peu
On a trois mois de réserves au fond des cales
Allez, les gars, on va hisser la grande voile
Laissez-passer les enfants de la nuit
Il faut chercher le grand vent de l'oubli
Toi qui n'as rien, embarque-toi avec nous
Donne-moi la main, t'as qu'à passer parmi nous
À bientôt, si Dieu le veut
(Hasta luego) On se reverra sous peu
Toi qui as peur, cache-toi derrière mon bras
Car voici l'heure, on va être fier de toi (hé)
Laissez-passer les enfants de la nuit
Il faut chercher le grand vent de l'oubli
Toi qui le peux, regarde-moi dans les yeux
Suis ma route, elle te mènera vers Dieu
À bientôt, si Dieu le veut
(Hasta luego) On se reverra sous peu
On a trois mois de réserves au fond des cales
Allez, les gars, on va hisser la grande voile
Laissez-passer les enfants de la nuit
Il faut chercher le grand vent de l'oubli
Laissez-passer les enfants de la nuit
Il faut chercher le grand vent de l'oubli
Lalalalala, lala, lala la
Lalalalala, lala, lala la
Lalalalala, lala, lala la
Lalalalala, lala, lala laaa
L'épervier il faut le dire
Est petit mais bien voleur
L'épervier il faut le dire
Est le pire des menteurs
Quand il monte dans le ciel
Prenez garde demoiselles
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier de ma colline
N'est pas un très bon chrétien.
L'épervier de ma colline
Chante comme un vrai païen
Il connaît tous les couplets
Des filles de Camaret
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
Batelier de la Dordogne
Passe-moi sur l'autre bord
Batelier de la Dordogne
Il y va vraiment trop fort
Cette espèce d'épervier
Qui commence à m'agacer
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
Épervier si t'es un homme
Viens te poser près d'ici
Épervier si t'es un homme,
Je vais chercher mon fusil
Et ce soir je mangerai
Du bon pâté d'épervier
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
Il est venu messieurs-dames
Visiter mon poulailler
Il est venu messieurs-dames
Ma colombe il m'a volée
Et je sais que l'animal
Ce soir dansera au bal
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
L'épervier pioupi
L'épervier paoupa
Si tu passes là-bas vers le nord
Où les vents soufflent sur la frontière
N'oublie pas de donner le bonjour
À la fille, qui fût mon amour
Si tu croises les troupeaux de rennes
Vers la rivière à l'été finissant
Assure-toi qu'un bon châle de laine
La protège du froid et du vent
A-t-elle encore ses blonds cheveux si long
Qui dansaient jusqu'au creux de ses reins
A-t-elle encore ses blonds cheveux si long
C'est ainsi que je l'aimais bien
Je me demande si elle m'a oublié
Moi j'ai prié pour elle tous les jours
Dans la lumière des nuits de l'été
Et dans le froid du petit jour
Si tu passes là-bas vers le nord
Où les vents soufflent sur la frontière
N'oublie pas de donner le bonjour
À la fille, qui fût mon amour
Le Bon Dieu s'énervait dans son atelier
Ça fait trois ans que j'ai planté cet arbre
Et j'ai beau l'arroser à longueur de journée
Il pousse encore moins vite que ma barbe
Pour faire un arbre Dieu que c'est long
Pour faire un arbre Dieu que c'est long
Pour faire un arbre Dieu que c'est long
Pour faire un arbre mon Dieu que c'est long
Le Bon Dieu s'énervait dans son atelier
Sur ce maudit baudet dix ans j'ai travaillé
Je n'arrive pas à le faire avancer
Et encore moins à le faire reculer
Pour faire un âne Dieu que c'est long
Pour faire un âne Dieu que c'est long
Pour faire un âne Dieu que c'est long
Pour faire un âne mon Dieu que c'est long
Le Bon Dieu s'énervait dans son atelier
En regardant Adam marcher à quatre pattes
Et pourtant nom d'une pipe j'avais tout calculé
Oui pour qu'il marche sur ses deux pieds
Pour faire un homme oh Dieu que c'est long
Pour faire un homme oh Dieu que c'est long
Pour faire un homme oh Dieu que c'est long
Pour faire un homme mon Dieu que c'est long
Le Bon Dieu s'énervait dans son atelier
En regardant le monde qu'il avait fabriqué
Ces gens se battent comme des chiffonniers
Et je ne peux plus dormir en paix
Pour faire un monde oh Dieu que c'est long
Pour faire un monde oh Dieu que c'est long
Pour faire un monde oh Dieu que c'est long
Pour faire un monde mon Dieu que c'est long
Pour faire un monde mon Dieu que c'est long
Pour faire un monde mon Dieu que c'est long
Pour faire un monde mon Dieu que c'est long
Quand revient le vent de l'automne
Je pense à tout ce temps perdu
Je n'ai fait de mal à personne
Je n'ai pas fait de bien non plus
Et j'ai le cœur gros
Pauvre chien perdu dans la ville
Y a des abris pour toi mon vieux
On a la conscience tranquille
Mais quand on regarde tes yeux
On a le cœur gros
Après des mois de mauvais coups
De filets pleins de goémons
Quand le marin compte ses sous
Sur la table de la maison
Il a le cœur gros
Toi qui n'es pas mort à Madrid
Où tant de copains sont restés
Quand tu regardes tes mains vides
Et devant ton fusil rouillé
Tu as le cœur gros
Quand tu l'as vu porté en terre
Son cheval noir marchant devant
Tu as soudain compris mon frère
Qu'il était plus qu'un président
T'as eu le cœur gros
Assis au bord de la rivière
Mes rêves suivent leur chemin
Et quand je pense qu'il y a sur Terre
2 enfants sur 3 qui ont faim
Moi j'ai le cœur gros
Adieu fillette, adieu ma mie
Adieu petite le temps court
Les cigognes sont reparties
Elles reviendront sûrement un jour
N'aie plus le cœur gros
https://chordify.net/chords/hugues-aufray-le-coeur-gros-woud90
Écoutez cette histoire
Que l'on m'a racontée
Du fond de ma mémoire
Je vais vous la chanter
Elle se passe en Provence
Au milieu des moutons
Dans le sud de la France
Au pays des santons
Quand il vint au domaine
Y avait un beau troupeau
Les étables étaient pleines
De brebis et d'agneaux
Marchant toujours en tête
Aux premières lueurs
Pour tirer sa charrette
Il mettait tout son cœur
Au temps des transhumances
Il s'en allait heureux
Remontant la Durance
Honnête et courageux
Mais un jour, de Marseille
Des messieurs sont venus
La ferme était bien vieille
Alors on l'a vendue
Il resta au village
Tout le monde l'aimait bien
Vaillant, malgré son âge
Et malgré son chagrin
Image d'évangile
Vivant d'humilité
Il se rendait utile
Auprès du cantonnier
Cette vie honorable
Un soir, s'est terminée
Dans le fond d'une étable
Tout seul il s'est couché
Pauvre bête de somme
Il a fermé les yeux
Abandonne des hommes
Il est mort sans adieux
Mm, mm, mmm-mm
Cette chanson sans gloire
Vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire
D'un petit âne gris
Parpaillots en Fête : Chorale
Jardins du Presbytère de Cournonterral, 29 juin 2024 Mélodie : Santiano/Hugues Aufray
C’est un sacré Pasteur qui vogue en Bateau ... au plus loin
Parpaillot oooh !
Quatorze ans au-dessus de-e l’eau
Nous resterons bien tes matelots.
(Refrain)
Prends donc le large et tiens bon le vent... Hisse haut,
Parpaillot oooh !
Si Dieu veut toujours droit devant
Tu iras jusqu’en Eldorado.
Tu pars presqu'en solo mais avec Sarah ... Souque fort !
Parpaillot oooh !
Faut te mettre en-encore au boulot
En servant Dieu qui te voit d’là-haut.
Ivr' comme Rimbaud et toujours bienveillant : Vas plus fort !
Parpaillot oooh !
Surf' la vague et soit conqué-érant,
Carrousel aussi te dit bravo.
Nous te remercions bien évidemment : Tangue pas !
Parpaillot oooh !
Voilà que Claudine prend les devants
Nous lui devons tous énormément.
Ingrid nous rejoint donc par ce grand beau temps : Bienvenue,
Parpaillo ooote !
Nous lui (te)° souhaitons de grands moments
Avec ses (tes)° proches et ses (tes)° enfants.
(Refrain Final)
Vas donc au large et prends le bon le vent : Sans souci
Parpaillot oooh!
Si Dieu veut toujours droit devant
Nous te souhaitons le firmament.
° Selon présence ou pas ! paroles Edmond Gelly
La chanson la plus connue et la plus chantée !
Santiano
C’est un fameux trois mats fin comme un oiseau
Hisse et oh Santiano
Dix-huit nœuds quatre cents tonneaux
Je suis fier d’y être matelot
Tiens bon la barre et tiens bon le vent
Hisse et oh Santiano
Si dieu veut toujours droit devant
Nous irons jusqu’à San Francisco
Je pars pour de longs mois en laissant Margot
Hisse et oh Santiano
D’y penser j’avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo
On prétend que là-bas l’argent coule à flot
Hisse et oh Santiano
On trouve l’or au fond des ruisseaux
J’en ramènerai plusieurs lingots
Un jour je reviendrai chargé de cadeaux
Hisse et oh Santiano
Au pays j’irai voir Margot
À son doigt je passerai l’anneau
Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hisse et oh Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu’à San Francisco
Il s´appelait Stewball.
C´était un cheval blanc.
Il était mon idole
Et moi, j´avais dix ans.
Notre pauvre père,
Pour acheter ce pur sang,
Avait mis dans l´affaire
Jusqu´à son dernier franc.
Il avait dans la tête
D´en faire un grand champion
Pour liquider nos dettes
Et payer la maison
Il croyait à sa chance.
Il engagea Stewball
Par un beau dimanche
Au grand prix de St-Paul.
"Je sais, dit mon père,
Que Stewball va gagner."
Mais, après la rivière,
Stewball est tombé.
Quand le vétérinaire,
D´un seul coup, l´acheva,
J'ai vu pleurer mon père
Pour la première fois.
Il s´appelait Stewball.
C´était un cheval blanc.
Il était mon idole
Et moi, j´avais dix ans.
Jacques Brel
Jacques Brel, un cœur à fleur de peau, un poète qui s'est brûlé les ailes dans ce monde qu'il jugeait très sévèrement. Ces chansons sont souvent des tableaux qu'on ne se lasse pas d'écouter.
Une peinture plus que réaliste du port d'Amsterdam
: Peinture, Un pays, un lieu...
Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
À croquer la fortune
À décroisser la Lune
À bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le cœur des frites
Que leurs grosses mains invitent
À revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D’un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s’entendre rire
Jusqu’à ce que tout à coup
L’accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leurs bataves
Jusqu’en pleine lumière
Dans le port d’Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et re-boivent
Et qui re-boivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d’Amsterdam
D’Hambourg ou d’ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leurs jolis corps
Qui leur donnent leurs vertus
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d’Amsterdam
Dans le port d’Amsterdam
: Auto-dérision, Humour, Satirique
L'air de la bêtise
Extrait du célèbre opéra
"La vie quotidienne"
Voici l'air fameux entre tous
"L'air de la bêtise"
Mère des gens sans inquiétudes
Mère de ceux que l'on dit forts
Mère des saintes habitudes
Princesse des gens sans remords
Salut à toi Dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi Dame Bêtise
Mais dis-le moi, comment fais-tu
Pour avoir tant d'amants
Et tant de fiancées
Tant de représentants
Et tant de prisonniers
Pour tisser de tes mains
Tant de malentendus
Et faire croire aux crétins
Que nous sommes vaincus
Pour fleurir notre vie
De basses révérences
De mesquines envies
De noble intolérance
De mesquines envies
De noble intolérance
De mesquines envies
De noble intolérance
Mère de nos femmes fatales
Mère des mariages de raison
Mère des filles à succursales
Princesse pâle du vison
Salut à toi Dame Bêtise
Toi dont le règne est méconnu
Salut à toi Dame Bêtise
Mais dis-moi comment fais-tu
Pour que point l'on ne voie
Le sourire entendu
Qui fera de vous et moi
De très nobles cocus
Pour nous faire oublier
Que les putains, les vraies
Sont celles qui font payer
Pas avant mais après
Pour qu'il puisse m'arriver
De croiser certains soirs
Ton regard familier
Au fond de mon miroir
Ton regard familier
Au fond de mon miroir
Ton regard familier
Au fond de mon miroir
: Amour, Auto-dérision, Courage, Éspérance
La quête
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile
Telle est ma quête
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile
A#
Rêver un impossible rêve
D#
Porter le chagrin des départs
Dm D#
Brûler d'une possible fièvre
Cm F7
Partir où personne ne part
A#
Aimer jusqu'à la déchirure
D#
Aimer, même trop, même mal,
Dm D#
Tenter, sans force et sans armure,
Cm F7
D'atteindre l'inaccessible étoile
Cm7 A#
Telle est ma quête,
Gm
Suivre l'étoile
Dm
Peu m'importent mes chances
D#
Peu m'importe le temps
Gm
Ou ma désespérance
Gb
Et puis lutter toujours
A#(aug) A#
Sans questions ni repos,
A#(aug)
Se damner
Cm Ab
Pour l'or d'un mot d'amour
Cm Ab
Je ne sais si je serai ce héros
D
Mais mon coeur serait tranquille
D# A7
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
D#m
Parce qu'un malheureux
A#
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
D#
Brûle encore, même trop, même mal
Dm D#
Pour atteindre à s'en écarteler
Cm F7 A#
Pour atteindre l'inaccessible étoile
Le plat pays
Avec la mer du Nord
Pour dernier terrain vague
Et des vagues de dunes
Pour arrêter les vagues
Et de vagues rochers
Que les marées dépassent
Et qui ont à jamais le cœur
À marée basse
Avec infiniment de brumes à venir
Avec le vent de l'est
Écoutez-le tenir
Le plat pays
Qui est le mien
Avec des cathédrales
Pour uniques montagnes
Et de noirs clochers
Comme mâts de cocagne
Où des diables en pierre
Décrochent les nuages
Avec le fil des jours
Pour unique voyage
Et des chemins de pluie
Pour unique bonsoir
Avec le vent d'ouest
Écoutez-le vouloir
Le plat pays
Qui est le mien
Avec un ciel si bas
Qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas
Qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris
Qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris
Qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord
Qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord
Écoutez-le craquer
Le plat pays
Qui est le mien
Avec de l'Italie
Qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde
Quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre
Nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante
Et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire
Quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud
Écoutez-le chanter
Le plat pays
Qui est le mien
: Auto-dérision, Humour, Satirique
Les bourgeois
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l’ami Jojo
Et avec l’ami Pierre
On allait boire nos vingt ans
Jojo se prenait pour Voltaire
Et Pierre pour Casanova
Et moi, moi qui étais le plus fier
Moi, moi je me prenais pour moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l’hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant:
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient c…
Le cœur bien au chaud
Les yeux dans la bière
Chez la grosse Adrienne de Montalant
Avec l’ami Jojo
Et avec l’ami Pierre
On allait brûler nos vingt ans
Voltaire dansait comme un vicaire
Et Casanova n’osait pas
Et moi, moi qui restait le plus fier
Moi j’étais presque aussi saoul que moi
Et quand vers minuit passaient les notaires
Qui sortaient de l’hôtel des "Trois Faisans"
On leur montrait notre cul et nos bonnes manières
En leur chantant
Les bourgeois c’est comme les cochons…
.Le cœur au repos
Les yeux bien sur terre
Au bar de l’hôtel des "Trois Faisans"
Avec maître Jojo
Et avec maître Pierre
Entre notaires on passe le temps
Jojo parle de Voltaire
Et Pierre de Casanova
Et moi, moi, moi qui suis resté le plus fier
Moi, moi je parle encore de moi
Et c’est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire
Que tous les soirs de chez la Montalant
De jeunes "peigne-culs" nous montrent nos leur derrière
En nous chantant
Les bourgeois c’est comme les cochons
Plus ça devient vieux plus ça devient bête
Disent-ils Monsieur le commissaire
Les bourgeois
Plus ça devient vieux plus ça devient c…
: Amour, Engagée, message, Éspérance
Quand on a que l’amour
Quand on a que l’amour
À s’offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu’est notre grand amour
Quand on a que l’amour
Mon amour toi et moi
Pour qu’éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on a que l’amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d’y croire toujours
Quand on a que l’amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on a que l’amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on a que l’amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on a que l’amour
À offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on a que l’amour
À offrir à ceux là
Dont l’unique combat
Est de chercher le jour
Quand on a que l’amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
À chaque carrefour
Quand on a que l’amour
Pour parler aux canons
Et rien qu’une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d’aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier
: Engagée, message, Peinture
Sur la place
Sur la place chauffée au soleil
Une fille s’est mise à danser
Elle tourne toujours, pareille
Aux danseuses d’antiquités,
Sur la ville il fait trop chaud
Hommes et femmes sont assoupis
Et regardent par le carreau
Cette fille qui danse à midi
Ainsi certains jours, paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté
Sur la place vibrante d’air chaud
Où pas même ne paraît un chien
Ondulante comme un roseau
La fille bondit, s’en va, s’en vient
Ni guitare ni tambourin
Pour accompagner sa danse
Elle frappe dans ses mains
Pour se donner la cadence
Ainsi certains jours, paraît
Une flamme à nos yeux
A l’église où j’allais
On l’appelait le bon Dieu
L’amoureux l’appelle l’amour
Le mendiant la charité
Le soleil l’appelle le jour
Et le brave homme la bonté
Sur la place où tout est tranquille
Une fille s’est mise à chanter
Et son chant plane sur la ville
Hymne d’amour et de bonté
Mais sur la ville il fait trop chaud
Et, pour ne point entendre son chant,
Les hommes ferment les carreaux
Comme une porte entre morts et vivants
Ainsi certains jours, paraît
Une flamme en nos cœurs
Mais nous ne voulons jamais
Laisser luire sa lueur
Nous nous bouchons les oreilles
Et nous nous voilons les yeux
Nous n’aimons point les réveils
De notre cœur déjà vieux
Jean Ferrat
Une jolie mélodie sur la fin d'un monde.
: Nostalgie
La Montagne
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s’imaginer
En voyant un vol d’hirondelles
Que l’automne vient d’arriver
Ils quittent un à un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux, ça n’était pas original
Quand ils s’essuyaient machinal
D’un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre
Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu’au sommet de la colline
Qu’importent les jours, les années
Ils avaient tous l’âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C’était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
À ne plus que savoir en faire
S’il ne vous tournait pas la tête
Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l’autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n’y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie, ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s’en faire
Que l’heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l’on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres
Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés
Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre
Ils ne devaient jamais plus revoir un été
La fuite monotone et sans hâte du temps
Survivre encore un jour, une heure obstinément
Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs
Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel
Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou
D'autres ne priaient pas mais qu'importe le ciel
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux?
Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge
Les veines de leurs bras soient devenues si bleues
Les Allemands guettaient du haut des miradors
La lune se taisait comme vous vous taisiez
En regardant au loin, en regardant dehors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours
Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour
Que le sang sèche vite en entrant dans l'Histoire
Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter
L'ombre s'est faite humaine aujourd'hui c'est l'été
Je twisterais les mots s'il fallait les twister
Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers
Nus et maigres tremblants dans ces wagons plombés
Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants
Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent
: Courage, Engagée, message, Historique
Potemkine
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi au bruit de l’océan
M’en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents
Ma mémoire chante en sourdine… Potemkine
Ils étaient des marins durs à la discipline
Ils étaient des marins, ils étaient des guerriers
Et le cœur d’un marin au grand vent se burine
Ils étaient des marins sur un grand cuirassé
Sur les flots je t’imagine… Potemkine
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où celui qui a faim va être fusillé
Le crime se prépare et la mer est profonde
Que face aux révoltés montent les fusiliers
C’est mon frère qu’on assassine… Potemkine
Mon frère, mon ami, mon fils, mon camarade
Tu ne tireras pas sur qui souffre et se plaint
Mon frère, mon ami, je te fais notre alcade
Marin ne tire pas sur un autre marin
Ils tournèrent leurs carabines… Potemkine
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l’on punit ainsi qui veut donner la mort
M’en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l’on n’est pas toujours du côté du plus fort
Ce soir j’aime la marine… Potemkine
Belle mélodie sur ce poème d'Aragon pour un hymne à l'amour .
: Amour
Que serais-je sans toi
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre ?
Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon.
J’ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines.
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson.
J’ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne
Qu’il fait jour à midi, qu’un ciel peut être bleu
Que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne.
Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l’homme ne sait plus ce que c’est qu’être deux.
Tu m’as pris par la main comme un amant heureux.
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N’est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre, terre, voici ses rades inconnues.
Jean-Jacques Goldman
À nos actes manqués
À tous mes loupés, mes ratés, mes vrais soleils
Tous les chemins qui me sont passés à côté
À tous mes bateaux manqués, mes mauvais soleils
À tout ce que je n'ai pas été
Aux malentendus, aux mensonges, à nos silences
À tous ces moments que j'avais cru partager
Aux phrases quon dit trop vite et sans qu'on les pense
À celles que je n'ai pas osées
Ohhh
À nos actes manqués
Ehhhhh
Aux années perdues à tenter de ressembler
À tous les murs que je n'aurai pas su briser
À tout c'que j'ai pas vu tout près, juste à côté
Tout c'que j'aurais mieux fait d'ignorer
Au monde, à ses douleurs qui ne me touchent plus
Aux notes, aux solos que je n'ai pas inventés
Tous ces mots que d'autres ont fait rimer et qui me tuent
Comme autant d'enfants jamais portés
Ohhh
À nos actes manqués
Ehhhhh
Ehhhhh
Aux amours échoués de s'être trop aimé
Visages et dentelles croisés juste frôlés
Aux trahisons que j'ai pas vraiment regrettées
Aux vivants qu'il aurait fallu tuer
À tout ce qui nous arrive enfin, mais trop tard
À tous les masques qu'il aura fallu porter
À nos faiblesses, à nos oublis, nos désespoirs
Aux peurs impossible à échanger
Ohhh
À nos actes manqués
Ehhhhh
Nos actes manqués (ehhhhh)
Nos actes manqués (ehhhhh)
À nos actes manqués(ehhhhh)
Ehhhhh
Ehhhhh
Il changeait la vie
C'était un cordonnier, sans rien d'particulier
Dans un village dont le nom m'a échappé
Il faisait des souliers si jolis, si légers
Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter
Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
À sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C'était un professeur, un simple professeur
Qui pensait que savoir était un grand trésor
Que tous les moins que rien n'avaient pour s'en sortir
Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire
Il y mettait du temps, du talent et du cœur
Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures
Et loin des beaux discours, des grandes théories
À sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui
Il changeait la vie
C'était un p'tit bonhomme, rien qu'un tout p'tit bonhomme
Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme
Se croyait inutile, banni des autres hommes
Il pleurait sur son saxophone
Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur
Les rêves de sa vie, les prisons de son cœur
Et loin des beaux discours, des grandes théories
Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris
Il changeait la vie
Oh, il changeait la vie
Il changeait la vie
Oh, il changeait la vie
Il changeait la vie
Là-bas
Là-bas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent, sans grillage
Ici, nos rêves sont étroits
Oh-oh, c'est pour ça que j'irai là-bas
Là-bas
Faut du cœur et faut du courage
Mais tout est possible, à mon âge, hmm
Si tu as la force et la foi, oh-oh
L'or est à portée de tes doigts
C'est pour ça que j'irai là-bas
Ici, tout est joué d'avance
Et l'on n'y peut rien changer
Tout dépend de ta naissance
Et moi, je ne suis pas bien né
J'aurai ma chance, j'aurai mes droits
Et la fierté, qu'ici je n'ai pas (là-bas)
Tout ce que tu mérites est à toi (là-bas)
Ici, les autres imposent leur loi (là-bas)
Je te perdrai peut-être là-bas (là-bas)
Mais je me perds si je reste là (là-bas)
La vie ne m'a pas laissé le choix (là-bas)
Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
Tout est neuf et tout est sauvage
Libre continent, sans grillage
Beau comme on n'imagine pas
Ici, même nos rêves sont étroits
Oh, c'est pour ça que j'irai là-bas
On ne pas laissé le choix
Oh, je me perds si je reste là
C'est pour ça que j'irai là-bas, oh-oh
Là-bas
La vie ne m'a pas laissé le choix
Toi et moi, ce sera là-bas
Jean-Michel Caradec
Quel dommage que ce talentueux chanteur nous ait quitté si jeune suite à un accident de voiture.
Une très belle chanson à apprendre aux enfants
: Pour les enfants
La Colline aux coralines
Deux petites flaques
Un oiseau qui boite
Sur le chemin
Donnons-nous la main
Sautons la barrière
Dans les fougères
Cherchons les fleurs
De l’accroche-cœur
De Caroline
À Madeline
Christophe ou Lison
Sur la colline
Aux coralines
Chantent cette chanson
Si les paroles
Sont un peu folles
C’est que les enfants
Inventent tout le temps
Chasse l’autruche
À cache-cache truche
Quatre moutons
Fument sur le balcon
Changeons le monde
Une seconde
Ça fera pas de mal
Au règne animal
C’est la baleine
Qui fera la laine
Et le chasseur
Qui aura peur
Le joueur de flûte
A fait la culbute
Son pantalon
N’a plus de fond
La nuit qui tombe
Fait grandir les ombres
II faut rentrer
Maman va s’inquiéter
Et Caroline Et Madeline
Christophe et Lison
Sur la colline
Aux coralines
Se séparent en chansons
Jean-Pierre Lesigne
La caresse au chien
Une caresse à mon chien
une caresse à mon chat
La bûche au feu de bois
et je reprends la plume
Moi qui ne suis ni moins
ni plus sage pour ça
J’écris sans grande joie
et sans grande amertume
Il a vécu le temps
où vivre était rêver
Quand rêver nourrissait
lors des grandes famines
Nous étions les errants
seigneurs de nos souliers
Barons du plat gousset
et de grande débine
Nous avions des amis
qui nous aimaient pour rien
Juste pour un refrain
pour une chansonnette
Du nord ou du midi
artistes ou gandins
Personnes pensant bien
et puis grands malhonnêtes
Plus jamais je le crains
libre nous ne serons
D’aller où semble bon
d’exercer sa pratique
De mettre au lendemain
ce que nous ne ferons
En mauvais tâcherons
en puissants faméliques
Une caresse à mon chien
une caresse à mon chat
La bûche au feu de bois
et je reprends la plume
Moi qui ne suis ni moins
ni plus sage pour ça
J’écris sans grande joie
et sans grande amertume
Mon sac
Mon sac encore une fois je te trimbale
Ce n’était qu’une longue escale
Un peu plus lourd un peu plus grand
Ce sac et mes deux instruments
Cordes et cuivre sous une aile
Par la poignée à la bretelle
Je transporte tout mon avoir
Un jour nanti demain trimard
Mon sac délaissant triant fol ou sage
Idéalisant mon bagage
Emportant juste ce qu’il faut
Hors l’indispensable tout est trop
Ma démarche n’est pas légère
Plus vieux plus lourd l’âme moins fière
Vagabond des petits chemins
Je n’attends pas de grands destins
Mon sac lueur bleue qui télévisionne
Abat-jour et feu qu’on tisonne
Inconfort regret ou remords
Il fait seul un peu trop dehors
Pour s’extirper de l’habitude
Alors qu’on a la peau moins rude
Il faut pouvoir situer l’espoir
Et garder le goût du départ
Mon sac je chante et joue je vis ma vie
Mais j’ai dessus la mer jolie
Comme le tambour de la chanson
A embarquer des cargaisons
Dans les flancs de ma goélette
Et tout dessus voiles et bonnettes
Per Gint mon frère mon copain
Nous devons aller voir plus loin
Mon sac plaise à dieu que rien ne me serve
De me trouver parfois en verve
Si j’ai payé ce que je dois
Mes conseils ne font pas le poids
Toute aventure est bonne à vivre
Dans le gros temps ou dans les livres
On n’est plus ni tocard ni crack
Lorsque nous bouclons notre sac
Viveurs de temps à contretemps
Viveurs de temps à contretemps
Passeurs de vie à contre-voie
Les éternels contrevenants
Aux constantes anomalies
Les déphaseurs de quotidien
Imposent un peu de leurs songes
Ils y contre-gagnent leur pain
quand l’uniformité vous ronge
Leurs pays c’est toujours ailleurs
Chaque départ est une aubaine
Ils ont du cœur à contre cœur
Des souvenirs à contre peine
Et s’ils sont repartis demain
D’autres vous diront leur voyage
Penchés au bord de leur destin
Ils seront vos rêveur sur gage
Ils ont cent visages cent voix
Vous les reconnaissez quand même
Ils font des adieux d’autrefois
De nouveaux bonjours en poèmes
Ils n’auront rien appris sur rien
Mais n’oublieront jamais grand chose
Des yeux à perle de chagrin
Roses quittées pour d’autres roses
Ne les prenez pas par la main
Ils vont trop loin ils vont trop vite
C’est dur de courir le chemin
Et de n’être jamais en fuite
Si demain les mettait à court
De ciel et d’impressions nouvelles
Viveurs de jours à contrejours
Ils trouveraient leur vie mortelle
C Em
Am C
C7 F A7 Dm
F F# F
Dm
(C-B-Bb-A)
G7 C
A7 Dm
Fm6 G
Jeanne Moreau
: Amour, Fantaisie, Nostalgie
Le tourbillon
Elle avait des bagues à chaque doigt
Des tas de bracelets autour des poignets
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m’enjôla
Elle avait des yeux, des yeux d’opale
Qui me fascinaient, qui me fascinaient
Y avait l’ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m’fut fatal
De femme fatale qui m’fut fatal
On s’est connu, on s’est reconnu
On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue
On s’est retrouvé, on s’est réchauffé
Puis on s’est séparé
Chacun pour soi est reparti
Dans l’tourbillon de la vie
Je l’ai revue un soir, aïe, aïe, aïe
Ça fait déjà un fameux bail
Ça fait déjà un fameux bail
Au son des banjos je l’ai reconnue
Ce curieux sourire qui m’avait tant plu
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M’émurent plus que jamais
Je me suis soûlé en l’écoutant
L’alcool fait oublier le temps
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant
Des baisers sur mon front brûlant
On s’est connu, on s’est reconnu
On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu de vue
On s’est retrouvé, on s’est séparé
Puis on s’est réchauffé
Chacun pour soi est reparti
Dans l’tourbillon de la vie
Je l’ai revue un soir ah! là là
Elle est retombée dans mes bras
Elle est retombée dans mes bras
Quand on s’est connu, quand on s’est reconnu
Pourquoi s’perdre de vue, se reperdre de vue ?
Quand on s’est retrouvé, quand on s’est réchauffé
Pourquoi se séparer?
Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Joe Dassin
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Moi, j'avais le soleil
Jour et nuit
Dans les yeux d'Émilie
Je réchauffais ma vie
à son sourire
Moi, j'avais le soleil
Nuit et jour
Dans les yeux de l'amour
Et la mélancolie
Au soleil d'Émilie
Devenait joie de vivre
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Moi, j'avais le soleil
Jour et nuit
Dans les yeux d'Émilie
Je réchauffais ma vie
à son sourire
Moi, j'avais le soleil
Nuit et jour
Dans les yeux de l'amour
Et la mélancolie
Au soleil d'Émilie
Devenait joie de vivre
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Oooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oh oh ooooooooh!
Oh oooh ooooooooh!
Hey!
Une chanson que je ne peux m'empêcher de chanter sans une grande émotion. C'est vrai que ce côté insouciant de la jeunesse, c'est formidable, et on sait que l'on ne pourra plus jamais le retrouver.
: Amitié, Jeunesse, Nostalgie
L’Équipe à Jojo
On allumait une cigarette
Et tout s’allumait
Et c’était la fête, le quatorze juillet
Il n’y avait jamais un copain de trop
Dans l’équipe à Jojo
Y avait moins de nuits sans guitare
Que de jours sans pain
On partageait tout et on n’avait rien
Qu’est-ce qu’on était fous,
Qu’est-ce qu’on s’en foutait
Qu’est-ce qu’on était bien
Lulu vendait ses toiles
Jacquot plongeait dans un bistrot
Dédé goûtait les vins
Moi, j’étais fort aux Halles
Et Gégé lavait les carreaux
Pierrot ne faisait rien
On s’était fait les poches
Pour se payer un vieux tacot
Fleuri sur le capot
Qui rêvait de Provence
Et qui mourut à Fontainebleau
On louait pour des prunes
Les quatre murs d’un vieux grenier
Tout prêt à s’écrouler
Mais pour toute une fortune
On n’aurait pas déménagé
Lucien a mis les voiles
Et Jacques s’est payé un bistrot
Où André boit de l’eau
Je n’suis plus fort aux Halles
Roger inspecte les impôts
Pierre cherche du boulot
J’ai changé de guitare
Mais j’ai gardé comme un cadeau
Un air qui me tient chaud
Au fond de ma mémoire
Celui de l’équipe à Jojo
Le café des trois colombes
Nancy en hiver, une neige mouillée
Une fille entre dans un café
Moi, je bois mon verre, elle s'installe à côté
Je ne sais pas comment l'aborder
La pluie, le beau temps, ça n'a rien de génial
Mais c'est bien pour forcer son étoile
Puis vient le moment où l'on parle de soi
Et la neige a fondu sous nos pas
On s'est connus au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien mais on avait toute la vie
Nancy au printemps, ça ressemble au Midi
Elle m'aime et je l'aime aussi
On marche en parlant, on refait la philo
Je la prends mille fois en photo
Les petits bistrots tout autour de la place
Au soleil ont sorti leurs terrasses
Mais il y avait trop de lumière et de bruit
On attendait qu'arrive la nuit
On se voyait au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien mais on avait toute la vie
Nancy, c'est très loin, c'est au bout de la terre
Ça s'éloigne à chaque anniversaire
Mais j'en suis certain, mes chagrins s'en souviennent
Le bonheur passait par la Lorraine
Il s'en est allé suivre d'autres chemins
Qui ne croisent pas souvent le mien
Je t'ai oubliée, mais c'est plus fort que moi
Il m'arrive de penser à toi
On se voyait au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien mais on avait toute la vie
On se voyait au café des trois colombes
Aux rendez-vous des amours sans abri
On était bien, on se sentait seuls au monde
On n'avait rien mais on avait toute la vie
: Famille, Humour, Insouciance, Père
Le chemin de papa
Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n’avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n’importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d’un feu de camp
On rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours
À peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise
Et le soir, autour d’un feu de camp
Elle rêvait d’une maison blanche en chantant
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa…
Et c’est ainsi que cahotant à travers les saisons
C’est ainsi que regardant par-dessus l’horizon
Sans même s’en apercevoir notre père nous a semés
Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l’univers
Roule encore la vieille roulotte de mon père
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
C’est vraiment fatigant d’aller où tu vas
Qu’il est long, qu’il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t’arrêter dans ce coin
Grand succès pour cette chanson d'une simplicité attachante.
: Amour, Humour, Insouciance
Les Champs-Élysées
Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui
N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser
Aux Champs-Élysées, aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Élysées
Tu m’as dit "J’ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin"
Alors je t’ai accompagnée, on a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé à s’embrasser
Aux Champs-Élysées, aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Élysées
Hier soir, deux inconnus et ce matin sur l’avenue
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit
Et de l’Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour chantent l’amour
Aux Champs-Élysées, aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Élysées
Salut les amoureux
Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l'amour fait place au quotidien
On n'était pas fait pour vivre ensemble
Ça n'suffit pas de toujours s'aimer bien
C'est drôle, hier, on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu'il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à cœur pour si peu de temps
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C'est pas facile de se dire adieu
Et l'on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être ou même ce soir
On va se dire que tout n'est pas perdu
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu'on écrira jamais
Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire "Salut les amoureux"
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Johnny Halliday
L'envie
Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière
Qu'on me donne la faim, la soif puis un festin
Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin
Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir
Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme
Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil
Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes
On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les merci
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie
L'envie d'avoir envie
Et qu'on allume ma vie
Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour
La solitude aussi pour que j'aime les gens
Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l'argent
Pour que j'aime être sain, vaincre la maladie
Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour
Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit
Pour que j'aime aujourd'hui oublier les "toujours"
On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les merci
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie
L'envie d'avoir envie
Et qu'on rallume ma vie
On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les merci
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie
L'envie d'avoir envie
Qu'on rallume ma vie
Qu'on me donne l'envie
L'envie d'avoir envie
Qu'on rallume ma vie
[Intro] Em D Em D C D
Em D Em
Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière
Em C D G
Qu'on me donne la faim, la soif puis un festin
Am B Em
Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Am C B B/A B/G B/F#
Que je retrouve le prix de la vie enfin
Em D Em
Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir
Em C D G
Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme
Am B Em
Pour je j'aime ma terre qu'on me donne à l'exil
Am C B B/A B/G G
Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes
Cm
On m'a trop donné bien avant l'envie,
Ab/C
J'ai oublié les rêves et les mercis
Fm Bb
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Gm Cm
Qui font l'envie de vivre et le désir
Ab
Et le plaisir aussi,
G Cm
Qu'on me donne l'envie
Bb/D Eb
L'envie d'avoir envie,
Fm G4 G
Qu'on allume ma vie
Em D Em
Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'Amour
Em C D G
La solitude aussi pour que j'aime les gens
Am B Em
Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours
Am C B B/A B/G B/F#
Et toucher la misère pour respecter l'argent
Em D Em
Pour que j'aime être sain, vaincre la maladie
Em C D G
Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour
Am B Em
Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit
Am C B B/A B/G G
Pour que j'aime aujourd'hui, oublier les toujours
Cm
On m'a trop donné bien avant l'envie,
Ab/C
J'ai oublié les rêves et les mercis
Fm Bb
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Gm Cm
Qui font l'envie de vivre et le désir
Ab G
Et le plaisir aussi,
Cm
Qu'on me donne l'envie
Bb/D Eb
L'envie d'avoir envie,
Fm G4 G
Qu'on allume ma vie
Em G
Cm
On m'a trop donné bien avant l'envie,
Ab/C
J'ai oublié les rêves et les mercis
Fm Bb
Toutes ces choses qui avaient un prix,
Gm Cm
Qui font l'envie de vivre et le désir
Ab G
Et le plaisir aussi,
Cm
Qu'on me donne l'envie
Bb/D Eb
L'envie d'avoir envie,
Fm G4 G
Qu'on allume ma vie
Cm Ab/C Fm Bb Gm Cm Ab G
Cm
Qu'on me donne l'envie
Bb/D Eb Fm G4 G
L'envie d'avoir envie, Qu'on allume ma vie
[Finale] Cm
X
La musique, que j'aime
Toute la musique, que j'aime
Elle vient de là, elle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues
J'y mets mes joies, j'y mets mes peines
Et tout ça, ça devient le blues
Je le chante autant que je l'aime
Et je le chanterai toujours
Il y a longtemps sur des guitares
Des mains noires lui donnaient le jour
Pour chanter les peines et les espoirs
Pour chanter Dieu et puis l'amour
La musique vivra tant que vivra le blues
Le blues ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
C'est ma prière pour te garder
Toute la musique que j'aime
Elle vient de là, elle vient du blues
Les mots, les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues
J'y mets mes joies, j'y mets mes peines
Et tout ça, ça devient le blues
Je le chante autant que je l'aime
Et je le chanterai toujours
Il y a longtemps sur des guitares
Des mains noires lui donnaient le jour
Pour chanter les peines et les espoirs
Pour chanter Dieu et puis l'amour
Le blues ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
C'est ma prière pour te garder
Toute la musique que j'aime
Elle vient de là, elle vient du blues
Les mots ne sont jamais les mêmes
Pour exprimer ce qu'est le blues
Toute la musique que j'aime
Toute la musique que j'aime
Toute la musique que j'aime
Elle vient de là, elle vient du blues
Elle vient de là, elle vient...
Elle vient du blues
Merci
Le pénitencier
Les portes du pénitencier
Bientôt vont se refermer
Et c'est là que je finirai ma vie
Comme d'autres gars l'ont finie
Pour moi, ma mère a donné
Sa robe de mariée
Peux-tu jamais me pardonner
Je t'ai trop fait pleurer
Le soleil n'est pas fait pour nous
C'est la nuit qu'on peut tricher
Toi qui ce soir as tout perdu
Demain, tu peux gagner
Oh, mères, écoutez-moi
Ne laissez jamais vos garçons
Seuls la nuit traîner dans les rues
Ils iront tout droit en prison
Et toi la fille qui m'a aimé
Je t'ai trop fait pleurer
Les larmes de honte que tu as versées
Il faut les oublier
Et les portes du pénitencier
Bientôt vont se fermer
Et c'est là que je finirai ma vie
Comme d'autres gars l'ont finie
Pour moi la vie va commencer
Pour moi la vie va commencer
En revenant dans ce pays
Là où le soleil et le vent
Là où mes amis, mes parents
Avaient gardé mon cœur d'enfant
Pour moi la vie va commencer
Et mon passé sort de l'oubli
Foulant le sol de ma prairie
Chevauchant avec mes amis
Pour moi la vie va commencer
Pour moi la vie va commencer
Je peux voir descendre la nuit
Sans avoir peur d'être surpris
Tandis qu'au loin comme un troupeau
Passent les ombres des chevaux
Pour moi la vie va commencer
Et sous le ciel de ce pays
Sans jamais connaître l'ennui
Mes années passeront sans bruit
Entre le ciel et mes amis
Pour moi la vie va commencer
Pour moi la vie va commencer
Pour moi la vie va commencer
Retiens la nuit
Retiens la nuit pour nous deux, jusqu'à la fin du monde
Retiens la nuit pour nos cœurs dans sa course vagabonde
Serre-moi fort contre ton corps, il faut qu'à l'heure des folies
Le grand amour raye le jour et nous fasse oublier la vie
Retiens la nuit, avec toi, elle paraît si belle
Retiens la nuit, mon amour, qu'elle devienne éternelle
Pour le bonheur de nos deux cœurs, arrête le temps et les heures
Je t'en supplie à l'infini, retiens la nuit
Ne me demande pas d'où me vient ma tristesse
Ne me demande rien, tu ne comprendrais pas
En découvrant l'amour je frôle la détresse
En croyant au bonheur, la peur entre en mes joies
Retiens la nuit pour nous deux, jusqu'à la fin du monde
Retiens la nuit pour nos cœurs dans sa course vagabonde
Serre-moi fort contre ton corps, il faut qu'à l'heure des folies
Le grand amour raye le jour et nous fasse oublier la vie
Retiens la nuit, avec toi, elle paraît si belle
Retiens la nuit, mon amour, qu'elle devienne éternelle
Pour le bonheur de nos deux cœurs, arrête le temps et les heures
Je t'en supplie à l'infini, retiens la nuit
Oh je t'en supplie à l'infini, retiens la nuit
Souvenirs, souvenirs
Souvenirs, souvenirs
Je vous retrouve en mon cœur
Et vous faites refleurir
Tous mes rêves de bonheur
Je me souviens d'un soir de danse
Joue contre joue
Des rendez-vous de nos vacances
Quand nous faisions les fous
Souvenirs, souvenirs
De nos beaux jours de l'été
Lorsque nous partions cueillir
Mille fleurs, mille baisers
Et pour mieux garder dans ma tête
Les joies de la belle saison
Souvenirs, souvenirs
Il nous reste nos chansons
Souvenirs, souvenirs
Quelque part dans le matin
Où le soleil semblait rire
Tout le long de nos chemins
Nous n'avions au fond de nos poches
Qu'un peu d'espoir
Mais nous partions comme Gavroche
Le cœur assez bavard
Souvenirs, souvenirs
Vous revenez dans ma vie
Illuminant l'avenir
Lorsque mon ciel est trop gris
On dit que le temps vous emporte
Et pourtant ça, j'en suis certain
Souvenirs, souvenirs
Vous resterez mes copains
Julien Clerc
: Amour
Femmes je vous aime
Quelquefois si douces
Quand la vie me touche
Comme nous tous
Alors si douces
Quelquefois si dures
Que chaque blessure
Longtemps me dure
Longtemps me dure
Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Je n'en connais pas de faciles
Je n'en connais que de fragiles
Et difficile
Oui difficiles
Quelquefois si drôles
Sur un coin d'épaule
Oh oui si drôles
Regard qui frôle
Quelquefois si seules
Parfois elles le veulent
Oui mais si seules
Oui mais si seules
Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Vous êtes ma mère, je vous ressemble
Et toutes ensembles, mon enfant
Mon impatience
Et ma souffrance
Femmes, je vous aime
Femmes, je vous aime
Si parfois ces mots se déchirent
C'est que je n'ose pas vous dire
Je vous désire
Ou même pire
Ô femmes
Femmes
: Amour, Humour, Rupture
Si on chantait
La grande ville
Mange la ville
La grandie vie
Mange la vie
Marie si belle
Marie vaisselle
Marie chandelle
Plume d’hirondelle
Fleur sans colline
Pleur en cuisine
Marie sans fard
Fleur de brouillard
Si on chantait
Si on chantait
Si on chantait
Si on chantait La-la-la-la
Si on chantait La-la-la-la
Si on chantait La-la-la-la
Marie divine, si on chantait
Si on chantait
Si on chantait
Si on chantait
Si on chantait La-la-la-la
Si on chantait La-la-la-la
Si on chantait La-la-la-la
Si on chantait
Ce qui me peine
N’est pas que je t’aime
Le temps se lasse
Le cœur efface
Parmi les femmes
Pourquoi le taire
Celles qui te ressemblent
Je les préfère
Marie divine
Sans mousseline
Dans ta cuisine
Je t’imagine
Travailler c'est trop dur
Travailler c'est trop dur
Et voler c'est pas beau
D'mander la charité
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
Chaque jour que moi je vis
On ne demande de quoi je vis
Je dis je vis sur l'amour
Et j'espère vivre vieux
Je prends mon vieux cheval
Et j'attrape ma vielle selle
Je selle mon vieux cheval
Pour aller chercher ma belle
Je prends ma vieille Bible
Ma Thora mon vieux Coran
D'Abidjan à Saint Félix
Je cours chercher Hélène
Travailler c'est trop dur
Et voler c'est pas beau
D'mander la charité
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
Chaque jour que moi je vis
On ne demande de quoi je “deal”
Je dis je vis sur l'amour
Et j'espère vivre vieux
Je prends mon vieux cheval
Et j'attrape ma vielle selle
Je selle mon vieux cheval
Pour aller chercher ma belle
Je prends ma vieille Bible
Ma Thora mon vieux Coran
D'Abidjan à Saint Félix
Je cours chercher Hélène
Travailler c'est trop dur
Et voler c'est pas beau
D'mander la charité
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
Travailler c'est trop dur
Et voler c'est pas beau
D'mander la charité
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
Chaque jour que moi je vis
On ne demande de quoi je vis
Je dis je vis sur l'amour
Et j'espère vivre vieux
Je prends mon vieux cheval
Et j'attrape ma vielle selle
Je selle mon vieux cheval
Pour aller chercher ma belle
Je prends ma vieille Bible
Ma Thora mon vieux Coran
D'Abidjan à Saint Félix
Je cours chercher Hélène
Travailler c'est trop dur
Et voler c'est pas beau
D'mander la charité
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
C'est quelque chose que je ne veux plus faire
Juliette Gréco
Un petit poisson, un petit oiseau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Quand on est là-haut
Perdus aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l'on voudrait bien
Changer au cours du voyage
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Quand on est dans l'eau
On veut que vienne l'orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu'un message
Qui pourrait d'un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
E
Un petit poisson, un petit oiseau
B7
S'aimaient d’amour tendre
B7
Mais comment s'y prendre
E
Quand on est dans l'eau
E
Un petit poisson, un petit oiseau
B7
S'aimaient d'amour tendre
B7
Mais comment s'y prendre
E
Quand on est là-haut
C#7
Quand on est Là-haut
F#m
Perdu aux creux des nuages
B7
On regarde en bas pour voir
E
Son amour qui nage
C#m
Et l'on voudrait bien changer
F#m
au cours du voyage
F#7
Ses ailes en nageoires
F#7
Les arbres en plongeoir
F#m F#m7 B7
Le ciel en baignoire !
E
Un petit poisson, un petit oiseau
B7
S'aimaient d'amour tendre
B7
Mais comment s'y prendre
E
Quand on est dans là-haut
E
Un petit poisson, un petit oiseau
B7
S'aimaient d'amour tendre
B7
Mais comment s'y prendre
E
Quand on est dans l'eau
C#7
Quand on est dans l'eau
F#m
On veut que vienne l'orage
B7
Qui apporterait du ciel
E
Bien plus qu'un message
C#m
Qui pourrait d'un coup
F#m
Dhanger au cours du voyage
F#7
Des plumes en écailles
F#7
Des ailes en chandail
F#m F#m7 B7
Des algues en paille.
E
Un petit poisson, un petit oiseau
B7
S'aimaient d'amour tendre
B7
Mais comment s'y prendre
E
Quand on est dans là-haut
E
Un petit poisson, un petit oiseau
B7
S'aimaient d'amour tendre
B7
Mais comment s'y prendre
E
Quand on est dans l'eau
Kids United
On écrit sur les murs
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs
à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
On écrit sur les murs
la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs
pour que l’amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi
Partout autour de nous
Y’a des signes d’espoir dans les regards
Donnons leur écrit
Car dans la nuit
Tout s’efface
Même leur trace
On écrit sur les murs...
Des mots seulement gravés
Pour ne pas oublier, pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain
Nos visages
Métissage
On écrit sur les murs... (tout le refrain)
Très doux, presque bouche fermée
On écrit sur les murs
le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs
à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
Reprise forté des 2 On écrit sur les murs...
L'art à tatouille
Ô Pétard
Je suis un vrai sauvage
Des cabanes de Mauguio
C'est l'été loin de la plage
L'hiver, les pieds dans l'eau
Mais quand l'apéro s'engage
Même par mauvais temps
Même sous les nuages
Je chante au bord de l'étang
Oh pétard, pétard, qu'il fait beau
Oh pétard, pétard, qu'il fait chaud
Ici même les mouettes bronzent
Oh pétard de loin on dirait des corbeaux
Comme les marguerites ou comme les abeilles
On a toujours la frite quand on est au soleil
Les cabaniers du midi
sont tous un peu menteurs
Et même sous la pluie,
ils chantent tous en chœur
Oh pétard, pétard, qu'il fait beau...
Je suis un vrai sauvage
Des cabanes de Mauguio
C'est l'été loin de la plage
L'hiver, les pieds dans l'eau
Mais quand l'apéro s'engage
Même par mauvais temps
Même sous les nuages
Je chante au bord de l'étang
Oh pétard, pétard, qu'il fait beau
Oh pétard, pétard, qu'il fait chaud
Ici même les mouettes bronzent
Oh pétard de loin on dirait des corbeaux
Oh pétard, pétard, qu'il fait beau
Oh pétard, pétard, qu'il fait chaud
Ici même les mouettes bronzent
Oh pétard de loin on dirait des corbeaux
Oh pétard de loin on
Oh pétard de loin on
Oh pétard de loin...//
On dirait des corbeaux
Lény Escudero
Un vrai gentil, un pur.
: Amour, Nostalgie
À Malypense
À Malypense, un jour
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi, le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer.
À Malypense,
L'amour on le montre du doigt
Ils n'sont pas mariés d'vant la loi
À Malypense,
J'ai eu peur d'aimer au grand jour
La moindre rumeur, torturait mon cœur
Chassant le bonheur,
Mon amour.
À Malypense, un jour
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi, le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer.
À Malypense,
Chacun meurt avec ses regrets
Oui mais aujourd'hui, pour t'aimer
À Malypense,
Je ferai battre le tambour
Chez chaque voisin, pour qu'il sache bien
Que tu me reviens,
Mon amour.
Ballade à Sylvie
J’ai perdu mon âme
En perdant Sylvie
J’ai perdu mon âme
En perdant ma mie.
Ah, qu’elle me revienne
J’oublierai le temps
Le temps de mes peines
Et tous mes tourments
Moi, je te pardonne
Et si tu voulais
Un jour de l’automne
Tu me reviendrais
J’ai perdu mon âme
Quand j’ai perdu son amour
Et moi pauvre diable
Je l’aime toujours.
J’ai perdu mon âme
En perdant Sylvie
J’ai perdu mon âme
En perdant ma mie.
Par un soir d’automne
Elle est arrivée
Elle m’a dit : "Pardonne!"
Et j’ai pardonné
Mais malgré moi-même
Tout au fond de moi
Etait née la haine
Qui dictait sa loi.
Et devant ma porte
Son regard caressant le mien
Là mon âme est morte
Dans le creux de ma main.
Petite mère
Y a des jours comme ça
J'voudrais que tout s'arrête
Et reposer ma tête
Dans le creux de ton bras
Et là je voudrais tant
Oublier ma détresse
Sous l'infinie tendresse
Que m'apportait ta voix
Y a des jours comme ça
Lorsque ma tête roule
J'voudrais que tout s'écroule
Parc'que tu n'es pas là
Dis-moi, petite mère
Où est-il le chemin
Pour aller à naguère?
Moi, je n'sais plus très bien
Dis-moi, petite mère
Où est le vieux tilleul
Qui, lorsque j'étais seul
Me croyant un poète
M'a entendu criant
Aux diables à la ronde
Je referai le monde
Lorsque je serai grand
M'a entendu criant
Aux diables à la ronde
Je referai le monde
Lorsque je serai grand
Maintenant tu sais
J'ai perdu l'insouciance
Du temps de mon enfance
Toi, tu me consolais
Y a des jours comme ça
Ah Dieu, que je regrette
Le temps perdu, peut-être
Je ne comprenais pas
Lorsque sur mon front lourd
Ta main venait, si tendre
Comme pour y répandre
Ton cœur chargé d'amour
Dis-moi, petite mère
Où est-il le chemin
Pour aller à naguère?
Moi, je n'sais plus très bien
Dis-moi, petite mère
Où est le vieux tilleul
Qui lorsque j'étais seul
Me croyant un poète
M'a entendu criant
Aux diables à la ronde
Je referai le monde
Lorsque je serai grand
Et vois-tu maintenant
J'ai tant cogné ma tête
Aux murs de la planète
Je pleure d'être grand
Et vois-tu maintenant
J'ai tant cogné ma tête
Aux murs de la planète
Je pleure d'être grand
Et vois-tu maintenant
J'ai tant cogné ma tête
Aux murs de la planète
Je pleure d'être grand
Et vois-tu maintenant
J'ai tant cogné ma tête
Aux murs de la planète
Je pleure d'être grand
Et vois-tu maintenant
J'ai tant cogné ma tête
Aux murs de la planète
Je pleure d'être grand
Un grand succès !
: Amour, Éspérance, Rupture
Pour une amourette
Pour une amourette
Qui passait par là
J’ai perdu la tête
Et puis me voilà
Pour une amourette
Qui se posait là
Pour une amourette
Qui m’tendait les bras
Pour une amourette
Qui me disait viens
J’ai cru qu’une fête
Dansait dans mes mains
Pour une amourette
Qui faisait du bonheur
J’ai fui la planète
Pour la suivre ailleurs
Alors je me suis dit
T’es au bout du chemin
Tu peux t’arrêter là
Te reposer enfin
Et lorsque l’amour
S’est noyé dans ses yeux
J’ai cru que je venais
D’inventer le ciel bleu
Pour une amourette
Qui m’avait souri
Je me suis fait honnête
J’ai changé ma vie
Pour une amourette
Qui savait m’aimer
Pour une amourette
Qui croyait m’aimer
Pour une amourette
L’amour éternel
Dure le temps d’une fête
Le temps d’un soleil
Et mon amourette
Qui était trop jolie
Vers d’autres conquêtes
Bientôt repartit
Le premier adieu
A gardé son secret
Elle emportait l’amour
Me laissant le regret
Mais le vieux printemps
Au loin refleurissait
Tout contre mon cœur
Déjà il me disait:
Une petite amourette
Faut la prendre comme ça
Un jour, deux peut-être
Longtemps quelquefois
Va sécher tes larmes
Un nouvel amour
Te guette et désarme
Les peines d’un jour
Une petite amourette
Un jour reviendra
Te tourner la tête
Te tendre les bras
Chanter la romance
Du rêve joli
Et je sais d’avance
Que tu diras oui
Alors les amours
Pour toi refleuriront
Tu aimeras encore
À la belle saison
Une petite Amourette
N’est jamais trop jolie
Quand on sait d’avance
Ce que dure la vie.
Si tu étais reine
Pense à ta veine
Pense à mon chagrin
Si tu étais reine
Et moi baladin
Je sais quand bien même
J'aurais l'âme en peine
Pour toi ma charmante
Faudrait que je chante
J'aurais le dimanche
L'hermine à la manche
Qu'il vente ou qu'il neige
Tous les privilèges
Une vie sereine
Des nuits sans chagrin
Si tu étais reine
Et moi baladin
Pense à ta veine
Pense à mon chagrin
Si tu étais reine
Et moi baladin
Pour quelques poèmes
Pour quelques "Je t'aime"
Fini le carême
Qui durait toujours
Adieu la famine
J'aurais bonne mine
Et paierais ta dime
Son pesant d'amour
Et si ça me gêne
Le fer de mes chaînes
T'y mettrais, ma reine
Un peu de velours
Pense à ta veine
Pense à mon chagrin
Si tu étais reine
Et moi baladin
Au fond de ta Bastille
Tu mettrais les filles
Qui ont su m'aimer
Ou qui m'aimeront
Au fond d' tes galères
Ignorant Cythère
Voguant vers l'enfer
Mes vieux compagnons
Adieu les balades
Finies les aubades
Et mon cœur nomade
Serait en prison
Pense à ta veine
Pense à mon chagrin
Si tu étais reine
Et moi baladin
Au bout de ma laisse
Tiraillant sans cesse
J'aurais les caresses
Que l'on donne aux chiens
Je sais qu'à tout prendre
Plutôt que me perdre
Tu me ferais pendre
Et tu ferais bien
Parce que je préfère
Cordes ou galères
Auprès de mes frères
Tous les baladins
Mais t'as pas eu de veine
J'aurai pas de chagrin
Car tu n'es pas reine
Et je suis baladin {ad lib}
Tu te reconnaîtras
Sans jamais dire ton nom
Sans jamais parler de toi
Rien qu'une de mes chansons
Et tu te reconnaîtras
Sans parler de notre histoire
Sans revenir sur mes pas
Sans parler à ta mémoire
Mais tu te reconnaîtras
S"il est vrai que le temps qui passe
Le temps qui passe est à l'amour
Ce que le vent est à la flamme
On se reverra mon amour
Sans jamais parler des jours
Où tu n'as aimé que moi
Sans parler du mal d'amour
Mais tu te reconnaîtras
Sans parler de la ballade
Que j'ai tant chantée pour toi
Que j'en ai perdu mon âme
Mais tu te reconnaîtras
S'il est vrai que le temps qui passe
Le temps qui passe est à l'amour
Ce que le vent est à la flamme
On se reverra mon amour
Sans jamais dire ton nom
Sans jamais parler de toi
Écoute cette chanson
Et tu te reconnaîtras
Et tu te reconnaîtras
Léo Ferré
L'Étrangère
Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
A démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture
Ordinairement au mois d'août
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin doux
On passe la nuit claire à boire
On danse en frappant dans ses mains
On n'a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c'est demain
On revient d'une seule traite
Gais, sans un sou, vaguement gris
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit
J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant!
Celle-ci parla vite vite
De l'odeur des magnolias
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule
Un mot m'était promission
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passion
A chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit
Et la plus banale romance
M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit
Puis au matin: "Bonsoir madame"
L'amour s'achève avec la pluie
Les Compagnons de la Chanson
Ce bonheur-là
On ne fait jamais tout à fait
Ce qu’on avait rêvé de faire
On est très souvent contrarié
Par les uns, par les autres
Et par la Terre entière
Heureusement on a parfois
Un peu de chance et ce jour-là
Ce jour-là tout nous réussit
Et le cœur plein de joie
C’est ensemble que l’on dit :
Beaucoup d’amour, du soleil et du ciel bleu
Et l’on a tout pour être heureux
Ce bonheur-là brillera dans nos yeux
Toute la vie si tu le veux
Depuis des mois et depuis des années
Ce bonheur-là je le cherchais
Et maintenant, maintenant je le sais
Ce bonheur-là je l’ai trouvé
S’il n’y avait que toi et moi
Notre vie serait magnifique
Malgré le monde et ses tracas
Préservons nos deux cœurs
En restant romantiques
Fais du feu dans la cheminée
Il a neigé à Port au Prince
Il pleut encore à Chamonix
On traverse à gué la Garonne
Le ciel est tout bleu à Paris
Ma mie l’hiver est à l’envers
Ne t’en retourne pas dehors
Le monde est en chamaille
On gèle au Sud on sue au Nord
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S’il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
La Seine a repris ses vingt berges
Malgré les lourdes giboulées
Si j’ai du frimas sur les lèvres
C’est que je veille à ses côtés
Ma mie j’ai le cœur à l’envers
Le temps ravive le cerfeuil
Je ne veux pas être tout seul
Quand l’hiver tournera de l’œil
Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m’était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C’est l’amour de mon potager
: Bonheur, Éspérance, Un pays, un lieu...
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Hava neranena
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Hava neranena
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Ourou, ourou, ourou
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim
Ourou akhim !
B'lev sameakh
Dansons car dans les granges
Le blé se range
C’est le dernier jour des moissons
Dansons sur cette terre
Fertile et fière
Qui reverra notre sillon
Dansons sans plus penser
Au mal qu’on s’est donné
Pour faire lever le grain
Qu’on vendra demain
Dansons pour oublier
Sous le ciel étoilé
Nos peines et nos peurs
Que le grain ne meure Laï laï laï laï laï
Et ma joie devient complète
Près de toi le temps s’arrête
Dans tes bras je perds la tête
Et tout prend un air de fête
Serre-moi jusqu’au jour
Dansons, dansons, mon amour
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha.
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Hava nagila avec traduction
E - Am - Dm
Hava nagila
Réjouissons-nous
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Réjouissons-nous et soyons heureux
Hava nagila
Hava nagila
Hava nagila
Vé-énis mecha.
Hava neranena
Chantons
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Chantons et soyons heureux
Hava neranena
Hava neranena
Hava neranena Venis mecha
Ourou, ourou, ourou
Réveillez-vous
Ourou akhim b'lev sameakh
Réveillez-vous frères et soyons heureux
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim b'lev sameakh
Ourou akhim
Ourou akhim !
B'lev sameakh
Dansons car dans les granges
Le blé se range
C’est le dernier jour des moissons
Dansons sur cette terre
Fertile et fière
Qui reverra notre sillon
Dansons sans plus penser
Au mal qu’on s’est donné
Pour faire lever le grain
Qu’on vendra demain
Dansons pour oublier
Sous le ciel étoilé
Nos peines et nos peurs
Que le grain ne meure
Laï laï laï laï laï
Et ma joie devient complète
Près de toi le temps s’arrête
Dans tes bras je perds la tête
Et tout prend un air de fête
Serre-moi jusqu’au jour
Dansons, dansons, mon amour
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha.
Hava nagila, Hava nagila,
Hava nagila, Venis mecha. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
La Chanson de Lara
Un jour Lara
Quand le vent a tourné
Un jour Lara
Ton amour t’a quitté
Tes yeux Lara
Revoient toujours ce train
Ce dernier train
Partant vers le chagrin
Le ciel était couvert de neige
Au loin déjà l’horizon brûlait
Cette chanson
Que chantaient les soldats
C’était si bon
Serré entre tes bras
Au bord des pleurs
Tu souriais Lara
Oubliant l’heure
La guerre, la peur, le froid
Le ciel était couvert de neige
Au loin déjà le canon tonnait
Un jour Lara
Quand tournera le vent
Un jour Lara
Ce sera comme avant
Alors cet air comme un manège
Pour toi sera ta chanson
Lara, Lara
Une belle chanson amusante à chanter en faisant les gestes.
: Pour les enfants, Rigolotte
La licorne
Quand Dieu fit l’univers il mit sur la terre
des milliers d’animaux inconnus aujourd’hui
mais la plus jolie dans ce vert paradis
la plus drôle la plus mignonne, c’était la licorne
Y avait
Des gros crocodiles
des orangs-outangs
des affreux reptiles
et des jolis moutons blancs
des chats
des rats
des éléphants
mais la plus mignonne
de toutes les bêtes à cornes,
C’était la licorne.
Quand il vit les pécheurs
faire leurs premiers péchés
Dieu se mit en colère et appela Noé:
mon bon vieux Noé, je vais noyer la terre
construis-moi un bateau pour flotter sur l’eau
Mets-y
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Quand son bateau fut prêt
à surmonter les flots,
Noé y fit monter les animaux deux par deux
et déjà la pluie commençait à tomber
quand il cria
"Seigneur! j’ai fait pour le mieux ! "
J'ai mis
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais n'oublie personne
N'oublie pas la mignonne La jolie licorne
Elles riaient les mignonnes
et pataugeaient dans l’eau,
s’amusant comme des folles,
sans voir que le bateau
emmené par Noé, les avait oubliées
et puis jamais personne n’a vu de licorne
On voit
des gros Crocodiles. des orangs-outangs des affreux reptiles et des jolis moutons blancs des chats des rats des éléphants
Mais jamais personne
Ne verra la mignonne la jolie licorne
Un grand classique des veillées autour du feu. Paroles de Maurice Druon sur un air traditionnel russe.
Le galérien
Je m’souviens, ma mère m’aimait
Et je suis aux galères
Je m’souviens ma mère disait :
Mais je n’ai pas cru ma mère
Ne traîne pas dans les ruisseaux
T’bats pas comme un sauvage
T’amuse pas comme les oiseaux
Elle me disait d’être sage.
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais courir la chance
J’ai pas tué, j’ai pas volé
J’voulais qu’chaque jour soit dimanche
Je m’souviens ma mère pleurait
T’en vas pas chez les filles
Fais donc pas toujours c’qui t’plaît
Pour les prisons y a des grilles
Rythmé marche militaire
Un jour les soldats du roi
T’emmèn’ront aux galères
Tu t’en iras trois par trois
Com’ ils ont emm’né ton père
Tu auras la tête rasée
On te mettra des chaînes
T’en auras les reins brisés
Et moi j’en mourrai de peine.
Toujours, toujours tu ram’ras
Quand tu s’ras aux galères
Toujours toujours tu ram’ras
Tu pens’ras p’t’être à ta mère
J’ai pas tué, j’ai pas volé
Mais j’ai pas cru ma mère
Et je m’souviens qu’elle m’aimait
Pendant qu’ je rame aux galères.
: Fantaisie, Humour, Mère
Le loup garrou
Quand j'étais petit garçon
Mon père criait très fort
si t'apprends pas tes leçons
Tu seras croque-mort
Guitariste ou vagabond
Gardien de sémaphore
Tu vas te faire manger par le grand-loup garou
Tu vas te faire manger par le grand-loup garou
Maman maman, protège ton garçon
Mamy mamy, veille sur ton petit
Maman maman ne m'abandonne pas
Maman maman lorsque le loup viendra
la la la lam
Maman maman lorsque le loup viendra
Je suis tombé amoureux de la femme fatale
Y a rien de plus dangereux pour un sentimental
Et quand j'étais malheureux j'entendais le signal
Tu vas te faire manger par la femme aux bijoux ou ou
Tu vas te faire manger par le grand-loup garou
Maman maman, protège ton garçon
Mamy mamy, veille sur ton petit
Maman maman ne m'abandonne pas
Maman maman lorsque le loup viendra
la la la lam
Maman maman lorsque le loup viendra
Au jour J je m'en irai comme je suis venu
Dans le grand jardin secret dont nul n'est revenu
Alors là je me dirai devant cet inconnu
Tu vas te faire manger par le grand manitou
Tu vas te faire manger par le grand-loup garou
Maman maman, protège ton garçon
Mamy mamy, veille sur ton petit
Maman maman ne m'abandonne pas
Maman maman lorsque le loup viendra
la la la lam
Maman maman lorsque le loup viendra
Maman maman, protège ton garçon
Mamy mamy, veille sur ton petit
Maman maman ne m'abandonne pas
Maman maman lorsque le loup viendra
la la la lam
Maman maman lorsque le loup viendra
Le Marchand de Bonheur
Nous sommes les vagabonds
Les marchands de bonheur
On n’a que des chansons
À mettre dans les cœurs
Vous nous verrez passer,
chacun à votre tour
Passer au vent léger,
au moment de l’amour
Y a les quatre saisons pour aller flâner
Et semer des moissons de baisers
Y a l’automne et l’hiver, le ciel et la mer
Le printemps et l’été pour chanter
Vous êtes des enfants qui vous donnez du mal
Du mal pour vous aimer et du mal pour pleurer
Nous arrivons à temps, à temps c’est bien normal
Pour aller réparer ce que vous déchirez
Y a les quatre saisons pour sécher vos pleurs
Et changer l’horizon de vos cœurs
Y a l’automne et l’hiver, le ciel et la mer
Le printemps et l’été pour chanter
On donne à bon marché de quoi rire de tout
De quoi rire de tout, plutôt que d’en pleurer
On ne demande rien pour nous dédommager
Qu’à voir sur le chemin la joie qu’on a donnée
Y a les quatre saisons pour sécher vos pleurs
Et changer l’horizon de vos cœurs
Y a l’automne et l’hiver, le ciel et la mer
Le printemps et l’été pour chanter
Le sous-marin vert
Nous partions dans un beau sous-marin vert,
Un sous-marin vert, vert comme la mer
Tantôt vert, tantôt vert et tantôt bleu
Tantôt vert et bleu comme nos rêves bleus.
Nous avions tous le même âge
Le même âge, les mêmes joies
Quand un jour dans le village
Un vieil homme nous raconta
Ses séjours au fond des mers
Dans un beau sous-marin vert
Aussitôt, sans un adieu
Capitaine courageux…
Prévoyant des jours de fête
À la gloire du commandant
Nous avions une fanfare
Toujours prête au bon moment
Popopopom pompom pompom…
Maintenant nous sommes des hommes
Et parfois quand rien ne va
Quand nos jours sont monotones
Dans un rêve comme autrefois...
Marin
Enfant du voyage
Ton lit c’est la mer
Ton toit les nuages
Été comme hiver
Ta maison c’est l’océan
Tes amis sont les étoiles
Tu n’as qu’une fleur au cœur
Et c’est la rose des vents
Ton amour est un bateau
Qui te berce dans ses voiles
Mais n’oublie pas pour autant
Que l’on t’attend
Enfant du voyage
Ton cœur s’est offert
Au vent, aux nuages
Là-bas sur la mer
Mais tu sais que dans un port
Tremblant à chaque sirène
Une fille aux cheveux d’or
Perdue dans le vent du nord
Une fille aux cheveux d’or
Compte les jours et les semaines
Et te garde son amour
Pour ton retour
Enfant du voyage
Ton lit c’est la mer
C'est bien vrai !
Qu’il fait bon vivre
Qu’il fait bon vivre, quand on revient chez soi
Que l’on revoit le toit où vous attend la joie,
La joie de vivre, les amis d’autrefois,
Bonjour me revoilà
Sur les chemins par le monde
j’ai navigué longtemps
Avant de m’apercevoir
que notre terre était ronde
Comme un ballon d’enfant
je reviens plein d’espoir
Qu’il fait bon vivre, quand on revient chez soi
Que l’on revoit le toit où vous attend la joie,
La joie de vivre, les amis d’autrefois,
Bonjour me revoilà
Qu’il fait bon vivre,
au ciel de son pays,
Après de longues nuits,
et de longs jours d’oubli,
Qu’il fait bon vivre,
ah qu’il est beau le jour,
le jour de mon retour
Tout le pays est en fête
et toi tu me souris,
Mon cœur est tout en émoi,
je vois combien j’étais bête
Je comprends tout le prix,
de mon amour pour toi
Qu’il fait bon vivre, quand on revient chez soi
Que l’on revoit le toit où vous attend la joie,
La joie de vivre les amis d’autrefois,
Bonjour me revoilà
Bonjour
Bonjour
Bonjour
Bonjour
Nous revoilà !
Si tous les gars du Monde
Si tous les gars du monde
Décidaient d’être copains
Et partageaient, un beau matin
Leurs espoirs et leurs chagrins
Si tous les gars du monde
Devenaient de bons copains
Et marchaient la main dans la main
Le bonheur serait pour demain
Ne parlez pas de différence
Ne dites pas qu’il est trop blond
Ou qu’il est noir comme du charbon
Ni même qu’il n’est pas né en France
Aimez-les n’importe comment
Même si leur gueule doit vous surprendre
L’amour c’est comme au régiment
Il faut pas chercher à comprendre !
J’ai mes ennuis et vous les vôtres
Mais moi, je compte sur les gars
Les copains qu’on ne connaît pas
Peuvent nous consoler des autres
Tous les espoirs nous sont permis
Le bonheur c’est une habitude
Avec deux cents millions d’amis
On ne craint pas la solitude
Une chanson
c’est peu de chose
Une chanson, c’est peu de chose
Mais quand ça se pose
Au creux d’une oreille, ça reste là,
Allez savoir pourquoi
Ça n’est souvent qu’une rengaine
Mais ça se promène sur les joies, les peines
Allez savoir, allez donc savoir pourquoi.
Parce qu’un jour deux ou trois mots d’amour
Ont fleuri sous le toit d’un enfant du faubourg
Qui n’avait rien dans ses dix doigts
Qu’une guitare en bois, pour faire un grand bonheur
Au cœur un grand bonheur
Et quelques rimes autour
Parce qu’un jour un titi de Paris
La sifflait à midi en retrouvant Mimi
Et que Mimi est repartie la chanter à son tour
En traversant la cour à son tour et voilà
Parce qu’un soir, quand s’installa l’amour
Au cœur d’un troubadour, il perdit le sommeil
Et doucement, tout doucement
Quand revint le soleil
C’est un refrain de plus
Qui avait vu le jour
Les Frères Jacques
Sur des paroles de Jacques Prévert, la musique de Kosma et l'interprétation des Frères Jacques nous donnent un chef d'œuvre.
: Poétique, Pour les enfants, Surréaliste
En sortant de l’école
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmenés
Tout autour de la Terre
Dans un wagon doré. Respiration
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré...... (suspense)
La Mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés. Respiration
Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré.......... (suspense)
La Lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires
des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle
d’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins. Respiration
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin de fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’Hiver
Qui voulait l’attraper.
Mais nous sur notre chemin de fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêtée Respiration
Et le Printemps nous a salués...
C’était lui le garde-barrière
Et il nous a bien remercié Respiration
Et toutes les Fleurs de la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tort et à travers
Sur la voie de chemin de fer
Qui ne voulait plus avancer....
De peur de les abîmer. Respiration
Alors… On marche : départ pied gauche
-On-est re-ve-nu-à pied-
-À pied-tout autour de la terre-
-À pied - tout autour de la mer-
-Tout autour du soleil-
-De la lune et des étoiles-
-A pied-
-à cheval-
-en voiture-
Les bras en l'air Et en bateau à voiles.
Général à vendre
De bon matin me suis levé c’était dimanche
A la carriole j’ai attelé la jument blanche
Pour m’en aller au marché
Dans le chef-lieu du comté
Paraît qu’y avait des généraux à vendre
Mais le soleil écrasait tant la route blanche
La jument s’arrêtait si souvent sous les branches
Que lorsque je fus rendu
On n’m’avait pas attendu
Et tous les généraux étaient vendus
Pourtant là-bas tout au fond du champ de foire
Par un coup d’chance il en restait encore un
Il n’était pas couvert de gloire
Mais avec un peu d’ripolin
Il pouvait faire encore très bien
J’l’ai échangé contre un cageot de pommes pas mûres
Quatre choux-fleurs et une tartine de confiture
Tout ça pour un général
C’était vraiment pas trop mal
Et puis je l’ai chargé dans ma voiture
A la maison on m’a fait des reproches amers
Encore une fois paraît que j’m’étais laissé faire
Un Général dans c’t’état
Ça valait beaucoup moins qu’ça
Mais puisque c’était fait tant pis pour moi
Et puis les gosses ont eu peur de sa moustache
Elle était rousse et ça les faisait pleurer
On lui a coupé d’un côté
Mais l’chien s’est mis à aboyer
Alors on a laissé l’autre moitié
Il fichait rien pour pas salir son beau costume
De temps en temps il épluchait quelques légumes
Ou réparait l’escabeau
Ou débouchait l’lavabo
Mais y n’savait même pas jouer du piano
Pourtant certains soirs, certains soirs d’été
Le Général s’asseyait sur la paille
Et les yeux perdus dans l’immensité
Il nous racontait ses batailles
Il nous parlait des Dardanelles
Quand il n’était que Colonel
Et de la campagne d’Orient
Quand il n’était que Commandant
L’épopée napoléonienne
Quand il n’était que Capitaine
Et puis la Guerre de Cent Ans
Quand il n’était que Lieutenant
Les Croisades et Pépin le Bref
Quand il n’était que Sergent-Chef
Et les éléphants d’Hannibal
Quand il n’était que Caporal
Les Thermopyles, Léonidas
Quand il n’était que deuxième classe
Et Ramsès II, la première guerre
Quand sa mère était cantinière
Et le Général jusqu’au p’tit matin
Déroulait le fil de son immense histoire
Puis il s’endormait sur sa botte de foin
Et nous sans parler
Nous rêvions de gloire
Il est resté comme ça chez nous jusqu’à l’automne
Sans travailler sans trouver la vie monotone
Ça nous a même étonnés
D’apprendre par le curé
Qu’il avait fait deux jumeaux à la bonne
Et puis voilà qu’par un beau matin de décembrrre
Il est entré sans même frapper dans ma chambrrre
Il v’nait de lire dans l’journal
Qu’on le nommait Maréchal
Alors il nous quittait c’était fatal
Je l’ai r’conduit en carriole jusqu’à la ville
On m’a rendu mes choux-fleurs
Et mes cageots
Et sans émotion inutile
Sans pleurs et sans se dire un mot
On s’est quittés en vrais héros
À la maison la vie a r’pris sans aventure
Y a plus personne pour nous chiper des confitures
Le Général au bistrot
Avait planté un drapeau
Pour la patrie j’ai payé la facture
Je ne suis plus jamais retourné au marché
Mais quelques fois dans le ciel de la nuit d’été
On voit briller cinq étoiles
Et ça nous fait un peu mal
Oh ! n’achetez jamais un Général
La branche
Le soleil
est venu
Se poser ce matin sur la branche
Un oiseau
est venu
Se baigner de soleil sur la branche
Elle était
si fragile
Si ténue qu’elle ployait cette branche
Chaque instant
je croyais
Qu’elle allait se briser cette branche
C’est comme ça qu’on vit sa vie
On est sur une corde raide
À chaque instant, on croit qu’elle cède
Et puis un peu de soleil luit
et on oublie…
Qu’elle peut
se briser
À toute heure brusquement cette branche
Sur laquelle
on se tient
On s’accroche et on glisse et l’on flanche
Un oiseau
est venu
Se poser ce matin sur la branche
Il se baigne
au soleil
Doucement insouciant se balance
Sur la branche
C’est comme ça qu’on vit sa vie
On est sur une corde raide
À chaque instant, on croit qu’elle cède
Et puis un peu de soleil luit
et on oublie
Poésie assurrée.
: Nostalgie, Poétique
La lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs
La lune est morte, la lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs
La lune est morte ce soir
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir de vos rêves
Et c’est votre cœur que l’on crève
La corde qu’on vous passe au col
Il va falloir aller plus loin
Par delà des millions d’étoiles
À la recherche de l’étoile
Qui vous fera rêver demain
Comme une fleur de tournesol
On a mis la Lune en bouteille
Et les enfants de la corbeille
Ont applaudi comme à guignol
Un homme marche sur le sol
De ce vieux miroir aux merveilles
Dans mon jardin depuis la veille
Ne chante plus le rossignol
: Rigolotte
La Marie-Joseph
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Encore heureux qu’il ait fait beau
Et qu’la Marie-Joseph soit un bon bateau
Ça nous a pris
Trois mois complets
Pour découvrir quels étaient ses projets
Quand le père nous l’a dit Ahhhhhhhh ! C’était trop beau --------
Pour les vacances nous avions un bateau
D’un bond d’un seul et sans hésitations
On s’documente sur la navigation
En moins d’huit jours nous fûmes persuadés
Qu’ la mer pour nous n’aurait plus de secrets
Le père alors fit preuve d’autorité
Solo J’suis ingénieur, laissez-moi commander
brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr rires
Tous D’vant le résultat on lui a suggéré
Qu’un vrai marin vienne nous accompagner
Solo Alors j’ai dit : "j’vais prendre la direction
Ancien marin, j’sais la navigation"
Rires sarcastiques appuyés et long
Solo J’commence à croire qu’ c’était prématuré
Tous Faut pas confondre Guitare et Naviguer
Au bout d’trois heures de notre exhibition
L’un d’nous se r’lève avec stupéfaction
Car on s’était pas beaucoup déplacé
Rapport à l’ancre // qu’on n’avait pas r’montée
Solo Côté jeunes filles, c’était pas mal...
Tous Ça nous a coûté l’écoute de grand-voile
En la coupant Suzon dit :
Solo « J’me rappelle
Qu’un d’mes louv’teaux voulait de la ficelle »
Pour la deuxième fallait pas la laisser
Toucher la barre ou même s’en approcher
Car en moins d’deux on était vent debout
Fort bruit du vent dans les voiles qui faseillent
Solo « J’aime tant l’expression…
Tous disait-elle…
Solo pas vous ?
Quand finalement on a pu réparer
Alors on s’est décidé à rentrer
Mais on n’a jamais trouvé l’appontement
Car à minuit… on n’y voit pas tellement.
Encore heureux qu’il ait fait beau...
On dit : « Maussade comme un marin breton »
Moi j’peux vous dire
qu ’c’est pas mon impression
Car tous les gars du côté d’Noirmoutier
Ne sont pas prêts d’arrêter de rigoler
Rires qui fusent
En rigolant Encore heureux qu’il ait fait beau...
: Humour, Rigolotte
La queue du chat
Le médium était concentré
L’assistance était convulsée
La table soudain, a remué
Et l’esprit frappeur a frappé.
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui vous électrise,
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui a fait c’bruit là.
Non, l’esprit n’est pas encor’ là
Unissons nos fluides
Et recommençons nos ébats
Que le chat gâcha.
Puis un souffle étrange a passé
Une ombre au mur s’est profilée
L’assistance s’est mise à trembler
Mais le médium a déclaré …
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui vous électrise
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui passait par là.
Non, l’esprit n’est pas encor’ là
Unissons nos fluides
Et recommençons nos ébats
Que le chat gâcha.
Alors en rond on se remit
Et puis on attendit l’esprit
Quand une dam’ poussa un cri
En disant « je le sens c’est lui! »
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Qui vous électrise
C’n’est qu’le p’tit bout d’la queue du chat
Que pensiez-vous là.
Non l’esprit n’vous aurait pas fait ça
Vous n’avez pas d’fluide
Le médium alors se fâcha
Et chassa le chat.
Un’ voix dit miaou me voilà
Quell’ drôl’ de surprise
Car l’esprit s’était caché là
Dans la queue du...
dans la queue du...
dans la queue du chat
: Pour les enfants, Rigolotte
Le Général Castagnétas
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
José de las Castagnetas
C’était vraiment ouné type fantastique
C’était oune as ! oune très grand as !
Il était né à Mexico
C’était oune drôle de zigoto
Ça n’est pas qu’il était costaud
Ah part ça il était très beau
Il portait oune grand sombrero
Il avait oune pistoleto
Avec des sabres et des couteaux
Qué ça donnait froid dans le dos
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Sa moustasse était comé ça
Ses épaulettes comé ça
Son sombrero grand comé ça
Ma loui l’était grand comé ça - Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Ma il faut faire bien attention
Avec ces révoloutions
Qué pour un oui qué pour un non
On prend une balle dans le citron
Sa mort était pour la natsionn’
Une terrible perdition
Et c’était pour cette raisonn’
Qu’il sortait pas de sa maison
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
S. Il avait des médailles Ts tout ça
S. Oune masque à gaz Ts comé ça
S.Dos arquébous Ts non pas dos tres arquébous comé ça
S. Pour lui qui était grand comé ça
Ts Non pas comé ça comé ça Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
Pourtant on eut bésoin de loui
On vint le serser oune nouit
Qué cette fois dans le pays
Ça sentait oune peu ......... le roussi
Pada pada pada pampam
Bab Mon zénéral hardi hardi
Trib Debout là-d’dans qu’on loui a dit
Bab Mais il en fut tellement surpris
Trib Qu’il en tomba mort dans son lit
Pom pom popom pompopom popom popom
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
José de las Castagnetas
On lui fit des founérailles fantastiques
Founerallas nacionalas
S Avec des larmes Ts comé ça
S Des couronnes Ts comé ça
S Des discours longs Ts comé ça
Por loui qu’était grand comé ça - Ma !!!
C’était le plou grand zénéral dou Mexique...
José de las Castagnetas
C’était vraiment ouné type fantastique
C’était oune as ! oune très grand as !
C’était le plou grand zénéral dou Mexique
Y a pas qu’chez eux qu’y en comme ça Tagada Car nous on en a vu des tas
Des petits des grands des gros des gras Anda !!!
Marie Myriam
: Amour, Pour les anciens
L’oiseau et l’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la Terre
Vois comme le monde, le monde est beau
Beau le bateau, dansant sur les vagues
Ivre de vie, d’amour et de vent
Belle la chanson naissante des vagues
Abandonnée au sable blanc
Blanc l’innocent, le sang du poète
Qui en chantant, invente l’amour
Pour que la vie s’habille de fête
Et que la nuit se change en jour
Jour d’une vie où l’aube se lève
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
Où les matins effeuillent les rêves
Pour nous donner un monde d’amour
L’amour c’est toi, l’amour c’est moi
L’oiseau c’est toi, l’enfant c’est moi
Moi je ne suis qu’une fille de l’ombre
Qui voit briller l’étoile du soir
Toi, mon étoile qui tisse ma ronde
Viens allumer mon soleil noir
Noire la misère, les hommes et la guerre
Qui croient tenir les rênes du temps
Pays d’amour n’a pas de frontière
Pour ceux qui ont un cœur d’enfant
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
Nous trouverons ce monde d’amour
L’amour c’est toi, l’amour c’est moi
L’oiseau c’est toi, l’enfant c’est moi
Em Bm/D CM7 B
Beau le bateau dansant sur les vagues
Em D D7 G
Ivre de vie, d’amour et de vent
C G/B Am G
Belle la chanson naissante des va - gues
F#m7b5 Em CM7 B
abandonnée au sable blanc
[COUPLET 3]
Em Bm/D CM7 B
Blanc l’innocent, le sang du poète
Em D D7 G
Qui en chantant invente l’amour
C G/B Am G
Pour que la vie habille de fê - te
Am Em CM7 B
Et que la nuit se change un jour
[COUPLET 4]
Em Bm/D CM7 B
Jour d’une vie où l’aube se lè - ve
Em D D G
Pour réveiller la ville aux yeux lourds
C G/B Am G
Où les matins effeuillent les rê - ves
F#m7b5 Em B Em
Pour nous donner un monde d’amour
[REFRAIN]
Em Bm/D CM7 B
L’amour, c’est toi
Em D D7 G
L’amour, c’est moi
C G/B F#m7b5/A G
L’oiseau, c’est toi
Am Em/G B/F# Em
L’enfant, c’est moi
[COUPLET 5]
Fm Cm/D# C#M7 C
Moi je ne suis qu’une fille de l’om - bre
Fm D# D#7 G#
Qui voit briller l’étoile du soir
C# G#/C A#m7 G#
Toi, mon étoile qui tisse ma ronde
A#m Fm C# C
Viens allumer mon soleil noir
[COUPLET 6]
Fm Cm/D# C#M7 C
Noire la misère, les hommes, et la gue - rre
Fm D# D#7 G#
Qui croient tenir les rêves du temps
C# G#/C A#m7 G#
Pays d’amour n’a pas de frontière
Gm7b5 Fm C# C
Pour ceux qui ont un coeur d’enfant
[COUPLET 7] - a cappella
Comme un enfant aux yeux de lumière
Qui voit passer au loin les oiseaux
Comme l’oiseau bleu survolant la terre
C# D# Fm
Nous trouverons ce monde d’amour
[REFRAIN]
Fm Cm/D# C#M7 C7
L’a - mour, c’est toi
Fm D# D#7 G#
L’a - mour, c’est moi
C# G#/C A#m G#
L’oiseau, c’est toi
Gm7b5/A# Fm/G# C/G Fm
L’en - fant, c’est moi
F#m C#m/E DM7 C#7
L’oiseau, c’est toi
F#m E E7 A
L’enfant, c’est moi
D A/C# Bm A
L'oiseau, c'est toi
(rit.)
(lentement)
Bm F#m C# F#m
L'enfant, c'est moi
[OUTRO]
F#m C#m/E D C#7
Bm7 F#m/A G#m7b5 F#m
Marie-Josée Neuville
Nous habitions tous deux la même ville
Et notre école était la même aussi
Le soir venu les garçons et les filles
Sur le trottoir discutaient en amis
Tu étais le costaud de première classique
J'étais une cigale au cœur plein de chansons
Le bac nous paraissait l'examen diabolique
Qu'il fallait réussir pour le qu'en-dira-t-on
Oh mon bon camarade rempli de gentillesse
Si nous partions ensemble au long des chemins creux
Je confierais mon sort à ta folle jeunesse
Et ma main dans ta main, nous marcherions joyeux
Et ce serait tant pis pour la géographie
Qu'on apprenait dans les livres
Nous serions deux copains contents de voyager
Par les routes enchantées
Notre amitié est l'image légère
Du joli temps où nous étions heureux
Quand tu faisais l'école buissonnière
Je t'admirais, te croyant audacieux
Tu ne sécheras plus les cours d'Histoire de France
Tu ne me verras plus, demain, tu va partir
Pourtant je serai là, dans ton adolescence
Lorsque tu classeras tes chers vieux souvenirs!
Nous souffrirons souvent, mon gentil camarade
Car la vie nous attend pour nous mettre en prison
Les bourgeois n'aiment pas beaucoup la sérénade
Et moins encore, peut-être, l'esprit François Villon!
Nous nous retrouverons enfin devenus sages
Bouffis de préjugés, bourgeoise à notre tour
Et nous saurons comme eux
Nous imposer l'usage
De regretter l'école, nos printemps, nos beaux jours!
Avant de devenir des grincheux mécontents
Exaltons notre joie de vivre!
Tra la la la, la, la la la la, la la la, la la la la!
Johnny boy
Maman vient de terminer
L'histoire de cow-boy Johnny
Petit Pierre l'a écoutée
Et s'est endormi
Dans le ciel la lune luit
Eclairant le petit lit
Où l'enfant a souri
En retrouvant Johnny
Il est dans la pampa
Sa monture n'est plus de bois
Plus de rue, plus d'auto
Mais de l'herbe et des chevaux
Il rattrape au lasso
Les fuyards de son troupeau
Johnny a ses côtés
S'est gaiement mis à chanter
Tous les chevaux sont rentrés
Lentement la nuit est tombée
Cependant Cow-boy City
N'est pas endormie
Car le bar est éclairé
Le village est réuni
Le Shériff est arrivé
En compagnie de Johnny
Le bal a commencé
Les guitares sont déchaînées
Harmonicas, violons
Banjos et accordéons
La danse est endiablée
Entre deux verres de whisky
Eclatent des Youpis
Mais Pierrot s'est réveillé
Pour l'école il doit partir
Ne gardant qu'un souvenir
De la grande prairie
Où l'attend Johnny
Mais il y retournera
Car ses rêves sont à lui
Chaque nuit il volera
Vers son paradis
Il y retrouvera
Les fiestas les rodéos
Les chants de la pampa
Johnny et son grand chapeau
Plus tard quand les soucis
Auront envahi sa vie
Le souvenir de Johnny
Sera plus doux qu'une amie
Ca commence au jardin d’enfants
Ou d’innocentes benjamines
Pour enquiquiner les copines
Et se faire un brin chouchouté
Offrent à la maîtresse des bouquets
Des caramels ou des pralines
On les retrouve à dix-huit ans
Dans des bureaux impressionnants
Où tout marche tambour battant
On y reste obscure on végète
Mais pour obtenir des galons
Ces ineffable bergerettes
Sont gentilles avec le patron
Et les vieux qui nous aiment bien
N’ont pas connu c’est évident
Tous nos petits embêtements
Au seuil d’un capricieux printemps
Un luxueux adolescents
Vous fait deux sous de boniment
On est prête aux saints sacrifices
Mais la chèvre au cœur ambitieux
Par on ne sait quel artifice
Escamote votre amoureux
Et c’est ainsi toute la vie
Ces éternels inassouvis
Ces accapareuses de tendresse
Sans vergogne et sans gentillesse
Ecrasent les faibles et les gênants
Ca commence au jardin d’enfants
Et les vieux qui nous aiment bien
Ont reconnus fort tristement
C’était pareil de notre temps
C’était pareil de notre temps
Maxime Leforestier
Un petit jeune sur les pas de Brassens qui maintenant fait partie des grands artistes du siècle dernier. Une très belle carrière.
Vous êtes si jolie
Quand vous passez le soir
À l'angle de ma rue
Parfumées et fleuries
Avec un ruban noir
Toutes de bleu vêtue
Quand je vous vois passer
J'imagine parfois
Des choses insensées
Des rendez-vous secrets
Au fond d'un jardin froid
Des serments murmurés
Le soir dans votre lit
Je vous devine nue
Un roman à la main
Monsieur Audiberti
Vous parle d'inconnu
Vout êtes déjà loin
Vos rêves cette nuit
De quoi parleront-ils
Le soleil fut si lourd
Demain c'est samedi
Je guetterai fébrile
Votre sortie du cours
Dimanche sera gris
Je ne vous verrai pas
Pas avant lundi soir
Où serez-vous parties
Qui vous tiendra la bras
Que vous fera-t-on croire
Je crois que je vous dois
De vous faire un aveu
Petites écoutez-moi
C'est la première fois
Que je suis amoureux
De tout un pensionnat
Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune cueillir des serments
Cette fleur sauvage qui fait des ravages dans les coeurs d'enfants
Pour toi, ma princesse, j'en ferai des tresses et dans tes cheveux
Ces serments, ma belle, te rendront cruelle pour tes amoureux
Demain, à l'aurore, nous irons encore glaner dans les champs
Cueillir des promesses, des fleurs de tendresse et de sentiments
Et sur la colline, dans les sauvagines, tu te coucheras
Dans mes bras, ma brune, éclairée de lune, tu te donneras
C'est au crépuscule, quand la libellule s'endort au marais
Qu'il faudra, voisine, quitter la colline et vite rentrer
Ne dis rien, ma brune, pas même à la lune et moi dans mon coin
J'irai solitaire, je saurai me taire, je ne dirai rien
Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune cueillir des serments
Cette fleur sauvage qui fait des ravages dans les coeurs d'enfants
Pour toi, ma princesse, j'en ferai des tresses et dans tes cheveux
Ces serments, ma belle, te rendront cruelle pour tes amoureux.
Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune cueillir des serments
Cette fleur sauvage qui fait des ravages dans les coeurs d'enfants
Pour toi, ma princesse, j'en ferai des tresses et dans tes cheveux
Ces serments, ma belle, te rendront cruelle pour tes amoureux
Demain, à l'aurore, nous irons encore glaner dans les champs
Cueillir des promesses, des fleurs de tendresse et de sentiments
Et sur la colline, dans les sauvagines, tu te coucheras
Dans mes bras, ma brune, éclairée de lune, tu te donneras
C'est au crépuscule, quand la libellule s'endort au marais
Qu'il faudra, voisine, quitter la colline et vite rentrer
Ne dis rien, ma brune, pas même à la lune et moi dans mon coin
J'irai solitaire, je saurai me taire, je ne dirai rien
Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune cueillir des serments
Cette fleur sauvage qui fait des ravages dans les coeurs d'enfants
Pour toi, ma princesse, j'en ferai des tresses et dans tes cheveux
Ces serments, ma belle, te rendront cruelle pour tes amoureux.
C'était toujours la même
mais on l'aimait quand même
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
On était malhabiles,
elle était difficile
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
Eléonore attaquait le thème au piano
On trouvait ça tellement beau
Qu'on en oubliait de jouer pour l'écouter
Elle s'arrêtait brusquement et nous regardait
Du haut de son tabouret
Elle disait reprenez à fa mi, fa mi ré
C'était toujours la même
mais on l'aimait quand même
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
On était malhabiles,
elle était difficile
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
Souviens-toi qu'un violon fut jeté sur le sol
Car c'était toujours le sol
Qui gênait Nicolas quand il était bémol
Quand les voisins commençaient à manifester
C'était l'heure du goûter
Salut Jean-Sébastien et à jeudi prochain
C'était toujours la même
mais on l'aimait quand même
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
On était malhabiles,
elle était difficile
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
Un jour Eléonore a quitté la maison
Emportant le diapason
Depuis ce jour nous n'accordons plus nos violons
L'un après l'autre nous nous sommes dispersés
La fugue seule est restée
Mais chaque fois que je l'entends, c'est le printemps
C'était toujours la même
mais on l'aimait quand même
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
On était malhabiles,
elle était difficile
La fugue d'autrefois,
qu'on jouait tous les trois
Tu avais juste dix-huit ans
Quand on t'a mis un béret rouge
Quand on t'a dit: "rentre dedans tout ce qui bouge"
C'est pas exprès que t'étais fasciste
Parachutiste
Alors, de combat en combat
S'est formée ton intelligence
Tu sais qu'il n'y a ici-bas que deux engeances
Les gens bien et les terroristes
Parachutiste
Puis on t'a donné des galons
Héros de toutes les défaites
Pour toutes les bonnes actionsn que tu as faites
Tu torturais en spécialiste
Parachutiste
Alors sont venus les honneurs
Les décorations, les médailles
Pour chaque balle au fond d'un cœur pour chaque entaille
Pour chaque croix noire sur ta liste
Parachutiste
Mais, malheureusement pour toi
Bientôt se finira ta guerre
Plus de tueries, plus de combats, que vas-tu faire?
C'est fini le travail d'artiste
Parachutiste
C'est plus qu'un travail de nana
De commander à ceux qui savent lire
Surtout que t'as appris avec moi ce que veut dire
Le mot " antimilitariste "
Parachutiste
T' as rien perdu de ton talent
Tu rates pas une embuscade
Mais comme on tire plus vraiment
Tu trouves ça fade
C'est peut-être pour ça que t'as les yeux tristes
Parachutiste
Mais si t' es vraiment trop gêné
D'être payé à ne rien faire
Tu peux toujours te recycler
Chez tes petits frères
Je crois qu'on engage dans la Police
Parachutiste
: Insouciance, Nostalgie, Poétique, Un pays, un lieu...
San Francisco
C’est une maison bleue
Adossée à la colline
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
On se retrouve ensemble
Après des années de route
Et l’on vient s’asseoir autour du repas
Tout le monde est là, à cinq heures du soir
Quand San Francisco s’embrume
Quand San Francisco s’allume
San Francisco, où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
Nageant dans le brouillard
Enlacés, roulant dans l’herbe
On écoutera Tom à la guitare
Phil à la kéna, jusqu’à la nuit noire
Un autre arrivera pour nous dire des nouvelles
D’un qui reviendra dans un an ou deux
Puisqu’il est heureux, on s’endormira
Quand San Francisco se lève
Quand San Francisco se lève
San Francisco ! où êtes vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
C’est une maison bleue
Accrochée à ma mémoire
On y vient à pied, on ne frappe pas
Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
Peuplée de cheveux longs
De grands lits et de musique
Peuplée de lumière, et peuplée de fous
Elle sera dernière à rester debout
Si San Francisco s’effondre
Si San Francisco s’effondre
San Francisco ! Où êtes-vous
Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi
Michel Delpech
: Jeunesse, Nostalgie
Chez Laurette
À sa façon de nous appeler ses "gosses"
On voyait bien qu’elle nous aimait beaucoup
C’était chez elle que notre argent de poche
Disparaissait dans les machines à sous
Après les cours, on allait boire un verre
Quand on entrait, Laurette souriait
Et d’un seul coup, nos leçons, nos problèmes
Disparaissaient quand elle nous embrassait
C’était bien chez Laurette
Quand on faisait la fête
Elle venait vers nous, Laurette
C’était bien, c’était chouette
Quand on était fauchés
Elle payait pour nous, Laurette
Et plus encore, afin qu’on soit tranquilles
Dans son café, y avait un coin pour nous
On s’y mettait pour voir passer les filles
Et j’en connais qui nous plaisaient beaucoup
Si par hasard, on avait l’âme en peine
Laurette seule savait nous consoler
Elle nous parlait et l’on riait quand même
En un clin d’œil, elle pouvait tout changer
C’était bien chez Laurette
On y retournera
Pour ne pas l’oublier, Laurette
Ce sera bien, ce sera chouette
Et on reparlera
Des histoires du passé, chez Laurette
Ce sera bien, ce sera chouette
Et on reparlera
Des histoires du passé, chez Laurette
Dm7 Gm7
A sa façon de nous appeler ses gosses
C7 FM7
On voyait bien qu'elle nous aimait beaucoup
A#M7 Gm6
C'était chez elle que notre argent de poche
A7 Dm
Disparaissait dans les machines à sous.
Dm7 Gm7
Après les cours, on allait boire un verre
C7 FM7
Quand on entrait, Laurette souriait
A# Gm6
Et d'un seul coup, nos leçons, nos problèmes
A7 Dm
Disparaissaient quand elle nous embrassait.
Dm7 Gm7 C7 FM7
C'était bien chez Laurette, quand on faisait la fête
A#M7 Gm6 D Dm6
Elle venait vers nous, Laurette.
Dm7 Gm7
C'était bien, c'était chouette
C7 FM7
Quand on était fauchés
A#M7 Gm6 Dm
Elle payait pour nous, Laurette.
Dm7 Gm7
Et plus encore, afin qu'on soit tranquilles,
C7 FM7
Dans son café, y'avait un coin pour nous.
A#M7 Gm6
On s'y mettait pour voir passer les filles,
A7 Dm
Et j'en connais qui nous plaisaient beaucoup.
Dm7 Gm7
Si, par hasard, on avait l'âme en peine,
C7 FM7
Laurette seule savait nous consoler.
A# Gm6
Elle nous parlait et l'on riait quand même.
A7 Dm
En un clin d'oeil, elle pouvait tout changer
Dm7 Gm7 C7 FM7
C'était bien chez Laurette , on y retournera,
A#M7 Gm6 D Dm6
Pour ne pas l'oublier , Laurette.
Dm7 Gm7
Ce sera bien., ce sera chouette,
C7 FM7 A#M7 Gm6
Et l'on reparlera des histoires du passé,
A7 Dm
Chez Laurette.
X
Michel Fugain
: Bienveillance, Éspérance, Insouciance
Chante
Chante la vie, chante
Comme si tu devais mourir demain
Comme si plus rien n’avait d’importance
Chante, oui chante
Aime la vie, aime
Comme un voyou, comme un fou, comme un chien
Comme si c’était ta dernière chance
Chante, oui chante
Tu peux partir quand tu veux
Et tu peux dormir où tu veux
Rêver d’une fille
Prendre la Bastille
Ou claquer ton fric au jeu
Mais n’oublie pas
Chante la vie, chante
Comme si tu devais mourir demain
Comme si plus rien n’avait d’importance
Chante, oui chante
Fête, fais la fête
Pour un amour un ami ou un rien
Pour oublier qu’il pleut sur tes vacances
Chante, oui chante
Et tu verras que c’est bon
De laisser tomber sa raison
Sors par les fenêtres
Marche sur la tête
Pour changer les traditions
Mais n’oublie pas
Chante la vie, chante (chante, chante)
Comme si tu devais mourir demain
Comme si plus rien n’avait d’importance
Chante, oui chante
Chante chante, la la la la la la la la
Comme si tu devais
Chante à la fenêtre
Marche sur la tête
Chante, oui chante
Je n'aurai pas le temps
Mmmmmmmmmmmm
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps de tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court, c'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Mmmmmmmmmmmm
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
| F C | F C | F Gm | C |
| A | Dm A# | F C | F |
Je n'aurai pas le temps, pas le temps.
F C F Gm C
Même en courant, plus vite que le vent, plus vite que le temps.
A Dm A# F C F
Même en volant, je n'aurai pas le temps, pas le temps.
[Verse 2]
F C F C F Gm C
De visiter toute l'immensité d'un si grand univers,
A Dm A# F C F
même en cent ans, je n'aurai pas le temps de tout faire.
[Bridge]
Dm E7 Am C G C
J'ouvre tout grand mon cœur, j'aime de tous mes yeux;
F A# F A# F C F
c'est trop peu pour tant de cœurs et tant de fleurs,
A# F/A A# F C F
des milliers de jours, c'est bien trop court, c'est bien trop court.
[Verse 3]
F C F C F Gm C
Et pour aimer comme l'on doit aimer quand on aime vraiment,
A Dm A# F C F
même en cent ans, je n'aurai pas le temps, pas le temps.
[Outro]
| F C | F C | F Gm | C |
| A | Dm A# | F C | F* A#* F* |
Je n'aurai pas le temps, pas le temps.
Michel Sardou
Cette chanson m'enchante !
: Amour, Bonheur, Fantaisie, Simplicité
En chantant
Quand j’étais petit garçon
Je repassais mes leçons
En chantant
Et bien des années plus tard
Je chassais mes idées noires
En chantant
C’est beaucoup moins inquiétant
De parler du mauvais temps
En chantant
Et c’est tellement plus mignon
De se faire traiter de con
En chanson
La vie c’est plus marrant
C’est moins désespérant En chantant
La première fille de ma vie
Dans la rue je l’ai suivie
En chantant
Quand elle s’est déshabillée
J’ai joué le vieil habitué
En chantant
J’étais si content de moi
Que j’ai fait l’amour dix fois
En chantant
Mais je n’peux pas m’expliquer
Qu’au matin elle m’ait quitté
Enchantée
L’amour c’est plus marrant,
C’est moins désespérant En chantant
Tout les hommes vont en galère
À la pêche ou à la guerre
En chantant
La fleur au bout du fusil
La victoire se gagne aussi
En chantant
On ne parle à Jéhovah
À Jupiter à Bouddha
Qu’en chantant
Qu’elles que soient nos opinions
On fait sa révolution
En chanson
Le monde est plus marrant
C’est moins désespérant En chantant
Puisqu’il faut mourir enfin
Que ce soit côté jardin
En chantant
Si ma femme a de la peine
Que mes enfants la soutiennent
En chantant
Quand j’irai revoir mon père
Qui m’attend les bras ouverts
En chantant
J’aimerais que sur la Terre
Tous mes bons copains m’enterrent
En chantant
La mort c’est plus marrant
C’est moins désespérant En chantant
D
Quand j'étais petit garçon, je repassais mes leçons
Em
En chantant
A7
Et bien des années plus tard, je chassais mes idées noires
D
En chantant
C'est beaucoup moins inquiétant, de parler du mauvais temps
Em
En chantant
A7 F#
C'est tell'ment plus mignon, de se faire traiter de con
Bm
En chansons
G D A7
La vie c'est plus marrant, c'est moins désespérant
D
En chantant
[Verse 2]
D
La première fille de ma vie, dans la rue je l'ai suivie
Em
En chantant
A7
Quand elle s'est déshabillée; j'ai joué le vieil habitué
D
En chantant
J'étais si content de moi, que l'ai fait l'amour dix fois
Em
En chantant
A7 F#
Mais je n'peut pas m'expliquer, qu'au matin elle m'ait quitté
Bm
Enchantée
G D A7
L'amour c'est plus marrant, c'est moins désespérant
D
En chantant.
[Verse 3]
Eb
Tous les hommes vont en galère, à la pêche ou à la guerre
Fm
En chantant
Bb7
La fleur au bout du fusil, la victoire se gagne aussi
Eb
En chantant
On ne parle à Jéhovah, à Jupiter à Bouddha
Fm
Qu'en chantant
Bb7 G
Qu' elles que soient nos opinions, on fait sa révolution
Eb
En chansons
Ab Eb Bb7
Le monde est plus marrant, c'est moins désespérant
Eb
En chantant
[Verse 4]
E
Puisqu'il faut mourir enfin, que ce soit côté jardin
F#m
En chantant
B7
Si ma femme a de la peine, que mes enfants la soutiennent
E
En chantant
Quand j'irai revoir mon père, qui m'attend les bras ouverts
F#m
En chantant
B7 G#
j'aimerai que sur la terre, tous mes bons copains m'enterrent
E
En chantant
A E B7
La mort c'est plus marrant, c'est moins désespérant
E
En chantant
Mouloudji
: Amour, Drame, Passé
Le myosotis et puis la rose
Ce sont des fleurs qui disent quelque chose
Mais pour aimer les coquelicots
Et n'aimer que ça, faut être idiot
T'as p't-être raison, oui mais voilà
Quand j't'aurai dit tu comprendras
La première fois que je l'ai vue
Elle dormait à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé
Et sur le corsage blanc
Juste où battait son cœur
Le soleil gentiment
Faisait vivre une fleur
Comme un p'tit coquelicot, mon âme
Comme un p'tit coquelicot
C'est très curieux comme tes yeux brillent
En te rappelant la jolie fille
Ils brillent si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer les coquelicots
T'as peut-être raison, seulement voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras
Elle m'a donné son beau sourire
Et puis après sans rien nous dire
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé, on s'est aimé
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur
Qu'à la place du baiser
Y avait comme une fleur
Comme un p'tit coquelicot mon âme
Comme un p'tit coquelicot
Ce n'est rien d'autre qu'une aventure
Ta petite histoire et je te jure
Elle ne mérite pas un sanglot
Ni cette passion des coquelicots
Attends la fin, tu comprendras
Un autre l'aimait, qu'elle n'aimait pas
Et le lendemain quand je l'ai revue
Elle dormait à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé
Mais sous le corsage blanc
Juste où battait son cœur
Y avait trois gouttes de sang
Qui faisaient comme une fleur
Comme un p'tit coquelicot mon âme
Un tout p'tit coquelicot
Am Dm Am Dm
Le myosotis et puis la rose ce sont des fleurs qui dis'nt quelqu'chose
E Am Dm E
Mais pour aimer les coqu'licots et n'aimer qu'ça... faut être idiot!
Am F E
T'as p't-êre raison , oui mais voilà, quand j't'aurai dit, tu comprendras
Dm Am Dm Am
La premièr' fois que je l'ai vue, elle dormait à moitié nue
E Am B Dm E
Dans la lumière de l'été, au beau milieu d'un champ de blé
Dm E Am
Et sous son corsag' blanc, là où battait son cœur
Am Dm B E
Le soleil, gentiment, faisait vivre une fleur
G Am G Am
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme, comme un p'tit coqu'licot.
Am Dm Am Dm
C'est très curieux comm' tes yeux brillent en te rapp'lant la jolie fille
E Am Dm E
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop pour expliquer... les coqu'licots!
Am F E
T'as p't-être raison, seul'ment voilà quand je l'ai prise dans mes bras
Dm Am Dm Am
Elle m'a donnée son beau sourire, et puis après, sans rien nous dire,
E Am B Dm E
Dans la lumière de l'été on s'est aimé, on s'est aimé,
Dm E Am
Et j'ai tant appuyé mes lèvres sur son coeur
Am Dm B E
Qu'à la plac' du baiser y'avait comme une fleur
G Am G Am
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme, comme un p'tit coqu'licot.
Am Dm Am Dm
ça n'est rien d'autre qu'une aventure, ta p'tite histoire et je te jure
E Am Dm E
Qu'ell'ne mérit' pas un sanglot, ni cett' passion... des coqu'licots!
Am F E
Attend la fin, tu comprendras, un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas
Dm Am Dm Am
Et le lend'main, quand je l'ai r'vue, elle dormait à moitié nue
E Am B Dm E
Dans la lumière de l'été, au beau milieu du champ de blé,
Dm E Am
Mais, sur son corsag' blanc, juste à la plac' du coeur,
Am Dm B E
Y'avait trois goutt's de sang qui faisaient comme un' fleur,
G Am G Am
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme, comme un p'tit coquelicot.
Un jour tu verras
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui cachent leur bonheur
Puis nous arriverons
Sur une place grise
Où les pavés seront doux
À nos âmes grises
Il y aura un bal
Très pauvre et très banal
Sous un ciel plein de brume
Et de mélancolie
Un aveugle jouera
De l'orgue de Barbarie
Cet air pour nous sera
Le plus beau, le plus joli
Puis, je t'inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquilles
Loin des gens de la ville
Nous danserons l'amour
Les yeux au fond des yeux
Vers une fin du monde
Vers une nuit profonde
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
Un jour tu verras
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui cachent leur bonheur
Puis nous arriverons
Sur une place grise
Où les pavés seront doux
À nos âmes grises
Il y aura un bal
Très pauvre et très banal
Sous un ciel plein de brume
Et de mélancolie
Un aveugle jouera
De l'orgue de Barbarie
Cet air pour nous sera
Le plus beau, le plus joli
Puis, je t'inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquilles
Loin des gens de la ville
Nous danserons l'amour
Les yeux au fond des yeux
Vers une fin du monde
Vers une nuit profonde
Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n'importe où
Guidés par le hasard
Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons
F Dm7
Un jour tu verras
Gm7 C7
L’on se rencontrera
Fmaj7 Dm7
Quelque part, n'importe où
G7 C7
Guidés par le hasard
F Dm7
Nous nous regarderons
Gm7 C7
Et nous nous sourirons
Fmaj7 G7
Et la main dans la main
C7 F
Par les rues nous irons
[Verse 1]
Bbm7 Eb7
Le temps passe si vite
Abmaj7 Ab6
Le soir cachera bien
Bbm7 Eb7
Nos cœurs, ces deux voleurs
Abmaj7 Ab6
Qui gardent leur bonheur
Bbm7 Eb7
Puis nous arriverons
Abmaj7 Ab6
Sur une place grise
C G7
Où les pavés seront doux
C7
A nos âmes grises
[Chorus 2]
F Dm7
Il y aura un bal
Gm7 C7
Très pauvre et très banal
Fmaj7 Dm7
Sous un ciel plein de brume
Gm7 C7
Et de mélancolie
Fmaj7 F7
Un aveugle jouera
Bb Bbm
D'l'orgue de Barbarie
F Fdim7
Cet air pour nous sera
C7 F
Le plus beau, le plus joli
[Verse 2]
Fm Cdim7
Puis, je t'inviterai
Db Abmaj7
Ta taille je prendrai
Dbmaj7 Fm7
Nous danserons tranquilles
Fdim7 C7
Loin des gens de la vi - lle
F7 Bbm7
Nous danserons l'amour
Eb7 Abmaj7
Les yeux au fond des yeux
Dbmaj7 Fm7
Vers une fin du monde
Fdim7 C7
Vers une nuit profonde
[Chorus]
F Dm7
Un jour tu verras
Gm7 C7
L’on se rencontrera
Fmaj7 Dm7
Quelque part, n'importe où
G7 C7
Guidés par le hasard
F Dm7
Nous nous regarderons
Gm7 C7
Et nous nous sourirons
Fmaj7 G7
Et la main dans la main
C7 F
Par les rues nous irons
[Outro]
Nadau
: Amour, Joyeux
Caterineta
Catí qu’ei, shens mentir,
Beròja com lo matin.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
Los sons uelhs son tant doç,
N’an jamei ni dòu ni plors.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
Per darrèr, per davant,
Non sèi quant a de galants.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
Avocat, charpentièr,
E lo hilh deu rei parièr.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
Que m’a causit a jo,
Praube, praube Peiroton.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
Praube com un arrat,
Las estelas dens lo cap.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
De tot petit enlà,
Jo que l’aimavi dejà.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
De ploja o de sorelh,
Jo que l’aimi tau com ei.
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
De sant Pèir a Sant Joan,
Jo que l’aimi tot er’an
Caterineta, se’n va lo temps
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Caterineta, se’n va lo temps,
Jo que t’aimi per tostemps
AVEC TRADUCTION
Catí qu’ei, shens mentir,
Cathy est, sans mentir,
Beròja com lo matin.
Belle comme le matin.
Caterineta, se’n va lo temps
Catherine, le temps passe,
Se’n va lo temps, se’n va lo temps
Le temps passe, le temps passe,
Caterineta, se’n va lo temps,
Catherine, le temps passe,
Jo que t’aimi per tostemps
Moi, je t’aime toujours
Los sons uelhs son tant doç,
Ses yeux sont si doux,
N’an jamei ni dòu ni plors.
N’ont jamais ni deuil ni pleurs
Per darrèr, per davant,
Derrière et devant,
Non sèi quant a de galants.
Je ne sais pas combien elle a de courtisans
Avocat, charpentièr,
Des avocats, des charpentiers
E lo hilh deu rei parièr.
Et même le fils du roi
Que m’a causit a jo,
Elle m’a choisi, moi,
Praube, praube Peiroton.
Pauvre, pauvre petit Pierre
Praube com un arrat,
Pauvre comme un rat,
Las estelas dens lo cap.
Mais plein d’étoiles dans la tête
De tot petit enlà,
Déjà tout petit
Jo que l’aimavi dejà.
Je l’aimais déjà
De ploja o de sorelh,
Sous la pluie ou le soleil,
Jo que l’aimi tau com ei.
Je l’aime comme elle est
De sant Pèir a Sant Joan,
De la Saint Pierre à la Saint Jean
Jo que l’aimi tot er’an
Moi, je l’aime toute l’année
: Éspérance
De cap tà l’immortèla
Haut Peiròt, vam caminar, vam caminar,
De cap tà l’immortèla
Haut Peiròt, vam caminar, vam caminar,
Lo país vam cercar.
Solo Sèi un país e ua flor,
Tous e ua flor e ua flor,
Solo Que l’aperam la de l’amor,
Tous la de l’amor, la de l’amor.
Solo Au som deu malh, que i a ua lutz
Tous que i a ua lutz, que i a ua lutz,
Solo Qu’i cau guardar los uèlhs dessús
Tous los uèlhs dessús, los uèlhs dessús
Solo Que’ns cau traucar tot lo segàs
Tous tot lo segàs, tot lo segàs,
Solo Tà’ns arrapar, sonque las mans
Tous sonque las mans, sonque las man
Solo Lhèu veiram pas jamai la fin
Tous jamai la fin, jamai la fin,
Solo La libertat qu’ei lo camin,
Tous qu’ei lo camin, qu’ei lo camin
Plus lentement
Solo Après lo malh, un aute malh,
Tous un aute malh, un aute malh
Solo Après la lutz, ua auta lutz,
Tous ua auta lutz, ua auta lutz
(Refrain repris 4 fois : lentement et piano au début
et de plus en plus fort vite)
TRADUCTION
Viens petit Pierre on va marcher
Vers l’immortelle
Viens petit Pierre on va marcher
On va se chercher le pays
Je sais un pays et une fleur
On l’appelle celle de l’amour
En haut du Pic, il y a une lumière
Il faut y garder les yeux dessus
Il faudra passer à travers les ronces
pour s’accrocher seulement les mains
On en verra jamais la fin
La liberté c’est le chemin
Après le sommet un autre sommet
Après la lumière, une autre lumière
L’encatada
Patapim, patapam
Non sèi d’on ei sortida
Je ne sais d’où elle est sortie,
Non m’a pas briga espiat
Elle ne m’a même pas regardé
E m’èi pergut suu pic
Et j’ai perdu tout de suite
E la hami e la set
Et la faim et la soif.
Patapim, patapam
Non sei ço qui m’arriba
Je ne sais ce qui m’arrive
E shens nada pietat
Et sans aucune pitié
Que’n va lo son camin
Elle va son chemin,
Que camina tot dret
Elle chemine tout droit
Non sèi pas lo son nom
Je ne sais pas son nom
Tà jo qu’ei l’Encantada
Pour moi, c’est l’Enchantée
Tà la vèder passar
Pour la voir passer
Jo que’m hiqui ací
Moi, je me mets ici
Tot matin a l’argueit
Tous les matins à la guetter
Non sèi pas lo son nom
Je ne sais pas son nom,
Tà jo qu’ei l’Encantada
Pour moi, c’est l’Enchantée
Non hèi pas qu’i pensar
Je ne fais qu’y penser
E la nueit e lo dia
Et la nuit et le jour
E lo dia e la nueit
Et le jour et la nuit.
Jo tostemps qu’avi sabut
Moi, toujours j’avais su,
E dìser non e dìser adiu
Et dire non et dire adieu
Jo jamei n’avi volut
Moi, jamais je n’avais voulu,
Jamei pregar òmi ni Diu
Jamais prier homme ni Dieu,
Ara qu’ei plegat lo jolh
Maintenant j’ai plié le genou,
Dehens la gleisa capbaishat
Dans l’église, la tête baissée,
Tà mendicar çò qui voi
Pour mendier ce que je veux :
Aledar au son costat
Respirer à côté d’elle.
De la tèrra o deu cèu
De la terre ou du ciel,
Tau com la periclada
Comme la foudre,
E tot a capvirat
Et tout a chaviré,
Arren non serà mei
Rien ne sera plus,
Non jamei com avans
Non, jamais comme avant,
Ni lo hred de la nèu
Ni le froid de la neige,
Ni lo verd de la prada
Ni le vert de la prairie,
Ni lo cant d’un mainat
Ni le chant d’un enfant,
Ni l’anar deu sorelh
Ni la marche du soleil
Qui hè córrer los ans
Qui fait courir les années.
Non sèi pas lo son nom
Je ne sais pas son nom,
Tà jo qu’ei l’Encantada
Pour moi, c’est l’Enchantée,
E si n’ei pas tà uei
Et si ce n’est pas aujourd’hui,
Tà doman qu’ei segur
Demain c’est sûr,
Que l’anirèi parlar
J’irai lui parler,
Non sèi pas lo son nom
Je ne sais pas son nom,
Tà jo qu’ei l’Encantada
Pour moi, c’est l’Enchantée,
Doman que’u diserèi
Demain je lui dirai,
Dinca ací qu’èi viscut
Je n’ai vécu jusqu’ici
Sonque tà v’encontrar
Que pour vous rencontrer
: Amour
L’erbeta
Era s’a hèit l’erbeta,
Elle s’est faite l’herbe
Au prat en verdejant.
Dans le pré si vert
Eth que s’a hèit dalhaire,
Il s’est fait faucheur
L’a avuda en dalhant.
Il l’a eue en fauchant
Que son dus sus la via,
Ils sont deux sur la route
I a Florença e i a Joan,
Il y a Florence et il y a Jean
E que volan tot dia
Et ils volent tous les jours
Sus un gran chivau blanc,
Sur un grand cheval blanc
Mès que cau que v’at disi,
. Mais il faut que je vous dise,
Jo qui èi tres mila ans,
Moi qui ai trois mille ans
Que Joan aima Florença,
Que Jean aime Florence
E Florença aima Joan.
Et Florence aime Jean
Era s’a hèit la lèbe,
Elle s’est faite le lièvre
D’aceth bòsc qui ei tant gran.
Dans ce bois qui est si grand
Eth que s’a hèit caçaire,
Lui s’est fait chasseur
L’a avuda en caçant.
Il l’a eue en chassant.
Era s’a hèit istoèra,
Elle s’est faite histoire
Hens un líbe d’enfant.
Dans un livre d’enfants
Eth que s’a hèit contaire,
Lui s’est fait conteur
L’a avuda en contant.
Il l’a eue en contant.
Era s’a hèit l’estela,
Elle s’est faite étoil
Au bèth som deu lugran,
En haut du firmament
Eth que s’a hèit talòssa,
Lui s’est fait ver de terre
L’a avuda en l’espiant
Il l’a eue en la regardant
Qu'èri a saunejar d'ua grana tormenta
Qu'anavi sauvar ua prauba innocenta
Qu'èi hicat la man de l'aut part deu lheit
Que m'a desvelhat, lo vueit
A tots petits drins los bruths que pujavan,
Capvath lo planchèr, tot que m'arribava,
Qu'as ubèrt la pòrta, tà sortir lo can,
Lo hred qu'a debut entrar
Lo dia, Maria
Que s'a minjat la nueit
Lo dia, Maria
Que'm va tirar deu lheit
Jo ne disi pas tostemps çò qui pensi
Que dèishi sovent parlar lo silenci
Qui dèisha lo temps a tots los chepics
A tots les trebucs, petits
E l'amor la cops, l'amor s'arrepausa
A l'ombra de l'ombra doça de las causas
Qu'ei juste un moment, qu'ei juste lo temps
D'estar content, dehens
Lo dia, Maria
Que s'a minjat la nueit
Lo dia, Maria
Que'm va tirar deu lheit
Qu'enteni las gruas qui se'n van tà França
Que disi cau jetar lo blat a l'esperança
Encuèra un petit moment, e que'm vau lhevar
E lo puto de mau de rea que'm va tornar
Traduction de la chanson Lo dia Maria (Nadau) en français
Lo dia Maria
Le jour, Marie
Qu’èri a saunejar d’ua grana tormenta,
J’étais à rêver d’une grande tempête,
Qu’anavi sauvar ua prauba innocenta,
J’allai sauver une pauvre innocente,
Qu’èi hicat la man de l’aut part deu lheit,
J’ai mis la main de l’autre côté du lit,
Que m’a desvelhat ,lo vueit.
C’est le vide qui m’a réveillé.
A tots petits drins los bruths que pujavan,
Peu à peu, les bruits montaient,
Capvath lo planchèr, tot que m’arribava,
A travers le plancher, tout m’arrivait,
Qu’as ubèrt la pòrta , tà sortir lo can,
Tu as ouvert la porte, pour sortir le chien,
Lo hred qu’a debut entrar.
Le froid a du rentrer.
Lo dia, Maria
Le jour, Marie,
Que s’a minjat la nueit,
S’est mangé la nuit,
Lo dia, Maria
Le jour, Marie,
Que’m va tirar deu lheit.
Va me tirer du lit.
Jo ne disi pas tostemps çò qui pensi,
Moi je ne dis pas toujours ce que je pense,
Que dèishi sovent parlar lo silenci,
Je laisse souvent parler le silence,
Qui dèisha lo temps a tots los chepics,
Qui laisse le temps à tous les soucis,
A tots los trebucs, petits.
A tous les ennuis, petits.
E l’amor a còps, l’amor s’arrepausa,
Et l’amour, quelquefois, l’amour se repose,
A l’ombra de l’ombra doça de las causas,
A l’ombre de l’ombre douce des choses,
Qu’ei juste un moment, qu’ei juste lo temps,
C’est juste un moment, c’est juste le temps,
D’estar content, dehens.
D’être content, dedans.
Qu’enteni las gruas qui se’n van tà França,
J’entends les grues qui s’en vont vers la France
Que cau jetar lo blat a l’esperança,
Il faut jeter le blé à l’espérance,
Encuèra un drin, e que’m vau lhevar,
Encore un moment, et je vais me lever,
E lo puto de mau de rea que’m va tornar...
Et le putain de mal au dos va recommencer...
: Hommage, Nostalgie, Passé
Los de qui cau
Que son los mens
Drets sus la tèrra
Que van tot douç Suu caminau
Lo camp laurat
Que huma encuèra
Que son los mens,
Los de qui cau
Que’m soi lhevat lèu de la taula,
Qu’aví de par tir tà Bordèu,
Shens díser arren eth que m’espiava,
Era que m’a balhat sheis ueus.
Ne hèn pas a la loteria,
N’atenden paS hèra deu cèu,
Sonque dilhèu, combaT lo dia,
E de poder dromir la nueit.
Ne saben pasS la grana Història
Qu’aidan los chinS a vàder granS
Mès qu’an au honS de la memòria
Tots loS qui son passaTS abans.
Ne hartan paS jamei lo monde
Son paS sovent sus lo jornau
Sonque un còp tà viéner au monde
E tà plegar qu’ei lo dusau
Son aquiou quan lo temps s’estanca
Au correder de l’espitau
En esperar laS daunaS blancas
A s’espiar los soliers tròp nauS.
N’aurèi paS pro de la mia vita,
N’aurèi paS pro de cent cançons,
Entà’us tornar ua petita
Part de çò qui m’an balhat, tots.
Traduction
Je m' suis levé tôt de la table,
Je devais partir à Bordeaux,
Lui sans rien dire, il me regarde
Elle, elle m’a donné six œufs.
J'aurai pas assez de ma vie
Il me faudrait mille chansons
Pour leur rendre un' toute petite
Part de ce qu’ils m’ont tous donné
Paulette
Ce sont les miens
droits sur la terre
Qui vont tout doux en cheminant
Dans le sillon qui fume encore
Ce sont les miens..
Ce sont les miens,
Droits sur la terre,
Ils vont lentement sur le chemin
Le champ labouré fume encore,
Ce sont les miens,
ceux qui sont ce qu’il faut qu’ils soient.
Ils ne jouent pas à la loterie
Ils n’attendent pas grand chose du ciel,
Rien que, peut être, du combat le jour,
Et de pouvoir dormir la nuit.
Ils ne savent pas la grande Histoire,
Ils aident leurs enfants à devenir grands,
Et ils ont au fond de la mémoire,
Tous ceux qui sont passés avant.
Ils ne saoulent jamais les autres,
Ils ne sont pas souvent sur le journal,
Rien qu’une fois pour venir au monde,
Et la deuxième pour plier.
Ils sont là, quand le temps s’arrête
Au couloir de l’hôpital,
En attendant les dames blanches,
A se regarder les souliers trop neufs.
La nuit tombe sur Labouheyre,
C’est à Bordeaux que je m’en vais,
J’essaie d’essuyer la vitre,
Mais ce n’est pas sur la vitre qu’il pleut.
Au revoir donc, tous ceux de la maison,
Soyez forts, je n’en suis plus,
Je voulais dire, en quelques phrases,
Ce que l'on ne dit jamais
: Hommage, Nostalgie, Passé
Los de qui cau
(avec traduction)
Que son los mens
Ce sont les miens
Drets sus la tèrra
Droits sur la terre
Que van tot douç
Qui vont tout doux
suu caminau
En cheminant
Lo camp laurat
Dans le sillon
que huma encuèra
Qui Fume encore
Que son los mens
Ce sont les miens
Los de qui cau
Ils sont toujours comm' il le faut
Que’m soi lhevat lèu de la taula
j'm' suis lévé tôt de la table
Qu’aví de partir tà Bordèu
Je devais partir à Bordeaux
Shens díser arren, eth que m’espiava
Lui de dit rien et me regarde
Era que m’a balhat sheis ueus
Elle elle m'a donné six œufs
Que son los mens...
Ne hèn pas a la loteria
Ils ne jouent pas à la loterie
N’atenden pas hèra deu cèu
N'attendent pas grand chose du ciel
Sonque dilhèu, combat lo dia
Sauf de pourvoir bosser le jour
E de poder dromir la nueit
Et puis un peu dormir la nuit
Que son los mens...
Ne saben pas la grana Història
Ils savent pas la grand Histoire
Qu’aidan los chins a vàder grans
Aid' leurs enfants à d'venir grands
E qu’an au hons de la memòria
Ils ont au fond de la mémoire
Tots los qui son passats abans
Tous ceux qui sont passés avant
Que son los mens...
Ne hartan pas jamei lo monde
Ils n'emmerdent jamais le monde
Son pas sovent sus lo jornau
Sont pas souvent sur le journal
Sonque un còp tà viéner au monde
La première fois q't ils vien'nt-au monde
E tà plegar, qu’ei lo dusau
Et quand ils l' quittent pour la seconde
Que son los mens...
Son aquiu, quan lo temps s’estanc
Ils sont bien là quant l' temps s'arrête
Au correder de l’espitau
Dans le couloir de l'hôpital
En esperar las daunas blancas
En attendant les dames blanches
A s’espiar los soliers tròp naus
En r'gardant leurs souliers trop neufs
Que son los mens
N’aurèi pas pro de la mia vita
J'aurai pas trop de tout'un'viE
N’aurèi pas pro de cent cançons
Il m'faudrait plus de cent chansons
Entà’us tornar ua petita
Pour leur adresser un Grand MerciE
Part de çò qui m’an balhat, tots
Pour tout ce qu'ils m'ont tous donné
Los de qui cau
Que’m soi lhevat lèu de la taula,
Je me suis levé tôt de la table
Qu’aví de partir tà Bordèu,
Je devais partir à Bordeaux,
Shens díser arren, eth que m’espiava,
Sans rien dire, lui me regardait,
Era que m’a balhat sheis ueus.
Elle, elle m’a donné six œufs.
N’aurèi pas pro de la mia vita,
Je n’aurai pas assez de ma vie,
N’aurèi pas pro de cent cançons,
Je n’aurai pas assez de cent chansons,
Entà’us tornar ua petita
Pour leur rendre une petite
Part de çò qui m’an balhat, tots.
Part de ce qu’ils m’ont donné, tous.
Que son los mens,
Ce sont les miens,
Drets sus la tèrra,
Debout sur la terre,
Que van tot doç suu caminau,
Ils vont lentement sur le chemin
Lo camp laurat que huma encuèra,
Le champ labouré fume encore,
Que son los mens, los de qui cau.
Ce sont les miens,
ceux qui sont ce qu’il faut qu’ils soient.
Ne hèn pas a la loteria,
Ils ne jouent pas à la loterie
N’atenden pas hèra deu cèu,
Ils n’attendent pas grand chose du ciel,
Sonque dilhèu, combat lo dia,
Rien que, peut être, du combat le jour,
E de poder dromir la nueit.
Et de pouvoir dormir la nuit.
Ne saben pas la grana Història,
Ils ne savent pas la grande Histoire,
Qu’aidan los chins a vàder grans
Ils aident leurs enfants à devenir grands,
E qu’an au hons de la memòria
Et ils ont au fond de la mémoire,
Tots los qui son passats abans.
Tous ceux qui sont passés avant.
Que son los mens
Drets sus la tèrra
Que van tot doç suu caminau
Lo camp laurat que huma encuèra
Que son los mens, los de qui cau
Ne hartan pas jamei lo monde
Ils ne saoulent jamais les autres
Son pas sovent sus lo jornau
Ils ne sont pas souvent sur le journal
Sonque un còp tà viéner au monde
Rien qu’une fois pour venir au monde
E tà plegar, qu’ei lo dusau
Et la deuxième pour plier
Son aquiu, quan lo temps s’estanc
Ils sont là, quand le temps s’arrête
Au correder de l’espitau
Au couloir de l’hôpital
En esperar las daunas blancas,
En attendant les dames blanches
A s’espiar los soliers tròp naus.
A se regarder les souliers trop neufs
Que son los mens
Drets sus la tèrra
Que van tot doç suu caminau
Lo camp laurat que huma encuèra
Que son los mens, los de qui cau
La nueit que cad sus Labohèira
La nuit tombe sur Labouheyre,
Entà Bordèu, jo que me’n vau
C’est à Bordeaux que je m’en vais,
,Qu’ensaji de boishar lo vèire
J’essaie d’essuyer la vitre,
Mès n’ei pas suu vèire qui plau
Mais ce n’est pas sur la vitre qu’il pleut.
Adishatz donc, tots los de casa
Au revoir donc, tous ceux de la maison,
Siatz hardits, ne’n soi pas mei
Soyez forts, je n’en suis plus,
Que volí díser, en quauquas frasas
Je voulais dire, en quelques phrases
Çò qui non disetz pas jamei
Ce que l'on ne dit jamais
Que son los mens,
Drets sus la tèrra,
Que van tot doç suu caminau,
Lo camp laurat que huma encuèra,
Que son los mens, los de qui cau
Accords A E B Eₘ
Clé E
Je m' suis levé tôt de la table,
Je devais partir à Bordeaux,
Lui sans rien dire, il me regarde
Elle, elle m’a donné six œufs.
J'aurai pas assez de ma vie
Il me faudrait mille chansons
Pour leur rendre un' toute petite
Part de ce qu’ils m’ont tous donné
Ce sont les miens,
Debout sur la terre,
Ils vont lentement sur le chemin
Le champ labouré fume encore,
Ce sont les miens,
ceux qui sont ce qu’il faut qu’ils soient.
Ils ne jouent pas à la loterie
Ils n’attendent pas grand chose du ciel,
Rien que, peut être, du combat le jour,
Et de pouvoir dormir la nuit.
Ils ne savent pas la grande Histoire,
Ils aident leurs enfants à devenir grands,
Et ils ont au fond de la mémoire,
Tous ceux qui sont passés avant.
Ils ne saoulent jamais les autres,
Ils ne sont pas souvent sur le journal,
Rien qu’une fois pour venir au monde,
Et la deuxième pour plier.
Ils sont là, quand le temps s’arrête
Au couloir de l’hôpital,
En attendant les dames blanches,
A se regarder les souliers trop neufs.
La nuit tombe sur Labouheyre,
C’est à Bordeaux que je m’en vais,
J’essaie d’essuyer la vitre,
Mais ce n’est pas sur la vitre qu’il pleut.
Au revoir donc, tous ceux de la maison,
Soyez forts, je n’en suis plus,
Je voulais dire, en quelques phrases,
Une prière touchante à Marie, en occitan.
: Prière
Maria
Sorelh deu purmèr dia,
Soleil du premier jour
E deu darrèr moment,
Et du dernier moment
Maria de tot dia,
Marie de tous les jours
Maria de tostemps,
Marie de tout les temps
Deu som de la montanha,
Du sommet de la montagne
Maria deu camin
Marie du chemin
Tau cap de la mar grana,
jusqu’au bout de l’océan
Maria deu marin.
Marie du marin
Que vos saludi, Maria,
Je vous salue Marie
Tant per gai com per dolor,
Dans la joie comme dans la douleur
Dessus nosauts, cada dia,
Sur nous autres chaque jour
Pausatz los uelhs de l’amor.
Posez les yeux de l’amour
Dens lo miralh que danças,
Dans le miroir tu danses
Taus qui se son perguts,
Pour ceux qui sont perdus
Dens la desesperança
Dans la désespérance
Aquera prauba lutz,
Cette pauvre lueur
Aquera cinta blua,
Cette ceinture bleue
Com un troçòt de cèu,
Comme un morceau de ciel
Aqueth arrai de lua,
Ce beau rayon de lune
Au capulet de nèu
Au chapelet de neige
Maria qui bailina,
Marie qui nous berce
Tots los desconsolats,
Quand on est affligé
Maria medecina,
Marie qui nous soigne
Maria sonque patz,
Marie qui donne la paix
La nostra dama blanca,
Notre bell’ Dame blanche
Maria de qui cau,
Marie celle qu’il faut
Maria qui enfanta,
Marie qui enfante
Maria de Nadal Nadau
Marie de Noël
: Amour
Mon Dieu que j’en suis à mon aise
Mon Dieu que j’en suis à mon aise
Quand ma mie est auprès de moi
Tout doucement je la regarde
Et je lui dis «embrasse moi»
Comment veux tu que je t’embrasse
Tout le monde dit mal de toi
On dit que tu pars pour l’armée,
Dans le Piémont servir le roi
Quand tu seras dans ces campagnes
Tu n’y penseras plus à moi
Tu penseras aux Italiennes
Qui sont bien plus belles que moi
Si fait, si fait, si fait ma belle
J’y penserai toujours à toi
Je m’en ferai faire une image
Toute à la semblance de toi
Quand je serai à table à boire
À tous mes amis je dirai
« Chers camarades, venez voir
Celle que mon cœur a tant aimé
Je l’ai z’aimée, je l’aime encore
Je l’aimerai tant que je vivrai,
Je l’aimerai quand j’serai mort
Si c’est permis aux trépassés
Alors j’ai versé tant de larmes,
Que trois moulins en ont tourné,
Petits ruisseaux, grandes rivières,
Pendant trois jours ont débordé
Mon Dieu que j’en suis à mon aise
Quand ma mie est auprès de moi,
Tout doucement je la regarde,
Et je lui dis « embrasse-moi ».
Tout doucement
Je la regarde
Et je lui dis
Em-
Bras-
Se
Moi
Une catastrophe terrible se transforme en un évènement chaleureux grâce à la solidarité. Une belle leçon que cette "Quin beroi dia" Quelle belle journée !
: Éspérance
Quin beròi dia
Quin beròi dia quin beròi dia
Quin beròi dia avèm volgut
Quin beròi dia quin beròi dia
Quin beròi dia avèm viscut
Quand cada lo vent de la tempèsta
lo cèl que’s tornèt trobar la paz
De segur n’èran pas trop de hèsta
mes totum de d’òra levat
Avans de partir per cortesia
Cadun que’s deisse lo chepiqué
Sonque los arbres la grand holia
Que cadun portava com’podé
N’avèm pas mei los pès sus la tèrra
Sus lo teit tempsat de Cazabon
Non sei perqué gahèm la ridèra
En se har passar los teules
Lo ser qu’aluquèm quate candèlas
ne’t disi pas çò qu’avèm hartat
Dens lo vin que hasé coma estelas
Qu’aurem dit electricitats
Quin beròi dia avec traduction
Quin beròi dia quin beròi dia
Quelle belle journée,
Quin beròi dia avèm volgut
Quelle belle journée on a voulue
Quin beròi dia quin beròi dia
Quelle belle journée,
Quin beròi dia avèm viscut
Quelle belle journée on a vécue
Quand cada lo vent de la tempèsta
Quand le vent de la tempête est tombé
lo cèl que’s tornèt trobar la paz
Le Ciel a retrouvé la paix
De segur n’èran pas trop de hèsta
C’est sûr on était pas à la fête
mes totum de d’òra levat
Pourtant on s’est levé de bonne heure
Avans de partir per cortesia
Avant de partir par courtoisie
Cadun que’s deisse lo chepiqué
Chacun a laissé ses soucis
Sonque los arbres la grand holia
Sauf la grande folie des arbres
Que cadun portava com’podé
Que chacun portait comme il pouvait
N’avèm pas mei los pès sus la tèrra
On n’avait plus les pieds sur terre
Sus lo teit tempsat de Cazabon
Sur le toit de chez Cazaubon
Non sei perqué gahèm la ridèra
Je ne sais pas comment on a attrapé le fou rire
En se har passar los teules
En se faisant passer les tuiles
Lo ser qu’aluquèm quate candèlas
Le soir on a allumé des bougies
ne’t disi pas çò qu’avèm hartat
Je vous dis pas ce qu’on a mangé
Dens lo vin que hasé coma estelas
Dans le vin ça faisait comme des étoiles
Qu’aurem dit electricitats
On aurait dit de l’électricité
Noël
: Noël
La camba me fa mau
I a pron de gents que van en romavatge
Il y a beaucoup de gens qui vont en pèlerinage
I a pron de gens que van a Betelem
Il y a beaucoup de gens qui vont à Bethléem
I voli anar sense perdre coratge
Je veux y aller j’ai presque assez de courage
I voli anar se podi caminar.
Je veux y aller si je peux marcher.
La camba me fai mau; bota sela, bota sela
La jambe me fait mal; mets la selle, mets la selle
La camba me fai mau; bota a mon chivau
La jambe me fait mal; mets la selle à mon cheval.
Totei lei bergiers qu’eran sus la montanha
Tous les bergers qui étaient sur la montagne
Totei lei bergiers an vist un messatgier
Tous les bergers ont vu un messager
Que i a cridat "metez-vos en companha!"
Qui leur a crié "mettez-vous en route!"
Que i a cridat "lo fiu de Dieu es nat!".
Qui leur a crié "le fils de Dieu est né!"
Un gros pastras que fai la catamiaula
Un gros berger qui fait la chatemite
Un gros pastras se’n vai au pitchot pas
Un gros berger s’en va à petits pas
S’es revirent au brush de ma paraula
Il s’est retourné au son de ma voix
S’es revirat, li ai dich de m’esperar.
Il s’est retourné, je lui ai dit de m’attendre.
Aqueu palot descauça sei sabatas
Ce nigaud enlève ses chaussures
Aqueu palot se’n vai au grnd galop
Ce nigaud s’en va au grand galop
Mai s’un cop l’ai, li denarai la grata
Mais si je l’attrape, je lui donnerais envie de se gratter
Mai s’un cop l’ai, ieu lo tarotarai.
Mais si je l’attrape, je le bastonnerais.
Ai un rossin que vola dessus terra
J’ai un cheval roux qui vole au-dessus de la terre
Ai un rossin que manjar lo camin
J’ai un cheval roux qui dévore le chemin
L’ai achetat d’un que ven de la guerra
Je l’ai acheté d’un qui revient de la guerre
L’ai acheta cinc escucs de patacs.
Je l’ai acheté cinc écus de patac.
Quand aurai vist le fiu de Dieu lo paire
Quand j’aurais vu le fils de Dieu de Père
Quand aurai vist lo rei dau paradis
Quand j’aurais vu le roi du Paradis
E quand aurai felicitat sa maire
Et quand j’aurai félcité sa mère
E quand aurai fach tot ço que deurai
Et quand j’aurais fait tout ce que je devais faire
N’aurai pus ges de mau; bota sela, bota sela
Je n’aurais plus mal; mets la selle, mets la selle
N’aurai pus ges de mau; bota sela a mon chivau.
Je n’aurais plus mal; mets la selle à mon cheval.
: Noël
Mon beau sapin
Mon beau sapin, roi des forêts,
Que j’aime ta verdure
Quand, par l’hiver, bois et guérets,
Sont dépouillés de leurs attraits,
Mon beau sapin, roi des forêts,
Tu gardes ta parure.
Toi que Noël planta chez nous,
Au saint anniversaire !
Joli sapin, comme ils sont doux,
Et tes bonbons et tes joujoux !
Toi que Noël planta chez nous,
Tout brillant de lumière.
Mon beau sapin, tes verts sommets,
Et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais,
De la constance et de la paix,
Mon beau sapin, tes verts sommets
M’offrent la douce image
: Noël
Nadal de Pézénas
Chut, chut, chut,
Que l’enfant dòrm,
Pas tant de bruch (bis)
Dins un establet, aval,
Es nascut polit nadal, (bis)
Dins una grépia desrocada,
Ambé de palha per flaçada, eh !
Un cordonièr ven exprès
Per li faire de solièrs, (bis)
Pam pim pam pica la semèla,
Mas St Josèp vite l’arrèsta, eh !
L’amolaire que passèt ,
Vòl li faire un cotelet, (bis)
A virar la mòla s’aprèsta,
Mas St Josèp vite l’arrèsta, eh !
Puèi es vengut un fustièr ,
Li faire un breç de noguièr, (bis)
N’es a la primièra vireta,
Quand St Josèp li ditz: "Pauseta", eh !
Tres comaires per lo mens ,
Pòrtan ensemble de presents, (bis)
Caduna vòl parlar la primièra,
Cridan coma de peissonièras, eh !
Lo pastre a quitat son prat,
En cantant es arribat, (bis)
Sant Josèp se met sus la porta,
E l’arrèsta d’una votz fòrta, eh !
Lo fifraire del païs,
Pòrta tanben son otís. (bis)
Per complaire al Filh, a la Maire,
Li vòl jogar son pus bel aire, eh !
Aquí los Mages Gaspard ,
Melquiòr e Baltasard, (bis)
Tanlèu lo pòble los aclama,
Que St Josèp solet s’exclama, eh !
: Noël
Nadal de San Ponç
Los pastres descendon,
Descendon cargats.
Un pòrta una feda,
L’autre un anhèl gras.
Se lo vesiatz, pecaire,
Amb aqueles esclòps,
Que per las montanhas,
Fason clic, clac, clòc.
Clic, clac, clòc. (ter)
Totes a l’estable,
Anam saludar,
Un Dieu tant aimable,
Que volèm pregar.
Se nos vesiatz, pecaire,
Ambé nòstres esclòps,
Dins las montanhas,
Fasèm clic, clac, clòc.
Clic, clac, clòc. (ter)
Nautres que siam paures,
Avèm aportat,
Esclopets e palha
Per lo plan cauçar.
Apuèi ambé lo graile,
Totes avèm jogat,
Quauques polits aires,
Qu’aviam plan cercats.
Plan cercats. (ter)
Los pastres se’n tornan,
Cadun a l’ostal,
Per cridar sa jòia,
Fan fòrça rambalh.
A travèrs las montanhas,
Ambé los seus esclòps,
Fan un tintamarre,
Que fa clic, clac, clòc.
Clic, clac, clòc. (ter)
: Noël
Nadal Tindaire
Anam ausir las aubadas,
Que s’en venon de sonar.
Sus de trompetas dauradas,
Dison qu’un Daufin es nat.
L’una fa : tararà, tararèra,
Lin tampon, ladèri tampon,
E l’autra li fa lo respons :
Tararà, tararà, tararèra,
Lin tampon, ladèri tampon,
Novèl vengut, pichon popon.
Quand dintrarem dins l’estable,
Li tirarem lo capèl.
Li direm:" Enfant aimable,
Siás polit coma un anhèl.
L’un farà : tararà, tararèra,
Lin tampon, ladèri tampon,
E l’autra li fa lo respons :
Tararà, tararà, tararèra,
Lintampon, laderitampon,
Novèl vengut, pichon popon.
Sonatz, pifres e trompetas,
Timbalas e caramèls.
E vos, claras campanetas,
Ambé lo còr dels angèls.
Digatz-li : tararà, tararèra,
Lin tampon, ladèri tampon,
E cadun farà lo respons :
Tararà, tararà, tararèra,
Lin tampon, ladèri tampon,
Siatz benvengut, pichon popon
: Noël
Noël Blanc
Oh quand j’entends chanter Noël
J’aime revoir mes joies d’enfant
Le sapin scintillant, la neige d’argent
Noël, mon beau rêve blanc
Oh quand j’entends sonner au ciel
L’heure où le bon vieillard descend
Je revois tes yeux clairs, maman
Et je songe à d’autres Noëls blancs
: Noël
Pastre Pastretas
Pastres, pastretas,
Desrevelhatz vos, pecaire,
Pastres, pastretas,
Desrevelhatz vos.
Que vòstra maire,
A besonh de vos, pecaire,
Que vòstra maire,
A besonh de vos.
Los pastres, venon,
Ambe sos anhèls, pecaire,
Los pastres, venon,
Ambe sos anhèls,
A l’enfant Jesus
Òfron lo plus bèu, pecaire,
A l’enfant Jesus
Òfron lo pus bèu.
Los Mages, venon,
Ambe sos tresòrs, pecaire,
Los Mages, venon,
Ambe sos tresòrs,
Li òfron la mirra,
L’encens amai l’òr, pecaire,
Li òfron la mirra,
L’encens amai l’òr.
Ieu que siái, paure,
Que n’ai pas lo sòu, pecaire,
Ieu que siái, paure,
Que n’ai pas lo sòu,
Li òfri mon anma,
Ambe tot mon còr, pecaire,
Li òfri mon anma,
Ambe tot mon còr
: Noël
Petit Papa Noël
C’est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel
À genoux les petits enfants
Avant de fermer les paupières
Font une dernière prière
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N’oublie pas mon petit soulier
Mais, avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors, tu vas avoir si froid
C’est un peu à cause de moi
Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m’as apporté
Tous les beaux joujoux
que je vois en rêve
Et que je t’ai commandés
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N’oublie pas mon petit soulier
Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer
Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N’oublie pas mon petit soulier
Mais, avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors, tu vas avoir si froid
C’est un peu à cause de moi
Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m’as apporté
Tous les beaux joujoux
que je vois en rêve
Et que je t’ai commandés
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N’oublie pas mon petit soulier
Petit Papa Noël
: Noël
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant soufflant
Dans les grands sapins verts, Oh
Vive le temps
Vive le temps
Vive le temps d’hiver
Boule de neige et jour de l’an
Et bonne année grand-mère
Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s’avance
Avec sa canne dans la main
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu’il chantait petit enfant
Joyeux joyeux Noël
Aux mille bougies
Qu’enchantent vers le ciel
Les cloches de la nuit.
Oh !
Occitans, Basques, Corses, Italien...
: Occitan - Basque - Corse - Italien..., Vins - à boire
Beguem un còp de mai
Solo
Beguem un còp de mai
Buvons encore un coup
Tous
Beguem un còp de mai
Buvons encore un coup
Solo
I fa tan bon a taula
Il fait si bon à table
Tous
Tan bon a taula
si bon à table
Quand la nèu es pel camin
Quand il y a de la neige sur le chemin
Aicí passem velhada
Nous passons la veillée ici
duscas deman matin
jusqu’à demain matin
Solo
Avèm fach curbisons
Nous avons fait les semailles
Tous
Avèm fach curbisons
Nous avons fait les semailles
Solo
Laissem pausar la relha
Laissons reposer le soc
Tous
pausar la relha
Reposer le soc
Qu’a fach tantes de bordon
Qui a fait tant de sillons
Sosquem plus a l’esteva
Ne nous lamentons plus au manche de la charrue
e tinden las cançons
et faisons tinter nos chansons
Solo
Sèm que de païsans
Nous sommes que des paysans
Tous
Sèm que de païsans
Nous sommes que des paysans
Solo
Avèm pèl bristolada
Nous avons la beau basanée
Tous
Pèl bristolada
La peau basanée
Pel solelh tant aflambat.
Par le soleil qui est si chaud
Pr ’aquò las gents de vila
Et pourtant les gens de la ville
an pas nòstra santat.
n’ont pas notre santé
Solo
Fasèm venir lo blat
Nous faisons pousser le blé
Tous
Fasèm venir lo blat
Nous faisons pousser le blé
Solo
Que fa blanca farina
Qui donne la farine blanche
Tous
Blanca farina
Blanche farine
E lo pan ros e brescat
Et le pain doré et bien levé
Atal avèm moneda
C’est ainsi que nous avons de l’argent
quand tornam del mercat
En revenant du marché
Solo
Fasèm venir lo vin
Nous produisons le vin
Solo
Fasèm venir lo vin
Nous produisons le vin
Solo
Lo vin de nòstra vinha
Le vin de notre vigne
Tous
De nòstra vinha
de notre vigne
Pr’escaudurar nòstre sang,
Pour nous réchauffer le sang
Amics qui vòl de roge ?
Amis qui veut du Rouge ?
amics qui vòl de blanc ?
Amis qui veut du Blanc ?
Amics qui vòl de roge ?
amics qui vòl de blanc ?
Buvons encore un coup
Il fait si bon à table
Quand il y a de la neige sur le chemin
Nous passons la veillée ici
jusqu’à demain matin
: Occitan - Basque - Corse - Italien..., Résistance
Bella Ciao
Récitatif très lent
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Très rapide
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
Récitatif très lent
E se io muoio da partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Bien rythmé 1-2-3 en accélérant
E seppellire lassù in montagna
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
La la la la - la la la la -
Très rapide
Tutte le genti che passeranno
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
E questo è il fiore del partigiano
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà
E questo è il fiore
del partigiano
Morto - per - la - libertà
Bella Ciao (avec traduction)
RÉCITATIF TRÈS LENT
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
O bella, ciao! bella, ciao!
O belle, au revoir! belle, au revoir!
Una mattina mi son svegliato
Un matin je me suis levé
E ho trovato l’invasor
Et j’ai trouvé l’envahisseur
RYTHMÉ (123) LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
O partisan, emmène-moi
Ché mi sento di morir
Parce que j’ai l’impression de mourir
La la la la - la la la la -
La la la la la la la la - la la la la
La la la la
TRÈS RAPIDE
Una mattina mi son svegliato
O bella, ciao! bella, ciao!
Una mattina mi son svegliato
E ho trovato l’invasor
O partigiano, portami via
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
O partigiano, portami via
Ché mi sento di morir
La la la la - la la la la -
RÉCITATIF TRÈS LENT
E se io muoio da partigiano
Et si je meurs en tant que partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir
Tu dois m’enterrer
RYTHMÉ 123 LENT, DE PLUS EN PLUS RAPIDE
E seppellire lassù in montagna
Et m’enterrer là-haut dans les montagnes
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E seppellire lassù in montagna
Sotto l’ombra di un bel fior
A l’ombre d’une belle fleur
La la la la - la la la la -
TRÈS RAPIDE
Tutte le genti che passeranno
Toutes les personnes qui passeront
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
Tutte le genti che passeranno
E poi diranno «Che bel fior!»
Et puis ils diront "Quelle belle fleur!"
E questo è il fiore del partigiano
Et c’est la fleur du partisan
O bella, ciao! bella, ciao! bella, ciao, ciao, ciao!
E questo è il fiore del partigiano
Morto per la libertà!
Mort pour la liberté!
E questo è il fiore
del partigiano
Morto per la libertà
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Catarina ma Vésina
Catarina, ma vesina
Catherine ma voisine
Balha me lo polit tambor
prête-moi ton beau tambour
Que ma gata se marida
Que ma chatte se marie
La vòli far dançar un torn.
J'aimerais la faire danser un tour
Catarina, ma vesina
Catherine ma voisine
Deman jogarai del piston
Demain je jouerai du piston
Que ma vaca Batistina
Que ma vache Batistine
Se marida ambe lo quinson.
Se marie avec le pinson
Catarina, ma vesina
Catherine ma voisine
ont as amagat lo violon
Où as-tu caché le violon
Farèm la fèsta per la prima
Feront la Fête pour le printemps
l’hirondèla e lo parpalhon
L'hirondelle et le papillon
Catarina es coquina
Catherine tu es coquine
quand me canta sa cançon
Quand tu me chantes ta chanson
Anam dançar sus la colina
Nous allons danser sur la colline
lo rondèu de l’acordeon
Le rondeau de l'accordéon
Catarina, ma vesina
Catherine ma voisine
Balha me lo polit tambor
prête-moi ton joli tambour
Que ma gata se marida
Que ma chatte se marie
La vòli far dançar un torn.
J'aimerais la faire danser un tour
L'hymne sétois
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Chagrin fai ta mala
Chagrin, chagrin fai ta mala
Chagrin, chagrin fais ta malle
Nautres volèm nos amusar Nos amusar
nous voulons nous amuser Nous amuser
Per la fèsta de la cigala
Pour la Fête de la cigale
Per la fèsta d’Issanka.
Pour la fête d’Issanka
Quand lo cant de la cigala
Quand le chant de la cigale
A l’epòca de San Clar
À l’époque de Saint Clair
Nos ditz fasètz vòstra mala
Nous dit : « allons nous-en
Anem lèu a Issanka
Allons tous à Issanka.
Assetats dessús l’erbeta
Assis sur l’herbe fine
Tot lo monde cantarem
Tous en chœur nous chanterons
Aquel bèl refrinh de Ceta
Ce joli refrain de Sète
Que totis coneissèm.
Que nous connaissons tous
Au mitan de la verdura
Au milieu de la verdure
Dançarem valsa e polkà
Nous danserons valse et polka
E dejota la ramura
Et sous le vert feuillage
Joirem de festejar
Nous nous régalerons de festoyer
Tirarem de la saqueta
Nous tirerons de la musette
Çò que cau per plan gostar
Ce qu’il faut pour bien goûter
Amai de bona blanqueta
Et même de la bonne blanquette
Que fai plaser de tastar.
Qu’on se régale de déguster
Visitarem la machina
Nous visiterons la pompe
La sorça e lo bèu bassin
La source et le grand bassin
Montarem sus la colina
Nous monterons sur la colline
Per completar lo plasir.
Pour compléter le plaisir
Lo ser, a nòstra arribada,
Le soir, à notre arrivée
En revenguent per lo trin,
En revenant par le train
Recantarem la cantada
Nous rechanterons la chanson
La que conten lo bèu refrin
Celle qui contient le beau refrain
Hymne provençal
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Copa Santa
Provençau voici la copa
Provençaux, voici la coupe
que nos ven dei Catalans
qui nous vient des Catalans
Adereng beguem en tropa
Tour à tour buvons ensemble
lo vin pur de nòstre plant.
le vin pur de notre cru.
Copa santa e versanta,
Coupe sainte et débordante
Vueja a plen bòrd,
Verse à pleins bords,
Vueja abòrd lis estrambòrds
Verse à flots les enthousiasmes
E l’enavans di fòrts
Et l’énergie des forts !
D’un vièlh pòble fièr e libre
D’un ancien peuple fier et libre
Siam bessai la finicion
nous sommes peut-être les derniers
E se tomban li felibres,
Et, si les félibres tombent
Tombarà nòstra nacion.
Tombera notre nation.
Vuèja nos lis esperanças
Verse-nous les espérances
e li raives dau jovènt.
Et les rires de la jeunesse
Dau passat la remembrança
Le souvenir du passé
e la fe dins l’an que ven.
Et la foi dans l’an qui vient
Lent et solennel
Per la glòria dau terraire
Pour la gloire du pays
Vautres enfin que siatz consents
Vous enfin qui êtes d’accord avec nous
Catalans, de luènh, o fraires
Catalan, de loin, o frères,
Comuniem totis ensems.
Tous ensemble communions
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Corti
Quandu serò per Corti
Quand je serai à Corti
N’piazza la Citadella
Place de la citadelle
Addio la mio zitela
Au revoir ma fille
Ti devu’ abandunà
Je dois te laisser
Quandu serò per mare
Quand je serai en mer
A bord’a i bastimenti
À bord du bâtiment
Sposta d’aquelli venti
Par n’importe quels vents
Sempre pensendu a te
Je penserai toujours à toi
Ma non ti lasciu sola
Mais je ne te laisserai pas seule
Ti lasci’ un ziteletu
je te laisse un petit garçon
Stringhjelu fort’ in petu
Serre le fort sur sa poitrine
Abbracia-lu per me.
Embrasse-le pour moi.
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Dio vi salvi regina
Dio vi salvi, Regina
Que Dieu vous garde, Reine
E Madre universale,
Et Mère universelle
Per cui favor si sale
Par qui on s’élève
Al paradiso.
Jusqu’au paradis
Voi siete gioia e riso
Vous êtes la joie et le rire
Di tutti i sconsolati,
De tous les attristés
Di tutti i tribolati
De tous les tourmentés
Unica speme.
L’unique espérance
Voi dei nemici nostri,
Sur nos ennemis
A noi date vittoria
Donnez-nous la victoire
E poi l’eterna gloria
Et l’éternelle gloire
In paradiso.
Au paradis
Gloire au 17è
Départ : refrain chanté bouche fermé doucement
Légitime était votre colère,
Le refus était un grand devoir.
On ne doit pas tuer ses père et mère,
Pour les grands qui sont au pouvoir.
Soldats, votre conscience est nette :
On n’ se tue pas entre Français ;
Refusant d’rougir vos baïonnettes
Petit soldats, oui, vous avez bien fait !
Salut, salut à vous
Braves soldats du 17e
Salut, braves piou-pious,
Chacun vous admire et vous aime
Salut, salut à vous,
À votre geste magnifique
Vous auriez, en tirant sur nous
Assassiné la République
Comm’ les autres vous aimez la France,
J’en suis sûr même vous l’aimez bien.
Mais sous votre pantalon garance,
Vous êtes restés des citoyens.
La patrie, c’est d’abord sa mère,
Celle qui vous a donné le sein,
Et vaut mieux même aller aux galères,
Que d’accepter d’être son assassin.
Salut, salut à vous
Braves soldats du 17e
Salut, braves piou-pious,
Chacun vous admire et vous aime
Salut, salut à vous,
À votre geste magnifique
Vous auriez, en tirant sur nous
Assassiné la République
Espérons qu’un jour viendra en France,
Où la paix, la concorde régnera.
Ayons tous au cœur cette espérance
Que bientôt ce grand jour viendra.
Vous avez jeté la première graine
Dans le sillon de l’Humanité.
La récolte sera prochaine,
Et ce jour-là, vous serez tous fêtés
Salut, salut à vous
Braves soldats du 17e
Salut, braves piou-pious,
Chacun vous admire et vous aime
Salut, salut à vous,
À votre geste magnifique
Vous auriez, en tirant sur nous
Assassiné la République
: Occitan - Basque - Corse - Italien..., Résistance
Hegoak
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou (bis)
Hegoak ebaki banizkio
Néria i—zango zen
Ez zuen al—d(e) egingo
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la -La la - la la la - la la la
Hou hou - Hou hou
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la - la la
Hou hou -- Hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou h (bis)
Hegoak avec traduction
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou (bis)
Hegoak ebaki banizkio
Si je lui avais coupé les ailes
Néria i—zango zen
Il aurait été à moi
Ez zuen al—d(e) egingo
Il ne serait pas parti
Bainan horrela
Mais alors
Ez zen gehiago txoria izango
Il n’aurait plus été un oiseau
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
Et moi
xoria nu—en maite
C’est l’oiseau que j’aimais
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la -La la - la la la - la la la
Hou hou - Hou hou
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Bainan horrela
Ez zen gehiago txoria izango
Eta nik
xoria nu—en maite
Eta nik eta nik
xoria nu—en maite
La la - la la la la la la - la la
Hou hou -- Hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou h (bis)
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
L’Ésperança
Siam gents de marina
Nous sommes des gens de mer
Çò qu’avèm o portam sus l’esquina. (bis)
ce que nous avons nous le portons sur le dos
L’esperança, polida barca,
L’Espérance jolie barque
amb son pal, son car, son pena,
avec sa flèche, son mât, son antenne
E sa mèstra, fièra e blanca,
et sa grand-voile fière et blanche
e lo « baudouin » que petarada
et le « baudouin » qui pétarade
E la mar qu’es totjorn tant bèla,
et la mer qui est toujours si belle
que soventes fes nos apèla,
qui souvent nous appelle
E la mar pintrada de blu,
et la mer teinte en bleu
de segur l’oblidarem pas pus.
c’est sûr que nous ne l’oublierons jamais
Siam gents de marina
Nous sommes des gens de mer
Çò qu’avèm o portam sus l’esquina. (bis)
ce que nous avons nous le portons sur le dos
Lo patron qu’es de pan blanc,
Le patron c’est du pain blanc
l’equipatge, l’equipatge,
l’équipage, l’équipage
Lo patron qu’es de pan blanc,
Le patron c’est du pain blanc
l’equipatge n’en dirai pas tant
l’équipage j’en dirai pas autant.
Lo mòssi com’un estòca-ficha,
Le mousse comme du stock-fish,
lo second que bèu de pastís
le second boit du pastis,
Lo tresen nos confla de ris,
le troisième nous gonfle de riz
amb’ aquò e ben siam polits !
avec ça et ben, on est joli !
Siam gents de marina
Nous sommes des gens de mer
Çò qu’avèm o portam sus l’esquina. (bis)
ce que nous avons nous le portons sur le dos
Quand arribam davant Bosigas,
Quand nous arrivons devant Bouzigues
amb l’aubòi e la musica,
avec le hautbois et la musique
L’accordeon e lo tamborn,
l’accordéon et le tambour
i a de droletas als alentorns…
y a des filles tout autour.
Lor farem dançar la mazurca,
On leur fera danser la mazurka,
e la valsa enfin la polca,
la valse enfin la polka
E quand aurem nòstre sadol,
et quand on en aura marre
no’ns anirem per faire un torn
on s’en ira faire un tour
Siam gents de marina
Nous sommes des gens de mer
Çò qu’avèm o portam sus l’esquina. (bis)
ce que nous avons nous le portons sur le dos
L’Estaca
Se tiram totes, vai tombar.
Si nous tirons tous, il tombera
Gaire de temps pòt pas durar.
Cela ne peut durer plus longtemps
Segur que tomba, tomba, tomba,
C’est sûr il tombera, tombera, tombera
Plan clinada es adejà.
Bien vermoulu il doît être déjà
Se ieu la tiri fòrt d’aquí,
Si tu le tires fort par ici
E tu la tiras fòrt d’ailà,
Et que je le tire fort par là
Segur que tomba, tomba, tomba
C’est sûr, il tombera, tombera, tombera
E se’n poirem desliura
Et nous pourrons nous libérer
Lo vièlh Siset me parlava,
Grand-père Siset me parlait ainsi
De bon matin al portal
De bon matin sous le porche
E lo solelh esperavem,
Tandis qu’en attendant le soleil
Los carris vesent passar.
Nous regardions passer les charettes
"Siset, non veses l’estaca,
Siset, ne vois-tu pas le pieu
Que li sèm totes ligats ?
Où nous sommes tous attachés ?
Se podèm pas se’n desfaire,
Si nous ne pouvons nous en défaire
Jamai podrem caminar… »
Jamais nous ne pourrons nous échapper !
Pasmens fai fòrça temps ara,
Mais Siset, ça fait déjà bien longtemps
Que se n’escorjam las mans,
Mes mains à vif sont écorchées !
E quand la fòrça me daissa,
Et alors que les forces me quittent
Mai granda e larga ela va.
Il est plus large et plus haut
De tòt segur qu’es poirida,
Bien sûr, je sais qu’il est pourri
Pasmens, Siset, pesa tant !
Mais, aussi, Siset, il est si lourd
De còps la fòrça m’oblida …
Que parfois les forcent me manquent
Torna me dire ton cant !
Reprenons donc ton chant
Lo vièlh Siset que se cala.
Grand-père Siset ne dit plus rien
Mal vent que se l’emportèt.
Un mauvais vent l’a emporté
El sol sap ont es anat.
Lui seul sait vers quel lieu
E ieu sota lo portal.
Et moi, je reste sous le porche
Mentre passan d’autres dròlles,
Et quand passent d’autres gens
Levi lo còl per cantar
Je lève la tête pour chanter
Lo darrièr cant del vièlh Siset,
Le dernier chant du vieux Siset,
lo darrièr que m’ensenhèt.
Le dernier qu’il m’a appris
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
La mazurka sotto li pin
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
Galanti chatouno
Charmantes jeunes filles
Amourous jouvènt
Amoureux jeunes gens,
La roso boutouno
La rose boutonne
Ansi nous counvèn
Ainsi (cela) nous convient.
Aujourd’uei qu’es fèsto
Aujourd’hui (que) c’est fête,
Anen la culi
Allons la cueillir
Qu’en danso moudèsto
Qu’en danse modeste (sage)
Devèn trefouli.
Nous devons nous égayer
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
Lou bèu musicaire
Le beau musicien
Bèn estigança,
Bien intentionné,
Fau que tarde gaire,
Il faut qu’il ne tarde guère,
Déuriè coumença.
Il devrait commencer.
Devers lis Aupiho,
Du côté des Alpilles,
Vès lou tambourin,
Voyez le tambourin,
Acò nous revilho
Cela nous réveille
E nous bouto_en trin.
Et nous met en train.
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
Coulourido_o palo,
Colorées ou pâles
Dins l’èr perfuma,
Dans l’air parfumé,
Li man sus l’espalo,
Les mains sur l’épaule,
Quau pòu nous bleima ?
Qui peut nous blâmer ?
Dansant en mesuro
Dansant en mesure,
Lis uei di parènt,
[Sous] les yeux des parents,
Souto la verduro,
Sous la verdure,
Res nous dira rèn.
Personne ne nous dira rien
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
La font de l’Arcoulo
La fontaine de l’Arcoule
Que coulo_à grand rai,
Qui coule à grands jets,
L’auro ié ventoulo
La brise y évente
Li pibo_e li frais.
Les peupliers et les frênes ;
Au riéu que clarejo
Au ruisseau qui scintille
En coulour d’argènt,
En couleur d’argent,
Ges d’autris envejo
Pas d’autres désirs
Que bèure_au sourgènt.
Que de boire à la source
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
Oh ! Que saren bello,
Oh ! que nous serons belles,
Dins lou fres valoun,
Dans le frais vallon,
Largant li trenello
En dénouant les tresses
De nòsti péu blond.
De nos cheveux blonds
En floutant à rèire,
(En) flottant en arrière.
Li jouvènt, alor,
Les jeunes [hommes], alors,
Éli creiran vèire
Eux croiront voir
De garbello d’or.
Des gerbes d’or.
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
La danso finido,
La danse finie,
Vendren à parèu
Nous viendrons en couples
Dedins la bastido,
Nous viendrons en couples
Souto lou castèu.
Sous le château.
En rejouissènço,
En réjouissance,
Béuren lou muscat
Nous boirons le muscat
Pèr la souvenènço
Pour le souvenir
De la mazurka !
De la mazurka.
Venès, que l’ouro s’avanço,
Venez, que l’heure s’avance,
Es fèsto_au mas d’Escanin,
C’est [la] fête au mas d’Escanin.
La mazurka, gènto danso,
La mazurka, gracieuse danse,
La faren souto li pin. (bis)
Nous la ferons sous les pins. (bis)
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
La Sobirana
Départ Pianissimo, peut -être répété plusieurs fois en augmentant la puissance.
Hou hou hou hou hou hou
Despuish l’aup Italiana,
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
E dinc a la mar grana
Que senhoreja ua sobirana
Entant de milas annadas
Qu’audin son arríder de mainada
Sas cantas encantadas
Sons mots d’amor de hemna tant aimada
Jo que l’escotarèi
Com s’escota a parlar ua hada
Jo que la servirèi
Dinc a la mea darrèra alenada
Un dia un beròi dia
Tots conesheràn ma sobirana
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Plusieurs fois en suivant le volume indiqué
Hou hou hou hou hou hou
reprise du 1 et du 4
La Sobirana avec traduction
Hou hou hou hou hou hou
Despuish l’aup Italiana,
Des Alpes italiennes
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
À travers les villes, les collines et les plaines
E dinc a la mar grana
Et jusqu’à la vaste mer
Que senhoreja ua sobirana
Y règne une souveraine
Entant de milas annadas
Depuis un millier d’années
Qu’audin son arríder de mainada
On a entendu son rire d’enfant
Sas cantas encantadas
Ses chansons fascinantes
Sons mots d’amor de hemna tant aimada
Ses mots d’amour d’une femme bien-aimée
Jo que l’escotarèi
Moi, qui l’écouterai
Com s’escota a parlar ua hada
Comme on entend parler une fée
Jo que la servirèi
Moi, qui la servirai
Dinc a la mea darrèra alenada
Jusqu’à mon dernier souffle
Un dia un beròi dia
Un jour un beau jour
Tots conesheràn ma sobirana
Tout le monde connaîtra ma souveraine
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma mère, ma sœur, ma fille
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
Ma belle bien-aimée, qu’est la langue occitane
Plusieurs dois en suivant le volume indiqué
Hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou
Hou hou hou hou hou hou hou hou hou hou
Reprise du 1 et du 2
Despuish l’aup Italiana,
A truvèrs vilas, e monts, e lanas
E dinc a la mar grana
Que senhoreja ua sobirana
Un dia un beròi dia
Tots conesheràn ma sobirana
Ma mair, ma sòr, ma hilha
Ma bèra amor, qu’ei la lenga occitana
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Las Galèras de Sevilha
Lhevat s’ei lo vent de bisa
La bise s’est levée,
Lhevat s’ei lo vent de mar.
Le vent de mer s’est levé
Armadas son las galèras
Les galères sont équipées
armadas son sus la mar.
elles ont pris la mer
Lo nòble rei de Sevilha
C’est le grand roi de Séville
qu’ei lo qui las hè marchar
qui les commande
Lhevat s’ei lo vent de bisa
La bise s’est levée,
Lhevat s’ei lo vent de mar.
Le vent de mer s’est levé
Sèt ans qu’an vogat sus l’aiga
Sept ans en mer,
shens jamai tèrra tocar,
sans jamais toucher terre
Mes a la ueitau annada
Mais à la huitième année
de qué víver que mancà.
Les vivres vinrent à manquer
Lhevat s’ei lo vent de bisa
La bise s’est levée,
Lhevat s’ei lo vent de mar.
Le vent de mer s’est levé
Lavètz los papagais minjen
Alors ils ont mangé les perroquets
qui tant plan saben parlar
qui savent si bien parler
E los hasans qui, a l’auba
Et les coqs qui, à l’aube
E saben cantar tant clar.
Savent si bien chanter
Lhevat s’ei lo vent de bisa
La bise s’est levée,
Lhevat s’ei lo vent de mar.
Le vent de mer s’est levé
Armanhac ditz lo pilòte
Armagnac dit le capitaine
ara ei tu qui vam minjar.
maintenant c’est toi que nous allons manger
Non haratz aquò, monsénher,
Vous ne ferez pas cela Mon seigneur
Car de jò qu’auratz pietat
Car vous aurez pitié de moi
Lhevat s’ei lo vent de bisa
La bise s’est levée,
Lhevat s’ei lo vent de mar.
Le vent de mer s’est levé
Sus lo haut-bossac que puja
Il grimpe au «grand mât» pour voir
tà véder se tèrra e i a
s’il y a une terre en vue
E la riba de Sevilha
Et c’est la côte de Séville
lavètz que ved clarejar.
qu’il voit alors poindre
Lhevat s’ei lo vent de bisa
La bise s’est levée,
Lhevat s’ei lo vent de mar.
Le vent de mer s’est levé
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Las quatre sasons
Nautres beurem de vin,
Nous on va boire du vin
Soar e matin banirem lo chagrin
Soir et matin on chassera la tristesse
D’aquèu bon pan ne tremparem la sopa
On versera la soupe sur ce bon pain
D’aquèu bon vin ne beurem quauques gotas
On boira quelques gouttes de ce bon vin
Ara vos vau contar,
Maintenant, je vais vous raconter
Las quatre sasons per vos amusar.
les 4 saisons pour vous amuser
L’ivèrn s’es enanat,
L’hiver s’en est allé
S’es nanat, lo cal pas regretar.
Il s’en est allé il ne faut pas le regretter
Als tròçs de nèu dessús la montanha
si l’on en croit les restes de neige sur la montagne
Fai ben freg dins la bassa campanha,
Il fait bien froid dans la basse campagne
Nautres beurem de vin,
Nous on boira du vin
Soar e matin banirem lo chagrin
Soir et matin on chassera la tristesse
Vaquí lo bèu printemps,
Voilà le beau printemps
Que nos rejoís, nos rend totes contents.
Qui nous réjouit et nous rend tous contents
Los aucèus que fan lor ramatge,
les oiseaux y font leur ramage
E sustot lo rossinhòu sauvatge,
et surtout le rossignol sauvage
Que canta nuèch e jorn,
qui chante nuit et jour
E nos rejoís per son bèl discors.
et nous réjouit de son beau discours
L’estiu mancarà pas,
L’été ne manquera pas
De nos portar una quantitat de blat
de nous apporter plein de blé
E de fruchas de totas las menas,
et des fruits de toutes les sortes
De prunas de pomas de peras de cerièras,
des prunes, des pommes, des poires, des cerises
D’abricòts, de melons,
des abricots, des melons
E d’ametlons de totas façons.
et des amandes quoiqu’il arrive
L’auton es arribat,
L’automne est arrivé
Es arribat per nos abeurar.
il est arrivé pour nous donner à boire
Ieu veni culhir lo rasim dins las trelhas,
Moi je viens cueillir le raisin dans la treille
D’aquèu bon jus n’emplirem las botelhas,
avec ce bon jus on remplira les bouteilles
Nautres beurem de vin,
Nous, on va boire du vin
Soar e matin banirem lo chagrin (bis)
Soir et matin on chassera les idées noires (bis)
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Ô Magali
O Magali ma tant amado
O Magali, ma tant aimée,
Mete la tèsto au fenestroun !
Mets la tête à la fenêtre !
Escouto un pau aquesto aubado
Écoute un peu cette aubade
De tambourin e de vióuloun.
De tambourins et de violons
— Es plen d’estello, aperamount!
Le ciel) est là-haut plein d’étoiles,
L’auro es toumbado,
Le vent est tombé
Mai lis estello paliran,
Mais les étoiles pâliront
Quand te veiran!
En te voyant.
Pas mai que dóu murmur di broundo,
Pas plus que du murmure des branches,
De toun aubado iéu fau cas!
De ton aubade je fais cas !
Mai iéu m’en vau dins la mar bloundo
Mais je m’en vais dans la mer blonde
Me faire anguielo de roucas.
Me faire anguille de rocher.
— O Magali! se tu te fas
- O Magali, si tu te fais
Lou pèis de l’oundo
Le poisson de l’onde,
Iéu, lou pescaire me farai,
Moi, pêcheur je me ferai,
Te pescarai!
Je te pêcherai !
Oh! mai, se tu te fas pescaire,
Oh ! mais, si tu te fais pêcheur,
Ti vertoulet quand jitaras
Quand tu jetteras tes verveux,
Iéu me farai l’aucèu voulaire,
Je me ferai l’oiseau qui vole,
M’envoularai dins li campas.
Je m’envolerai dans les landes.
— O Magali, se tu te fas
Oh ! Magali, si tu te fais
L’aucèu de l’aire,
L’oiseau de l’air
Iéu lou cassaire me farai,
Moi, je me ferai chasseur,
Te cassarai.
Je te chasserai !
I perdigau, i bouscarido
Aux perdreaux, aux becs-fins,
Se vènes, tu, cala ti las
Si tu viens tendre tes lacets,
Iéu me farai l’erbo flourido
Je me ferai, moi, l’herbe fleurie E m’escoundrai dins li pradas
Et me cacherai dans les prés vastes.
— O Magali, se tu te fas
- O Magali, si tu te fais
La margarido,
La marguerite,
Iéu l’aigo lindo me farai
Je me ferai, moi, l’eau limpide,
T’arrousarai
Je t’arroserai !
Vai, calignaire, courre, courre !
Va, poursuivant, cours, cours
Jamai, jamai m’agantaras.
Jamais, jamais tu ne m’atteindras.
Iéu, de la rusco d’un grand roure
Moi, de l’écorce d’un grand chêne
Me vestirai dins lou bouscas.
Je me vêtirai dans la forêt sombre !
— O Magali, se tu te fas
- O Magali, si tu te fais
L’aubre di moure,
L’arbre des mornes,
Iéu lou clot d’èurre me farai
Je me ferai, moi, la touffe de lierre,
T’embrassarai!
Je t’embrasserai !
Aro coumence enfin de crèire
Maintenant, je commence enfin à croire
Que noun me parles en risènt :
Que tu ne me parles pas en riant.
Vaqui moun aneloun de vèire
Voici mon annelet de verre,
Pèr souvenènço, o bèu jouvènt!
En souvenir, beau jouvenceau !
— O Magali me fas de bèn! …
- O Magali, tu me fais du bien ! …
Mai, tre te veire,
Mais, dès qu’elles t’ont vue,
Ve lis estello, o Magali,
O Magali, vois les étoiles
Coume an pali!
Comme elles ont pâli !
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Parla me
Parla me, conta me
Dis-moi, raconte-moi,
De qué soscas grand paire ?
à quoi songes-tu grand-père ?
Conta me, parla me
Raconte- moi, parle-moi
De ton païs,
de ton pays
E lo grand paire
Et le grand-père
Canturleja son conte
lui raconte son histoire
L’enfant dins sos braces
L’enfant dans ses bras
S’es tot acoconit.
S’est blotti
Per trobar mon païs
Pour trouver mon pays,
Cerques pas dins la carta
ne cherche pas dans les cartes
Lo camin per i anar
Le chemin pour y aller
Es pas marcat ;
n’est pas marqué.
E per frontièra
E pour frontière
I a pas que la musica
Il n’y a que la musique
D’una lenga vièlha
D’une vieille langue
Que se vòl pas calar.
qui ne veut pas se taire.
Mon vilatge es aquí
Mon village est là
A la cima del causse
à la cime du causse
Lo solelh de julhet
Le soleil de juillet
Caufa l’adrech
chauffe l’adret
Per la devesa
Dans le pâturage
I a lo tropèl que paisse
il y a le troupeau qui broute.
A l’ombra del fraisse
A l’ombre du frêne
Lo pastre es assetat.
le berger est assis.
Mon ostal es aquí
C’est là qu’est ma maison,
Bastit de gròssas pèiras
bâtie de grosses pierres
Un clapàs que ten cald
Un tas de lauzes qui tient chaud
Val mai qu’un niu
Vaut mieux qu’un nid.
Lo fuòc de lenha
Le feu de bois
Dins lo canton esclaira
dans le coin de la cheminée éclaire
Enfant e grand paire
l’enfant et le grand-père
Que se son endormits.
Qui se sont endormis
Hymne occitan
: Occitan - Basque - Corse - Italien...
Se canta
Se canta, que cante !
S’il chante, qu’il chante
Canta pas per ieu
Ce n’est pas pour moi
Canta per ma mia
Il chante pour ma mie
Qu’es al luènh de ieu
Qui est loin de moi
Dins lo port de Sète
Dans le port de Sète
Al pé de San-Clar
Au pied du Saint-Clair
Es un jorn de festa
C’est un jour de Fête
E nos cal cantar
Il nous faut chanter
Se canta, que cante
Canta pas per ieu
Canta per ma mia
Qu’es al luènh de ieu
Dejós ma fenèstra,
Sous ma fenêtre
I a un aucelon
Il y a un petit oiseau
Tota la nuèch canta
Toute la nuit il chante
Canta sa cançon.
Chante sa chanson
Se canta, que cante
Canta pas per ieu
Canta per ma mia
Qu’es al luènh de ieu
Aquelas montanhas,
Ces montagnes
Que tant nautas son
Qui sont si hautes
M’empachan de veire,
M’empêchent de voir
Mas amors ont son.
Où sont mes amours
Se canta, que cante
Canta pas per ieu
Canta per ma mia
Qu’es al luènh de ieu
Aquelas montanhas
Ces montagnes
Lèu s’abaissaràn
S’abaisseront bientôt
E mas amoretas
Et mes amourettes
Se raprocharàn.
Se rapprocheront
Se canta, que cante
Canta pas per ieu
Canta per ma mia
Qu’es al luènh de ieu
Un peçuquet d’accent
Mon beau pays s'appelle Occitanie
J'ai dans le sang une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
Mon bel pais s’apèla Occitania
e m’a balhat un peçuquet d’accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Mes amis, mes amours, si vous partez un jour,
Laissez-moi, je vous prie, votre pointe d’accent,
Cette musique là me restera toujours.
Rien ne peut la changer, ni la vie, ni le temps,
C’est la magie des mots quand on berce un enfant,
C’est le chant de la palombe à l’éveil du printemps,
C’est l’envol de l’abeille dans le soleill naissant,
En un mot comme en cent, c’est l’accent occitan.
Mon beau pays s'appelle Occitanie
J'ai dans le sang une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
On oublie les chagrins, les instants de bonheur,
Les jardins sous la pluie, les étés sous les fleurs,
On oublie les soleils, et les neiges d’antan,
Mais on garde toujours une pointe d’accent.
C’est la plume de Mistral, dans le ciel qui s’envole,
Elle retombe au soleil dans les mains de Pagnol
Et le parfum du vent jouant sous les platanes
En un mot vous invite à danser la sardane.e
Mon bel pais s’apèla Occitania
e m’a balhat un peçuquet d’accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Toi qui cherches un ami en pays occitan,
S’il prononce des mots que tu ne comprends pas,
Dès son premier regard, tu le reconnaîtras,
Il aura dans les yeux une pointe d’accent,
Et à Toi qui t’en vas, ami de mon enfance,
Je dis n’emporte pas ma terre à tes souliers,
Mais accroche à ton cœur ce joli coin de France,
Et sa pointe d’accent qu’on ne peut oublier.
Mon bel pais s’apèla Occitania
J'ai dans le sang une pointe d'accent
On ne peut pas renier sa patrie
Tant que l'on garde une pointe d'accent
Cal pas jamai renegar son pais
tant que se garda un peçuquet d’accent
Paillès Jacques
Un bel hommage au Vin et aux vignerons par mon ami Jacques Palliès sur un poème de Raoul Ponchon.
: Fantaisie, Humour, Pour la Paix, Vins - à boire
Si j’étais roi
Si j’étais roi de quelque endroit,
Tout mon peuple serait ivrogne,
Car je punirais sans vergogne
Les ceuxxx qui marcheraient trop droit.
J’aurais des ministres...
suâves
suâves ????
suâves !!!
Chargés tout naturellement
De l’unique département
De mes cuisines et mes caves.
Des vignerons, point de soldats,
La seule et superbe consigne
Étant de cultiver la vigne
Aux quatre coins de mes États.
Les palais de ma Seigneurie
Seraient de vastes cabarets,
Mille tonneaux de vins clairets
Ma pacifique artillerie.
Des vignerons, point de soldats
La seule et superbe consigne
Étant de cultiver la vigne
Aux quatre coins de mes États.
Je ne porterais sur mon front
Aucune pesante couronne
Mais de rouges pampres d’automne
Et des grappes de raisin blond.
J’aurais pour trône une futaille,
Pour sceptre un verre et même deux,
Une bouteille de vin vieux
Serait mon sabre de bataille.
Que si nous manquions de raisins,
Mon peuple et moi ferions la guerre,
Et je nous vois armés d’un verre
Allant boire chez les voisins.
Et je nous vois armés d’un verre
Allant boire chez les voisins.
Paroles de Raoul Ponchon
Père Duval
Refrain
J'ai joué de la flûte sur la place du marché
Et personne avec moi n'a voulu danser.
J'ai joué de la flûte sur la place du marché
Toi qui m'as entendu, viendras-tu danser ?
•
1er coupletJ'ai fait couler le vin de fête
Un soir de noces
J'ai voulu mettre dans leur tête
La joie des gosses.
•
Refrain
•
2e couplet
J'ai fait danser des jambes raides
Sans leurs béquilles.
J'ai fait chanter des âmes laides
De diableries.
•
Refrain
•
3e couplet
J'ai fait marcher sur l'eau Saint Pierre
Dans la tempête,
J'ai mis dans ses filets de pêche
Grosse cueillette.
•
Refrain
•
4e couplet
J'ai allégé le cœur des sages
De leur prudence,
J'ai invité les sans bagages
Pour une danse.
•
Refrain
•
5e couplet
J'ai consolé le cœur de peine
Des pécheresses,
J'ai redonné un coeur de reine
A Madeleine.
•
Refrain
•
6e couplet
Comme Lazare sortant de l'ombre
A Béthanie,
Vous bondirez hors de vos tombes,
Dans la féerie.
1- Le Seigneur reviendra
Le Seigneur reviendra
Il l'a promis
Il reviendra la nuit
Qu'on ne l'attend pas
Le Seigneur reviendra
Le Seigneur reviendra
Il l'a promis
Ne sois pas endormi
Cette nuit-là !..
Dans ma tendresse, je crie vers Lui
Mon Dieu serait-ce pour cette nuit ?
Le Seigneur reviendra
Ne sois pas endormi
Cette nuit-là !..
2.- Tiens ta lampe allumée
Tiens ta lampe allumée
Ton âme clair’
Qu'il y ait de la lumière pour ses pas
Tiens ta lampe allumée
Tiens ta lampe allumée
Ton âme clair’
Pour qu'Il n'ait pas peine à te trouver
Dans ma tendresse, je crie vers Lui
Mon Dieu serait-ce pour cette nuit ?
Tiens ta lampe allumée
Pour qu'Il n'ait pas peine à te trouver.
3.- Attends-le dans ton cœur
Attends-le dans ton cœur
Ne rêve pas de prendre loin de lui ton petit bonheur
Attends-le dans ton cœur
Attends-le dans ton cœur
Ne rêve pas qu'il fasse clair et bon dans ta maison.
Dans ma tendresse, je crie vers Lui
Mon Dieu serait-ce pour cette nuit ?
Attends-le dans ton cœur
Qu'il fasse clair et bon dans ta maison.
4.- Nous serons tout pour Lui
Nous serons tout pour Lui
Quand il viendra Il essuiera les pleurs de toute la vie
Nous serons tout pour Lui
Nous serons tout pour Lui
Tout pour sa joie puisqu'Il est tout pour nous pendant la vie.
Dans ma tendresse, je crie vers Lui
Mon Dieu serait-ce pour cette nuit ?
Nous serons tout pour Lui
Puisqu'il est tout pour nous pendant la vie.
LA NUIT
Refrain :
Pourquoi, Seigneur, dis-moi,
Pourquoi, pourquoi ?
Seigneur qui fis le monde,
Pourquoi tu fis la nuit si longue,
Si longue, si longue, si longue pour moi !
1.- Tu fis le jour et le soleil
Avec des rêves pour le sommeil
Oh !..
2.- Tu fis un jour d’un peu de terre
Le cœur de l’homme et son mystère
Oh !
3.- Tu fis en nous naître la faim
Pour l’apaiser avec le pain
Oh !
4.- Tu fis Seigneur notre amitié
Pour partager tout par moitié
Oh !
5.- Tu fis la paix, l’amour, la joie
Et le bonheur d'être avec toi
Oh !
Paroles
Qu'est-ce que j'ai dans ma p'tite tête
A rêver comme ça, le soir
D'un éternel jour de fête
D'un grand ciel que j'voudrais voir
J'ai roulé, j'ai vécu, j'ai aimé
Et j'ai passé aujourd'hui des moments roses
Mais j'ose espérer
Seigneur, bien autre chose
Qu'est-ce que j'ai dans ma p'tite tête
A rêver comme ça, le soir
D'un éternel jour de fête
D'un grand ciel que j'voudrais voir
Et j'attends, cœur ouvert, rêvant
Battant la semelle à la porte de Ton ciel
Je crois qu'un beau jour
Ton amour l'ouvrira
Qu'est-ce que j'ai dans ma p'tite tête
A rêver comme ça, le soir
D'un éternel jour de fête
D'un grand ciel que j'voudrais voir
Et voici que Jésus m'a surpris
Que fais-tu là à m'attendre mon ami?
Ton ciel se fera sur terre avec tes bras
Qu'est-ce que j'ai dans ma p'tite tête
A rêver comme ça, le soir
D'un éternel jour de fête
D'un grand ciel que j'voudrais voir
Rue des Longues Haies,
L’inconnu passait
Rue des Longues Haies,
L’inconnu passait.
1.- Pendant la nuit pleine
Il a tissé la laine
Il rentre avec sa peine.
2.- À l’heure matinale
Dedans ses habits sales
Mon Dieu comme il est pâle !
3.- Ô vous qui cherchez le Bon Dieu
Dans les nuages,
Vous ne verrez jamais son visage,
Ô vous qui cherchez le Bon Dieu
Dans les nuages
Vous manquerez encore son dernier passage.
4.- Pendant la nuit pleine
Il a tissé la laine
Il rentre avec sa peine.
5.- À l’heure matinale
Dedans ses habits sales
Mon Dieu comme Tu es pâle !
Refrain :
Tra la la la la la la …
1.- Seigneur, mon ami,
Tu m’as pris par la main,
J’irai avec toi, sans effroi,
Jusqu’au bout du chemin.
2.- Je marche avec Toi,
Dans le vent, dans le froid,
Je marche, peu m’importe,
Je te porte dans mon cœur,
Avec moi.
3.- Partout, c’est la danse
Les sourir’s, les plaisirs,
Mais moi, je m’avance
En cherchant ton visage
En tout ça.
4.- J’irai d’un bon pas
En chantant mes chansons,
JE sais, tu m’attends
Sur le pas de ta belle Maison.
Philippe Carcassès
Un sétois !
Une chanson composée par l'ami sétois Philippe Carcassès. Ironique, satirique, elle croque avec humour les travers de notre bonne ville, la ville des gens... intelligents !
: Auto-dérision, Humour, Satirique, Un pays, un lieu..., Le Midi
Ô Montpellier
Dans le bas Languedoc,
les cailloux poussaient bien
Et les gens savaient faire que du vin.
Dans les étangs, y avait plein de moustiques
Et la malaïgue, pas très hygiénique.
Heureusement, qu’autour du Merdançon
A bien grandi un fameux champignon
Oh oui, chantons ce lieu qui nous inonde
De ses bienfaits, à cent lieues à la ronde
Ô Montpellier, la surdouée !
Tu t’appelles aussi lo Clapàs.
Mais ça fait trop paisanàs.
Ô Montpellier, la surdouée !
La ville des gens ... intelligents.
On y parle pointu, c’est pas des abrutis
A Antigone et sur la Comédie.
Dans cette ville heureuse, camarade,
Y a plus de médecins que de malades.
Ô Montpellier, grand flambeau du progrès
Y a le Corum, le foot et le tramway,
Un multiplex, le Zénith, oui ma belle,
Y manque plus qu’une autre tour Eiffele !
Ô Montpellier, la surdouée...
Ton maire est dévoré d’une grande ambition
Y a qu’à voir la taxe d’habitation !
Dans pas longtemps, tu atteindras les plages
En rousiguant tous les petits villages.
Les Hauts-cantons, ce sera un désert.
Mais aquò rai ! Car le fric, c’est la mer.
Oui, grâce à toi, de partout, même à Sète,
On sera bien plus snob qu’à la Croisette.
Ô Montpellier, la surdouée...
Il y avait une gare au cœur de la cité,
Toute rénovée, un parking à coté
Mais un beau jour soudain sans crier gare
Dans le désert surgit une autre gare
Et nos édiles en maîtrisant les coûts
Nous feront bien encor’ deux fois le coup
Pour que les gens soient fiers et se pavanent
D’avoir leurs six gar’s comme à la Havane.
Ô Montpellier, la surdouée...
Depuis 50 années nos stades prennent l’eau
Le foot devient parfois waterpolo
Un nouveau lieu est alors nécessaire
Pour les combats de nos fiers légionnaires
Ou implanter l’Olympe de ces dieux
Un seul endroit me parait judicieux
C’est Figuerolles et sans le moindre doute
Il s’y pratique déjà tellement de shoot(e)s.
Ô Montpellier, la surdouée...
Je languis chaque soir d’écouter FR3
Car, bien souvent, on parle que de toi;
Et quelle classe, tous ces journalistes,
Parlant comme Drucker; Ah, c’est pas triste !
Ô Montpellier, le styl’ de ma chanson
C’est dépassé, comme la madelon.
Pardonne un peu à ma muse rustique
De pas avoir le swing des Amériques
Ô Montpellier, la surdouée...
Pierre Bachelet
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Nos fenêtres donnaient sur des fenêtres semblables
Et la pluie mouillait mon cartable
Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus
Que je croyais voir le ciel bleu
J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
Je crois qu'il était fier de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Et c'était mon enfance, et elle était heureuse
Dans la buée des lessiveuses
Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
D'en haut je voyais la campagne
Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
Ma mère avait les cheveux blancs
Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
Grâce à eux je sais qui je suis
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Y avait à la mairie le jour de la kermesse
Une photo de Jean Jaurès
Et chaque verre de vin était un diamant rose
Posé sur fond de silicose
Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
Des accidents du fond du trou
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris
Au nord, c'étaient les corons
La terre c'était le charbon
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
Le ciel c'était l'horizon
Les hommes des mineurs de fond
https://ekladata.com/lNsLMscjxMJPM8pWyYVZb31k0Zo/pierre-bachelet-les-corons2.pdf
https://chorale-axone.fr/wp-content/uploads/2018/01/Les-corons.pdf
Pierre Perret
Au café du canal
Chez la jolie Rosette
au café du canal
Sur le tronc du tilleul
qui ombrageait le bal
On pouvait lire
sous deux cœurs entrelacés
I-ci on peut apporter ses baisers
Moi - mes baisers
je les avais perdus
Et je croyais déjà
avoir tout embrassé
Mais je ne savais pas
que tu étais venue
Et que ta bouche neuve
en était tapissée
La chance jusqu'ici
ne m'avait pas souri
Sur mon berceau les fées
se penchaient pas beaucoup
Et chaqu' fois que j' tombais
dans un carré d'orties
Y avait une guêp'
qui me piquait dans l' cou
Pourtant ma chance
aujourd'hui elle est là
Sous la tonnelle verte
de tes cils courbés
Quand tu m'as regardé
pour la première fois
Ma vieille liberté
s'est mise à tituber
On était seul au monde
dans ce bal populeux
Et dans un' seule main
j'emprisonnais ta taille
Tes seins poussaient les plis
de ton corsage bleu
Ils ont bien failli
gagner le bataille
J'ai--me le ciel
parce qu'il est dans tes yeux
J'ai--me l'oiseau
parce qu'il sait ton nom
J'ai--me ton rire
et tous ces mots curieux
Que tu viens murmurer
au col de mon veston
Et je revois tes mains
croisées sur ta poitrine
Tes habits jetés
sur un' chaise au pied du lit
Ton pauvre cœur faisait
des p'tits bonds de sardine
Quand j'ai posé ma tête contre lui
Dieu, tu remercies Dieu,
ça c'est bien de toi
Mais mon amour pour toi
est autrement plus fort
Est-ce que Dieu aurait pu
dormir auprès de toi
Pendant toute une nuit
sans toucher à ton corps
Chez la jolie Rosette
au café du canal
Sur le tronc du tilleul
qui ombrageait le bal
On pouvait lire
sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers
D Em
Chez la jolie Rosette au Café du Canal
Bm
Sous le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
C#7
On pouvait lire sous deux coeurs entrelacés
F#7 Bm
"Ici on peut apporter ses baisers"
G A
Moi mes baisers je les avais perdus
Em
Et je croyais déjà avoir tout embrassé
D
Mais je ne savais pas que tu étais venue
Bm F#7
Et que ta bouche neuve en était tapissée
[Verse 2]
D Em
La chance jusqu’ici ne m’avait pas souri
Bm
Sur mon berceau les fées n'se penchaient pas beaucoup
C#7
Et chaque fois que je tombais sur un carré d’orties
F#7 Bm
Y'avait une guêpe pour me piquer dans le cou
G A
Pourtant ma chance aujourd’hui elle est là
Em
Sous la tonnelle verte de tes cils courbés
D
Quand tu m’as regardé pour la première fois
Bm F#7
Ma vieille liberté s’est mise à tituber
[Verse 3]
D Em
Nous étions seuls au monde dans ce bal populeux
Bm
Et d’une seule main j’emprisonnais ta taille
C#7
Tes seins poussaient les plis de ton corsage bleu
F#7 Bm
Ils ont bien failli gagner la bataille
G A
J’aime le ciel parce qu’il est dans tes yeux
Em
J’aime l’oiseau parce qu’il sait ton nom
D
J’aime ton rire et tous ces mots curieux
Bm F#7
Que tu viens murmurer au col de mon veston
[Verse 4]
D Em
Et je revois tes mains croisées sur ta poitrine
Bm
Tes habits jetés sur une chaise au pied du lit
C#7
Ton pauvre cœur faisait des petits bonds de sardines
F#7 Bm
Quand j’ai posé ma tête contre lui
G A
Dieu, tu remercies dieu, ça c’est bien de toi !
Em
Mais mon amour pour toi est autrement plus fort
D
Est-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toi
Bm F#7
Pendant toute une nuit sans toucher à ton corps ?
[Outro]
D Em
Chez la jolie Rosette au café du canal
Bm
Sous le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
C#7
On pouvait lire sous deux coeurs entrelacés
F#7 Bm
"Ici on peut apporter ses baisers"
Un grand succès, le premier, je crois de Pierre Perret. Une chanson qui lui ressemble tellement !
: Rigolotte
Au Tord boyau
Il s’agit d’un boui-boui bien crado
Où les mecs par dessus l’calendo
Se rincent la cloison au Kroutchev maison
Un Bercy pas piqué des hannetons
D’temps en temps y a un vieux pue-la-sueur
Qui s’offre un vieux jambon au vieux beurre
Et puis une nana, une jolie drôlesse
Qui promen' des monceaux de caresses
Au Tord-Boyaux
Le patron s’appelle Bruno
Il a de la graisse plein les tifs
De gros points noirs sur le pif
Quand Bruno fait l’menu et le sert
T’as les premières douleurs au dessert
L’estomac à genoux qui demande pardon
Les boyaux qui tricotent des napperons
Les rotules de grand-mère c’est du beurre
A côté du bifteck pomme vapeur
Si avant d’entrer y te reste une molaire
Un conseil : tu la laisses au vestiaire
Au Tord-Boyaux
Le patron s’appelle Bruno
Sa femme est morte y a trois mois
D’un ulcère à l’estomac
Dans le quartier même le mois le plus doux
Tu n’risques pas d’entendre miaou
Des greffiers mignons y en a plus bézef
Ils sont tous devenus terrine du chef
Je m’souviendrai longtemps d’un gazier
Qui voulait à tout prix du gibier
Il chuta avant de sucer les os
Les moustaches en croix sur le carreau
Au Tord-Boyaux
Le patron s’appelle Bruno
Il envoie des postillons
ça fait des yeux dans l’ bouillon
Sois prudent, prends bien garde au fromage
Son camembert a eu le retour d’âge
Avant d’l’approcher j’te jure que t’hésites
Ou alors c’est que t’as la sinusite
Comme Bruno a un gros panaris
Le médecin a prescrit l’bain-marie
Mais subrepticement en t’amenant l’assiette
Il le glisse au chaud dans la blanquette
Au Tord-Boyaux
Le patron s’appelle Bruno
Rien qu’à humer l’mironton
T’as la gueule pleine de boutons
Il s’agit d’un boui-boui bien crado
Où les mecs par-dessus l’calendo
Se rincent la cloison au Kroutchev maison
Un Bercy pas piqué des hannetons
Cet endroit est tellement sympathique
Qu’y a déjà l’tout MONTPELLIER qui rapplique
Un p’tit peu déçu d’pas être invité
Ni filmé par les actualités
Au Tord-Boyaux
Le patron s’appelle Bruno
Allez vite le voir avant
Qu’il s’achète lE JARDIN DES SENS
De la poésie, de l'écologie
: Nature - Écologie, Pour les enfants
Donnez-nous des jardins
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où l’on revient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
C’est pas qu’on s’embête
En bas des H.l.m.
Mais les galipettes
Sur le ciment c’est pas la crème
Pour trouver de l’herbe
Accrochez-vous bien
Comme disait un lézard vert
Qui était pas daltonien
Si on casse les vitres
Quand on joue au football
Qu’on vous casse les pieds
Aussitôt qu’on revient de l’école
C’est qu’on manque d’espace
De piafs et de feuilles
Y a plus qu’à la caisse d’épargne
Qu’on trouve des écureuils
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où l’on revient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins aux odeurs sauvageonnes
Ça vaut celles des oxydes de carbone
Bien souvent je rêve
De bêtes et de prairies
Recherchant une trêve
A cet univers un peu gris
Je joue aux abeilles
Le vol du bourdon
Si la reine s’émerveille
Mon goûter sera bon
Les mulots gambillent
Le hibou vend des poux
Une jolie chenille
Est venue tremper une soupe aux choux
Un pauvre mille-pattes
Se voit déjà ruiné
Par cinq cent paires de savates
Qui ont besoin de ressemeler
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où l’on revient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’où l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang
Dire au hérisson
Qu’il peut aller se raser
Au vieux saule pleureur
De ne pas trop se démoraliser
Et à la mante religieuse
De ne pas bouffer son mec
Quand même ces dames du M.L.F.
Trouveraient pas ça correct
Quelle vie merveilleuse
Loin des marteaux-piqueurs
Des marchands de béton
Qui feraient bien mieux de vendre des choux-fleurs
Laissez pousser l’herbe
Les arbres et les fleurs
Même les ânes en ont besoin
Autant que les promoteurs
Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’où l’on revient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins pleins d’animaux marrants
Ça nous changerait un peu de nos parents
En arrivant elle m'a dit viens
Tu es en retard je suis dans mon bain
Attrape le gant d'crin et frotte-moi fort le dos
Moi j'ai du savon plein les calots
Et pour mieux lui chercher les poux
Dans l'eau j'l'ai fait mettre à genoux
J'avais vu Pampelune j'avais vu Waterloo
Mais jamais la lune dans l'eau
Et pour me prouver derechef
Que j'l'avais briquée comme un chef
Elle me tend les lèvres
Pleines de savon
Oh misère à poil que c'était bon
Ruisselante de perles d'eau
J'l'ai posée au creux de son dodo
Puis ce fut l'éclipse
Jusqu'au premier croissant
Qui m'attendait chaud en me réveillant
D'la pièce d'à côté elle me crie
Paul comme d'habitude un sucre et demi
Mais j'dis j'm'appelle Jacques
J'suis le facteur du quartier
Et j'espère que demain y aura du courrier
Comme si la foudre était venue
Une panthère m'est tombée dessus
Elle chausse ses lunettes
Me jette à la rue
J'ai même pas eu le temps de boire mon jus
Depuis au boulot j'ai plus de goût
Je vire toutes mes lettres à l'égout
J'attends sous sa fenêtre avec des croissants chauds
Et un gant tout neuf pour lui frotter le dos
Et je siffle en vain ce refrain
L'air qu'elle me sifflait dans son bain
Je siffle et j'en bave des ronds de chapeau
Malheureux comme un russe au Congo
: Humour, Rigolotte
La télé en panne
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Ah, je m'en souviendrai longtemps,
ce fut un sacré bon moment.
On allait dîner tranquillement,
sans dévorer le petit écran
Sans se barder la chemise de nouilles
En regardant causer ces andouilles.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On allait louper, à coup sûr,
les attentats, tous les coups durs.
Tout ce qui dégringole à la ronde
sur la calebasse du pauvre monde
Et tout le cortège désabusé
des mêmes qui sont toujours lésés.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Su'l'coup, mes parents, pris de court,
voulaient appeler police secours.
Ils se sont rués sur le palier
et le moral sal'ment cisaillé
Prenant leur courage à deux mains,
ils ont parlé à leurs voisins.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Dans les étages de haut en bas,
c'était partout le même tabac.
C'était la panique dans la strasse,
ils trouvaient ça tous dégueulasse
Qu'un gouvernement libéral
puisse tolérer un tel scandale.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
On les a tous emmenés chez nous,
moi, j'ai décroché mon biniou.
Papa prit son accordéon,
le voisin du dessus son violon.
On a fait un bœuf du tonnerre,
un truc qui vous fout le cul par terre.
Boeuf : Pa lam pa lam pa lam pam pam
chacun son instrument : contrebasse, saxo, accordéon, violon, trompette... on frappent dans les mains en invitant le public à faire de même.
Pour finir la nuit, messieurs dames,
Cupidon se mêlant aux programmes
Incroyablement pour maman,
Ce fut un sacré bon moment.
Et quand mon vieux lui a dit je t'aime,
ce fut comme un second baptême
Elle avait les calots brillants,
un coup de grisou dans le palpitant.
C'était un soir, messieurs mesdames,
où la télé était en panne.
Pourtant, grâce à ce jour funeste,
on a monté un chouette orchestre.
Nous vendîmes nos télés aux puces,
on vit maintenant de nos chorus
Et ça nous fait bien rigoler,
demain, on passe à la télé.
Pa lam pa lam pa lam pam pam
chacun son instrument : contrebasse, saxo, accordéon, violon, trompette... on frappent dans les mains en invitant le public à faire de même.
D
A7
D
D9
G
F#m
E7
A7
: Amour, Liberté - Égalité - Fraternité
Lily
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu’on était égaux, Lily
Au pays d’Voltaire et d’Hugo, Lily
Mais, pour Debussy, en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté, Lily
Elle rêvait de fraternité, Lily
Un hôtelier, rue Secrétan
Lui a précisé, en arrivant
Qu’on ne recevait que des Blancs
Elle a déchargé des cageots, Lily
Elle s’est tapée les sales boulots, Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue, ses frères de couleur
L’accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l’appelait Blanche-Neige, Lily
Elle se laissait plus prendre au piège, Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s’il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé, Lily
Qui était tout prêt à l’épouser, Lily
Mais, la belle-famille lui dit
"Nous n’sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous »
Elle a essayé l’Amérique, Lily
Ce grand pays démocratique, Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas, aussi ce fût le noir
Mais, dans un meeting à Memphis, Lily
Elle a vu Angela Davis, Lily
Qui lui dit "viens, ma petite sœur"
"En s’unissant, on a moins peur"
"Des loups qui guettent le trappeur »
Et c’est pour conjurer sa peur, Lily
Qu’elle lève aussi un poing rageur, Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur
Mais, dans ton combat quotidien, Lily
Tu connaîtras un type bien, Lily
Et l’enfant qui naîtra, un jour
Aura la couleur de l’amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Ma nouvelle adresse
Ce hall de gare pavoisé, de rouges à lèvres et de hasards
Où bat le cœur des banlieusards plein de sanglots et de baisers
N'aura jamais su me griser
Ce hall de gare pavoisé, de solitudes à plein tarif
Et de marques d'apéritifs et de bonheurs synthétisés
Je m'en suis désapprivoisés
Prenez ma nouvelle adresse
Je vis dans le vent sucré des îles nacrées
Et à ma nouvelle adresse
Une fille s'amuse à rire de mes souvenirs
Et ce boulot qui m'usait tant, qui me laissait tant épuiser
Devant ma machine à fraiser que j'en suais l'eau et le sang
N'aura jamais su me griser
Et de ce patron si charmant et du banquet de fin d'année
Et des médailles arrosées, et de mes copains militants
Je m'en suis désapprivoisés
Prenez ma nouvelle adresse
Je vis dans le vent sucré des îles nacrées
Et à ma nouvelle adresse
Une fille s'amuse à rire de mes souvenirs
Les fins d'mois, les repas bâclés, devant le match à la télé
Les infos chloroformisées et les pubs de mousse à raser
N'auront jamais su me griser
De cet air de robot content, de cette course avec le temps
De ces amours en pointillés qui mourraient avant d'être nées
Je m'en suis désapprivoisés
Prenez ma nouvelle adresse
Je vis dans le vent sucré des îles nacrées
Et à ma nouvelle adresse
Une fille s'amuse à rire de mes souvenirs
Oui mes amis, j'ai largué tout, pour l'archipel des Tuamotu
Où quel que soit le cours du franc, on offre son poisson vivant
Pour une poignée de riz blanc
Mon copain Jacques a mis les bouts, toutes voiles dehors et vent debout
Il chante dans les Alizés quelques chansons dont le succès
N'aura jamais su le griser
Prenez sa nouvelle adresse
Il vit dans le vent sucré des îles nacrées
Et à sa nouvelle adresse
Une fille s'amuse à rire de ses souvenirs
Ray Ventura
Un français de bonne mine
Rapportait de son voyage en Chine
Mille souvenirs très précieux
Sur le langage étrange de ceux qui plissent les yeux
Il parait qu'un jour de fête
Il alla muni d'un interprète
Présenter ses vœux à trois Mandarins
Avec lesquels il voulait bavarder un brin
À la porte, dès qu'il apparut
Les trois mandarins jusqu'à terre
S'inclinèrent en un profond salut
Et d'une même voix lui récitèrent
Tching ling-ling fouchéou
Sétchouan épéchiti pankéou
Wingewangé-wouinéwang wénpowanpo
Otchéo-sintaou otchéo-sintaou
Etchingepao-tsingesétchéo-pélhou
Et toc, un point c'est tout
Cette allocution abstraite
Ayant parut claire à l'interprète
Il dit simplement d'un ton pénétré
"Voici la traduction on vous a dit" "entrez"
"Quoi, c'est tout" dit le Français surpris
Un seul mot traduit leur parabole
Lors, croyant qu'il n'avait pas compris
Les mandarins reprirent la parole
Tching ling-ling fouchéou
Sétchouan épéchiti pankéou
Wingewangé-wouinéwang wénpowanpo
Otchéo-sintaou otchéo-sintaou
Etchingepao-tsingesétchéo-pélhou
Et toc, un point c'est tout
Notre Français d'un pas leste
S'avança devant les trois célestes
Mais comme il allait répondre au salut
D'une commune voix les mandarins dirent "U"
"Interprète, expliquez moi donc"
"Qu'est-ce encore que ce "U" veut dire"
L'interprète se gratta le menton
Et dit "voilà, Monsieur, je vais traduire"
"Cher ami au blanc visage"
"Un bon vent t'amène à nos rivages"
"La nature en joie, fête l'étranger"
"Car voici la saison où fleurit l'oranger"
"Nos épouses mandarines"
"Sont là-bas dans la chambre voisine"
"Excepté la femme de Pingpengsé"
"Elle n'a pas pu venir, elle est indisposée"
"Le docteur est venu mais il n'y a rien vu"
"D'ailleurs on sait qu'il n'y a jamais rien connu"
"C'est un vieillard pointu, d'ailleurs il est cocu"
"Et puis, n'en parlons plus, tout cela est superflu"
"Ami au blanc visage, sois le bienvenu"
"Oui, tout cela ce dit" "U"
: Bonheur, Éspérance, Insouciance
Qu'est-ce qu'on attend
pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2- Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
1- La route est prête
2- le ciel est bleu
1- Y a des chansons dans le piano
2- à queue
1- Il y a de l'espoir dans tous les yeux
2- Et des sourires dans chaque fossette
1- La joie nous guette
2- c'est merveilleux
T : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête
2- Y a des noisettes
1- dans le chemin creux
2- Y a des raisins
1- des rouges
2- des blancs,
1- des bleus
2- Les papillons s'en vont par deux
1- Et le mille-pattes met ses chaussettes
2- Les alouettes se font des aveux
1- Qu'est-ce qu'on attend
2- Qu'est-ce qu'on attend
T : Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
1- Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux
2 -Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête?
1- L'écho répète
2- cet air joyeux
1- Et la radio chante un petit air
2- radieux
1- Les parapluies restent chez eux
2- Les cannes s'en vont au bal musette
1- Levez la tête les amoureux
2- Qu'est-ce qu'on attend
1- Qu'est-ce qu'on attend
2- Qu'est-ce qu'on attend
1- Qu'est-ce qu'on attend
T : Qu'est-ce qu'on attend
pour être heureux
: Fantaisie, Joyeux, Satirique
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Ma jument gris' morte aujourd'hui !
Expliquez-moi
Valet fidèle,
Comment cela s'est-il produit ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a péri
Dans l'incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si l'écurie brûla, Madame,
C'est qu'le château était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?
Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
A peine fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pelle
Qu'il renversa toutes les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Raymond Fau
Je partirai un jour.
Une barque, une étoile et la mer
L'immense mer,
La mer et ses rêves
La mer et ses enchantements
L'immense mer sous les étoiles.
R. Je partirai un jour
Vers des pays nouveaux,
Et le vent chantera
Dans ma voile.
Mon coeur plein de soleil
Mes yeux pleins de ciel bleu
J'en oublierai peut-être mon étoile.
Et je dirai au vent
Mes plus belles chansons
Tout le long, tout le long de la route.
Une plage, son sable d'or et le ciel
L'immense ciel,
Le ciel et ses colères,
Le ciel et ses nuages blonds,
L'immense ciel et sa lumière.
Un palmier, ses fruits verts et le vent
L'étrange vent,
Le vent et ses tempêtes,
Le vent et ses parfums d'été,
L'étrange vent et sa musique.
Raymonde Viret
Professeur de chant
Renaud
: Auto-dérision, Humour, Mer
Dès que le vent soufflera
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
J’me souviens un mardi
Tous
J’ai troqué mes santiags
Et mon cuir un peu zone
Contre une paire de dock side
Et un vieux ciré jaune
J’ai déserté les crasses
Qui m’disaient, soit prudent
La mer c’est dégueulasse
Les poissons baisent dedans
Dès que le vent soufflera,
je repartira
Dès que les vent tourneront,
nous nous en allerons
La la la la la la la - la la la la la
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Au dépourvu, tant pis…
Tous
J’ai eu si mal au cœur
Sur la mer en furie
Qu’j’ai vomis mon quatre heure
Et mon minuit aussi
J’me suis cogné partout
J’ai dormi dans des draps mouillés
Ça m’a coûté des sous
C’est de la plaisance, c’est le pied
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Ho ho ho ho ho Hissez-haut
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Mais elle prend pas la femme
Qui préfère la campagne
Tous
La mienne m’attend au port
Au bout de la jetée
L’horizon est bien mort
Dans ses yeux délavés
Assise sur une bitte
D’amarrage, elle pleure
Son homme qui la quitte
La mer c’est son malheur
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Comme on prend un taxi
Tous
Je f’rai le tour du monde
Pour voir à chaque étape
Si tous les gars du monde
Veulent bien m’lâcher la grappe
J’irai aux quatre vents
Foutre un peu le boxon
Jamais les océans
N’oublieront mon prénom
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Ho ho ho ho ho Hissez-haut
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Et mon bateau aussi…
Tous
Il est fier mon navire
Il est beau mon bateau
C’est un fameux trois mats
Fin comme un oiseau
Hisse-haut Santiano
Si Dieu veut toujours droit de-e-vant
Nous irons jusqu'à San Francisco
Mais Tabarly, Pajot
Kersauzon, Riguidel
Naviguent pas sur des cageots
Ni sur des poubelles
Dès que le vent soufflera...
La la la la la la la - la la la la la
Solo C’est pas l’homme qui prend la mer
Bab C’est la mer qui prend l’homme
Trib Ta-ta-tam
Solo Moi la mer elle m’a pris
Je m’souviens un vendredi
Tous
Ne pleures plus ma mère
Ton fils est matelot
Ne pleures plus mon père
Je vais au fil de l’eau
Regardez votre enfant
Il est parti marin
Je sais c’est pas marrant
Mais c’était son destin
Dès que le vent soufflera,
nous nous en allerons... de requin
Sur une ancienne ballade anglaise (voire peut-être écossaise, paraît-il), même si beaucoup pensent qu'elle est irlandaise, Renaud faisant référence avec son humour décalé à la ballade irlandaise de Bourvil (un oranger sur le sol irlandais) signe une chanson magnifique qui délivre un message de paix que la douceur de la mélodie enveloppe jusqu'à donner la chair de poule.
: Amitié, Engagée, message, Éspérance, Un pays, un lieu...
La ballade nord-irlandaise
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
J’ai voulu planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Là où les arbres n’ont jamais donné
Que des grenades dégoupillées
Jusqu’à Derry ma bien aimée
Sur mon bateau j’ai navigué
J’ai dit aux hommes qui se battaient
Je viens planter un oranger
Buvons un verre, allons pêcher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque la bière et l’amitié
Et la musique nous ferons chanter
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
Je voulais planter un oranger
Là où la chanson n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
La la la la - la la la la - la la la la - la la la la la ...
Une chanson qui donne les larmes aux yeux, une tendresse infinie se dégage du langage argotique de Renaud sur une mélodie émouvante.
: Amour, Enfant, Nostalgie, Père, Poétique
Mistral Gagnants
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Et regarder les gens, tant qu'y en a
Te parler du bon temps, qui est mort ou qui reviendra
En serrant dans ma main tes petits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups de pied pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais, minot
Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand
Car-en-sac et Minto, caramels à un franc
Et les Mistral Gagnants
À remarcher sous la pluie, cinq minutes, avec toi
Et regarder la vie, tant qu'y en a
Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
Te parler de ta mère, un petit peu
Et sauter dans les flaques pour la faire râler
Bousiller nos godasses et s'marrer
Et entendre ton rire comme on entend la mer
S'arrêter, repartir en arrière
Te raconter surtout les Carambars d'antan et les Coco Boers
Et les vrais Roudoudous qui nous coupaient les lèvres
Et nous niquaient les dents
Et les Mistral Gagnants
À m'asseoir sur un banc, cinq minutes, avec toi
Regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps, qui est mort et je m'en fous
Te dire que les méchants, c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter, enfin, qu'il faut aimer la vie
L'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants
Et les Mistral Gagnants
Et les Mistral Gagnants
Serge Gainsbourg
J'aime ta couleur café
Tes cheveux café
Ta gorge café
J'aime quand pour moi tu danses
Alors j'entends murmurer
Tous tes bracelets
Jolis bracelets
A tes pieds ils se balancent
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
C'est quand même fou l'effet
L'effet que ça fait
De te voir rouler
Ainsi des yeux et des hanches
Si tu fais comme le café
Rien qu'à m'énerver
Rien qu'à m'exciter
Ce soir la nuit sera blanche
Couleur café
Que j'aime ta couleur café
L'amour sans philosopher
C'est comm' le café
Très vite passé
Mais que veux tu que j'y fasse
On en a marr' de café
Et c'est terminé
Pour tout oublier
On attend que ça se tasse
Dieu est un fumeur de havanes, je vois ses nuages gris
Je sais qu'il fume même la nuit, comme moi, ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes, je vois tes volutes bleues
Me faire parfois venir les larmes aux yeux
Tu es mon maître après Dieu
Dieu est un fumeur de havanes, c'est lui-même qui m'a dit
Que la fumée envoie au paradis, je le sais, ma chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes, sans elles, tu es
malheureux
Au clair de ma lune, ouvre les yeux, pour l'amour de Dieu
Dieu est un fumeur de havanes, tout près de toi, loin de
lui
J'aimerais te garder toute ma vie, comprends-moi, ma
chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes et la dernière, je veux
La voir briller au fond de mes yeux, aime-moi, nom de Dieu
Dieu est un fumeur de havanes, tout près de toi, loin de
lui
J'aimerais te garder toute ma vie, comprends-moi, ma
chérie
Tu n'es qu'un fumeur de gitanes et la dernière, je veux
La voir briller au fond de mes yeux, aime-moi, nom de Dieu
Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à present qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais (Ouais)
Je suis au regret
De te dire que je m'en vais
Oui je t'aimais, oui, mais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
D'te dire que je m'en vais
Car tu m'en a trop fait
Je suis venu te dire que je m'en vais
Et tes larmes n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
De te dire que je m'en vais
Oui, je t'aimais, oui, mais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tes sanglots longs n'y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m'en vais
Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Des adieux à jamais
Oui, je suis au regret
De te dire que je m'en vais
Car tu m'en as trop fait
Grand moment avec Michel Simon
En 1967, pour les besoins du tournage de "Ce sacré grand-père" de Jacques Poitrenaud, Michel Simon et Serge Gainsbourg poussaient la chansonnette et interprétaient "L'herbe tendre".
D’avoir vécu le cul
Dans l'herbe tendre
Et d'avoir su m'étendre
Quand j'étais amoureux
J'aurais vécu obscur
Et sans esclandre
En gardant le cœur tendre
Le long des jours heureux
Pour faire des vieux os
Faut y aller mollo
Pas abuser de rien
Pour aller loin
Pas se casser le cul
Savoir se fendre
De quelques baisers tendres
Sous un coin de ciel bleu
Pas se casser le cul
Savoir se fendre
De quelques baisers tendres
Sous un coin de ciel bleu
F
D'avoir vecu le cul dans l'herbe tendre
F C
Et d'avoir su m'étendre
C F
Quand j'étais amoureux
F
J'aurai vécu obscur et sans esclandre
F C
En gardant le cœur tendre
C F
Le long des jours heureux
Bb C
Pour faire de vieux os
Am Dm
Faut-il y aller mollo
Bb Gm
Pas abuser de rien
C
Pour aller loin
F
Pas se casser le cul savoir se fendre
F C
De quelques baisers tendres
C F
Sous un coin de ciel bleu
Bb C Am Dm
Bb Gm C
Bb C
Pas se casser le cul
F
Savoir se fendre
C
De quelques baisers tendres
F
Sous un coin de ciel bleu
F F C F
Bb C Am Dm
Bb Gm C
Bb C
Pour faire de vieux os
Am Dm
Faut-il y aller mollo
Bb Gm
Pas abuser de rien
C
Pour aller loin
Bb C
Pas se casser le cul
F
Savoir se fendre
C
De quelques baisers tendres
F
Sous un coin de ciel bleu
"Oh je voudrais tant que tu te souviennes"
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma
Et chaque fois "Les feuilles mortes"
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m'indiffère
A cela il n'est rien à faire
Car chaque fois "Les feuilles mortes"
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour les amours mortes
N'en finissent pas de mourir
Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne l'hiver
Et que la chanson de Prévert
Cette chanson "Les feuilles mortes"
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là mes amours mortes
En auront fini de mourir
Et ce jour là mes amours mortes
En auront fini de mourir
J'avoue j'en ai bavé pas vous
Mon amour
Avant d'avoir eu vent de vous
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
À votre avis qu'avons-nous vu
De l'amour?
De vous à moi vous m'avez eu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
Hélas avril en vain me voue
À l'amour
J'avais envie de voir en vous
Cet amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
La vie ne vaut d'être vécue
Sans amour
Mais c'est vous qui l'avez voulu
Mon amour
Ne vous déplaise
En dansant la Javanaise
Nous nous aimions
Le temps d'une
Chanson
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas
Y a pas d'soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste
Les extraits du Reader-Digest
Et dans c'bouquin, y a écrit
Que des gars s'la coulent douce à Miami
Pendant c'temps que je fais l'zouave
Au fond d'la cave
Paraît qu'y a pas d'sot métier
Moi j'fais des trous dans des billets
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des trous d'seconde classe
Des trous d'première classe
J'fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous
Des petits trous, des petits trous
J'suis l'poinçonneur des Lilas
Pour Invalides, changez à Opéra
Je vis au cœur d'la planète
J'ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J'en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je n'vois briller que les correspondances
Parfois je rêve, je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
J'vois un bateau qui vient m'chercher
Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous
Des petits trous, des petits trous, toujours de
Serge Lama
C’est toujours comme ça la première fois
Ne t'en fais pas non ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on dit rien puis on se dit tout
On a peur des chiens et on a peur du loup
Et tout là-haut tout comme un drapeau
Flottait ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas c'est toujours comme ça la première fois
Comme on était fatigué on s'est allongé
Comme on était allongé je t'ai enlacé
Et comme je t'enlaçais tu t'es indignée
Et comme tu t'indignais je t'ai expliqué
Ne t'en fais pas non ne t'en fais pas
C'est toujours comme ça la première fois
D'abord on dit rien puis on se dit tout
On a peur des chiens et on a peur du loup
Et tout là-haut tout comme un drapeau
Flottait ta chemise, ta jupe et tes bas
Ne t'en fais pas c'est toujours comme ça la première fois
Pendant toute la journée je t'ai expliqué
Je t'ai appris à compter cinq à six péchés
Tu avais si bien compris que quand vint la nuit
Comme je tombais épuisé ben tu m'as expliqué
Bien sûr j'ai d'autres certitudes
J'ai d'autres habitudes
Et d'autres que toi sont venues, des lèvres tendres et les mains nues bien sûr
Bien sûr j'ai murmuré leur nom, j'ai caressé leur front
Et j'ai partagé leurs frissons
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore
Bien sûr du soir au matin blême, depuis j'ai dit je t'aime
Et d'autres que toi sont venus marquer leurs dents sur ma peau nue, bien sûr
Bien sûr pour trouver le repos j'ai caressé leur peau
Elles m'ont même trouvé beau
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore
Bien sûr j'ai joué de mes armes, j'ai joué de leurs larmes
Entre le bonsoir et l'adieu, souvent pour rien, souvent par jeu, bien sûr
Bien sûr j'ai redit à mi-voix
Tous les mots que pour toi
J'ai dit pour la première fois
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Je t'aime encore
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Jamais encore je te le jure
Je n'ai pu oublier ton corps
Mais d'aventure en aventure
De train en train, de port en port
Je n'ai pu fermer ma blessure
Parce que je t'aime
Je t'aime encore
Je t'aime encore
Je t'aime!
Je suis malade
Je ne rêve plus, je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis sale sans toi, je suis laide sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n'ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie, et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
Tu arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t'en fous
Comme à un rocher, comme à un pêcher
Je suis accroché à toi
Je suis fatiguée, je suis épuisée
De faire semblant d'être heureuse quand ils sont là
Je bois toutes les nuits, mais tous les whiskies
Pour moi, ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller, tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Pourtant moi, j'avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue, si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Et moi, comme un gosse idiot, près de ma radio
J'écouterai ta propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade, c'est ça je suis malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes mots
Et j'ai le coeur complètement malade
Cerné de barricades
Tu entends je suis malade
[Verse 1]
Am
Je ne rêve plus
Am7
Je ne fume plus
Dm Dm7
Je n'ai même plus d'histoire
G
Je suis seul sans toi
G7
Je suis laid sans toi
C E
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
[Verse 2]
Am
Je n'ai plus envie
Am7
De vivre ma vie
Dm Dm7
Ma vie cesse quand tu pars
G
Je n'ai plus de vie
G7
Et même mon lit
C E
Se transforme en quai de gare quand tu t'en vas
[Chorus 1]
Am Am7 Dm7
Je suis malade complètement malade
G G7
Comme quand ma mère sortait le soir
C E
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Am Am7 Dm7
Je suis malade parfaitement malade
G G7
T'arrives - on ne sait jamais quand
C Dm
Tu pars - on ne sait jamais où
F E E7
Et ça va faire bientôt deux ans que tu t'en fous
[Verse 3]
Am
Comme à un rocher
Am7
Comme à un péché
Dm Dm7
Je suis accroché à toi
G
Je suis fatigué
G7
Je suis épuisé
C E
De faire semblant d'être heureux quand ils sont là
[Verse 4]
Am
Je bois toutes les nuits
Am7
Mais tous les whisky
Dm Dm7
Pour moi ont le même goût
G
Et tous les bateaux
G7
Portent ton drapeau
C E
Je ne sais plus où aller tu es partout
[Chorus 2]
Am Am7 Dm7
Je suis malade complètement malade
G G7
Je verse mon sang dans ton corps
C E
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Am Am7 Dm7
Je suis malade parfaitement malade
G G7
Tu m'as privé de tous mes chants
C Dm
Tu m'as vidé de tous mes mots
F E E7
Pourtant moi j'avais du talent avant ta peau
[Verse 5]
Am
Cet amour me tue
Am7
Si ça continue
Dm Dm7
Je crèverai seul avec moi
G
Près de ma radio
G7
Comme un gosse idiot
C E
Écoutant ma propre voix qui chantera
[Chorus 3]
Am Am7 Dm7
Je suis malade complètement malade
G G7
Comme quand ma mère sortait le soir
C E
Et qu'elle me laissait seul avec mon désespoir
Am Am7 Dm7
Je suis malade c'est ça je suis malade
G G7
Tu m'as privé de tous mes chants
C Dm
Tu m'as vidé de tous mes mots
F Dm
Et j'ai le coeur complètement malade
Am
Cerné de barricades
T'entends,
E4 E7 Am
Je suis malaaaaaaade
Les p'tites femmes de Pigalle
Un voyou m'a volé la femme de ma vie
Il m'a déshonoré, me disent mes amis
Mais j'm'en fous pas mal aujourd'hui
Mais j'm'en fous pas mal car depuis
Chaque nuit
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
Toutes les nuits j'effeuille les fleurs du mal
Je mets mes mains partout, je suis somme un bambin
J'm'apercois qu'en amour je n'y connaissais rien
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
J'étais fourmi et je deviens cigale
Et j'suis content, j'suis content, j'suis content
J'suis content, j'suis cocu mais content
Un voyou s'est vautré dans mon lit conjugal
Il m'a couvert de boue, d'opprobre et de scandale
Mais j'm'en fous pas mal aujourd'hui
Mais j'm'en fous pas mal, car depuis
Grâce à lui
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
Tous les maquereaux du coin me rincent la dalle
Je m'apercois qu'en amour je n'valais pas un sou
Mais grâce à leurs petits cours je vais apprendre tout
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
Tous les marins m'appelent l'amiral
Et j'suis content, j'suis content, j'suis content
J'suis content, j'suis cocu mais content
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
Dans toutes les gares j'attends les filles de salle
Je fais tous les endroits que l'Église condamne
Même qu'un soir par hasard j'y ai retrouvé ma femme
Je m'en vais voir les p'tites femmes de Pigalle
C'est mon péché, ma drogue, mon gardénal
Et j'suis content, j'suis content, j'suis content
J'suis content, j'suis cocu mais content
Il s'en va voir les p'tites femmes de Pigalle
Dans toutes les gares il guette les filles de salle
Il fait tous les endroits que l'Église condamne
Même qu'un soir par hasard il a retrouvé sa femme
Il s'en va voir les p'tites femmes de Pigalle
C'est son péché, sa drogue, son gardénal
Il est content, il est content, il est content
Il est content, il est cocu mais content
Une île
Entre le ciel et l'eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Une île
Entre le ciel et l'eau
Ce serait là, face à la mer immense
La sans espoir d'espérance
Tout seul face à ma destinée
Plus seul qu'au coeur d'une foret
Ce serait là dans ma propre défaite,
Tout seul, sans espoir de conquête
Que je saurais enfin pourquoi
Je t'ai quittée, moi qui n'aime que toi
Une île
Comme une cible d'or
Tranquille
Comme un enfant qui dort
Fidèle
A en mourir pour elle
Cruelle
A force d'être belle
Une île
Une île
Comme un enfant qui dort
Ce serait là, face à la mer immense
Là pour venger mes vengeances
Tout seul avec mes souvenirs
Plus seul qu'au moment de mourir
Ce serait là, au coeur de Sainte-Hélène
Sans joie sans amour et sans haine
Que je saurais enfin pourquoi
Je t'ai quittée, moi qui n'aime que toi
Une île
Entre le ciel et l'eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Cette île
Mon île, c'est toi
Cm G7 Cm Cm7/B G7 Cm G7 Cm
[Verse 1]
Cm G7 Cm Cm7/Bb
Une ile, entre le ciel et l'eau
Fm Bb7 Eb
Une ile sans hommes ni bateaux
G7 G7/B Cm
Inculte, un peu comme une insulte
Ab Bb7 Eb
Sauvage, sans espoir de voyage
G7 Cm G7 Cm
Une ile, une ile, entre le ciel et l'eau
[Refrain]
Fm Bb
Ce serait là, face à la mer immense
Eb C7
Là , sans espoir d'esperance
Fm Bb
Tout seul face à ma destinée
Eb
Plus seul qu'au coeur d'une foret
Fm Bb
Ce serait là , dans ma propre défaite
Eb C7
Tout seul sans espoir de conquete
Fm Bb
Que je saurai enfin pourquoi
Eb G7
Je t'ai quitté, moi qui n'aime que toi
[Verse 2]
Cm G7 Cm Cm7/Bb
Une ile, comme une cible d'or
Fm Bb7 Eb
Tranquille, comme un enfant qui dort
G7 G7/B Cm
Fidèle, à en mourir pour elle
Ab Bb7 Eb
Cruelle, à force d'etre belle
G7 Cm G7 Cm
Une ile, une ile, comme un enfant qui dort
[Verse 2]
Fm Bb
Ce serait là , face à la mer immense
Eb C7
Là , pour venger mes vengeances
Fm Bb
Tout seul avec mes souvenirs
Eb
Tout seul qu'au moment de mourir
Fm Bb
Ce serait là , au coeur de Sainte-Hélène
Fm Bb
Sans joie sans amour et sans haine
Fm Bb
Que je saurai enfin pourquoi
Eb G7
Je t'ai quitté, moi qui n'aime que toi
[Refrain]
Cm G7 Cm Cm7/Bb
Une ile, entre le ciel et l'eau
Fm Bb7 Eb
Une ile sans hommes ni bateaux
G7 G7/B Cm
Inculte, un peu comme une insulte
Ab Bb7 Eb
Sauvage, sans espoir de voyage
G7 Cm G7 Cm
Une ile, cette ile, mon ile, c'est toi
X
Tino Rossi
Un classique du Midi ùo l'on entend les cigales...
: Insouciance, Nostalgie, Pour les anciens, Le Midi
Adieu Venise provençale
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours
Adieu cigalons et cigales
Dans les grands pins chantez toujours
Barques aux douces couleurs
Collines rousses de fleurs
Au loin je pars je vous laisse mon cœur
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours
Cher petit village au bord de la mer
Je te laisse en gage tout ce qui m’est cher
L’éternel été d’un ciel enchanté
Où j’ai cru vivre un jour tous mes rêves
Pays que j’aimais je dois désormais
Loin de toi m’en aller à jamais
La fillette brune qui m’avait tout bas
Au clair de la lune fait de beaux serments
Dans sa jolie main a brisé soudain
Mes espoirs et toute ma tendresse
C’est pourquoi je veux oublier ses yeux
Et quitter cher pays ton ciel bleu
C D E
Nostalgie, nostalgie avec la douce voix sucrée de Tino.
: Amour, Nostalgie
Le chant d’un gardian de Camargue
C’est le chant d’un gardian de Camargue
Belles filles, attendez son retour
Attendez, et pourtant prenez garde
Car son chant c’est celui de l’amour
Ladia, quand il reviendra
Ladia, il vous sourira
Ladia, puis il vous prendra dans ses bras
Votre cœur dira "oui", par mégarde
Et alors votre cœur sera pris
Car le chant d’un gardian qui s’attarde
Prend les cœurs et les garde pour lui
Ô vous qui entendez ce chant
Gardez vos belles fermement
Le chant d’un gardian de Camargue
C’est l’adieu pour un amant
C’est le chant d’un gardian de Camargue
Belles filles, attendez son retour
Attendez, et pourtant prenez garde
Car son chant c’est celui de l’amour
Ladia, quand il reviendra
Ladia, il vous sourira
Ladia, puis il vous prendra dans ses bras
Votre cœur dira "oui", par mégarde
Et alors votre cœur sera pris
Car le chant d’un gardian qui s’attarde
Prend les cœurs et les garde pour lui
On se rapproche de la Corse
: Amour, Jeunesse
: Séduction, déclaration de flamme
Marinella
Marinella !
Ah..., reste encore dans mes bras,
Avec toi je veux jusqu’au jour
Danser cette rumba d’amour
Son rythme doux
Nous emporte bien loin de tout,
Vers un pays mystérieux,
Le beau pays des rêves bleus
Blottie contre mon épaule
Tandis que nos mains se frôlent,
Je vois tes yeux qui m’enjôlent
D’un regard plein de douceur
Et quand nos cœurs se confondent
Je ne connais rien au monde
De meilleur…
Marinella !
Ah reste encore dans mes bras
Avec toi je veux jusqu’au jour
Danser cette rumba d’amour
Le grand succès que tout le monde fredonne avec le sourire
: Insouciance, Mer, Le Midi
Méditerranée
la la la la - la la la la sur l'air du couplet
Sous le climat qui fait chanter tout le Midi,
Sous le soleil qui fait mûrir les ritournelles,
Dans tous les coins on se croirait au Paradis
Près d’une mer toujours plus bleue, toujours plus belle
Et pour qu’elle ait dans sa beauté plus de douceur
Mille jardins lui font comme un collier de fleurs...
Méditerranée
Aux îles d’or ensoleillées
Aux rivages sans nuages
Au ciel enchanté
Méditerranée
C’est une fée qui t’a donné
Ton décor et ta beauté
Mé-di-terranée !
Au clair de lune,
entendez-vous dans le lointain,
Comme un écho
qui, sur les vagues, s’achemine
Entendez-vous le gai refrain des tambourins
Accompagné du trémolo des mandolines ?
C’est la chanson qui vient bercer,
toutes les nuits,
Les amoureux du monde entier
qu’elle a séduits.
Tri Yann
Les prisons de Nantes
Dans les prisons de Nantes
Lan
Di-di-di-dou-dan
Di-di-lan-di- lan
di-di-di-dou-dan
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Personne ne le vint voiré Lan didididoudan
Personne ne le vint voiré
Que la fille du geôlier
À la fille du geôlier
Un jour il lui demande Lan didididoudan
Un jour il lui demande
Oui que dit-on de moué?
Que dit-on de moué?
On dit de vous en ville Lan didididoudan...
On dit de vous en ville
Que vous serez pendu
Et vous serez pendu
Mais s'il faut qu'on me pende Lan didididoudan.
Mais s'il faut qu'on me pende
Déliez-moi les pieds
Déliez-moi les pieds
La fille était jeunette Lan. didididoudan
La fille était jeunette
Les pieds lui a déliés
Les pieds lui a déliés
Le prisonnier alerte Lan didididoudan
Le prisonnier alerte
Dans la Loire s'est jeté
Dans la Loire s'est jeté
Dès qu'il fut sur les rives Lan didididoudan...
Dès qu'il fut sur les rives
Il se prit à chanter
Il se prit à chanter
Lentement :
Je chante pour les belles Lan didididoudan...
Je chante pour les belles
Surtout celle du geôlier
Surtout celle du geôlier
Si je reviens à Nantes Lan didididoudan...
Si je reviens à Nantes
Oui je l'épouserai
Oui je l'épouserai
Dans les prisons de Nantes Lan didididoudan...
Dans les prisons de Nantes
Y avait un prisonnier
Y avait un prisonnier
Vieilles chansons
: Vins - à boire
Ah le petit vin blanc
Voici le printemps
La douceur du temps
Nous fait des avances
Partez mes enfants
Vous avez vingt ans
Partez en vacances
Vous verrez agiles
Sur l’onde tranquille
Les barques dociles
Au bras des amants
De fraîches guinguettes
Des filles bien faites
Y a des chansonnettes
Et y a du vin blanc
Ah, le petit vin blanc
Qu’on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du coté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent
Aux marches du palais
Aux marches du palais
Y a une tant belle fille lon la
Y a une tant belle fille
Elle a tant d'amoureux
Elle a tant d'amoureux
Qu'elle ne sait lequel prendre lon la
Qu'elle ne sait lequel prendre
C'est un petit cordonnier
C'est un petit cordonnier
Qu'a eu la préférence lon la
Qu'a eu la préférence
Et c'est en la chaussant
Et c'est en la chaussant
Qu'il en fit la demande lon la
Qu'il en fit la demande
La belle si tu voulais
La belle si tu voulais
Nous dormirions ensemble lon la
Nous dormirions ensemble
Dans un grand lit carré
Dans un grand lit carré
Couvert de toile blanche lon la
Couvert de toile blanche
Aux quatre coins du lit
Aux quatre coins du lit
Quatre bouquets de pervenches lon la
Quatre bouquets de pervenches
Dans le mitant du lit
Dans le mitant du lit
La rivière est profonde lon la
La rivière est profonde
Tous les chevaux du roi
Tous les chevaux du roi
Pourraient y boire ensemble lon la
Pourraient y boire ensemble
Et nous y dormirions
Et nous y dormirions
Jusqu'à la fin du monde lon la
Jusqu'à la fin du monde
Frou-Frou
La femme porte quelquefois
La culotte dans son ménage
Le fait est constaté je crois
Dans les liens du mariage
Mais quand elle va pédalant
En culotte comme un zouave
La chose me semble plus grave
Et je me dis en la voyant
Frou frou, frou frou par son jupon la femme
Frou frou, frou frou de l’homme trouble l’âme
Frou frou, frou frou certainement la femme
Séduit surtout par son gentil frou frou
La femme ayant l’air d’un garçon
Ne fut jamais très attrayante
C’est le frou frou de son jupon
Qui la rend surtout excitante
Lorsque l’homme entend ce frou frou
C’est étonnant tout ce qu’il ose
Soudain il voit la vie en rose
Il s’électrise, il devient fou
Frou frou, frou frou par son jupon la femme
Frou frou, frou frou de l’homme trouble l’âme
Frou frou, frou frou certainement la femme
Séduit surtout par son gentil frou frou
En culotte me direz-vous
On est bien mieux à bicyclette
Mais moi je dis que sans frou frou
Une femme n’est pas complète
Lorsqu’on la voit se retrousser
Son cotillon vous ensorcelle
Son frou frou
C’est comme un bruit d’aile
Qui passe et vient vous caresser
Frou frou, frou frou par son jupon la femme
Frou frou, frou frou de l’homme trouble l’âme
Frou frou, frou frou certainement la femme
Séduit surtout par son gentil frou frou
: Liberté - Égalité - Fraternité, Nostalgie, Révolte - Révolution
La Butte Rouge
Sur c’te butt’-là y’avait pas d’gigolettes,
Pas de marlous, ni de beaux muscadins
Ah ! c’était loin du Moulin d’la galette
Et de Panam’, qu’est le roi des pat’lins.
C’qu’ell’ en a bu, du beau sang, cette terre
Sang d’ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres,
N’en meur’nt jamais, on n’tue qu’les innocents
La Butte Rouge c’est son nom,
le baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient
roulaient dans le ravin
Aujourd’hui y’a des vignes,
il y pousse du raisin
Qui boira ce vin-là,
boira l’sang des copains !
Sur c’te butt’-là on n’y f’sait pas la noce
Comme à Montmartre où l’champagn’ coule à flots
Mais les pauvr’s gars qu’avaient laissé des gosses
Y f’saient entendr’ de terribles sanglots
C’quell’ en a bu des larmes, cette terre,
Larm’s d’ouvriers, larmes de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleur’nt jamais, car ce sont des tyrans
La Butte Rouge c’est son nom,
le baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient
roulaient dans le ravin
Aujourd’hui y’a des vignes,
il y pousse du raisin
Qui boira ce vin-là,
boit les larmes des copains
Sur c’te butt’-là on y r’fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons
Filles et gars doucement y échangent
Des mots d’amour qui donnent le frisson.
Peuv’nt-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu’à cet endroit, où s’échang’nt leurs baisers,
J’ai entendu, la nuit, monter des plaintes
Et j’y ai vu des gars au crân’ brisé
La Butte Rouge c’est son nom,
le baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient
roulaient dans le ravin
Aujourd’hui y’a des vignes,
il y pousse du raisin
Mais, moi, j’y vois des croix
portant l’nom des copains
La complainte de la Butte
En haut de la rue St-Vincent
Un poète et une inconnue
S’aimèrent l’espace d’un instant
Mais il ne l’a jamais revue
Cette chanson il composa
Espérant que son inconnue
Un matin d’printemps l’entendra
Quelque part au coin d’une rue
La lune trop blême
Pose un diadème
Sur tes cheveux roux
La lune trop rousse
De gloire éclabousse
Ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Mais sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Mais voilà qu’il flotte
La lune se trotte
La princesse aussi
Sous le ciel sans lune
Je pleure à la brune
Mon rêve évanoui
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
La Complainte de Mandrin
Nous étions 20 ou 30 brigands dans une bande
Tous habillés de blanc à la mode des,
Vous m’entendez
Tous habillés de blanc à la mode des marchands
La première volerie que je fis dans ma vie
C’est d’avoir goupillé la bourse d’un,
Vous m’entendez
C’est d’avoir goupillé la bourse d’un curé
J’entrais dedans la chambre, mon Dieu, qu’elle était grande
J’y trouvais mille écus, je mis la main,
Vous m’entendez
J’y trouvais mille écus, je mis la main dessus
J’entrais dedans une autre, mon Dieu, qu’elle était haute
De robes et de manteaux, j’en chargeais trois,
Vous m’entendez
De robes et de manteaux, j’en chargeais trois chariots
Je les portais pour vendre à la foire en Hollande
J’les vendis bon marché, ils ne m’avaient rien,
Vous m’entendez
J’les vendis bon marché, ils ne m’avaient rien coûté
Ces Messieurs de Grenoble avec leurs longues robes
Et leurs bonnets carrés m’eurent bientôt,
Vous m’entendez
Et leurs bonnets carrés m’eurent bientôt jugé
Ils m’ont jugé à pendre, ah, c’est dur à entendre
À pendre et étrangler sur la place du,
Vous m’entendez
À pendre et étrangler sur la place du marché
Monté sur la potence, je regardais la France
J’y vis mes compagnons à l’ombre d’un,
Vous m’entendez
J’y vis mes compagnons à l’ombre d’un buisson
Compagnons de misère, allez dire à ma mère
Qu’elle ne m’reverra plus, j’suis un enfant,
Vous m’entendez
Qu’elle ne m’reverra plus, j’suis un enfant perdu
La chanson préférée de mon papa qu'il chantait toujours, et toujours très faux...
La petite diligence
Mon arrière Grand-Mère m’a conté
L’histoire de son mariage
C’est un beau roman du temps passé
Qui débuta par un beau voyage
En ce temps-là, pour aller loin,
On connaissait à peine le train
Et l’on trouvait déjà bien beau
La voiture et les chevaux!
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Il y avait un vieux notaire
Un curé et son bréviaire
Une fille à marier
Un monsieur très distingué
Le notaire dormait, le curé priait
La belle rougissait en silence;
Le monsieur parlait et lui récitait
Des rondeaux et des sonnets
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Par la pluie et le beau temps
Lorsque les chevaux péniblement
Avaient fait trente kilomètres
A l’hostellerie du "Cheval Blanc »
On passait la nuit, pour s’en remettre;
Pour aller de Paris à Tours,
Il fallait bien au moins huit jours
Evidemment ça donnait le temps
De se connaître amplement
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
S’en allait en cahotant
Voyageurs toujours contents
Lorsque la côte était dure
Ils descendaient de voiture
Et poussaient allègrement
Car c’était le règlement
Le ciel était bleu et le beau monsieur
Faisait les doux yeux à la belle.
Tandis que le curé se disait: « Ca y est!
Ces deux-là je vais les marier! »
La petite diligence
Sur les beaux chemins de France
Arriva enfin à Tours
Et c’est tout le roman d’amour
C’est toujours pareil en France
Mis à part les diligences
Quand on veut se marier
Il faut savoir voyager
Il faut savoir voyager Hue!
La Valse brune
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumièr’ importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.
Ils ne sont pas des gens à valse lente
Les bons rôdeurs qui glissent dans la nuit
Ils lui préfèrent la vals’ entraînante
Souple, rapid’ où l’on tourne sans bruit
Silencieux, ils enlacent leurs belles,
Mêlant la cott’ avec le cotillon.
Légers, légers ils partent avec elles
Dans un gai tourbillon
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumièr’ importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.
Ils ne sont pas tendres pour leurs épouses,
Et, quand il faut, savent les corriger.
Un seul soupçon de leurs âmes jalouses
Et les rôdeurs sont prêts à se venger.
Tandis qu’ils font, à Berthe, à Léonore
Un madrigal en vers de leur façon,
Un brave agent, de son talon sonore,
Souligne la chanson.
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumièr’ importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.
Quand le rôdeur, dans la nuit, part en chasse
Et qu’à la gorge il saisit un passant,
Les bons amis, pour que tout bruit s’efface,
Non loin de lui chantent en s’enlaçant.
Tandis qu’il pille un logis magnifique,
Où d’un combat il sait sortir vainqueur,
Les bons bourgeois, grisés par la musique
Murmurent tous en chœur…
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Que la lumièr’ importune
Et qui recherchent un coin noir.
C’est la Valse Brune
Des chevaliers de la lune
Chacun avec sa chacune
La danse le soir.
Chanson mythique associée à la Commune de Paris
: Amour, Historique, Nostalgie
Le temps des cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur.
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles,
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant.
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Évitez les belles.
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d’amour.
J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte,
Et Dame Fortune, en m’étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur.
Les trois cloches
Village au fond de la vallée
Comme égaré, presqu’ignoré
Voici qu’en la nuit étoilée
Un nouveau-né nous est donné
Jean-François Nicot il se nomme
Il est joufflu, tendre et rosé
À l’église, beau petit homme
Demain tu seras baptisé
Une cloche sonne, sonne
Sa voix, d’écho en écho
Dit au monde qui s’étonne
"C’est pour Jean-François Nicot
C’est pour accueillir une âme
Une fleur qui s’ouvre au jour
À peine, à peine une flamme
Encore faible qui réclame
Protection, tendresse, amour"
Village au fond de la vallée
Loin des chemins, loin des humains
Voici qu’après 19 années
Cœur en émoi, le Jean-François
Prend pour femme la douce Élise
Blanche comme fleur de pommier
Devant Dieu, dans la vieille église
Toutes les cloches sonnent, sonnent
Leurs voix, d’écho en écho
Merveilleusement couronnent
La noce à François Nicot
"Un seul cœur, une seule âme"
Dit le prêtre, "Et, pour toujours
Soyez une pure flamme
Qui s’élève et qui proclame
La grandeur de votre amour"
Village au fond de la vallée
Des jours, des nuits, le temps a fui
Voici qu’en la nuit étoilé
Un cœur s’endort, François est mort
Car toute chaire est comme l’herbe
Elle est comme la fleur des champs
Épis, fruits mûrs, bouquets et gerbes
Hélas, vont en se desséchant
Une cloche sonne, sonne
Elle chante dans le vent
Obsédante et monotone
Elle redit aux vivants
"Ne tremblez pas, cœurs fidèles
Dieu vous fera signe un jour
Vous trouverez sous son aile
Avec la vie éternelle
L’éternité de l’amour"
Mexico
On a chanté les Parisiennes,
Leurs petits nez et leurs chapeaux
On a chanté les Madrilènes
Qui vont aux arènes
Pour le toréro.
On prétend que les Norvégiennes,
Fille du Nord, ont le sang chaud
Et bien que les Américaines
Soient les souveraines
Du Monde Nouveau,
On oublie tout.
Sous le beau ciel de Mexico
On devient fou,
Au son des rythmes tropicaux...
Le seul désir qui vous entraîne
Dès qu’on a quitté le bateau,
C’est de goûter une semaine
L’aventure mexicaine
Au soleil de Mexico...
Mexico, Mexico
Sous ton soleil qui chante, hi
Le temps paraît trop court pour goûter au bonheur de chaque jour
Mexico, Mexico
Tes femmes sont ardentes, hi
Et tu seras toujours le paradis des cœurs et de l'amour
Une aventure mexicaine
Sous le soleil de Mexico,
Ça dure à peine une semaine,
Mais quelle semaine
Et quel crescendo...
Le premier soir on se promène,
On danse un tendre boléro,
Puis le deuxième on se déchaine,
Plus rien ne vous freine,
On part au galop...
On oublie tout.
Sous le beau ciel de Mexico,
On devient fou,
Au son des rythmes tropicaux...
Si vous avez un jour la veine
De pouvoir prendre le bateau,
Allez goûter une semaine
A l’aventure mexicaine
Au soleil de Mexico...
Mexico, Mexico
Sous ton soleil qui chante, hi
Le temps paraît trop court pour goûter au bonheur de chaque jour
Mexico, Mexico
Tes femmes sont ardentes, hi
Et tu seras toujours le paradis des cœurs et de l'amour
Mexico
Mexico
Mon amant de Saint-Jean
Je ne sais pourquoi elle allait danser
À Saint-Jean, aux musettes
Mais quand ce gars lui a pris un baiser
Elle frissonnait était chipé
Comment ne pas perdre la tête
Serré par des bras audacieux?
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean
Elle restait grisée
Sans volonté, sous ses baisers
Sans plus réfléchir, elle lui donnait
Le meilleur de son être
Beau parleur, chaque fois qu'il mentait
Elle le savait, mais elle l'aimait
Comment ne pas perdre la tête...
Mais hélas, à Saint-Jean, comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
Elle était folle de croire au bonheur
Et de vouloir garder son cœur
Comment ne pas perdre la tête...
On chante le refrain entièrement et on reprend
Elle qui l'aimait tant
Elle le trouvait le plus beau de Saint-Jean
Il ne l'aime plus
C'est passé
N'en parlons plus
Il ne l'aime plus
C' est du passé
N'en parlons plus
Mon père avait un champ de pois
Pen dibidu, gob, gobida bidu
Mon père avait un champ de pois
Gobida, gobidu,
pen pen dibidu,
gob, gobida bidu!
Vint à passer un volée d’oies
Pen dibidu, gob, gobida bidu
Vint à passer un volée d’oies
Gobida, gobidu
pen pen dibidu
gob, gobida bidu
3. J’en visai une, j’en tuai trois…
4. J’avais grand faim, j’mangeai les trois…
5. J’en fus malade, au lit trois mois…
6. Trois médecins vinrent me voir…
7. Le premier dit que j’en r’viendra pas...
8. Le second dit que j’en reviendra...
9. Le troisième dit que j’mariera...
10. Avec la fille du roi François...
11. Mais moi Simone je préfèra ...
Qué será será
Dans le berceau d'un vieux château
Une promesse vient d'arriver
Une princesse toute étonnée
A qui l'on vient chanter :
Qué será será
Demain n'est jamais bien loin
Laissons l'avenir, venir
Qué será será
Qui vivra, verra
On vit grandir et puis rêver
La jeune fille qui demandait :
"Dis-moi ma mie si j'aimerai"
Et sa maman disait :
Qué será será
Demain n'est jamais bien loin
Laissons l'avenir, venir
Qué será será
Qui vivra, verra
Quand vint l'amant de ses amours
La demoiselle lui demanda :
"M'es-tu fidèle jusqu'à toujours ?"
Et le garçon chanta :
Qué será será
Demain n'est jamais bien loin
Laissons l'avenir, venir
Qué será será
Qui vivra, verra
Quand elle chante à son enfant
Dans un sourire, cet air charmant
C'est pour lui dire que dans la vie
Rien n'est jamais fini
Qué será será
Demain n'est jamais bien loin
Laissons l'avenir, venir
Qué será será
Qui vivra, verra
Rossignol
Il était une fois une fille de roi
Au cœur plein de tristesse
Enfermée nuit et jour au sommet d'une tour
Elle pleurait toujours
Un jour, prenant son vol un gentil rossignol
Vint dire à la princesse
"Je t'apporte l'espoir"
Et c'est pour le revoir
Qu'elle chantait le soir
Rossignol, rossignol de mes amours
Dès que minuit sonnera
Quand la lune brillera
Viens chanter sous ma fenêtre
Rossignol, rossignol de mes amours
Quand ton chant s'élèvera
Mon chagrin s'envolera
Et l'amour viendra peut-être
Ce soir, sous ma fenêtre
Reviens, gentil rossignol
Le rossignol revint, se posa
Sur la main de la belle princesse
Elle le caressa puis elle l'embrassa
Et il se transforma en un prince charmant
Qui devint le galant de sa jolie maîtresse
Et c'est pourquoi depuis les filles du pays
Chantent toutes les nuit's
Rossignol, rossignol de mes amours
Dès que minuit sonnera
Quand la lune brillera
Viens chanter sous ma fenêtre
Rossignol, rossignol de mes amours
Quand ton chant s'élèvera
Mon chagrin s'envolera
Et l'amour viendra peut-être
Ce soir, sous ma fenêtre
Reviens, gentil rossignol
Grand prix de l'Eurovision en 1960 si je ne me trompe pas...
Tom Pilibi
Tom Pillibi a deux châteaux
Le premier en Écosse
Tom Pillibi a deux châteaux
L’autre au Monténégro
Il a aussi deux grands vaisseaux
Qui vont au bout du monde
Chercher des ors et des coraux
Et les plus beaux joyaux
Il a d’la chance
Tom Pillibi
Et moi je pense
Que je suis son amie
Il est si riche
Que je l’envie
Il est si riche
Sacré Tom Pillibi
Tom Pillibi a deux secrets
Qu’il ne livre à personne
Tom Pillibi a deux secrets
Moi seule je les connais
La fille du roi lui sourit
Et l’attend dans sa chambre
La fille du roi lui sourit
Et la bergère aussi
Il a d’la chance Tom Pillibi
Et moi je pense
Que je suis son amie
Quelle bonne étoile
Veille sur lui
Quelle bonne étoile
Sacré Tom Pillibi
Tom Pillibi n’a qu’un défaut
Le mal n’est pas bien grave
Tom Pillibi n’a qu’un défaut
Le mal n’est pas bien gros
Il est charmant, il a bon cœur
Il est plein de vaillance
Il est charmant, il a bon cœur
Mais il est si menteur…
Que rien n’existe
De tout cela
Mais je m’en fiche
Quand je suis dans ses bras
Car je suis reine
De grand pays
Où il m’entraîne...
Sacré Tom Pillibi
Voulez-vous danser, Grand-mère
Ah ! quelle cérémonie
Pour Grand-père et Grand-maman
La famille est réunie
Pour leurs noces de diamant
Le champagne qui pétille
Fait pétiller tous les yeux
Quand une petite fille
Dit en riant aux bons vieux
Voulez-vous danser, Grand-mère
Voulez-vous valser, Grand-père
Tout comme au bon vieux temps
Quand vous aviez 20 ans
Sur un air qui vous rappelle
Combien la vie était belle
Pour votre anniversaire
Voulez-vous danser, Grand-mère
Comme la joie est immense
On fait jouer au piano
Le refrain d’une romance
Aux accents doux et vieillots
Alors oubliant leur âge
En souvenir du passé
Les grand-parents se décident
Et s’enlacent pour danser
Voulez-vous danser, Grand-mère
Voulez-vous valser, Grand-père
Tout comme au bon vieux temps
Quand vous aviez 20 ans
Sur un air qui vous rappelle
Combien la vie était belle
Pour votre anniversaire
Voulez-vous danser, Grand-mère
Yves Duteil
Yves Duteil nous démontre dans toutes ses chansons que l'on peut être très gentil et bienveillant, poli et tolérant, tout en ayant un regard sévère et critique sur toutes les injustices et les dysfonctionnements de notre monde.
: Un pays, un lieu...
La langue de chez nous
C’est une langue belle avec des mots superbes
Qui porte son histoire à travers ses accents
Où l’on sent la musique et le parfum des herbes
Le fromage de chèvre et le pain de froment
Et du Mont-Saint-Michel jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant parler les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il en a gardé toutes les harmonies
Dans cette langue belle aux couleurs de Provence
Où la saveur des choses est déjà dans les mots
C’est d’abord en parlant que la fête commence
Et l’on boit des paroles aussi bien que de l’eau
Les voix ressemblent aux cours des fleuves et des rivières
Elles répondent aux méandres, au vent dans les roseaux
Parfois même aux torrents qui charrient du tonnerre
En polissant les pierres sur le bord des ruisseaux
C’est une langue belle à l’autre bout du monde
Une bulle de France au nord d’un continent
Sertie dans un étau mais pourtant si féconde
Enfermée dans les glaces au sommet d’un volcan
Elle a jeté des ponts par-dessus l’Atlantique
Elle a quitté son nid pour un autre terroir
Et comme une hirondelle au printemps des musiques
Elle revient nous chanter ses peines et ses espoirs
Nous dire que là-bas dans ce pays de neige
Elle a fait face aux vents qui soufflent de partout,
Pour imposer ses mots jusque dans les collèges
Et qu’on y parle encore la langue de chez nous
C’est une langue belle à qui sait la défendre
Elle offre les trésors de richesses infinies
Les mots qui nous manquaient pour pouvoir nous comprendre
Et la force qu’il faut pour vivre en harmonie
Et de l’Île d’Orléans jusqu’à la Contrescarpe
En écoutant chanter les gens de ce pays
On dirait que le vent s’est pris dans une harpe
Et qu’il a composé toute une symphonie
: Éspérance
Le Bûcheron
Il a fallu qu’un jour un bûcheron se lève,
Abatte un beau cyprès pour vendre à la scierie,
Qu’un amateur de bois, pour faire sécher la sève,
Attende patiemment la moitié de sa vie.
Il a fallu qu’un jour un bateau le transporte
Et qu’un vieil artisan le préfère au sapin,
Que je m’arrête enfin sur le seuil de sa porte
Et qu’avec un sourire, il m’ait serré la main.
Voilà comment, ce soir, je joue sur ma guitare
L’incroyable voyage à travers les années
D’une graine emportée par un vent dérisoire
Pour devenir guitare au fond d’un atelier.
C’est la chaîne sans fin des détails innombrables
Qui fabrique nos jours et ressemble au destin,
Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable
Et s’épanouir les fleurs au cœur de mon jardin.
Chacun n’est qu’un maillon de cette chaîne immense
Et ma vie n’est qu’un point perdu sur l’horizon
Mais il fallait l’amour de toute une existence
Pour qu’un arbre qui meurt devienne une chanson
Dont les mots, par hasard, par des sentiers bizarres
Vont trouver leur bonheur au bout de nos chagrins
Et le temps, peu à peu, s’endort dans nos mémoires
Pour nous faire oublier qu’au début du chemin
C’est la chaîne sans fin des détails innombrables
Qui fabrique nos jours et ressemble au destin,
Qui fait tomber la pluie sur les déserts de sable
Et jaillir la musique aux doigts des musiciens.
Je n’étais qu’un maillon dans cette chaîne immense
Et ma vie n’est qu’un point perdu sur l’horizon
Mais il fallait l’amour de toute une existence
Pour qu’un arbre qui meurt devienne une chanson.
Les enfants, premières victimes de la bêtise des hommes.
: Courage, Engagée, message, Pour les enfants
Pour les enfants du monde entier
Solo
Pour les enfants du monde entier
Qui n’ont plus rien à espérer
Nous voulons faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre
Tous
À chaque enfant qui disparaît,
C’est l’Univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l’avenir
De pouvoir nous appartenir___________
Babord
On voit des enfants s’en aller,
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que des adultes leur ont promis
Tribord
Mais quand ils sautent sur les mines
C’est bien Mozart qu’on assassine
Si le bonheur est à ce prix,
De quel enfer s’est-il nourri
Solo
Et combien faudra-t-il payer
De silence et d’obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire
Tous
Quel testament, quel évangile,
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d’innocence
À tant de larmes et de souffrances _____
Bab
La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Trib
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de barbelés
Bab
Peut-on convaincre un dictateur
d’écouter battre un peu son cœur
Trib
Peut-on souhaiter d’un président
qu’il pleure aussi de temps en temps
Solo
Pour les enfants du monde entier
Qui n’ont de voix que pour pleurer
Nous voulons faire une prière
À tous les Maîtres de la Terre
Tous
Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d’enfants_______
Bab
Puisque l’on sait de par le monde,
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël,
Que la trêve soit éternelle
Trib
Qu’elle taise à jamais les rancœurs
Et qu’elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu’au bout de l’éternité
Solo
On a pas l’ombre d’un pouvoir
Mais le cœur débordant d’espoir
Et de chansons pour aujourd’hui
Qui sont des hymnes pour la vie
Bab
Et des ghettos, des bidonvilles,
Du cœur du siècle de l’exil
Trib
Des voix s’élèvent un peu partout
Qui font chanter les gens / debout_____
Bab
Vous pouvez fermer vos frontières,
Bloquer vos ports et vos rivières
Trib
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés
Solo femme
Ce sont les mères qui les apprennent
À leurs enfants qui les reprennent
Tous
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de... la liberté
Pour les enfants du monde entier
Pour - les - en - fants
du mon - d' entier
: Amour, Bienveillance, Pour les enfants
Prendre un enfant par la main
Prendre un enfant par la main
Pour l’emmener vers demain
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras
Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs
Tout doucement, sans parler, sans pudeur
Prendre un enfant sur son cœur
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie
Prendre un enfant contre soi
Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu’il s’endorme à la tombée du jour
Prendre un enfant par l’amour
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins
Vivre sa vie des années, puis soudain
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien
Yves Montand
: Amour, Rupture
Les feuilles mortes
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du Nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais
C'est une chanson qui nous ressemble
Toi tu m'aimais, et je t'aimais
Nous vivions tous les deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis
: Nostalgie, Passé
Mon pot' le gitan
Mon pot' le gitan, c'est un gars curieux
Un' gueul' toute noir' des carreaux tout bleus
Y reste des heur's sans dir' un seul mot
Assis près du poêl' au fond du bistrot
C'gars là un'roulott' s'promèn' dans sa têt'
Et quand ell' voyag' jamais ne s'arrêt'
De tas d'pays(y)sag's sortent de ses yeux
Mon pot' le gitan, c'est un gars curieux
Mon pot' le gitan, c'est pas un marrant
Et dans not' bistrot personn' le comprend
Comme tous ces gars-là il a sa guitar'
Un' guitar' crasseus' qui vous coll'le noir
Quand y s'met à jouer, la vieille roulott' Galop' dans sa têt', les joueurs de belott'
S'arrêt'nt et plus rien... on a mal en d'dans
Mon pot' le gitan, c'est pas un marrant
Mon pot' le gitan, un jour est parti
Et Dieu seul sait où il balad'sa vie
Ce typ'-là était un grand musicien
Ca j'en étais sûr, moi je l'sentais bien
Le tôlier m'a dit qu'on est v'nu l'chercher
Un grand music-hall voulait l'acheter
Mon pot' le gitan, il a refusé
Un hauss'ment d'épaules et il s'est taillé
J'ai eu l'impresion de perdr'un ami
Et pourtant c'gars-là n'm'a jamais rien dit
Mais il m'a laissé un coin d'sa roulott'
Et dans ma p'tit' têt' j'ai du rêv' qui trott'
Sa drôl' de musiqu' en moi est restée
Quand je pens' à lui m'arriv' de chanter
Toi sacré gitan, qui sentait l'cafard
Au fond ta musique était pleine d'espoir...
Mon pot’ le gitan contient
G min
C min
D
Eb
https://chordify.net/chords/yves-montand-songs/mon-pot-le-gitan-2-chords
: Fantaisie, Musqiue
Trois petites notes de musique
Trois petites notes de musique
ont plié boutique
au creux du souvenir
C’en est fini de leur tapage,
elles tournent la page
et vont s’endormir
Mais un jour sans crier gare,
elles vous reviennent en mémoire
Toi, tu voulais oublier
un petit air galvaudé
dans les rues de l’été
Toi, tu n’oublieras jamais
une rue, un été,
une fille qui fredonnait
La, la, la, la, je vous aime, chantait la rengaine
La, la, mon amour, des paroles sans rien de sublime
Pourvu que la rime amène toujours
Une romance de vacances
qui lancinante vous relance
Vrai, elle était si jolie,
si fraîche épanouie
et tu ne l’as pas cueillie
Vrai, pour son premier frisson
Elle t’offrait une chanson
à prendre à l’unisson
La, la, la, la, tout rêve, rime avec s’achève
Le tien ne rime à rien,
fini avant qu’il commence
Le temps d’une danse,
l’espace d’un refrain
Trois petites notes de musique
Qui vous font la nique
du fond des souvenirs
Lèvent un cruel rideau de scène
Sur mille et une peines
qui ne veulent pas mourir.